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Saint-Nicolas (Pas-de-Calais)

50° 18′ 11″ nord, 2° 46′ 41″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Nicolas.

Page d’aide sur l’homonymie

Saint-Nicolas-lez-Arras redirige ici.

Saint-Nicolas
Saint-Nicolas (Pas-de-Calais)
Le monument aux morts.
Blason de Saint-Nicolas
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementPas-de-Calais
ArrondissementArras
IntercommunalitéCommunauté urbaine d'Arras
Maire
Mandat
Alain Cayet
2020-2026
Code postal62223
Code commune62764
Démographie
GentiléMédiolanais
Population
municipale
4 548 hab.(2022en évolution de −5,37 % par rapport à 2016)
Densité1 426 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 18′ 11″ nord, 2° 46′ 41″ est
AltitudeMin. 52 m
Max. 102 
m
Superficie3,19 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineArras
(banlieue)
Aire d'attractionArras
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton d'Arras-2
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Nicolas
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Nicolas
Géolocalisation sur la carte :Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Saint-Nicolas
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Saint-Nicolas
Liens
Site webwww.ville-saintnicolas.eu
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Saint-Nicolas, nommée également localement Saint-Nicolas-lez-Arras, est unecommune française située dans ledépartement duPas-de-Calais enrégionHauts-de-France. Ses habitantssont appelés lesMédiolanais. La commune fait partie de lacommunauté urbaine d'Arras.

Géographie

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Localisation

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Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, Saint-Nicolas est une commune limitrophe de la commune d’Arras, (chef-lieu d'arrondissement etpréfecture du Pas-de-Calais)[1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes.Les communes limitrophes sontArras,Roclincourt,Saint-Laurent-Blangy etSainte-Catherine.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 3,19 km2 ; son altitude varie de52 à 102 mètres[2].

Hydrographie

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Article connexe :Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.

La commune, située dans lebassin Artois-Picardie[3], est, selon leService d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre), drainée par cinq cours d'eau :

  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Saint-Nicolas[Note 2].
  • La Scarpe dans la commune.
    LaScarpe dans la commune.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[11] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[12]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec11,7 jours de précipitations en janvier et8,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deWancourt à9 km àvol d'oiseau[15], est de10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14,7 °C, atteinte le[Note 3].

Urbanisme

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Le centre-ville.

Typologie

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Au, Saint-Nicolas est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 1].Elle appartient à l'unité urbaine d'Arras[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant15 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 5],[Insee 2],[Insee 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[Insee 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[Insee 4],[Insee 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (48,6 %), zones urbanisées (31,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Sur le territoire de la commune se trouve le hameau de Ryonval, partagé avecSainte-Catherine.

Toponymie

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Article connexe :Toponymie française.

Le nom de la localité est attesté sous les formesMedens en 1022 ;Beatus Nicolaus de Mellens en 1154-1159 ;Mellenz en 1161 ;Meaullens en 1169 ;Meallens en 1194,Meallenz auXIIe siècle ;Méaulens en 1225 ;Miallens en 1243 ;Méaulen en 1250 ;Miaullens,Meulens,Miaulans auXIIIe siècle ;Saint-Nicholay en 1329 ;Miaoulens en 1333 ;Maulens auXIVe siècle ;Saint-Nicolay-à-Miolens en 1442 ;Saint-Nicolay-de-Myolens ès fauxbours d’Arras en 1454 ;Saint-Nicolay,Molens auXVe siècle,Saint-Nicolas-au-Faubourg en 1560[19] ;Saint Nicolas en 1793 etSaint-Nicolas depuis 1801[2]. Durant laRévolution, la commune porte le nom deLa Fraternité[2].

Le nom de la commune s'écritSint-Niklaas ennéerlandais[20].

Histoire

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Préhistoire

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L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité de Saint-Nicolas, il y a 200 000 ans[21].

Antiquité

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Déjà au siècle dernier, Ricouart signale« pour moi, Méaulens est un Médiolanum, le village encaissé entre les deux rives de laScarpe, des collines Baudimont jusqu'aux Rampes qui mènent àÉcurie »[22].

L'habitat, composé de maisons de bois et de terre, est assez dispersé et devait s'étendre autour des rives marécageuses de la rive gauche de laScarpe et duCrinchon sur des terrains aujourd'hui partagés entre la ville d'Arras et Saint-Nicolas. Son centre administratif et religieux se trouve à « Méaulens » d'après le sens celtique du terme, et donc probablement à Saint-Nicolas[23].

Les voies tracés par les Romains pour desservir la ville nouvelle que ces derniers bâtissent vont complètement ignorer Saint-Nicolas et la partie du futur Arras-Ville peuplés par des « indigènes ». Les voies vers le nord rayonnent de ce qui va devenirSainte-Catherine[24].

Par deux fois, au livre III de ses commentaires, César désigne son camp par NEMETO-CENA. Cenna désigne bien une propriété mais aussi un promontoire, Nemeto un bois ou une clairière sacrée, ce qui est exactement la traduction de Méaulens. La trace de ce camp, assez vaste car il abrité au moin deux légions complètes, et à rechercher entre Baudimont etÉtrun et se trouvais sans doute au Blancs-Monts, véritable promontoire dominant le Méaulens celte[25].

Christianisation de Saint-Nicolas

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On ignore encore la date exacte de l'implantation chrétienne à Méaulens, pourtant, on peut noter quelques points de repères. Certaines légions romaines ont pu compter dans leur sein des soldats convertis au christianisme, on en relève la trace à Baudimont, dans la ville gallo-romaine.

La tradition veut queSaint-Vaast est apprivoisé un ours sauvage vivant dans les ruines d'un petit oratoire sur la rive droite du Crinchon près de Méaulens et de laCité d'Arras, là où allait s'implanter la puissanteabbaye Saint-Vaast d'Arras[26].

Il faut ensuite attendre un siècle pour avoir des éléments plus précis, sans nécessairement croire à la légende miraculeuse de la fontaineSaint-Kilien, il faut relevé que ce saint irlandais, évangélise la région arrageoise et ternésienne de 645 à 670, année de sa mort àAubigny.

Or, le fief dit de Saint-Kilien ou d'Aubigny constitue jusqu'à la révolution, un petit ilot médiolanais indépendant, au milieu du cercle de la banlieue d'Arras que vont se partager le Chapitre de l'Evêque et l'Abbaye Saint-Vaast. Cela laisse supposer une possession du monastère d'Aubigny, bien antérieure à se partage[26].

Moyen Âge

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Le château de Méaulens

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Emplacement de la seigneurie.

On ignore la position exacte du château primitif, de nombreuses terres dépendaient de la seigneurie, mais le siège s'étend à cette époque entre la rue de la Scarpe, à l'est, et la rue des Quatre-Crics à l'ouest, entre la route de Douai et la Scarpe.

D'abord nommée Méaulens jusqu'auXIIIe siècle, la seigneurie prend le nom de Boves-Méaulens lorsque le château passe dans les mains de la famille deBoves, originaire de ce village dePicardie[27].

La seigneurie d'Aubigny et sa fontaine Saint-Kilien

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Au Moyen Âge, le fief Saint-Kilien ou d'Aubigny est le berceau de la cité médiolanaise, il fait face à l'église paroissiale et occupe l'angle formé par la bifurcation des routes d'Arras àLille et de Saint-Nicolas àDouai.

Le fief Saint-Kilien se situe autour des actuelles rue du Paradis-aux-Chevaux et rue Anatole-France, où se situe aujourd'hui la café de Saint-Nicolas, et les ruines du manoir Bellon.

À l'origine, le fief devait s'étendre jusqu'à la Scarpe, mais au cours des siècles, Saint-Vaast revendique la possession des terrains, le long de la rivière en raison de sa seigneurie sur la Scarpe d'Anzin àAthies.

Que vient faire cette minuscule seigneurie dépendante du Prieuré d'Aubigny-en-Artois, noyée au milieu du pays de Méaulens que s'étaient soigneusement partagée le Chapitre de l'Évêque et l'Abbaye Saint-Vaast ? Une explication semble probable, ce fief appartenait déjà aux prêtres d'Aubigny au moment de la répartition des autels paroissiaux[28].

À Aubigny, l'ordre des facteurs est un peu inversé, Saint-Kilien reçoit du comte Eulfe un territoire et y fait bâtir une église au bord de la Scarpe. Un jour, les serfs du comte, occupés à la construction viennent dire au saint :« Maître, nous ne pouvons plus boire à la rivière, le soleil l'a mise à sec », le saint lève les yeux au ciel et fait une prière. Il plante son bâton dans le sol et une source limpide et claire jaillit sous ses pieds. Un ermitage s'établit à Aubigny autour de l'église que le saint avait édifiée et dans laquelle il est inhumé. Vers 1132, le comte duTernois,Hugues, substitue des chanoines réguliers aux prêtres séculiers de l'église de Saint-Kilien. Les religieux de l'ordre de Saint-Augustin forment un prieuré ressortissant de l'abbaye du Mont-Saint-Éloi[29].

Révolution française et Empire

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D'après l'historien françaisAuguste de Loisne :« Saint-Nicolas, en 1789, était un des faubourgs de la ville d'Arras. Son église paroissiale,diocèse etdoyenné d'Arras, était consacrée àsaint Nicolas ; le chapitre d’Arras présentait à la cure[30]. »

Politique et administration

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Découpage territorial

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Article connexe :Arrondissements du Pas-de-Calais.

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département duPas-de-Calais[Insee 6].

Commune et intercommunalités

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Article connexe :Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.

La commune est membre de lacommunauté urbaine d'Arras qui regroupe 46 communes et totalise 109 776 habitants en 2021, elle est créée en 1965 sous le statut du district urbain d'Arras[Insee 6].

Circonscriptions administratives

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Articles connexes :Liste des cantons du Pas-de-Calais,Conseil départemental du Pas-de-Calais etListe des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.

La commune faisait partie depuis 1801 ducanton d'Arras-Nord[2]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattaché aucanton d'Arras-2[Insee 6].

Circonscriptions électorales

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Articles connexes :Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais etListe des députés du Pas-de-Calais.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de ladeuxième circonscription du Pas-de-Calais[31].

Élections municipales et communautaires

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Articles connexes :Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais,Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République française.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1953
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
18001802Léandre-Alexandre Leducq Homme de loi
18021808Adrien-Guislain Courtin Fermier
18081834Pierre-Philippe Petit Fermier
18351848Prosper-Joseph Tiquet Maître tailleur
Louis Lemone Président de la commission provisoire
Gabriel-Louis Bellon Négociant, archéologue et collectionneur
18521860François Rogez Cultivateur et maraîcher
18601869Augustin Lenglin Négociant
18691870Louis-Benoît-Joseph Lesueur Brasseur
18701871François Rogez-Lequette
Fils de François Rogez
 Agent voyer puis fabricant de briques
18711872Ferdinand-Joseph Herman Cultivateur
18721876Auguste-Désiré-Joseph Quignon Cultivateur
18761880François Rogez-Lequette
Fils de François Rogez
 Chef de bureau à la mairie d'Arras
18801882Alfred-Auguste Courtin Imprimeur àArras
Décédé en fonction
18821901Henri-Marie-Joseph Gheerbrant Industriel farinier
Décédé en fonction
19011912Édouard-Louis Herman Cultivateur
19121925Georges-Henri-Marie Gheerbrant
Fils d'Henri Gheerbrant
 Minotier, directeur général de société
19251931Louis Riquet Cordonnier puis représentant
1931Léon Cresson Employé de commerce puis entrepreneur en bâtiment
Source :[PDF]Histoire de Saint-Nicolas
 
Henri Grenier[32] Représentant
Décédé en fonction
1973Charles GheerbrantUDFIndustriel (minotier)
Député du Pas-de-Calais (2e circ.)(1993 → 1997)
[33]Annie CardonPSRetraitée
Vice-présidente de lacommunauté urbaine d'Arras[Quand ?]
en cours
(au 13 juillet 2020)
Alain CayetUDIFonctionnaire territorial retraité[34],[35]
Vice-président de lacommunauté urbaine d'Arras(2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[36]

Jumelages

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La commune estjumelée avec :

Carte
Jumelages et partenariats de Saint-Nicolas.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Saint-Nicolas.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Lipperode(d)[37]Allemagnedepuis

Équipements et services publics

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Espaces publics

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La commune est labellisée « 2 fleurs » auconcours des villes et villages fleuris[38].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la communesont appelés lesMédiolanais[39].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[41].

En 2022, la commune comptait 4 548 habitants[Note 7], en évolution de −5,37 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
5806136528119049449751 0051 017
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 0001 0151 0769861 0341 0871 1821 2221 285
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 2861 2931 2621 0851 5961 5191 5671 5651 579
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
1 9362 4024 0726 2246 1215 6595 1345 0594 660
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
4 7384 548-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puisInsee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 216 hommes pour 2 508 femmes, soit un taux de 53,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,9 
5,3 
75-89 ans
7,9 
17,4 
60-74 ans
20,1 
19,7 
45-59 ans
18,6 
20,3 
30-44 ans
18,9 
17,3 
15-29 ans
15,9 
19,6 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le Saint Nicolas British Cemetery.

Personnalités liées à la commune

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  • Louis-Gabriel Bellon (1819-1899), négociant, archéologue et collectionneur, maire de Saint-Nicolas.
  • Marie-Louise Gheerbrant (1883-1969), infirmière distinguée pour son courage et son dévouement pendant les deux guerres mondiales, née dans la commune.

Saint-Nicolas dans les arts

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes du Pas-de-Calais.
Saint-Nicolas
Blason de Saint-NicolasBlason
De gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices du même[45].
Détails
Les armes de la commune de Saint-Nicolas-lez-Arras sont issues de celles de l'ancienne famille des chevaliers deBoves-Méaulens, qui s'illustre auXIIe siècle[46]. L'auteur de cette lignée, Gautier, seigneur de Méaulens, le plus ancien trouvère d'Artois, cousin germain des Châtelains d'Arras, exerce la régence de cette charge et de ce fait, se trouve connu dans le monde sous le nom deGautier d'Arras.

Adopté par la municipalité le.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Notes et références

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Arras comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  8. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  9. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Insee

[modifier |modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Arras », surle site de l'Insee(consulté le).
  3. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Saint-Nicolas ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Arras », surle site de l'Insee(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  6. ab etc« Rattachements administratifs de la commune », surle site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee)(consulté le).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Nicolas (62764) »,(consulté le).

Références

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  1. « La commune », surle siteGéoportail(consulté le).
  2. abcd eteDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », surle site duservice d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre)(consulté le).
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