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Saint-Michel-de-Maurienne

45° 13′ 07″ nord, 6° 28′ 27″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Michel.

Saint-Michel-de-Maurienne
Saint-Michel-de-Maurienne
Vue de Saint-Michel-de-Maurienne au bord de l'Arc.
Blason de Saint-Michel-de-Maurienne
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementSavoie
ArrondissementSaint-Jean-de-Maurienne
IntercommunalitéCommunauté de communes Maurienne-Galibier
(siège)
Maire
Mandat
Gaëtan Mancuso (DVD)
2020-2026
Code postal73140
Code commune73261
Démographie
GentiléSaint-Michelains
Population
municipale
2 432 hab.(2022en évolution de −0,98 % par rapport à 2016)
Densité67 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 13′ 07″ nord, 6° 28′ 27″ est
AltitudeMin. 698 m
Max. 3 130 
m
Superficie36,31 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineSaint-Michel-de-Maurienne
(ville-centre)
Aire d'attractionSaint-Jean-de-Maurienne
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Modane
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Michel-de-Maurienne
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Michel-de-Maurienne
Géolocalisation sur la carte :Savoie (département)
Voir sur la carte topographique de Savoie (département)
Saint-Michel-de-Maurienne
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Michel-de-Maurienne
Liens
Site webhttps://www.saint-michel-de-maurienne.com/
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Saint-Michel-de-Maurienne est unecommune française située dans ledépartement de laSavoie, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

En 1972, la commune fusionne avec les communes de Beaune et duThyl.

Géographie

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Situation

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La commune de Saint-Michel-de-Maurienne est située au cœur de la vallée de laMaurienne, dans le département de laSavoie et la régionAuvergne-Rhône-Alpes.

Vue aérienne du chef-lieu de la commune.

D'une superficie de3 631 hectares, Saint-Michel-de-Maurienne s'étend selon un axe nord-sud et est traversée par l’Arc d'est en ouest. Elle est délimitée sur le versant nord de la vallée par lapointe de la Masse au nord ouest et dumont Bréquin au nord-est, lequel marquant par ailleurs l'altitude maximale de la commune (3 130 mètres). Sur le versant sud, la commune marque le départ de la route ducol du Galibier conduisant vers leDauphiné et lesHautes-Alpes. Elle ne s'étend toutefois pas autant que sur le versant nord, limitée parSaint-Martin-d'Arc dès la rive sud de l’Arc sur sa partie ouest, etValmeinier quelques centaines de mètres plus en altitude à l'est. L'axe est-ouest de Saint-Michel-de-Maurienne s'étend pour sa part sur moins de 5 kilomètres.

Saint-Michel-de-Maurienne possède quelques hameaux et son chef-lieu est pour sa part situé sur les bords de l’Arc (en rive droite), au sud du territoire communal. Un pont principal enjambant la voie ferrée et l'Arc, permet l’accès routier sur le versant sud de la vallée, en direction deSaint-Martin-d'Arc,Valloire,Valmeinier et ducol du Galibier.

Communes limitrophes

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Saint-Michel de Maurienne ne possède que cinq communes limitrophes. La raison en est que toute sa limite nord n’est limitrophe que deSaint-Martin-de-Belleville (situé de l’autre côté de la vallée), sa limite est d'Orelle et sa limite ouest deSaint-Martin-de-la-Porte. Seule sa limite sud possède deux communes limitrophes :Saint-Martin-d'Arc au sud-ouest etValmeinier au sud - sud-est.

Communes limitrophes deSaint-Michel-de-Maurienne
Saint-Martin-de-la-PorteLes BellevilleLes Belleville,
Orelle
Saint-Martin-de-la-PorteSaint-Michel-de-MaurienneOrelle
Saint-Martin-d'ArcSaint-Martin-d'Arc,ValmeinierOrelle,
Valmeinier

Villages, hameaux

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Secteur de Saint-Michel-de-Maurienne : Chef-lieu (vieux Bourg), L’Etraz, La Buffaz, Le Châne, les Teppes, Le Vigny (Viniaciim, le vignoble), Les Gorges, Le Mollard, Le Noiray, Champ Long, Villard Bernon

Secteur de l'ancienne commune de Beaune : Beaune grand village (Villard Putier), Le Mollard, Plan Villard, Beaune l'Église, Villard Zembrun

Secteur de l'ancienne commune duThyl : Le Thyl dessus, Le Thyl dessous, La Traversaz (le Bois dessus, le Bois dessous, détruits en 1944)

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de la Savoie.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[2]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[3] et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de°C, avec uneamplitude thermique annuelle de18,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec8,6 jours de précipitations en janvier et8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 910,4 mm[7],[8]. La température maximale relevée sur cette station est de35 °C, atteinte le ; la température minimale est de−23,9 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station ST-MICHEL DE MAURIENNE LE THYL (73)- alt : 1 345 m, lat : 45°13'25"N, lon : 6°29'26"E
Records établis sur la période du
1er juin 1934 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−3,1−3,4−0,62,269,411,511,68,25,10,5−2,33,8
Température moyenne (°C)0,30,43,96,810,614,316,516,412,69,141,18
Température maximale moyenne (°C)3,84,28,311,515,219,121,521,21713,17,54,512,2
Record de froid (°C)
date du record
−22
09.01.1985
−23,9
14.02.1956
−19
07.03.1971
−10
06.04.1970
−6
03.05.1979
−1,2
06.06.1969
1
06.07.1965
1
31.08.1995
−2,1
27.09.20
−8,8
31.10.1974
−13,5
23.11.1988
−17
08.12.1969
−23,9
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
30.01.02
19,2
25.02.21
22
22.03.1990
24,5
21.04.1968
28
24.05.09
32
29.06.1935
35
23.07.1945
33,9
13.08.25
30
14.09.1987
25,8
07.10.09
21
03.11.1981
18
23.12.14
35
1945
Précipitations (mm)80,46365,864,381,170,767,573,768,979,699,595,9910,4
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
66
30.01.1938
98
13.02.1990
62
21.03.1971
64,9
16.04.25
74,7
30.05.10
50,3
03.06.1984
43,7
21.07.1973
58,1
27.08.23
86,2
04.09.1948
73
28.10.1945
106
24.11.16
85,2
02.12.1936
106
2016
Source :« Fiche 73261001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
3,8
−3,1
80,4
 
 
 
4,2
−3,4
63
 
 
 
8,3
−0,6
65,8
 
 
 
11,5
2,2
64,3
 
 
 
15,2
6
81,1
 
 
 
19,1
9,4
70,7
 
 
 
21,5
11,5
67,5
 
 
 
21,2
11,6
73,7
 
 
 
17
8,2
68,9
 
 
 
13,1
5,1
79,6
 
 
 
7,5
0,5
99,5
 
 
 
4,5
−2,3
95,9
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Saint-Michel-de-Maurienne voit passer sur son territoire deux axes routiers majeurs. Le premier est la départementale 1006 (ex-nationale 6) provenant de Paris etLyon et traversant le centre du chef-lieu à la hauteur de l'Arc, qu'elle longe d'ouest en est en direction ducol du Mont-Cenis et de l’Italie. À la sortie du village, la route traverse la rivière et poursuit sa route le long de sa rive sud.

Le second est l'autoroute A43, provenant elle aussi de Lyon et menant également en Italie, mais via letunnel du Fréjus. L'autoroute pour sa part ne traverse pas le chef-lieu mais longe l'Arc sa rive sud, en quittant le territoire deSaint-Martin-d'Arc. Cette dernière se retrouve donc un peu plus loin côte à côte avec la D 1006 avant de pénétrer dans la commune d'Orelle à l'est.

Transport ferroviaire

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De1868 à1871, la ville se trouve au départ duChemin de fer du Mont-Cenis reliantSuse par leCol du Mont-Cenis. C'est à l'époque la ligne ferroviaire la plus haute du monde[9],[10].

La commune est également desservie par la ligne ferroviaire deCuloz àModane, appelée aussi « ligne de la Maurienne ». Tout comme la D 1006, celle-ci longe l’Arc sur sa rive nord et rejoint l’Italie, via letunnel duFréjus

Saint-Michel possède unegare ferroviaire. Cettegare de Saint-Michel - Valloire est située au point kilométrique 220 (kilométrage débutant à la sortie deLyon), au niveau du village et sur les berges de l’Arc. Elle est desservie par lesTER Rhône-Alpes reliantLyon etChambéry àModane, ainsi que par certainsTGV saisonniers hivernaux assurant la liaison deParis à Modane. Les TGV qui relient quotidiennement Paris àTurin etMilan (Italie) ne desservent pas la gare de Saint-Michel-Valloire mais uniquementSaint-Jean-de-Maurienne etModane.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Michel-de-Maurienne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Michel-de-Maurienne[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Morphologie urbaine

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L'agglomération est contenue dans les étroites limites imposées par le relief, suggéré ici par les hachures : le bassin de Saint-Michel est limité au nord-ouest par la montagne du Pas du Roc et à l'est par le défilé houiller.

Le noyau de peuplement le plus ancien est accroché sur les premières pentes du socle de schistes cristallins (où sont toujours situées église, vieilles demeures, une tour carrée, le cimetière) avec un prolongement en descente jusqu'au bord de l'Arc, vers la Croix blanche. C'était l'itinéraire routier traditionnel car il fallait se protéger contre les crues redoutables de la rivière. L'intense trafic sur la voie transalpine ducol du Mont-Cenis justifiait encore en 1858 la présence de 18 hôtels et auberges et d'autant de débits de boissons[16].

La rue centrale (ex RN 6)
la rue centrale (ex RN 6).

La modernisation du réseau routier qui a permis pour la première fois le passage du col du Mont-Cenis sans rupture de charge date duPremier Empire. C'est alors qu'a été ouvert l'axe des actuelles Grand'rue et rue de la République devenu la ligne de force du développement de la ville. Mais celui-ci est resté très modéré tout en satisfaisant aux besoins du passage et des foires locales même après l'ouverture dutunnel du Fréjus et la construction d'unegare ferroviaire (1871). Ainsi est née une ville à deux étages : une longue rue longeant l'Arc dominée par le bourg traditionnel. La population restait profondément rurale avec de nombreux hameaux étagés sur le long adret tendu dumont Bréquin (3 135 m) au col des Encombres[17].

La révolution de lahouille blanche s'est traduite par la création de deux établissements industriels : l'usine d'aluminium de La Saussaz dans le défilé houiller, à l'amont de la ville, hors du plan, en 1904 et l'usine fondée par Louis Renault à la fin de la guerre de 1914-18, connue depuis 1925 sous le nom des Aciéries du Temple : c'est sur son emplacement que l'ordre des Templiers avait ouvert une maison fermière auXIIe siècle. Ainsi a débuté la colonisation des cônes de déjection coalescents de la Grollaz et du Vigny assez aplatis vers le bas pour faciliter la construction de l'usine. Selon les habitudes de l'époque, la main-d'œuvre était logée à proximité immédiate (cités ouvrières antérieures à 1950)[18].

L'augmentation de la population pendant lesTrente Glorieuses s'est traduite par la plus grande phase d'urbanisation. Le choix a été fait de réserver pour les grands équipements publics les espaces encore disponibles dans le centre urbanisé : établissements scolaires (école primaire, CET) et sportifs (piscine, gymnase). Vers 1970, seuls 42 logements en HLM sont venus s'ajouter au bâti ancien. En revanche, le CES fait transition en direction du pôle industriel et c'est sur l'ensemble des cônes de déjection que se sont logées les nouvelles populations. : pavillons de la Savoisienne ou de la SAT, foyer pour célibataires de la Sonacotra, barres de l'Office départemental d'HLM (Le Galibier : 50 logements ; la Résidence de Vigny : 102 logements...) Le cadre de verdure a permis d'oublier la proximité des Aciéries d'ailleurs plus attentives à respecter l'environnement[19].

Vide laissé par la destruction des Aciéries
Vide laissé par la destruction des Aciéries.

La fermeture des deux usines a entraîné le déclin démographique et enterré les projets de développement comme celui de Sainte-Anne la Tour en contiguïté avec le centre. Les autorités peinent trouver de nouvelles entreprises et des vides apparaissent avec la destruction des anciens halls. Si le peuplement se maintient dans les hameaux étagés sur les pentes comme celui du Noiray, c'est à titre purement résidentiel car il y a longtemps que le secteur primaire a perdu toute importance : il ne comptait plus que pour 0,8 % dans la population active au recensement de 1968.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (19 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Toponymie

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Dans les documents médiévaux,Saint-Michel-de-Maurienne est mentionnée sous les formesBeati Michaelis (1112),Sancti Michaelis (1181),beati Michaelis de Mauriana (1250),sanctum Michaelem in Mauriana (1328), que l'on trouve dans leCartulaire de Maurienne, mais répertoriée également ailleurs sous les formesSancto Michaele (1200),Sancti Michaelis Mauriane (1266),Villa Sanctis Michaelis Mauriane,Sancti Michaelis Mauriane (1369) ou encoreVille de Saint-Michel-de-Maurienne (1561)[21],[22]. Le chanoine Saturnin Truchet, dans sonHistoire de Maurienne, proposait que la mentionMagus, d'après le testament d'Abbon, correspondait au bourg de Saint-Michel.

La commune deSaint-Michel devientSaint-Michel-de-Maurienne par le décret du[23],[24].

Le toponyme associe l'ancien nom de la commune, « Saint-Michel », ausyntagme « -Maurienne » correspondant à la vallée de laMaurienne, où se situe la commune. Saint-Michel fait référence à l'archangeMichel[21],[22],[25].

Enfrancoprovençal, le nom de la commune s'écritSin Mestyé, selon lagraphie de Conflans[26].

Histoire

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Article connexe :Histoire de la Savoie.

Préhistoire

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Période médiévale

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Articles connexes :Comté de Maurienne etChâtellenie de Maurienne.
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Les Templiers et les Hospitaliers

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Vue du vieux bourg (Espace Alu, église Saint-Michel et tour carrée) depuis le plateau de Chambarlet (août 2018).

Le toponymeLe Temple rappelle l'installation d'une ancienne commanderie de l'ordre du Temple[27]. Les sources ne permettent pas d'expliquer l'origine de cette maison fermière, les documents de donation ayant disparu. On retrouve une ancienne citation de cette maison dans une mention remontant à l'année 1181[28].

Lors de ladévolution des biens de l'ordre du Temple le temple de Saint-Michel passe auxHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le terrier de 1475 mentionne le Frère Michel Cochonis, vers 1450, comme recteur d'un hospital : « Rector sacre domus Dei hospitalis Sancti Michaelis. »[29]

On retrouve sa trace comme maisonmembre de lacommanderie de Chambéry avec les autres membres d'Accoyeu, Thouvet, Allevard, Avalon, Mésage et Vizille au sein de laLangue d'Auvergne[30],[31].

Il ne reste aucune trace de la commanderie de Saint-Michel, le site accueille une usine en 1919[32].

Période contemporaine

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Les communes de Beaune et duThyl sont rattachées à Saint-Michel-de-Maurienne par l'arrêté préfectoral du[23].

Saint-Michel au cœur de l'Espace alu

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Articles connexes :Aménagement hydroélectrique en Maurienne etIndustrie de la houille blanche en Maurienne.

La Maurienne a été qualifiée de « vallée de l'aluminium ». À juste titre, car on y a compté jusqu'à six usines de fabrication. Prenant conscience du fait que Saint-Michel occupait une position géographiquement centrale entre La Praz (sur la commune deFreney) etSaint-Jean, des fervents du patrimoine ont souhaité, en 1992, que soit conservée la mémoire de cette particularité. Leur initiative, officialisée en 1999 par la municipalité, a abouti à l'ouverture, en 2007, au cœur du vieux bourg, du muséeEspace alu, remarquablement aménagé, consacré à l'aluminium. Sa visite est devenue une étape incontournable pour tous ceux, de plus en plus nombreux, qui portent intérêt aupatrimoine industriel. En revanche, il ne leur sera plus possible de visiter, sur le territoire de la commune, l'usine de La Saussaz dont les bâtiments ont été rasés pour faire place à l'autoroute.

La Saussaz avait été fondée en 1905 en même temps que la centralehydroélectrique homonyme qui fonctionnait, à partir d'une dérivation sur le cours même de l'Arc, dans le périmètre de l'usine, sous une chute de 74 mètres et avec une puissance installée de 17 500 kW. Comme à La Praz créée en 1893, l'initiative est venue de laSociété Électrométallurgique de Froges (SEMF). La maîtrise foncière et les conditions naturelles ont été particulièrement difficiles et expliquent que douze ans se soient écoulés entre l'ouverture des deux établissements[33]. Tous deux sont entrés en 1921 dans le giron d'Alès-Froges-et-Camargue pour former A.F.M. (Alais-Froges-et-Camargue renomméePechiney en 1950). Jusqu'à la fermeture, en 1985, La Saussaz a fonctionné comme une annexe de l'usine-mère des Plans deSaint-Jean-de-Maurienne. C'est par elle que transitait son approvisionnement enalumine car le raccordement direct à la voie ferrée qui surplombait l'usine était impossible. Parce que l'usine était coincée entre rivière et route nationale, l'extension des bâtiments a posé de grosses difficultés. La production est donc restée très modeste, inférieure à 2 000 tonnes jusqu'auxTrente Glorieuses. Elle a fortement augmenté par la suite grâce en particulier à d'importants gains de productivité pour atteindre 4 500 tonnes en 1950 et 12 400 en 1973. Pour une meilleure valorisation du métal, l'usine s'est spécialisée dès 1922 dans la production d'Alpax. Cet alliage d'aluminium dans lequel le silicium entre pour 13 % (d'où l'appellation commerciale d'AS13) est particulièrement recommandé pour la fabrication des blocs-moteurs d'automobile car il se prête bien au moulage, offre une bonne résistance mécanique et est d'un poids allégé par la faible densité dusilicium (densité de 2,5 contre 2,7 pour l'aluminium) ; il était acheté dans la proche usine deMontricher, distante de seulement 8 km. Les fondeurs avaient acquis une grande maîtrise dans la conduite des opérations. L'usine employait 230 personnes en 1939 mais l'effectif est tombé à 87 en 1974[34]. Après la nationalisation de Pechiney en 1983, il a été jugé plus logique de reporter tous les investissements sur l'usine de Saint-Jean-de-Maurienne dont la capacité a été portée à 120 000 tonnes. La fermeture des installations vieillissantes et polluantes est alors devenue inévitable (1985)[35].

Le siècle de Renault

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La décision deLouis Renault de s'implanter à Saint-Michel-de-Maurienne en 1917, en pleinconflit mondial, revêtait l'aspect d'un engagement patriotique. La privatisation de laRégie en 1996 a été ressentie comme l'annonce d'une mort prochaine. La fermeture devait intervenir 20 ans plus tard, en 2016.

C'est au lieu-dit Le Temple que la construction de l'usine a été entreprise en 1917. La mise en service a eu lieu en 1919. En authentique fille de lahouille blanche, elle tirait son énergie de la centrale du Châtelard qui turbinait sous une haute chute les eaux de la Nevache, affluent de rive gauche de l'Arc, au prix d'un court raccordement. C'est en 1925 que l'établissement a été converti enaciérie. CesAciéries du Temple ont tenu une place essentielle dans la vie de Saint-Michel. Elles imposaient leur présence par leur étalement sur quatre hectares au cœur de la ville et par leurs cités pour loger le personnel qui est monté jusqu'à 1 032 en 1939. Les difficultés de laguerre de 1939-45 puis celles de l'inondation catastrophique de ont été surmontées. Mais pendant lesTrente Glorieuses, au temps du gigantisme industriel, l'aciérie ne semblait plus en mesure de suivre le rythme de développement de la production automobile : elle était trop à l'écart des grands centres de montage ; la capacité des fours était limitée à quelques dizaines de milliers de tonnes. Tant qu'à faire, mieux valait pour la Régie, qui avait succédé au fondateur à la Libération, reporter ses investissements sur sa filiale laSAFE (Société des Aciers Fins de l'Est) située àHagondange, au cœur de la grande région sidérurgique lorraine. La reconversion est bientôt apparue comme la condition de la survie[32].

Elle a été conduite en trois étapes. Dès 1968 avait été ouvert un premier atelier d'outillage de forge. Il correspondait à 10 % du chiffre d'affaires en 1970 et mobilisait 78 des 737 emplois en 1972. Deux ans plus tard était inauguré l'atelier defonderie de précision qui occupait également un dixième du personnel. L'usine se trouvait libérée de lourdes charges de transports car 1 000 tonnes suffisaient à ses approvisionnements et les débouchés étaient assurés, la Régie restant le principal client. Dans le même temps, l'activitésidérurgique amorçait son repli, la production d'acier passant de 22 000 tonnes en 1967 à 16 000 en 1972. La troisième étape fut réalisée en 1974 par transfert depuisBoulogne-Billancourt de l'atelier defrappe à froid, opération remarquablement réussie grâce à un effort de formation de 240 salariés. En 1977, toute fabrication d'acier était arrêtée. Le personnel se répartissait alors entre l'outillage de forges (85 emplois), la fonderie de précision (86 emplois et la frappe à froid (432). On comptait au total 737 emplois avec lesservices généraux[36]. L'optimisme était encore de mise au milieu des années 1980 : on comptait 593 emplois emplois dont 22 % de femmes en 1985 grâce au grand développement de la fonderie de précision[37]. Sous sa nouvelle raison sociale,Métaltemple proposait ses pièces frappées ou fondues non plus à la seule Régie mais à l'ensemble des constructeurs automobiles ainsi qu'aux industriels de l'armement, des cycles et du sport. En 1992 était même mise en marche une deuxième fonderie et l'on comptait 650 emplois.

Après la privatisation de Renault, aucun lien sentimental n'a plus sembler attacher les repreneurs à la Maurienne. En 1999, la frappe à froid a été transférée àDelle, dans leTerritoire de Belfort par la sociétéFormer qui en avait fait l'acquisition en 1994 : il en a coûté 200 emplois. Quant à la fonderie de précision, dans un domaine où la technique évolue rapidement pour suivre les transformations de l'industrie automobile, faute d'investissements, elle est devenue peu à peu obsolète, avec des prix de revient peu compétitifs ; se sont surajoutées les difficultés de lacrise économique à partir de 2008. Elle avait plusieurs fois changé de mains passant deFiat en 2000 à Teksid puis au fonds de pension américain Questor. Elle a perdu jusqu'à son identité en 2013 et a été rebaptisée MT Technology au terme d'un dépôt de bilan, son patron tentant de la maintenir à flot avec un effectif réduit à 165. Ils n'étaient plus que 113 en lorsque la défaillance des derniers clients a conduit à laliquidation judiciaire[38].

La fermeture des anciennesAciéries du Temple survenant 31 ans après celle de l'usine d'aluminium de La Saussaz, Saint-Michel a achevé de mériter le titre d'agglomération industrielle qui lui avait été décerné dans une publication de 1944. Cette situation se traduit dans les statistiques démographiques : entre 1968 et 2015, l'agglomération formée par Saint-Michel etSaint-Martin-d'Arc est passée de 4 218 à 2 832 habitants, soit un recul d'un tiers[39].

Politique et administration

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Hôtel de Ville de Saint-Michel-de-Maurienne.

Liste des syndics

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Avantl'annexion de la Savoie à la France, la commune de Saint-Michel-de-Maurienne a connu différentssyndics[40]:

Liste des syndics successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
?1818Jean-Baptiste Charvoz  
18191821Jean-Baptiste Collombet  
18211925Collombant Couvert  
18251827Marcellin Bertrand  
18271829Collomban Couvert  
18291833Marcellin Bertrand  
18331834Nicolas Durand Docteur en médecine
18341839Jean-Baptiste Rostaing  
18391842Nicolas Durand  
18421848Jean-Baptiste Rostaing  
18491851Nicolas Durand  
18521857François Almidany  
18571860Jean-François Rostaing Docteur en médecine

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18601887Jean-François Rostaing Conseiller provincial / Conseiller général
18871888Louis Gaillard  
18881908Joseph François Richard  
19081910Maurice Grange  
19101919Rémy Fayen Industriel, Directeur de la société des Mines de Saint-Michel et Sordières, Directeur de platrières au sud-est de Saint-Michel de Maurienne
19191926Félix Buttin Notaire
19261929Rémy Fayen  
19291931César Magnin  
19311935Vincent Ferrier  
19351936Emmanuel Buttin  
19361939Georges Renaud  
19391944Léon Richard  
19441947Joseph CharvozPCF 
19471947Séraphin Varcin  
19471959Léon Richard  
19591971Camille Cassaz  
19711974Marcel Bard  
19741985Pierre Bochu  
1986mars 1989Bernard JuillardDVD 
mars 1989mars 2008Félix AnselmePSEnseignant spécialisé
Conseiller général ducanton de Saint-Michel-de-Maurienne(1979 → 1992)
mars 20082020Jean-Michel GalliozDVGRetraité
Conseiller général du canton de Saint-Michel-de-Maurienne(2004 → 2015)
2020en coursGaëtan MancusoDVDPrésident de la communauté de communes Maurienne-Galibier depuis 2020.

Population et société

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Vue du village de Saint-Michel-de-Maurienne.

Les habitants de Saint-Michel-de-Mauriennesont appelés lesSaint-Michelains[23] localement, lesSaint-Michelains-de-Maurienne nationalement.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2022, la commune comptait 2 432 habitants[Note 5], en évolution de −0,98 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182218381848185818611866
1 2221 4621 4281 7731 8691 8501 8991 4622 380
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187218761881188618911896190119061911
2 3202 0611 9972 0451 9432 0172 0452 6322 480
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192119261931193619461954196219681975
2 7152 9102 6452 8202 6612 9583 6293 7083 743
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
19821990199920062008201320182022-
3 4182 9192 7142 7682 7732 4862 4662 432-
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puisInsee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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École maternelle.
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La commune de Saint-Michel-de-Maurienne est située dans l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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  • une fête, la Saint-Michel, le, qui accueille une fête foraine tous les ans ;
  • une foire aux plants qui se déroule tous les ans aux alentours du et réunit des centaines d'artisans dans les deux rues principales et à l'école primaire ;

Économie

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Commerces, artisanat, services

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Maison de santé polyvalente Ambroise Croizat.
Maison de santé polyvalente Ambroise Croizat.

Saint-Michel-de-Maurienne possède :

  • un bureau de poste ;
  • un supermarché « Carrefour Market » ;
  • un hall de la presse ;
  • des clubs sportifs : Tennis, Football, VTT-Cyclo, Boule/Pétanque ;
  • trois courts de tennis en Quick dont un couvert d'octobre à juin ;
  • un stade de foot en gazon synthétique ;
  • deux gymnases pouvant accueillir : basket, tennis, foot, handball, escalade, futsal ;
  • une salle polyvalente ;
  • commerces essentiels (pharmacies, bureau de tabac, hôtels, restaurants...) ;
  • un cinéma/centre culturel (association cinéma et culture en Maurienne) ;
  • une bibliothèque ;
  • un musée, l'Espace Alu[44], consacré à l'épopée de l'aluminium dans les Alpes ;
  • lagare de Saint-Michel - Valloire ;
  • la maison polyvalente de santéAmbroise Croizat.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Dolmen du Thyl (août 2018).
    Dolmen du Thyl ().
  • Les deux « tours » et l'église de Saint-Michel (août 2018).
    Les deux « tours » et l'église de Saint-Michel ().
  • Église Saint-Michel et Espace Alu.
    Église Saint-Michel etEspace Alu.
  • Vestige de la tour ronde restaurée du château de Saint-Michel (août 2018). En arrière-plan, la Croix des Têtes (2 492 m).
    Vestige de la tour ronde restaurée du château de Saint-Michel (). En arrière-plan, la Croix des Têtes (2 492 m).
  • Porte basse de la vieille ville.
    Porte basse de la vieille ville.
  • Maison de maître du Mollard (août 2018)
    Maison de maître du Mollard ()
  • Église de Saint-Michel-de-Maurienne et son clocher.
    Église de Saint-Michel-de-Maurienne et son clocher.
  • Le sentier archéologique du Thyl permettant de découvrir le patrimoinemégalithique de la commune avec laroche gravée du Thyl-Dessous ou encore les blocs cupulaires, mais aussi ledolmen, un bloc d'éboulement effondré (improprement dit undolmen) et dont l'occupation humaine n'est pas déterminée)[45].

Les châteaux et le vieux bourg

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  • les vestiges d'une tour ronde, restaurée, dite tour blanche, appartient à l'ancien château de Saint-Michel (castrum sancti Michaelis)[46], siège d'une châtellenie. Le type architecture permet de dater la tour duXIIIe siècle. L'ancienne forteresse installée sur le plateau de Chambarlet, surplombait le village ;
  • dans le centre du village, une tour carrée ;
  • la vieille ville, ruelle avec maisons anciennes et les vieilles portes ;
  • le château de Vigny (1532), Le Vigny (Saint-Michel). Possession de la famille Bertrand de Vigny.
  • Intérieur de l'église Saint-Michel.
    Intérieur de l'église Saint-Michel.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beaune (1518).
    Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beaune (1518).
  • Arrière de la chapelle Notre-Dame-des-Victoires de Beaune (1869).
    Arrière de la chapelle Notre-Dame-des-Victoires de Beaune (1869).
  • Église Saint-Laurent du Thyl (1867).
    Église Saint-Laurent du Thyl (1867).
  • Intérieur de l'église Saint-Laurent du Thyl.
    Intérieur de l'église Saint-Laurent du Thyl.
  • Chapelle du vieux bourg.
    Chapelle du vieux bourg.

Patrimoine religieux

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  • l'église Saint-Michel ;
  • l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Beaune, destyle baroque (1518)[47];
  • l'église Saint-Laurent du Thyl (, fin de restauration en 2017)[48] ;
  • les chapelles :
    • chapelle Notre-Dame-des-Victoires (1869), Beaune l'Église (Beaune)
    • chapelle Saint-Grégroire (attestée depuis 1592, reconstruite en 1822, décorée en 1870, restaurée en 2006), Thyl-du-dessous (Le Thyl)
    • chapelle saint Sebastien (ruines), Bois du dessous (Le Thyl)
    • chapelle Notre-Dame des Neiges, Châne (Saint-Michel)
    • chapelle de Saint Vincent des Vignerons et de Notre Dame de la Vie et du Bon Secours, Le Vigny (Saint-Michel)

Places principales : place de la Croix Blanche, place de la Vanoise (voir aussi : « le Mollard »).

  • Espace Alu, musée consacré à l'épopée de l'aluminium dans les Alpes, installé dans l'ancien presbytère, inauguré en[49].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Michel-de-Maurienne comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  2. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  3. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  6. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  7. « Station Météo-France « Saint-Michel de Maurienne » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Saint-Michel de Maurienne » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  9. Louis Figuier,Les nouvelles conquêtes de la science : Grands tunnels et railways métropolitains, Paris,, 647 p.(lire en ligne),p. 2-6.
  10. Charles Boissay,Les mondes : revue hebdomadaire des sciences et leurs applications aux arts et à l'industrie,vol. XVIII, Paris, Bureaux des Mondes,, 788 p.(lire en ligne)
  11. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  12. « Unité urbaine 2020 de Saint-Michel-de-Maurienne », surle site de l'Insee(consulté le).
  13. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Saint-Michel-de-Maurienne ».
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  17. Louis Chabert,Les grandes Alpes industrielles de Savoie,, 559 p.,p. 451.
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  36. Chabert Louis,Les grandes Alpes industrielles de Savoie,, 559 p.,p. 198-200.
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  40. Bernard Juillard (1986).Saint-Michel-de-Maurienne - entre l’Arc et le roc, une étape. Société Savoisienne d’histoire et d’archéologie.
  41. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  42. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  43. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  44. Espace Alu, musée de l'épopée de l'aluminium dans les Alpes
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  46. GeorgesChapier,Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance,coll. « L'amateur Averti »,, 410 p.(ISBN 978-2-84265-326-2),p. 144-147.
  47. Dominique Peyre,En Maurienne : sur les chemins du Baroque,vol. 3,La Fontaine de Siloé,coll. « Les Patrimoines »,, 190 p.(ISBN 978-2-84206-169-2,lire en ligne),p. 101-10.
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  50. François Miquet, « Les Savoyards auXIXe siècle - Les premiers présidents et les procureurs généraux »,Revue savoisienne,‎,p. 226(lire en ligne).
v ·m
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
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