La source du Merloux, qui faisait l'objet du pèlerinage annuel des Arméniens de la commune.
Citons enfin, le Merloux ou Torrent du Merloux, petit torrent situé sur le coteau, très lié à l'histoire du village : il fut jusqu'à 1845, la seule source d’approvisionnement en eau du village (à la fontaine « le Bichet »)[d 1] ; il constitua la force motrice du premier moulin de Saint-Maurice-de-Beynost (le moulin de Merloux construit en 1835)[d 2] ; la source du torrent fut un lieu de pèlerinage àPâques, de la communautéarménienne de Saint-Maurice-de-Beynost[c 1], ceci jusqu'à la Seconde Guerre mondiale ; enfin, les risques d'inondations liés au coteau, ont conduit à aménager un bassin écrêteur dédié au torrent. La commune est en effet, particulièrement exposée au risque naturel d'inondations, en raison des ruissellements sur le coteau (et dans une moindre mesure en raison des crues éventuelles ducanal de Miribel) induisant ainsi une politique dédiée de prévention des risques naturels à Saint-Maurice-de-Beynost.
Le territoire de la commune est traversé par l'autoroute A42 dont le péage le plus proche est àBeynost. La sortie 5, dite de Saint-Maurice-de-Beynost, dessert la commune. Plus anecdotiquement, l’autoroute A432 intersecte le territoire communal, au point le plus au nord de celui-ci.
Le territoire communal est également traversé par la Route de Genève (RD 1084,ex-route nationale 84) qui sépare schématiquement « Saint-Maurice-le-Haut » de « Saint-Maurice-le-Bas », cette route se trouvant en bordure du coteau, séparant ainsi la zone de la plaine ducanal de Miribel du coteau de laCôtière proprement dit.
Au, Saint-Maurice-de-Beynost est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[21].Elle appartient à l'unité urbaine deLyon, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de labanlieue[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[23]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (39,7 %), zones urbanisées (18 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,3 %), forêts (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), eaux continentales[Note 4] (4,2 %)[26].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Saint-Maurice-de-Beynost est, jusqu'auxannées 1920, uniquement constituée par le petit bourg situé à flanc de coteau. Ce quartier reçoit usuellement le nom de « Vieux Saint-Maurice » ou « Saint-Maurice Le-Haut ». À partir des années 1920, à la suite de l'installation au sud du territoire communal, dans la zone des Brotteaux (plaine du Rhône), de la secondeusine de laSociété lyonnaise de soie artificielle, cette partie du territoire s’urbanise, avec l'installation du quartier ouvrier de « La cité de la soie », à proximité de l'usine. Ce dernier a d'ailleurs fait l'objet d'une monographie photographique des Monuments historiques, réalisée par l’architecte Francisque Chevallet[27]. Dans les années 1960, est construit le quartier dit « Les Folliets »[c 2].
Chronologiquement, les grandes zones successives de l'urbanisation à Saint-Maurice-de-Beynost furent « La cité de la soie » (à partir de 1929), « Les Folliets » (années 1960 et 70) puis la « Résidence Saint-Maurice »[Note 5] (1975-1980) et la « ZAC des Brotteaux »[Note 6] (1990)[28].
Aujourd'hui, l'habitat collectif est exclusivement représenté dans « Saint-Maurice-le-Bas », le principal quartier d'habitat collectif étant le quartier dit « Les Folliets », d'une superficie de5ha ; il est situé en bordure de la route de Genève[29].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 537[30]. Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants.
Ces logements étaient pour 45,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 52,1 % des appartements. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 59,1 %[30] (contre 55,7 % en 2007).
En Occident, tous les toponymes en « Saint-Maurice » font référence àMaurice d'Agaune, parfois indirectement ; en l'occurrence, le toponyme de la ville en1320 était enlatin :Saint Muris, en référence àMaurice d'Agaune[31].
D'autre part, « Beynost » dénote une influence linguistique dufrancoprovençal. Son origine proviendrait du nom de personne gauloisBaginos[32] ou peut-être du nom de personne romanBagiennus[33], suivi du suffixeligure-oscu(m) (cf. nom en-osc)[32].
Avant la conquête romaine, le territoire du département de l'Ain est occupé par lepeuple gaulois desAmbarres, dont le nom signifie « vivant des deux (amb) côtés de la Saône (Arar, laSaône) ». Cette toponymie se retrouve dans le nom d'Ambérieux-en-Dombes en amont duRhône et au nord-est de Saint-Maurice-de-Beynost.
La conquête romaine ne laisse pas de trace tangible dans le département et le territoire communal est mal connu, notamment en l'absence totale de découverte archéologique ou de source bibliographique[b 1]. Toutefois, la présence romaine semble avoir pour conséquence une remontée des populations de la plaine fluviale au sommet ou sur la crête de laCôtière, probablement due à la traversée de lavoie romaine d'Helvétie et deGermanie que l'on suit régulièrement entreLugdunum, l'antique ville deLyon, aux points plus en amont duRhône commeMontluel pour aboutir àSaint-Sorlin-en-Bugey où l'on perd sa trace plus à l'est[b 2]. La voie pourrait ainsi atteindre Genève pour relier Lugdunum, alors capitale des Gaules, aux colonies deNoviodunum (actuelleNyon sur les bords dulac Léman) et d'Augusta Raurica (actuelleAugst) en Helvétie[b 3].
Le Rhône serait en revanche peu navigable bien que le transport de matériaux comme les pierres de Seyssel soit attesté[b 3].
Il n'y eut jamais deseigneurie à Saint-Maurice-de-Beynost et tout comme Beynost, le village dépendait de laseigneurie de Montluel[d 3]. Néanmoins, les archives témoignent de l'existence d'un petit arrière-fief détenu par Claude Ferlay de Sathonay, possesseur à Saint-Maurice-de-Beynost (la toponymie deLa Sathonette proviendrait du patronyme de ce possesseur)[d 3].
Entre1920 et1930, la régionlyonnaise voit l'installation d'une ceinture de nouvelles usines textiles, en particulier à Saint-Maurice-de-Beynost[34]. En effet, laSociété lyonnaise de soie artificielle[35] est créée en1929 à Saint-Maurice-de-Beynost. Le besoin en main-d'œuvre ouvrière multiplie alors par cinq la population, entre1926 et1931.
L'usine devient par la suite laCellophane ; elle connaît de grandesgrèves en particulier en1967[36] pour les conditions salariales et en1976[c 3] pour l'obtention de la garantie de l'emploi.
Le vote à Saint-Maurice-de-Beynost favorise le plus souvent la gauche. Cette tendance semble confirmée par la plupart des consultations électorales récentes, locales et nationales.
Lors duscrutin municipal de 2008 il y eut un seul tour : la listeDVG menée par Pierre Goubet,Mieux vivre à Saint-Maurice obtenant 77,81 % des voix (taux de participation : 59,18 %).
Aménagement du torrent Merloux, sur le coteau à Saint-Maurice-de-Beynost, en direction deTramoyes.Bassin écrêteur « Les Chataigniers » permettant de stocker 1 000 m3.
Saint-Maurice-de-Beynost est partie prenante du Symalim, le syndicat de gestion dugrand parc de Miribel-Jonage dont deux des vocations principales sont :« maintenir le champ d’expansion des crues » et« préserver et valoriser le patrimoine naturel »[46].
Le risque d'inondations dues au ruissellement sur le coteau est particulièrement élevé à Saint-Maurice-de-Beynost ; en effet, la commune a connu plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle entre dans les années 1990 et 2000. Par conséquent, Saint-Maurice-de-Beynost est concernée par un plan de prévention, d'abord initié par la commune, puis par la suite, repris par lacommunauté de communes de Miribel et du Plateau ; en particulier, la création de bassins de rétention (dans chaque commune) et la construction de gabions (empierrement) sur le coteau, destinés à casser la vitesse de ruissellement[47] ; on peut notamment citer la réalisation d'un bassin de rétention à la limite entreBeynost et Saint-Maurice-de-Beynost et en direction deTramoyes : le bassin écrêteur « Les Châtaigniers » permettant de stocker 1 000 m3.
Au sud, même si les risques d'inondations dues auRhône paraissent moins élevés qu'àThil. De manière générale, le risque naturel à Saint-Maurice-de-Beynost est donc essentiellement lié aux crues : d'une part celles de type torrentielles issues du Merloux et d'un autre torrent nommé La Limite[48] et d'autre part celles de type fluvial, liées à la présence du canal de Miribel. Outre le risque naturel, Saint-Maurice-de-Beynost est également concernée par le risque industriel lié à la présence de l'usine Toray Plastics Europe[48] sur le territoire communal, mais également par le risque lié au transport de matières dangereuses par la présence sur son territoire de l'autoroute et de la ligne de chemin de fer[48]. Enfin, la commune est, dans une moindre mesure, concernée par le risque lié à la rupture de barrages : celui deVouglans et celui deCoiselet[48]. Face à ses risques, des plans de sauvegarde sont établis au niveau départemental, intercommunal et même municipal (par exemple, les différents plans communaux de sauvegarde)[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2022, la commune comptait 4 243 habitants[Note 9], en évolution de +7,01 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Une des dix écoles hebdomadaires de laCroix Bleue desArméniens de France est située à Saint-Maurice-de-Beynost[56] ; elle y délivre des cours d'arménien occidental.
Plusieurs bâtiments communaux permettent l'accueil de manifestations : le centre de loisirs Marcel-Cochet, du nom du secrétaire du comité d'entreprise de l'usine Rhône-Poulenc[c 4],[Note 10] (qui abrite également la bibliothèque municipale), avenue Maréchal-Foch, propose régulièrement des spectacles, des pièces de théâtre et des concerts, lecentre culturelJacques-Brel[Note 11], qui accueille les associations de la ville et dans lequel sont organisées des manifestations culturelles et la salle des fêtes. Aujourd'hui, il a été remplacé par le centrecentre socio-culturel Artemis[59] qui est pourvu d'une bibliothèque reliée au réseau de laCCMP[60], ainsi que d'une salle de spectacle et une salle polyvalente. Enfin, le bâtiment principal deLa Sathonette accueille parfois des manifestations.
En2013, est lancé le nouveau projet de centre socio-culturel nomméArtémis qui occupe l'ex-centre Jacques-Brel. Les activités culturelles ainsi que la bibliothèque municipale sont donc déplacées du centre Marcel-Cochet vers ce bâtiment[61]. Le déménagement de la bibliothèque vers l'espace dédié de 190 m2 àArtémis, est effectif en août 2013[62]. L'inauguration du lieu rénové s'est déroulée le 31 août 2013[63],[64].
Signalons enfin l'association Clara desPortugais de Saint-Maurice-de-Beynost, qui gère d'ailleurs un local situé avenue Branly[65].
Un certain nombre de praticiens indépendants sont installés à Saint-Maurice-de-Beynost : plusieursmédecins et plusieursdentistes ; de plus, unepharmacie est localisée à Saint-Maurice-de-Beynost, route de Genève.
Le service d'urgence le plus proche est celui de la clinique « Lyon Nord » àRillieux-la-Pape.
Un des centres de laCPAM de l'Ain est localisé à Saint-Maurice-de-Beynost. L'EHPAD Les Mimosas est implanté Montée de La Paroche[Note 12].
Depuisjuillet 2019, les locaux de laCroix-Rouge française de l'unité Dombes-Côtière sont basés aux Folliets à Saint-Maurice-de-Beynost. Ces locaux incluent une vestiboutique[66],[67].
Grâce entre autres à la répartitioncommunautaire des équipements, Saint-Maurice-de-Beynost compte un certain nombre d’équipements sportifs, la plupart installés autour du Forum des sports[Note 13] : par exemple, le stade du Forum du club defootballAin Sud, plusieurs courts detennis du clubSaint-Maurice Tennis, la salle desavate duSaint-Maurice-de Beynost-Savate, leboulodrome du club deboules (Olympique Boules Saint-Maurice-de-Beynost) et lecentre nautiquecommunautaireLILÔ, inauguré le[68].
En2009,Ain Sud était la première association du département de l’Ain en nombre delicenciés. Le club évoluait en Honneur Régional jusqu'à la saison 2011-2012, au sein de laLigue Rhône-Alpes de football. Lors de la saison 2012-2013, à la suite de sa promotion, le club évolue enDivision d'Honneur. Depuis 2017, Ain Sud Foot évolue en Nationale 3.
Ce club résulte d'une fusion[69] de quatre clubs de laCôtière en 1999 : l'Olympique Saint-Maurice, l’ESBeynost, l’USMiribel et le FCNeyron.
La municipalité édite un bimestriel d'information locale, « Les Échos de Saint-Maurice»[70]. De plus, le journalLe Progrès propose une édition quotidienne dédiée à laDombes et à laCôtière.
Enfin, deux hebdomadaires proposent des informations sur Saint-Maurice-de-Beynost :Voix de l'Ain qui propose des informations locales pour les différentes régions dudépartement de l'Ain etBugey-Côtière.
Une station radio locale émet depuisMontluel, laFréquence Côtière[71]. Depuis lesannées 2000, son nom a évolué pour devenir la stationFC radio, l'essentiel.
Le, leministère de l'Intérieur annonce[76] le détail des quarante-neufzones de sécurité prioritaire (quinze d'entre elles avaient été présentées dès l'été 2012). Les communes de Saint-Maurice-de-Beynost et de Miribel forment l'une d'entre elles, celle-ci faisant partie de la « seconde vague » et est relative à unezone gendarmerie[77]. Cette ZSP constitue la seule du département de l'Ain[78]. Elle implique en 2013, l'affectation de gendarmes supplémentaires à la brigade de Miribel[78]. Cette décision de création de ZSP a étonné les élus locaux :Jacques Berthou a par exemple rappelé que« la commune de Miribel ne se singularise pas par sa délinquance » ; Pierre Goubet, de son côté, a déclaré que« ce n'est pas une bonne publicité. Mais les habitants savent que ce n'est pas le far-west »[78].
En2013, la municipalité décide l'installation de lavidéosurveillance sur le territoire« dans le courant de l’année »[79]. Lors du conseil municipal du 25 avril 2013, un vote du conseil municipal (17 voix pour et 3 abstentions) mandate le maire Pierre Goubet pour la réalisation d'une étude d'aménagement[80].
En2007, la population de Saint-Maurice-de-Beynost se répartissait[30] ainsi : 45,9 % d'actifs, ce qui est légèrement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale et 22,4 % deretraités, un chiffre supérieur au 18,2 % national.
En 2009, le taux de chômage était de 6,6 % contre 7,3 % en 1999[30]. Également, en 2009, seulement 20,5 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident à Saint-Maurice-de-Beynost, travaillent à Saint-Maurice-de-Beynost ; 31,4 % travaillent dans l'Ain et 47,1 % travaillent dans un autre département que l'Ain (en particulier dans lacommunauté urbaine de Lyon)[30].
Population de 15 ans ou plus selon la catégorie socioprofessionnelle
Troiszones d'activités : Les Combes, Les Batterses (à Beynost) et la zone d'activité d'Arménie.
Au1er janvier 2011, Saint-Maurice-de-Beynost comptait 171 établissements[30] (hors agriculture) : 20 étaient spécialisés dans une activité industrielle, 17 dans la construction, 99 dans le commerce et 25 étaient relatifs au secteur administratif. Un grand nombre de ces entreprises se répartissent sur deux zones d'activités : la zone d'activité des Combes et la zone d'activité d'Arménie.
En 2011, 28 entreprises ont été créées sur le territoire dont 24 sous le régimeauto-entrepreneur[30].
Répartition des établissements par domaines d'activité
Si l'activité agricole semble déclinante à Saint-Maurice-de-Beynost, sept exploitations agricoles sont basées dans la commune, en2000[30]. Toujours en 2000, ces sept exploitations représentaient une surface totale consacrée à l'agriculture de367ha[30], la totalité de cette surface étant consacrée à la grande culture dont288ha pour les céréales[30]. On peut remarquer qu'aucune activité d'élevage n'était présente à Saint-Maurice-de-Beynost[30] ni en 1988 ni en 2000. L'activité est exclusivement axée sur la grande culture[30].
L'usine deToray Films Europe spécialisée en fabrication d'emballages et conditionnements en matières plastiques est la plus grande entreprise de la commune employant au, 460 personnes[82]. L'usine existe depuis lesannées 1920 et a appartenu successivement àLa Cellophane,Rhône-Poulenc, etRhodia[82].
Quelques entreprises industrielles sont basées à Saint-Maurice-de-Beynost commeCorelec (constructeur de matériel degalvanoplastie, de traitement de surface, de matériel de traitement de l'eau et de l'air),Sirem (mécanique générale),ASD Whirlpool (créateur de systèmes innovants pour l’hydro-massage),Cegelec Centre Est (étude, travaux relatifs à électricité, électronique, eau et tous fluides) etNovasep Process (procédés de purification).
Il existe un certain nombre de petits commerçants, notamment le long de la route de Genève (l'ancienneroute nationale 84) ; de plus, une supérette est également présente le long de cetteroute.Enfin, à noter la grande proximité de laZAC « des Batterses » (située sur la commune deBeynost) sur laquelle se trouve le centre commercial Beynost 2 incluant un hypermarchéE.Leclerc, une galerie marchande et de nombreux magasins spécialisés.
Chaque samedi matin, un marché s'installe sur la placeCharles-de-Gaulle.
L'hôtel Logis Lyon-Est, classé "4 étoiles" et son restaurantLe relais de Genève sont situés sur le territoire de la commune. L'hôtel héberge systématiquement une large partie du peloton duTour de l'Ain cycliste[83].
Un restaurant gastronomique Le Roxy Brasserie Lounge (anciennementL'Auberge rouge jusqu'à juin 2019) est également installé dans la commune, Montée de la Paroche.
Enfin, le négociant en vinsHenri Grumel et Fils, qui emploie vingt-cinq personnes, est également basé à Saint-Maurice-de-Beynost, avenue du Mas-Rolland[84].
Lamairie de Saint-Maurice-de-Beynost a été construite[85] en1932. Lerez-de-chaussée était réservé à une desécoles primaires de Saint-Maurice-de-Beynost jusqu'en1976[85]. En effet, jusqu'auxannées 1960[Quand ?], Saint-Maurice-de-Beynost comptait une école primaire dans le « Saint-Maurice Le-Bas » et une autre dans le « Saint-Maurice Le-Haut », en l'occurrence, l'actuel bâtiment municipal.
Montée de la Paroche, à proximité de l'église Saint-Maurice, se trouve unlavoir datant de 1893[d 7].
L'approvisionnement en eau a longtemps été assuré, à Saint-Maurice-de-Beynost, par une seule fontaine dont la source était issue du Merloux. Jusqu'à 1845, la fontaine« Le Bichet » est ainsi le seul point d'eau du village[d 1] ; sa date de construction est indéterminée mais celle-ci porte la mention« 13 mars 1779 »[d 1]. En 1845, fut installée une seconde fontaine près de la croix dite« De la commune » puis une troisième, Montée de la Paroche, connue sous le surnom de« Bacha »[d 1]. En 1899, fut édifié le réservoir des eaux de la commune, qui permit d'apporter une certaine régularité à l'approvisionnement en eau[d 8]. Il n'est plus utilisé, remplacé par un dispositif alimenté par les sourcesLa Bonnarde etJuffet[86].
Ces deux sources, identifiées respectivement BSS001TGQS et BSS001TGWV, alimentent toujours le réseau d'eau potable de laCCMP[87]. Pourtant, dès 2011, à la suite du rapport du cabinet Archambaut, la mairie de Saint Maurice de Beynost annonçait : "Il est très probable qu'on doive renoncer à l’exploitation de ces sources pour conserver seulement le captage du four à chaux à Miribel" (Les Échos de St Maurice n°110 juillet-août 2011[88]). Polluées à l'atrazine avant son interdiction[89], ces sources affichent encore une forte concentration en pesticides[90].
Enfin, on peut évoquer les anciens moulins à eau de Saint-Maurice-de-Beynost, aujourd'hui disparus[d 2] : le plus ancien fut le moulin de Merloux (1835) situé au bas de la montée de la Paroche (près de l'actuelle école primaire). Un second moulin fut construit à partir de 1857 à proximité ducanal de Miribel. Ce dernier fut entièrement détruit par un incendie, le 21 avril 1893[d 2] ; il n'en subsiste aujourd'hui que le petit pont qui enjambait le chenal d'arrivée des eaux du moulin.
La fontaine Le Bichet.
La fontaine Le Bacha, Montée de la Paroche.
Fontaine de la Croix de la commune.
(Ancien) réservoir des eaux de Saint-Maurice-de-Beynost, construit en 1899.
Pont qui enjambait le chenal d'arrivée des eaux du moulin du canal de Miribel ; ce dernier fut détruit par un incendie en 1893.
Jusqu'en 1875, elle était entourée de l'ancien cimetière. À cette date, il a été abandonné au profit du nouveau cimetière, localisé un peu plus haut, Montée de la Paroche[d 10]. Toutefois, subsiste la pierre tombale du curé Chardon (mort en 1871).
À côté de la pierre tombale, se trouve un piédestal de statue[Note 14] ; la statue de la Vierge qui était supportée par le piédestal fut volée en 1988[d 9].
Devant la face ouest se dresse lemonument aux morts sculpté par Léon Servonnet, tailleur àMeximieux[d 11]. Il fut réalisé dès 1922 mais inauguré tardivement en 1932. À noter que Léon Servonnet a également sculpté le monument aux morts deThil, installé en 1921[d 11].
Enfin, toujours sur la petite place entourant l’église, se trouvent deux croix parmi les cinq répertoriées à Saint-Maurice-de-Beynost[d 12] : l'une au nord-est (en fer et datant de 1850) et l'autre au sud-est (en pierre et datant également de 1850).
Chapelle Notre-Dame-des-Bruyères de Saint-Maurice-de-Beynost.
Croix des Andrés, qui figure sur le plan cadastral de 1834[d 12].
Croix ditede la commune située sur une petite place du vieux village. Elle est datée du 8 décembre 1846[d 12].
De plus, la commune est dotée duparc de La Sathonette d'une superficie de2,5 hectares, dans lequel se trouve le« château de La Sathonette »[92] et un certain nombre de bâtiments annexes accueillant, entre autres, un centre aéré, une cantine scolaire et les bureaux du délégué duProcureur de la République.
L'ancien stade de footballRoland-Schmitt (du nom de l'entraîneur de l'OSM desannées 1940-1950[c 7] et issu duLOU football) de l'Olympique Saint-Maurice (club qui a participé à la fusionAin Sud Foot en1999) a été reconverti enjardins familiaux en2010 par la municipalité[93].À noter, l'usage oral aujourd'hui disparu, qui consistait à dire qu'on allait« sous les murs » pour indiquer que l'on allait à proximité deLa Sathonette[d 13]. Cette expression s'explique par les hauts murs entourant le parc.
Gérard Simonian (1934 - 2003), journaliste sportif, est né et a vécu à Saint-Maurice-de-Beynost.
Jean Djorkaeff (1939 - ) a fait ses premières armes de jeune footballeur à l'Olympique Saint-Maurice.
Renaud Dutreil (1960 -), homme politique français et ancien ministre a commencé sa carrière politique comme conseiller municipal de Saint-Maurice-de-Beynost[95].
Le blason de Saint-Maurice-de-Beynost fut conçu par le docteur Rivoire en1985[c 8]. Dans celui-ci, lacroix tréflée d'argent évoque les armes desseigneurs de Montluel, dont Saint-Maurice-de-Beynost dépendait au Moyen Âge[c 8],[Note 15]. Le poisson évoque lui la présence du Rhône sur le territoire communal[c 8]. La bande centrale possède une double interprétation. La première concernesaint Maurice qui refusa de suivre les ordres lui imposant de massacrer des chrétiens ;l’épée d'argent est celle que portaient les officiers de la légion romaine et l'aigle d'or, l'emblème de la légion romaine. Enfin, unetête de saint Maurice apparaît en bas de la bande. Un autre niveau de lecture est d'ordre géographique : la bande représente laCôtière et la voie romaine qui la longeait[99], la partie inférieure du blason représentant la plaine du Rhône au sud et la partie supérieure le plateau de la Dombes, au nord[c 8].
De sinople à la bande de gueules, chargée en chef d'une aigle d'or, en cœur d'une épée d'argent garnie d'or , et en pointe d'une tête de Saint Maurice de profil nimbée d'or et au col d'argent, toutes posées à plomb, accompagnée en chef d'une croix tréflée d'argent et en pointe d'un brochet contourné en bande du même.
laCôtière est symbolisée par le trait vert ; leRhône est symbolisé par le trait bleu ; le rond non fermé représente Saint-Maurice-de-Beynost comme un pôle d'activité ; le roseau représente laDombes, région naturelle voisine de laCôtière à laquelle appartient Saint-Maurice-de-Beynost.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑La Bresse s'entend ici comme la région incluant alors, la Dombes et la Côtière ; on reconnaît sur la carte la matérialisation du coteau de la Côtière et le Rhône avant son aménagement en canal de Miribel.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
ThéodoreLaurent,Essai historique sur Miribel, petite ville de l'ancienne province de Bresse, Laurent libraire, place Saint-Pierre,, 154 p.(lire en ligne)
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑abcd eteDocument d'information sur les risques majeurs à Saint-Maurice-de-Beynost (conformément au décret n°2004-554 du 9 juin 2004), dossier établi conjointement par la Préfecture de l’Ain et la société MB Management, en vue de la réalisation du document d’information communal sur les risques majeurs (DICRM),[lire en ligne].
↑« Député de l'Aisne, vice-président du Parti radical André Rossi est mort »,Le Monde, :
« Après avoir été élu conseiller municipal de Saint-Maurice-de-Beynost, une commune de l'Ain, il [Renaud Dutreil] rejoint le département de l'Aisne pour devenir le suppléant d'André Rossi lors des élections législatives de mars 1993. »
↑AndréBuisson,Carte archéologique de la Gaule : 01. Ain, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,, 192 p.(ISBN2-87754-010-3,lire en ligne),p. 28.
La version du 3 octobre 2012 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.