La gare la plus proche est celle de Barrême, desservie par le chemin de fer de laligne de Nice à Digne. Cette ligne est aussi connue sous le nom de « train des Pignes » qui a deux arrêts sur la commune, à l’arrêt facultatif de Gévaudan et à la gare de Barrême.
La commune de Saint-Lions est exposée à trois risques naturels[5] :
feu de forêt,
inondation,
mouvement de terrain.
La commune de Saint-Lions n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[6] ; aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[6] mais leDicrim existe depuis 2011[7].
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Barrême auquel appartient Saint-Lions est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[8], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5].
Au, Saint-Lions est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle est située hors unité urbaine[23] et hors attraction des villes[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,6 %),terres arables (2,7 %)[26].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En, le hameau de Saint-Lyons demande son détachement de Barrême, et devient une commune à part entière en[28]. Lasociété patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792[29]. Toujours durant laRévolution, pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourLions-d’Asse[30].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont uneimposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’uncadastre est décidée. Laloi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1837 que lecadastre dit napoléonien de Saint-Lions est achevé[31].
Le principal employeur de la commune est Terre et traditions, dont l’activité est la transformation de produits organiques en amendements. Elle emploie 7salariés[33],[34].
L’histoire démographique de Saint-Lions est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié duXIXe siècle. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Dès 1901, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1821[45]. Le mouvement de baisse arrive à un plancher dans lesannées 1970. Depuis, la population oscille entre trente et cinquante habitants.
Comme de nombreuses communes du département, Saint-Lions se dote d’une école bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, il possède déjà une école qui dispense uneinstruction primaire aux garçons, au chef-lieu[46]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni laloi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[47], ni la premièreloi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Lions[48] ; ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.Établissements d'enseignements[49] :
Écoles maternelles et primaires à Barrême, Clumanc, Saint-André-les-Alpes.
Collèges à Saint-André-les-Alpes, Castellane, Digne-les-Bains.
Lycées à Digne-les-Bains, Le Chaffaut-Saint-Jurson.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
↑a etbMichel de La Torre,Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé)(ISBN2-7399-5004-7)
↑a etbMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement,Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 15 août 2012
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbJ.-F. Cruvellier,Histoire de Barrême, Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes, p.95.
↑Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires»,La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence,no 307,1er trimestre 1989,108e année,p. 296-297.
↑Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », inLa Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence,no 307,1er trimestre 1989,108e année,p. 113.