De haut en bas, de gauche à droite : l'église Notre-Dame ; le haras ; l'ancienne porte de la prison ; vue de Saint-Lô depuis Notre-Dame ; vue sur la plage verte ; l'église Sainte-Croix ; la préfecture.
Ses habitants sont appelés Saint-Lois. Les noms de Laudois, Laudiens ou Laudiniens sont également cités[1]. Ville martyre de laSeconde Guerre mondiale, Saint-Lô futdécorée de la Légion d'honneur en 1948 et reçut le surnom de « Capitale des Ruines », une expression popularisée parSamuel Beckett[2]. Depuis 2014, la ville connaît une réhabilitation progressive de son centre historique[3].
La cité est née sous le nom deBriovère sur un éperon rocheux, dans leCotentin, entre les confluents de laVire — que le centre-ville domine — avec la Dollée et le Torteron, deux cours d'eau canalisés dans leur partie urbaine. Ce cœur historique de la ville est devenuL'Enclos, un site bien adapté à la défense passive.
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vire, le Fumichon[6], l'Hain[7], le ruisseau de la Dollee[8], le ruisseau des Etangs de Semilly[9], le cours d'eau 09 du Hamel[10], le fossé 01 de la Coudraie[11], le fossé 01 du Moulin l'Abbé[12], le fossé 01 du Pont de Gourfaleur[13], le fossé 03 de la commune de Saint-Lo[14], le ruisseau de la Pierie[15], la Vire[16] et divers autres petits cours d'eau[17],[Carte 2].
Au, Saint-Lô est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (67,3 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,2 %), zones urbanisées (25,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,2 %),terres arables (12 %)[35].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Saint-Lô se situant à mi-chemin de l'axeCoutances -Bayeux (D 972), une rocade a été mise en service dans les années 1980 pour permettre de désengorger la ville par le sud. Pour désenclaver le port de Cherbourg, la région et le département ont décidé la construction d'une 2 × 2 voies, laroute nationale 174. Elle constitue un maillon de la route européenneE03 et permet une liaison directe vers Rennes et l'Europe du Sud par l'échangeur deGuilberville. Le tronçon Sud relie désormais Saint-Lô directement à l'autoroute A84, permettant un accès autoroutier vers Caen et Rennes. Le tronçon Nord permet quant à lui un accès vers Cherbourg et l'Angleterre via laroute nationale 13. La construction de la 2 × 2 voies a permis l'extension de la petite rocade Sud vers l'ouest et sa mutation en véritable périphérique urbain. Elle a également permis la création et l'extension de nouvelles zones d'activités qui contribuent fortement à l'essor actuel de l'agglomération.
À la suite de l'électrification de la section ferroviaire entre Lison et Saint-Lô durant l'année 2006, laSNCF et les collectivités locales ont expérimenté une liaisonIntercités directe (sans changement de train) jusqu'à Paris (gare Saint-Lazare) pendant deux ans (entre et). Cette expérience n'a pas été pérennisée faute d'un nombre suffisant de voyageurs[36]. On compte également l'ancienne ligne à usage industriel (désaffectée) versCondé-sur-Vire. La section entreGourfaleur et Condé-sur-Vire[37], jouxtant le chemin du halage longeant la Vire, est utilisée par levélorail de la vallée de la Vire depuis 2007.
Le transport urbain est assuré par le réseau de busSaint-Lô Agglo Mobilité ouSLAM BUS (anciennementTransports Urbains Saint-Lô Agglo) est créée en 1980 et renommée en 2019. Elle est composée de cinq lignes avec quinze bus et deux petits bus (transport à la demande) et deux minibus électriques.
L'habillage des véhicules est en livrée cyan et blanc et répondent aux nouvelles normes d'accessibilité des transports en commun (annonces sonores, bandeaux défilants).
Réseau ferré de la Manche.
Ligne
Terminus
Dessertes principales
A
Saint-Lô # Agglo 21 <> Agneaux # Villechien
Agglo 21, école de l'Aurore, les Sycomores, centre Mersier, centre commercial Carrefour, Lycée Pasteur, Quartier de la Ferronnière, Hôtel de ville, Gare SNCF, Établissement Privé de l'Institut, La Palière, ZA Croix carrée, centre commercial Leclerc
Conseil Départemental, Hôpital, Collège Lavalley, Gare SNCF, Hôtel de Ville, Quartier de la Dollée, Église de St.–Georges, Mairie de Saint-Georges
C
Saint-Lô # La Madeleine <> Saint-Lô # Centre Aquatique
Clinique Saint-Jean, Haras, Hôtel de ville, Gare SNCF, Campus universitaire, Lycée Curie-Corot, Centre commercial Intermarché, ZI Chevalerie, Parc des expositions, Centre aquatique
Le transport fluvial sur la Vire a existé avec desgabares assurant le transport de latangue. Il n'est désormais plus possible, faute d'entretien des différents équipements et de la Vire.
le jardin public situé dans l'Enclos, entre la tour des Beaux-Regards et la cité administrative. Le point de vue est imprenable sur la Vire et la rue Torteron ;
la Plage verte : espace vert créé en 2001 sur une partie de l'ancien quai à tangue aux abords de la Vire, entre les remparts et la gare. La passerelle moderne[39] Henri-Liébard relie les deux rives du fleuve côtier à peu près à l'emplacement de l'ancienne qui avait été détruite lors des bombardements de juin 1944. C'est aussi le cadre de la fête de la Vire qui a lieu chaque année le dernier week-end de juin. Il permet aussi l'accès aux embarcadères pour letourisme fluvial ;
les îles de la Vire : l'île Lebroussois et l'île Moselman sont séparées par le déversoir. Un arboretum a été planté au pied de la cheminée en brique, seul vestige de la papeterie qui a brûlé dans les années 1930 ;
le chemin de halage : entre la gare et le pont du Rocreuil, de nombreux Saint-Lois s'y promènent, font leur jogging et du vélo. On peut y apercevoir le château de la Vaucelle ;
le vallon de la Dollée : au pied de la route deLison, on y trouve unbief et unmoulin à aubes ainsi qu'un parcours santé. C'est également le cadre du festival des« hétéroclites » ;
le parc urbain de Boisjugan : espace vert de liaison entre les nouveaux lotissements qui le jouxtent et les anciens terrains agricoles propriété de la Ville qui bordent la rocade Sud. Cet ensemble paysager d'une superficie de12 hectares est situé en arrière du musée du Bocage normand, du Centre aquatique et à proximité immédiate du terrain de golf. Il comprend des espaces verts aménagés avec pièces d'eau et zones humides, traversés par des allées minérales donnant sur d'anciens chemins d'exploitation, le tout exclusivement réservé aux promeneurs. On y trouve aussi un espace jeux pour enfants et unparcours de santé ;
le village du Hutrel : au milieu du bocage saint-lois,Le Hutrel et sa place accueille la fête du village chaque année lejeudi de l'Ascension ;
le parc du haras de Saint-Lô : parc et jardins protégés au titre des monuments historiques le[40].
La ville possède également deuxarbres classés remarquables selon le CAUE 50 que sont leMagnolia de Soulange, situé dans une cour de la rue du Neufbourg, et leSéquoia géant, situé dans la cour de l'école interparoissiale, rue du Général-Dagobert.
La ville de Saint-Lô se compose de nombreuxquartiers :
le Val Saint-Jean, composé en majorité d'immeubles et de tours d'appartements ;
l'Aurore composée en majorité de maisons individuelles et de logements sociaux. On peut y découvrir, rue des Sycomores, l'école ouverte de l'Aurore. Cet ensemble d'architecture moderne est une œuvre d'Eugène Leseney.
le Bois Ardent et le Boisjugan : situés sur le côté sud de la ville, ces 2 quartiers comportent des espaces de loisirs (piscine, golf urbain, squash…) ainsi que des espaces de service (service de l'emploi, maison de retraite) et une ZAC ;
la Dollée composée en majorité d'un grand nombre d'immeubles collectifs sociaux et privés ;
la Ferronnière qui a conservé une belle ferme dite de la Ferronnière, avec unpigeonnier octogonal et une charreterie desXVIe – XVIIe siècles ;
l'enclos, centre historique de la ville à l'intérieur des remparts avec son centre administratif préfectoral.
La sculpture du Dragon dans le quartier de la Dollée.
Saint-Lô, anciennementBriovera (« pont sur la Vire »), fut de tout temps un lieu de passage comme l'atteste son nom celtique.
Longtemps centre important de l'économie normande, elle a attiré la convoitise des peuples voisins, notamment des anglo-normands installés depuis plusieurs générations enAngleterre, ayant pour conséquence des nombreuses invasions successives. Elle a perdu sa position dominante vers la fin duXIXe siècle, n'ayant pas su profiter de lapremière révolution industrielle qui a au contraire beaucoup touché la population majoritairement paysanne. La politique de décentralisation permet cependant à la ville de revenir au premier plan.
Il existe une forme d’habitat dès l’époque gallo-romaine. Occupée par la tribu gauloise desUnelles du Cotentin, Briovère fut conquise par les Romains dirigés parQuintus Titurius Sabinus en, après la défaite de leur chefViridovix aumont Castre[41]. La paix romaine engendre le développement de domaines ruraux gallo-romains, sur le modèle desvillæ rusticæ romaines comme àCanisy,Marigny,Tessy-sur-Vire, dont les noms sont basés sur le suffixe-i-acum de localisation d'origine celtique-i-*āko- et souvent composées avec un nom de personne latin, porté par un indigène gallo-romain. Puis, la région fut le théâtre des diverses invasionssaxonnes pendant leIIIe siècle. LesFrancs n'y établirent qu'un pouvoir administratif, Briovère ayant néanmoins le droit de battre de la monnaie. L'historienClaude Fauchet prétend que« le Coutentin, du temps mesme de nos rois Mérovingiens, estoit habité par les Sesnes (Saxons), pirates, et semble avoir esté abandonné par les Charliens, comme variable et trop esloigné de la correction de nos rois, aux Normands et autres escumeurs de mer… ».
L'église de Sainte-Croix y fut bâtie en 300 sur les ruines dit-on d'un temple deCérès[42].
Le christianisme se développe assez tardivement ; on ne compte que quatreévêques de Coutances avant 511. L'un d'entre eux estLaud, béatifié et honoré à Briovère, où une partie de ses reliques fut apportée, et la cité se plaça alors sous son patronage[43]. Une autre écriture de Laud est Lô, d'où le nom de la commune.
C'est un site fortifié de hauteur, d'origine probablement protohistorique, qui a été logiquement choisi, à l'époque franque, comme implantation de la ville[45],[Note 8].
Les Bretons dirigés parNominoë commencèrent à occuper la côte ouest duCotentin à partir de 836. Devant leurs avancées, en,Charles II le Chauve, par letraité de Compiègne, donne alors àSalomon leComitatusConstantiensis, territoire sur lequel il n'avait guère d'influence. Durant l'hiver 889/890, une armée danoise repoussée de Paris remonte laVire etassiège la cité fortifiée de Saint-Lô située sur son promontoire dominant le fleuve[46]. Le chroniqueurRéginon raconte que les habitants de Saint-Lô ainsi que l'évêque de Coutances Liste (Lista) se sont réfugiés dans le château de la ville[47],[Note 9]. Protégée par des remparts solides construits un siècle auparavant selon la tradition parCharlemagne attestant de l'importance stratégique de la ville[Note 10], celle-ci ne se rend pas. Les assaillants coupent alors l'approvisionnement en eau, provoquant la reddition des habitants. LesVikings massacrent les habitants, dont l'évêque de Coutances, puis rasent la ville. Lesiège du diocèse est alors transporté dans l'église Saint-Sauveur deRouen, où les évêques de Coutances résidèrent jusque dans le premier quart duXIe siècle[50].
Lachronique anglo-saxonne parle d'une victoire bretonne en 890 à Saint-Lô au cours de laquelle les Vikings se noient dans un fleuve[51].
C'est seulement en 1025 que l'évêque Herbert décide de remonter les murailles de Saint-Lô et de rétablir le siège épiscopal. Puis, sousGeoffroy de Montbray, la ville connaît un bel essor économique, profitant de l'expédition des Normands en Sicile.Robert Guiscard, un proche de Geoffroy, ramène d'Apulie et deCalabre un important butin (c'est grâce à ce trésor que Geoffroy fait rebâtir en 1056 lacathédrale de Coutances). Ainsi, Geoffroy de Montbray« augmenta tellement par son industrie le revenu de la ville de Saint-Lô que letonlieu qui n'était avant lui que de15 livres monta à 220 »[52].
Rue Falourdel, vieille rue qui n'a pas été détruite par les bombardements.
La population de la région participa à laconquête de l'Angleterre.Henri Ier, comte du Cotentin et depuis roi d'Angleterre, fit fortifier Saint-Lô en 1090. En 1091, Geoffroy de Montbray, évêque de Coutances, fit construire sur le fleuve côtierVire une écluse et des moulins. Les évêques de Coutances étaientbarons de Saint-Lô[43],[Note 11]. À la mort d'Henri Ier Beauclerc en 1135,Étienne de Blois, comte de Mortain, etGeoffroy d'Anjou se disputent la légitimité du royaume. Saint-Lô se range aux côtés d'Étienne mais fut prise en 1139 par l'armée des Plantagenêt en seulement trois jours. L'archevêque de CantorbéryThomas Becket passe à Saint-Lô et on lui dédia une église dont il ne reste aucune trace hormis le nom de la rue Saint-Thomas. En 1204, Saint-Lô se soumet àPhilippe Auguste et devient française. Pendant cette période de paix, la ville prospère : on construit l'hôtel-Dieu sur les bords de la ville et une partie de l'église Notre-Dame.Saint Louis vient dans la cité à deux reprises, en 1256 et[53]. Saint-Lô est alors la troisième ville deNormandie derrièreRouen etCaen, avec 8 000 à 9 000 habitants. Elle est spécialisée dans lestanneries avec l'appellation du cuir ditla vache de Saint-Lô. D'aprèsToustain de Billy, le seul commerce de lacets etaiguillettes de cuir se monte en 1555 à un million ; dans lacoutellerie : un dicton duXVIe dit « Qui voudroit avoir bon couteau, Il faudroit aller à Saint-Lô[54] » ; dans l'orfèvrerie ; et dans lestextiles, un des principaux centres de France[55]. On compte plus de 2 000 tisserands, situés pour la plupart près de la Dollée, cours d'eau moins puissant que la Vire et au débit plus régulier. On importe la laine de tout le Cotentin. Une ordonnance du fixe une lisière spéciale pour les draps de Saint-Lô.
Du vieux Saint-Lô, il ne reste plus que quelques rues épargnées comme la rue Saint-Georges ou encore la rue Porte-au-Four.
Puis c'est le retour des conflits avec laguerre de Cent Ans[Note 12].Geoffroy d'Harcourt, chevalier possédant des franchises dans le Nord-Cotentin, trahit le roi de France et prête hommage àÉdouard III d'Angleterre. En réaction, les barons Percy, Bacon et La Roche-Tesson sont décapités à Paris et leurs têtes seront exposées à Saint-Lô pendant deux ans. Les Anglais débarquent àSaint-Vaast-la-Hougue le, point de départ de lachevauchée d'Édouard III sur le sol français, et après avoir pris et incendiéValognes, pilléCarentan,Torigni, ils se dirigent vers Saint-Lô[57] le.Jean Froissart la décrit « la grosse ville de Saint-Leu en Constentin, […] pour le temps estoit durement riche et marchande[58] ». La ville est alors de nouveau pillée, et Édouard s'empare de l'or, de l'argent, de mille tonneaux de vin et du drap à foison[57]. Comme àCarentan, les plus riches bourgeois furent emmenés vers la flotte anglaise ancrée à la Roche Maisy, au débouché desVeys[59]. Puis elle est frappée par lagrande peste en 1347.
La ville de Saint-Lô est reconquise en 1378 par les troupes du roi de France,Charles V. En 1405, à la suite d'un débarquement anglais àla Hougue, la ville est abandonnée par la plupart de ses habitants[Note 13], et le après lesiège et la prise de Caen en par le roi d'AngleterreHenri V, la ville, avec à sa tête Jean Tesson et Guillaume Carbonnel[61], ouvre ses portes aux Anglais[62]. En 1438,Jean de Robersart, seigneur duHainaut est nommécapitaine de la place pour le compte des Anglais[63].
Les Français, avec à leur tête leconnétable de Richemont, reprennent Saint-Lô pour le compte deCharles VII le au bout de quatre jours[64]. Le roi confirmant le statut deduché de Normandie, c'est au tour du duc de Bretagne de vouloir occuper le Cotentin, mais Saint-Lô repousse victorieusement une attaque en 1467 en décimant une partie des troupes bretonnes enfermées par surprise dans le fond de la vallée constituée par l'actuelle rue Torteron[65]. En 1465, Saint-Lô, avec laNormandie, est donné parLouis XI auduc de Berry, son frère[66]. Le, l'anneau ducal est brisé et le duché est définitivement intégrée auroyaume de France.
Le, le roiJean le Bon crée unatelier monétaire mais ne reçoit le droit de frapper sous la lettre « S » qu'en 1389. En, la lettre « C » lui est attribuée. Les monnaies frappées à Saint-Lô auMoyen Âge sont aussi caractérisées par un« point secret » sous la dix-neuvième lettre des légendes. La ville fut dépossédée de son titre monétaire en, au profit de Caen.
À la suite, Saint-Lô perd en 1580, le siège duprésidial, transféré à Coutances, capitale du bailliage[74]. Larévolte des Nu-pieds secoue un peu la région en 1636, lorsque le gouvernement veut étendre lagabelle auCotentin. La région prospère surtout dans la fabrication de bas de laine ditsd'estame. En 1678, les reliques de saint Laud sont ramenées à Notre-Dame.
Labaronnie de Saint-Lô possédait troisfoires : la Madeleine, la Saint-Gilles et le jour de la Saint-Lô, et des marchés : le mardi, le jeudi et le samedi, selon unaveu, du, de François de Matignon,comte deThorigny et deMontmartin,seigneur etbaron de Saint-Lô, conseiller du roi en ses conseils,chevalier de ses ordres, capitaine de100hommes d'armes de ses ordonnances,gouverneur des villes, châteaux et citadelles deCherbourg,Granville et Saint-Lô, lieutenant général de ses armées et au gouvernement de Normandie[75].
La route royale entreParis etCherbourg, construite vers 1761, passe à Saint-Lô, facilitant le commerce.
LaRévolution française de 1789 bouleverse le découpage administratif de la France et le chef-lieu du département est temporairement fixé à Coutances entre 1794 et 1796. Saint-Lô prend lenom républicain de « rocher de la Liberté » et un arbre est planté sur le Champ-de-Mars. La ville est relativement épargnée pendant lerégime de la Terreur et on ne compte que quelques heurts avec leschouans.
En 1800, Saint-Lô perd son statut de chef-lieu du département au profit deCoutances[76]. La période napoléonienne voit la création duharas de Saint-Lô.
Seule la cheminée de la papeterie résista à l'incendie de 1930.
En 1827,Marie-Thérèse de France, duchesse d'Angoulême, passe par Saint-Lô et elle est frappée par la beauté du paysage. Elle projette alors de relier Saint-Lô à la mer en rendant laVire navigable. La création ducanal de Vire et Taute en 1833 permet d'établir la liaison entreCarentan et Saint-Lô. Puis, par ordonnance du, la Vire est classée navigable. Le baronAlfred Mosselman[Note 15] construit un port à Saint-Lô en recrutant près de250 détenus militaires et prisonniers espagnols. Un chantier de bateaux est créé et le trafic passe de50 tonneaux en 1841 à plus de 132 en 1846. Mosselman lance alors des chalands et introduit sur la voie navigable la traction par les chevaux en aménageant des voies de halage. Plusieurs marchandises sont transportées mais principalement latangue et lachaux provenant des carrières dePont-Hébert et deCavigny. Il fait ainsi passer la production de chaux de 1 233 tonnes en 1841 à 30 000 en 1858. En 1867, la papeterie de Valvire[Note 16] est construite près du déversoir et fabrique du papier d'emballage. Elle est détruite par un incendie en 1930 et, de l'usine, il ne reste plus que la cheminée.
La place Gambetta un jour de marché avant les destructions de la Seconde Guerre mondiale.
Entrée du souterrain dans les remparts.Vue aérienne après les bombardements de 1944.
LaFrance est envahie en 1940 et la7e Panzerdivision, commandée parRommel, entre enNormandie. L'objectif étant la prise duport de Cherbourg, le centre manchois est épargné et Saint-Lô se rendra dans la nuit du. Pendant l'Occupation, la statue de la Laitière normande et le monument àLéonor-Joseph Havin (La Presse guide l'Enfance à la Vérité,1888), réalisés parArthur Le Duc, sont vendus et fondus, malgré une opposition des élus locaux, sur ordre du gouvernement de Vichy[80]. En mars 1943, les Allemands décident de creuser un souterrain sous le rocher. Pour l'heure, personne n'est capable de dire quelle aurait été l'utilité de ce souterrain et de celui creusé au même moment sous l'Institut d'Agneaux. Des ouvriers issus duSTO seront requis jusqu'au début de labataille de Normandie. Ensuite, le souterrain, en chantier, accueillera les malades de l'Hôtel-Dieu situé juste en face et une partie de la population saint-loise[81]. Un soldat allemand est abattu en et plusieurs Saint-Lois sont arrêtés ; cinéma, théâtre et bars sont fermés, les postes deTSF confisqués et le couvre-feu est avancé à 20 heures[réf. à confirmer][82].
La gare de Saint-Lô détruite.
Pendant laLibération, Saint-Lô subit deux attaques lors de la bataille de Normandie. La première est le bombardement de la ville par les Américains dans la nuit du au, qui cause la mort de352 civils[83]. La deuxième est le combat pour la libération de Saint-Lô, le, au cours de labataille de Saint-Lô, la ville ayant été prise pour cible par l'artillerie allemande, qui maintenait ses positions au sud.
Détruit à 90 %, Saint-Lô est surnommé « la capitale des ruines ». C'est Samuel Beckett qui, dans un texte de 1946, popularise cette expression.L'écrivain irlandais est en effet passé par Saint-Lô en, où il a contribué à fonder un hôpital avec laCroix-Rouge irlandaise.
Un porte-avions de la Marine américaine sera alors rebaptisé du nom de la ville martyre en. Mais quinze jours après son baptême, l'USS St. Lo est coulé par un kamikaze japonais dans l’océan Pacifique[84].
Après la guerre, Saint-Lô obtientla Légion d'honneur et lacroix de guerre 1939-1945, le, avec pour citation« Chef-lieu du département de la Manche qui a su garder une entière confiance dans la destinée du pays. A subi dans la nuit du au, avec un calme héroïque, un bombardement aérien à un tel point massif que ses habitants ont pu se considérer comme citoyens de la capitale des ruines[85]. » Ces distinctions lui sont remises le par le présidentVincent Auriol. Les deux communes désormais absorbées de Sainte-Croix-de-Saint-Lô et Saint-Thomas-de-Saint-Lô seront également décorées de la Croix de guerre 1939-1945, le[86].
Cet article se répète inutilement(indiquez la date de pose grâce au paramètredate).
Redites (surnom de capitale des ruines et évocation de Samuel Becket). A fusionner dans l'une des deux sous-sections ?Vous pouvez y remédier.
Saint-Lô, capitale des ruines.Vestige de l'ancienne prison.
Détruit en quasi-totalité (97 %)[Passage contradictoire (Détruit à 90 % dans la sous-section précédente)], Saint-Lô reçoit le surnom peu enviable de « capitale des ruines », expression attribuée àBernard Jacqueline. C'est la raison qui pousse le préfet des ruinesÉdouard Lebas à s'établir à Coutances. Cette appellation decapitale des ruines est reprise parSamuel Beckett dans son texteThe Capital of Ruins du, qu'il rédige pour la Radio Eirean, prouvant combien il reste marqué par ce qu'il a vu et fait à Saint-Lô[87]. L'église Notre-Dame, située sur les remparts, porte encore aujourd'hui les stigmates des bombardements et des affrontements sanglants qui eurent lieu. La population revient timidement dans la ville. On dénombre180 habitants le mais les autorités américaines décident de ne pas délivrer d'autorisation de résidence et de tickets de ravitaillement. Commence un long travail de déblaiement, notamment des cadavres des habitants et des soldats, qui durera jusqu'au. Cependant, les responsables hésitent à reconstruire Saint-Lô ; en effet, certains ont la volonté de laisser les ruines comme un témoignage de cité martyre et de reconstruire plus loin un nouveau Saint-Lô. La population refuse, préférant habiter de nouveau sa ville.
Il ne reste plus beaucoup de traces des baraques en bois.
En, le ministre de laReconstructionRaoul Dautry préconise la construction de baraques provisoires en bois. Ces baraques sont construites grâce à la générosité des dons. Ainsi, l'association duDon suisse débloque un crédit de 620 000 francs suisses pour construire des habitations et un centre social. Le, laSuisse offre un lingot d'or à la ville qui rapportera 649 490 francs. On compte en 1948 dix cités, parfois composées de plus de70 maisons. Les baraques sont livrées en kit et il suffit de les monter sur place. Chacune a des spécificités différentes selon son origine (suédoise, finlandaise, suisse, française, américaine, canadienne). LaCroix-Rouge irlandaise participe à la construction d'un hôpital constitué de25 bâtiments (situé au niveau du collège Pasteur) et débarque174 tonnes de matériel. L’hôpital est inauguré le dimanche et l'équipe médicale irlandaise quitte Saint-Lô au début de. Cet hôpital, composé de baraques en bois, fonctionnera jusqu'en 1956.
La première pierre de la Reconstruction, visible sur un bâtiment de la rue Saint-Thomas.
En 1948, il faut reconstruire en dur Saint-Lô. Cela se fait sur la base des plans conçus par l'architecte en chef de la reconstruction André Hilt (décédé accidentellement en février 1946), qui avait proposé de conserver la trame générale de la ville en l'adaptant aux besoins modernes. Ce principe est retenu par son successeur, Marcel Mersier, qui ne revient pas sur les grandes lignes du programme mais qui s'attache à le rendre moins rigide[88]. Le présidentVincent Auriol pose la première pierre quatre ans tout juste après le débarquement.
Les Américains, à l'origine du bombardement, décident de construire un hôpital moderne. Les plans sont réalisés par l'architectePaul Nelson[89], décidé à construire un bâtiment de style contemporain. Il est situé route deVilledieu. Les travaux commencent dès 1949, et sont achevés le. Une mosaïque monumentale est réalisée parFernand Léger, qui rend hommage à la paix et à l'amitié franco-américaine : deux mains se tendent vers le Cotentin symbolisé par une branche de pommier en fleur. Le, le journalisteFrédéric Pottecher soumet l'hypothèse de ne pas déplacer la préfecture de la Manche à Saint-Lô. Il faut dire que pendant la reconstruction, celle-ci est placée temporairement à Coutances. L'ensemble de la population réagit et une pétition recueillie plus de 2 400 signatures : dans le journalLe Réveil, un article cite :
« Revenez donc à Saint-Lô, Monsieur ! Pas pour l'enterrement, mais pour voir la préfecture, les chantiers, les plans, le cran des sinistrés. Vous verrez avec quelle ardeur les Saint-Lois sauront vous botter les fesses. »
La préfecture reviendra à Saint-Lô en 1953 dans de nouveaux locaux.
Beffroi de la place.
Saint-Lô est reconstruit. Le style dominant est un néo-régionalisme fonctionnaliste où le béton domine. Son caractère daté et monotone sera bientôt critiqué. Si ce choix, dicté par les circonstances et les problèmes immédiats du logement des Saint-Lois, laisse des regrets aujourd'hui, il fait de Saint-Lô, à une plus petite échelle queLe Havre ouLorient, l'un des témoignages les plus frappants de la période de la Reconstruction. Dans quelques rues subsistent des vestiges du vieux Saint-Lô : quelques maisons rue du Neufbourg, rue Croix-Canuet et Falourdel, rue Saint-Georges et Porte au Four. Cette dernière rue abrite le dernier chemin médiéval de Saint-Lô. En 1964, Saint-Lô absorbe deux communes voisines, Sainte-Croix-de-Saint-Lô (660 habitants en 1962[90], à l'est du territoire) et Saint-Thomas-de-Saint-Lô (306 habitants[91], au sud). La commune profite de l'essor économique desTrente Glorieuses et la population s'accroît de 30 % entre 1968 et 1975. On construit des quartiers d'immeubles dans le vallon de la Dollée. Le théâtre, quant à lui, avait été inauguré en 1963.
Château d'eau des Ronchettes.
Lechâteau d'eau est construit en 1973 aux Ronchettes suivant un procédé peu ordinaire pour l'époque, puisque le réservoir (ressemblant très fortement à une coupole d'OVNI) a été construit au niveau du sol, puis monté, au fur et à mesure que les anneaux composant son corps étaient fabriqués, par un système de vérins[92]. Son élévation permettra bien plus tard d'être un point d'implantation de réseaux detélécommunications (téléphone mobile,WiMAX, et radio FM).
Face à une hausse de la démographie dans les années 1970, le quartier du Val Saint-Jean s'urbanise sur une surface de25 hectares[93] avec la création du centre social Mersier. Classéquartier prioritaire, il bénéficiera d'un vaste programmeAnru de rénovation dans les années 2010 avec la destruction de neuf barres d'immeubles rassemblant223 logements.
Lancée à l’initiative du maire Jean Patounas, la construction du centre culturel sur la place du Champ-de-Mars est confiée en 1987 à l'architecte Eugène Leseney avec un achèvement des travaux en 1989. La médiathèque sera largement réaménagée trente ans plus tard[94]
La place de l'Hôtel-de-Ville est complètement réaménagée dans les années 1990. La ville organise à l'occasion du cinquantième anniversaire du débarquement une grande manifestation. Les bords de la Vire sont réaménagés avec la réhabilitation du chemin du halage et la création d'une plage verte, place du Quai-à-Tangue. Unegabare a été reconstruite et a sillonné le cours d'eau, comme pour se souvenir de l'ancienne activité fluviale pour être finalement remisée en 2009[95].
En 2004, la zone champêtre du Bois-Jugan est urbanisée, avec la création d'habitations dans un cadre de préservation d'espaces verts et d'un grand centre aquatique. Un ascenseur urbain d'une hauteur de29 mètres est mis en service le au niveau du mont Russel pour relier la ville au bas de la Dollée[96]. En 2025, un projet deréseau de chaleur urbain porté parIdex et alimenté par labiomasse est annoncé pour desservir une soixantaine de bâtiments en 2027[97].
L’ensemble formé par l’hôtel de ville et le beffroi-marché couvert est construit par Marcel Mersier, architecte en chef de la Reconstruction de la ville à la suite des bombardements ayant massivement détruit Saint-Lô en juin et juillet 1944.
La mise au point architecturale de ces bâtiments municipaux, dont la construction est financée par les dommages de guerre, dure plusieurs années et évolue d’un projet régionaliste (avec un beffroi imitant ceux du nord de la France) vers un style plus moderniste qui prend en compte la nature et le paysage grâce à différents aménagements paysagers.
Le, l'ensemble architectural de l'hôtel de ville, du beffroi et de la halle est inscrit au titre desmonuments historiques.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[107],[Note 17].
En 2022, la commune comptait 19 352 habitants[Note 18], en évolution de +2,06 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,6 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 682 hommes pour 10 342 femmes, soit un taux de 54,36 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,21 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[110]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
7,8
75-89 ans
12,1
16,3
60-74 ans
18,6
18,4
45-59 ans
18,7
17,2
30-44 ans
15,5
23,5
15-29 ans
19,8
15,8
0-14 ans
12,8
Pyramide des âges du département de laManche en 2021 en pourcentage[111]
Le grand déballage des commerçants saint-lois : centre-ville (en septembre).
Foire aux croûtes et à la brocante : exposition et vente de tableaux d'artistes locaux et vide-grenier, centre-ville (en septembre).
6 h de Saint-Lô - Endurance roller d'une durée de 6 heures en plein centre-ville, secteur plage verte (en septembre).
Jumping international trois étoiles de Saint-Lô (en octobre).
Octobre rose : cafés-rencontres, des ateliers depersonnalisation, des expositions, de l'activité physique et des stands d'information contre le cancer du sein (en octobre).
Foire de Saint-Lô : parc des expos (en octobre).
Festival du jeu : salle des fêtes Salvador-Allende (en octobre).
Meeting d'automne : pôle hippique (en octobre).
Les Rendez-vous soniques : festival de musique (en novembre).
Crazy disco trail : centre-ville (en novembre).
Saint-Lô, le temps d'un week-end (en novembre).
La fête de la Saint-Éloi : dans la cour du haras de Saint-Lô (en décembre).
Les Foulées saint-loises (en décembre).
Illuminations de Noël (en décembre).
Marché de Noël composé de 15 chalets : centre-ville (en décembre).
Saint-Lô est le berceau de plusieurs groupes de rock dont certains ont réussi à se créer une notoriété au niveau national comme Creap AC,Da Brasilians,Lewis Evans,The Lanskies, MmMmM ou encore Teaspoon.
Lors du deuxième récolement décennal en 2018, le musée a comptabilisé 2 560 pièces.
À noter qu'en 2018, un tableau appartenant au Louvre a été retrouvé dans les réserves. Cette Vierge à l’enfant, attribuée à Jean-Bautista Martinez, avait été mise en dépôt au musée en 1863[117].
IUT Grand Ouest Normandie (BUT, Licence Pro.) INSPE IFSI -IFAS FIM CCI Formation Normandie - École Supérieure des Métiers et du Management (École de Gestion et de Commerce, BTS, Licence) Lycée Agricole et Agro-alimentaire de Saint-Lô Thère -CFA -ENIL (BTS, Licence Pro. ) Lycée Le Verrier (CPGE Économique et Commerciale) Lycée Bon-Sauveur (BTS) Lycée Curie-Corot (BTS)
Le Laboratoire universitaire des sciences appliquées de Cherbourg (LUSAC)[126] possède une antenne sur le site Bellevue dont l'équipe « Efficacité énergétique et transferts thermiques » qui fonde son activité scientifique sur des problématiques rencontrées dans le milieu industriel, et en particulier celles soulevées par l’augmentation des dépenses énergétiques et la protection de l’environnement[127],[128].
École de gestion et commerce et école supérieure des métiers et des techniques
L'école de gestion et commerce de Saint-Lô ou EGC Normandie a été créée en 1988 sous l'égide de FIM CCI Formation Normandie et est actuellement dirigée par Yves Ricolleau. Membre du réseau national Bachelor EGC, l'école propose uneformation post-bac de trois ans de responsable en marketing, commercialisation et gestion. Elle accueille annuellement une trentaine de nouveaux élèves. l'EGC Normandie est une des seules écoles de commerce en Normandie possible en apprentissage.
L'EGC Normandie fait partie de l’école supérieure des métiers et du management, qui comprend toutes les formations post bac de FIM CCI Formation Ouest Normandie (quatre campus : campus1 et campus 2 sur Saint-Lô Cherbourg et Granville).
l’école supérieure des métiers et du management du campus1 de Saint-Lô compte14 formations supérieures du Bac+2 au Bac+5/ Master en Vente Commerce et Management d'Affaires, International, Gestion et Logistique et Management des Opérations.
FIM CCI Formation Normandie, organisme de formation de CCI Ouest Normandie c'est 6 000 personnes formées par an dont 4 000 salariés et 2 000 apprenants en formations longues du CAP au Master sur quatre campus dans la Manche : campus 1 et campus 2 à Saint-Lô, Granville et Cherbourg.
Jimmer's de Saint-Lô : l'équipe debaseball a été deux fois championne de France (1996 et 1997). Évoluant en 2006 dans leChampionnat de France élite, le club a toutefois abandonné la saison 2007 pour raison financière et est contraint d'évoluer en 2008 au niveau régional. En 2016, l'équipe est enNationale 1 (3e niveau)[131].
LeNormandie Horse Show est un grand rendez-vous de l'équitation pour la promotion du cheval de selle. L'événement annuel se déroule autour de la semaine du 15 août[114].
La Team Nissan France Dessoude[132], dirigée par André Dessoude, participe chaque année au championnat derallye-raid, dont leRallye Dakar. En 2002, il engageJohnny Hallyday.
ASPTT Saint-Lô Handball évolue en 2016-2017 en Excellence régionale[133].
Rugby Club saint-lois.
Tir sportif saint-lois, anciennementBuffalo Club, club créé le ; le stand de tir principal est situé 91 rue de la Poterne à l'aplomb de la tour des Beaux-Regards, dans les tunnels de l'ancien hôpital souterrain allemand inachevé creusé pendant laSeconde Guerre mondiale[Note 19].
Club d'échecs Agneaux-Saint-Lô. L'équipe jeune fait partie du Top 16, première division nationale. La première équipe adulte trouve régulièrement sa place en deuxième division nationale. Le club organise un festival international d'échecs, début juillet, qui est un des rendez-vous majeur en France; notamment pour les jeunes[réf. nécessaire].
La ville, carrefour entre Caen, Cherbourg et Rennes a une vocation naturelle de place de marché au centre du bocage manchois. Ville d'artisans et de commerce, qui doit une partie de sa prospérité à son statut de préfecture, elle a souffert de la liquidation deMoulinex, d'un déclin de son secteur tertiaire (transfert du siège duCrédit agricole de Normandie et deGroupama à Caen) et un exode des jeunes travailleurs vers la région de Caen et Rennes[135]. Cependant, l'entrée en service de laroute nationale 174 a permis de désenclaver le centre Manche et de créer la zone industrielle Neptune. La zone Neptune accompagne une véritable vague de réindustrialisation avec la construction de nouvelles usines dans l'industrie automobile (Lecapitaine, Verbom, …) et les vélos électriques avecEasybike.
Lecapitaine : fabrication de carrosseries automobiles et frigorifique, filiale de Petit Forestier, Lecapitaine fait travailler483 employés à la fin de 2016 ; son chiffre d'affaires est de 89 M€[141]). Un groupe en croissance régulière qui a bénéficié de son partenariat avec Petit Forestier et qui s'est implanté dans la zone industrielle Neptune. Le site de Saint-Lô est doté des outils de production les plus modernes, taillé pour une capacité de production annuelle pouvant dépasser les 5 000 caisses frigorifiques. Du sandwich mousse-polyester à la construction finale, toutes les opérations sont effectuées sur les lignes de production, l’atelier de fabrication d’Agneaux fournissant les pièces métalliques nécessaires aux divers assemblages. L'usine Nautilus représente14 hectares de terrain avec une importante capacité de stockage, 18 000 m2 consacrés à la production, trois lignes de production séquencées, 1 000 m2 de bureaux[142].
Alios, usine de production qui fabrique des cartes à puces etCEV, entreprise qui assure la gestion de transactions électroniques, regroupés au sein du même bâtiment (80 salariés) et filiales duGroupe Chèque Déjeuner. C'est l'un des acteurs majeurs dupôle de compétitivité Transactions électroniques sécurisées.
MT Verbom, entreprise spécialisée dans l'outillage de presse. Créée en 1985 sur la promenade des Ports, la société Martignoni-Traisnel se spécialise dans la production de pièces automobiles, et déménage en 1990 dans la zone de la Chevallerie. La société se rapproche en 1998 du groupe canadien Verbom et emploie65 personnes sur le site (en 2008)[143].
Reprise par legroupe SEB en 2001, l'ancienne usine Moulinex est devenue en 2011[144] le fournisseur des éléments électroniques de l'entreprise et emploie environ80 personnes[145].
Depuis la chute deMoulinex, lecentre hospitalier mémorial France - États-Unis est devenu le premier employeur de la ville. Le centre hospitalier emploie240 médecins sur le site de Saint-Lô (50 à Coutances)[146]. Il a étéclassé A par la Haute Autorité de Santé en 2017[147].
Hormis le centre hospitalier, les emplois tertiaires se situent au niveau de la préfecture et dans des groupes comme la MSA. Outre l'hôpital Mémorial, la ville abrite également la polyclinique, ou clinique Saint-Jean.
La Caisse primaire d'assurance maladie de la Manche a son siège à Saint-Lô. Elle compte environ380 agents dont 200 à Saint-Lô.
La ville accueille des activités liées à l'élevage debovins et dechevaux. Chaque semaine, un marché aux veaux se déroulait dans le foirail installé jusqu'au près des Ronchettes. Il est supprimé et rattaché à partir de janvier 2009 au marché aux veaux deTorigni-sur-Vire. La ville dispose également du centre de promotion de l'élevage, situé à côté du haras, qui accueille chaque année au mois d'août le concours hippique duNormandie Horse Show. Le pôle agroalimentaire a été développé depuis 1990 dans le but d'accueillir des entreprises de ce secteur, plusieurs organismes publics ou parapublics s'y sont installés :
Adria Normandie : centre de conseil technique aux industries agroalimentaires ;
Pépinière agroalimentaire ;
Le Lilano : laboratoire interprofessionnel « laitier de Normandie » ;
Algaia : entreprise spécialisée dans les extraits d'algues ;
Pôle de formation agroalimentaire de Saint-Lô, une extension du lycée agricole de Thère situé auHommet-d'Arthenay ;
Ardefa : association régionale pour le Développement de l’Emploi et des Formations dans l'Alimentaires ;
Labo scientifique cosmétologie Lasco ;
Atelier de rotation agroalimentaire.
En 2008, l'entreprise France Kébab[148] a obtenu de nombreux prix dans le domaine alimentaire.
En 2019, c’est la sauce gingembre de la marque N'OYE qui s’est illustrée dans la catégorie « Les Produits d’Assemblage ou Produits Service » du Snacking d'Or par France Snacking[149].
Saint-Lô est une terre d'entreprises, d'investissements, d'innovations, de recherche et de création qui s'appuie sur ses filières d'excellence : la filière équine, l'agroalimentaire et le numérique. Avec des entreprises majeures du tissu industriel normand, Saint-Lô est également un territoire spécialiste de la logistique et du transport. Elle offre aux entreprises une place stratégique.
Parc d'activités Europe : ce parc à destination mixte est idéalement situé en bord de la rocade intérieure. Récent, il offre une image de modernité et valorise ainsi les entreprises qui y sont implantées.
Parc d’activités Golf I, II et III : ces parcs d'activités modernes destinés aux activités tertiaires et aux commerces sont situés le long d'un axe passant et très facilement accessible depuis le centre-ville. Ils sont également proches du golf et du centre aquatique. Cet environnement est un atout important pour l'implantation de votre société : visibilité et cadre de vie des salariés.
Parc d'activités Agglo 21 : parc destiné à l'agroalimentaire, au numérique et à l'innovation.
Parc d'activités Neptune 1 et 2
Parc d'activités de la Chevalerie : zone consacrée au bâtiment, aux transports.
Zone industrielle de la Capelle
Zone industrielle Delta
Zone industrielle des ports : Bowling de Saint-Lô nommé Le Before, NJ fitness, STEF, la discothèque Le Milton.
Zone industrielle de la gare : CinéMoViKing, restaurant La Pataterie.
Parc consacré à l’agroalimentaire, au numérique et à l’innovation. On y trouve :
le deuxième campus de FIM CCI Formation Normandie qui dispense des formations du CAP au Bac+5 aussi bien en Vente Commerce, en Management d'Affaires, en Tourisme-Hôtellerie-Restauration, en Web-Multimédia et stratégie Digitale. C'est un nouveau campus (inauguration en 2017) conçu écoresponsable et disposant de matériels dernière génération. Le Campus 2 de FIM Saint-Lô abrite aussi bien des apprenants de l'Académie des Métiers et des Techniques (formations avant Bac/CAP/Bac professionnel) ainsi que des apprenants du post Bac dans l’École Supérieure des Métiers et du Management (BTS/Bac+2/Licence/Bachelor/Bac+5/Master) ;
StarTech Normandy St-Lô : Centre de formation et un espace des usages numériques. Son objectif est de permettre aux professionnels de se familiariser avec les technologies, d’en identifier l’impact au niveau de leurs activités, d’en suivre et d’anticiper les évolutions ;
implantation de deux pépinières d’entreprises et un atelier relais destiné à l’agroalimentaire ;
Chrysalis : bâtiments d'Entreprises de l'Ouest ;
Pim Pam Pomme : crèche interentreprises ;
la société LFI SAS va s’installer dans la Zone Agglo 21. Il s’agit d’une société immobilière travaillant pour Axians (filiale de Vinci) qui travaille dans l’installation de la fibre.
Les incubateurs, pépinières d'entreprises et centre d'affaires
Le FabLab - Saint Lô Agglo[150] (contraction de l'anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert à tous où toutes formes d'outils sont mis à dispositions, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur pour la conception et la réalisation d'objets.
Association I-LÔ 21[151] : incubateur pour les start-ups. L'association apporte son aide aux jeunes chefs d'entreprises innovantes.
le centre hospitalier mémorial France États-Unis, 715, rue Henri-Dunant ;
l'hôpital privé Centre Manche, 45, Rue du Général Koenig ;
la caisse primaire d'assurance maladie de la Manche (CPAM), Montée du Bois-André.
Liés au social :
la caisse d'allocations familiales (CAF), 12 rue Fontaine-Venise ;
la mission Locale (service d'aide à la recherche d'emploi), 13 rue Octave-Feuillet ;
le centre communal d'action sociale (CCAS), 7 rue Jean-Dubois ;
l'Urssaf (Unions de recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d'allocations familiales) Basse-Normandie - site de la Manche, 1 rue de la Laitière-Normande ;
la MSA (Mutualité sociale agricole) Côtes Normandes, 9, place du Champ-de-Mars ;
la préfecture de la Manche, place de la Préfecture ;
la maison de Justice et du Droit, 2, Rue de la Laitière Normande ;
la Banque de France (Institution financière), 5, rue Jean-Dubois. En 2020/2021, la succursale de la Banque de France va quitter ses locaux historiques de la rue Jean-Dubois pour le quartier de la gare (bâtiment à côté de la gare).
Liés aux loisirs :
Aappma (Association des pêcheurs à la ligne du Pays Saint-Lois) ;
le syndicat de la Vire et du Saint-Lois, 709, promenade des Ports. En 2020, Le syndicat de la Vire rénove l’ancienne maison éclusière de Saint-Lô pour y installer une maison de la pêche[155].
les vestiges des remparts (voirsous-section) inscrits le 12 décembre 1945, mais la rue de la Poterne et la place des Beaux-Regards avaient été inscrits dès le 22 octobre 1937.
Le cimetière de Saint-Lô est situé entre l'église Saint-Croix et le haras, au niveau de la route de Lison. Le cimetière est très marqué par la Seconde Guerre mondiale en abritant le carré des victimes civiles du bombardement de 1944 et également le mausolée de la famille Blanchet où le major Glover S. Johns Junior installa le premier poste de commandement avant de libérer la ville. On trouve encore le caveau dugénéral de la Révolution française,Dagobert. On remarquera également la statue représentant une Pleureuse, sculpture en bronze de Cabet, élève de F. Rude, qui présente les traces d'éclats d'obus.
la chapelle de la fondation du Bon-Sauveur (1959), rue Baltimore ;
la chapelle de la communauté des Sœurs du Bon Sauveur, rue Élisabeth-de-Surville.
la chapelle de la clinique Saint-Jean ;
la chapelle Jean-XXIII (fermée), passage Quemin-És-Moines, dans le quartier de la Dollée.
l'ancienne chapelle du Bouloir, boulevard du Midi : la chapelle est désacralisée et reconvertit en salle polyvalente.
La commune compte également :
un temple protestant de l'Église réformée de France rue Fontaine-Venise ; il fut construit par l'architecte Verrey avec le verrierMax Ingrand et fut inauguré le 23 octobre 1955 ;
une salle de prière musulmane située rue Jean-Mantelet[161] ;
La « porte au Lait » des remparts avec la tour de l'église Notre-Dame.Les remparts de Saint-Lô et la tour Beaux-Regards.
Des remparts constituant l'Enclos, il en subsistent trois des quatre côtés. Côté sud, le désastre de 1944 a eu l'effet paradoxal d'en dégager la base où avaient poussé des maisons, rue du Torteron. La tour des Beaux-Regards, qui offre un panorama sur la Vire au sud-ouest et la tour de la Poudrière, impressionnant vestige militaire, sont les deux éléments les plus remarquables des remparts ainsi que la porte Dollée.
Le haras de Saint-Lô.Les écuries du haras de Saint-Lô après l'incendie du.
En 1806,Napoléon Ier dote Saint-Lô d'undépôt d'étalon par le décret impérial du[162]. Dès son origine, le dépôt fut installé sur des bâtiments et terrains désaffectés de l'ancienne abbaye Sainte-Croix (trois hectares d'abord loués puis possédés à partir du). Le haras recruta alors des reproducteurs issus duharas national du Pin[162].
En 1826, le dépôt deremonte militaire s'installe dans les locaux que le haras lui cède ; la plupart des étalons quittent le haras pour fournir la cavalerie. Le, la loi Boscher permet de surveiller les dotations des régiments et permet de doter le haras de plus de230 chevaux. Le 28 juin 1881, le conseil municipal décide de transférer le haras au bord de la route de Bayeux. Ainsi, les bâtiments actuels de haras datent de 1884 (pose de la première pierre le 11 juin 1884) et le transfert est fini trois ans plus tard. Lors de la Première Guerre mondiale, cinq juments sur six seront réquisitionnées, mais aucun étalon. Lespalefreniers combattirent au front et des prisonniers allemands creusèrent un étang. En 1939, le vieux haras hébergea l'effectif duharas national de Strasbourg (40 étalons et personnel) au moment de la percée allemande. Puis, en 1944, cinquante chevaux furent tués par les bombardements et d'autres étalons furent dérobés par les soldats allemands en fuite[163]. Le vieux haras fut détruit et réclamé par la ville ; ainsi, ne subsiste que la rue du même nom et le bâtiment du Normandy qui était auparavant le manège de l'ancien haras. Le nouveau haras fut reconstruit ; legénéral de Gaulle offrit au sultan du MarocBois de Rose, unpur-sang anglais stationnant depuis deux ans au haras. Puis le haras se développa progressivement dans le domaine de la reproduction, en investissant dans un centre d'insémination artificielle, un centre de congélation de semence et une unité detransfert d'embryon. Ainsi, la circonscription de Saint-Lô a la plus forte densité d'élevage des dépôts de France.
Bien que vendu aux collectivités en 2017, le site conserve le droit d'usage de la marque Haras national. En 2019, un incendie détruit une partie des toitures des écuries ayant échappé aux dommages des bombardements de 1944.
Remaniée en 1990, la place est toute en bitume noir éclairé par des faisceaux de lumière au sol. La nuit elle ressemble à une piste d'aéroport. On peut apercevoir en haut de la place la statue de la laitière normande ouFemme d'Isigny[164].Arthur Le Duc (1848-1918) présente en 1887 le plâtre d'une statue, une femme normande marquée par le travail difficile de la terre, sa canne à lait (récipient typique de Normandie[165]) sur l'épaule. Quelques années plus tard, le bronze arrive à Saint-Lô. Il est posé sur un socle rond, entouré d'un bassin, sur la place des Beaux-Regards devant l'église Notre-Dame. Elle est déménagée un peu plus loin lorsqu'est installé lePoilu de la Première Guerre mondiale. Elle est déboulonnée et fondue le dans le cadre de lamobilisation des métaux non ferreux. En, André Leplanquais, un commerçant saint-lois, souhaita créer une nouvelle réplique de cette statue. Une collecte de fonds suscita des dons importants de la part des habitants. Une fois l'argent réuni, le sculpteurLouis Derbré célèbre sculpteur d'Ernée (Mayenne) façonna une nouvelle statue d'après des plans originaux. Plusieurs fois déplacée, on peut la retrouver près des escaliers de la place. Le socle et le bassin en granit sont d'origine.
La Laitière normande de Louis Derbré, d'aprèsArthur Le Duc.
La fontaine Havin[166] créée également par Arthur Le Duc en 1887[167] était situé près du musée de Saint-Lô ; la statue fut elle aussi fondue par les Allemands mais aucune réplique n'a été créée. Juste à côté se trouve la porte de la prison, vestiges des bombardements de 1944. Une urne contenant des cendres de déportés est placée au pied de celle-ci. Mémorial en l'honneur des victimes de la répression nazie, elle est devenue le monument départemental de laRésistance. On peut également observer sur la place lebeffroi qui semble jaillir du cœur de la cité. Construit en 1954, on y faisait autrefois sécher les tuyaux des pompiers. Rénové plusieurs fois depuis 1990, il est le symbole de la reconstruction de la ville. Une girouette en forme de Licorne et une table d'orientation se trouvent au sommet duquel on peut admirer toute la région. Auparavant ouvert au public par l'office de tourisme, son accès est désormais interdit.
On peut apercevoir à Saint-Lô, une statue en granit représentant un écureuil, qui est le logo duGroupe Caisse d'épargne ; celui-ci est visible dans la rue Saint-Thomas. Ce qui peut paraître incongru, c'est qu'il n'y a pas de banque de cette enseigne à proximité. En fait, la banque avait bien un guichet juste en face mais celle-ci a déménagé dans les années 1990. Il s'est alors posé la question de garder ou pas cette statue à vocation publicitaire. Les Saint-Lois étaient attachés à l'écureuil et il fut finalement décidé de le laisser à cet endroit.
Devant l'entrée de l'hôtel du département, route de Candol, est érigée la statue grandeur nature d'Alexis de Tocqueville, réalisé en par le sculpteurLouis Derbré (1925-2011)[168].
Urbain Le Verrier (1811-1877), astronome et mathématicien, né à Saint-Lô où il passera les premières années de son enfance. Une plaque est installée place du Champ-de-Mars, sur l'immeuble où il vécut[176].
Octave Feuillet (1821-1890), écrivain, est né et mort à Saint-Lô. Sa maison natale existe toujours au 2 rue Saint-Georges. Romancier et dramaturge à succès sous leSecond Empire, il était considéré comme « l'écrivain bourgeois » de cette époque et fut élu à l'Académie française à seulement40 ans.
Valérie Feuillet (1832-1906), femme de lettres et épouse du précédent.
Pierre Yver (1768-1826), homme politique de laManche fut conseiller d'arrondissement de Saint-Lô sous l'Empire.
Jean Follain (1903-1971), écrivain, consacra un livre, intituléChef-lieu (1950), à Saint-Lô où il passa son adolescence. De nombreux documents sont rassemblés au Musée des beaux-arts de la ville.
Samuel Beckett (1906-1989), écrivain, qui s'engage comme officier d'intendance à l'hôpital irlandais de Saint-Lô. Il dédia quatre vers aujourd'hui gravés à l'entrée du Musée des beaux-arts[Note 21].
Luc Dietrich (1913-1944), écrivain français, décédé à Paris des suites de blessures subies lors du bombardement de Saint-Lô.
Sounhadj Attoumane (1962-), homme politique et cardiologue comorien. De 1993 à 1997, il exerce au Centre hospitalier mémorial France - États-Unis[178].
Francis Letellier (1964-), journaliste TV, scolarisé au lycée Le Verrier.
Untimbre français représentant les armoiries de la ville fut émis le. Il fait partie de la dixième série desArmoiries des villes de France[179]. Son pouvoir d'affranchissement est de20 centimes. Il a été dessiné par Mireille Louis[180].
Des porte-avions et cargos portaient autrefois le nom de Saint-Lô. L'US Navy rebaptisa l'un de ses porte-avions l'USS St. Lo le, en mémoire de la dure bataille qui venait de se dérouler dans la ville. Cela ne portera pas chance au navire qui sera le premier bâtiment de guerre d'importance coulé par une attaquekamikaze japonaise, quinze jours plus tard, le pendant labataille du golfe de Leyte.
De gueules à lalicorne saillante d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Commentaires : la licorne symbolise la pureté de la Vierge Marie à laquelle la ville fut consacrée. Les fleurs de lys ont été accordées par le roiLouis XI pour remercier Saint-Lô de sa fidélité à la couronne de France.On retrouve aussi, à la place du chef de France, un canton d'azur à l'étoile d'argent.
Statue de la Licorne à Saint-Lô.
De gueules, à une licorne passante d'argent, à l'écusson cantonné d'azur, chargé d'unN majuscule d'or surmonté d'une étoile d'or
A. Claudin,Les Origines de l'imprimerie à Saint-Lô en Normandie, Paris, A. Claudin, 1894.
Dominique Cliquet, François Fichet de Clairfontaine F. etCyril Marcigny (dir.), 2000 – 5000 ans d’histoire aux portes de Saint-Lô, Archéologie préventive et aménagement du territoire, catalogue de l’exposition de Saint-Lô (Manche), Archives départementales de la Manche, Conseil Général de la Manche, Saint-Lô, 64 p.
Stéphane Corbin,La vie associative à Saint-Lô : l'autre reconstruction, Paris, L’Harmattan, 2003.
Auguste Davodet,Quelques notes sur le « Corot » du Musée de Saint-Lô, Saint-Lô, Jacqueline, 1933.
Jean Delamare,Jugement du Tribunal de Coutances : Ministère public contre Jean Delamare, imprimeur à Saint-Lô, Saint-Lô, C.J. Delamare, 1851.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre,La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre,, 280 p.(ISBN978-2-9159-0709-4),p. 208-210.
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↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:06 TU à partir des 546 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1971 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Lô comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑C'est la même logique qui a conduit au choix des sites deCoutances, du village deBrix, de l'Oppidum Duurunum (Mont-Castre àMontebourg), et du château d'Abilant, dit aussi du Mont-Haguais àQuettehou. Seul lecastrum deCherbourg implanté en fond d'estuaire en position encaissée, s'en distingue[45].
↑Castellum selon Réginon, etcastrum dans les annales de Saint-Vast. La forteresse fut ensuite reconstruite[48].
↑Selon Roger Jouet,Charlemagne lors de sa tournée sur les côtes en 800, venant de la mer du Nord, n'aurait pas dépasséRouen, et ne serait jamais venu jusqu'enCotentin[49].
↑Ils garderont lasuzeraineté sur la ville jusqu'auguerres de Religion où l'évêque de l'époque sera promené dans les rues de Saint-Lô sur le dos d'un âne[43].
↑Un Gilles de Béchevel, sieur de la Gouerie, délivra la ville de l'occupation anglaise lors de la guerre de Cent Ans. Les Béchevel étaient une vieille famille noble originaire de la région[56].
↑Ingénieur et administrateur de la « Société de la Vieille Montagne », le baron Mosselman quitte Paris en 1837 et reprend la concession du canal de la Vire en 1838 en créant la Société des canaux de la Manche. Il devient ensuite gérant en 1846 de la « A. Mosselman&Cie ». Aujourd'hui, une des deux îles sur la Vire à Saint-Lô porte son nom.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑En fait, personne ne peut prouver que ces locaux étaient destinés à devenir un établissement de soins, l'occupant allemand ayant détruit tous les documents sensibles. Ce sont donc les bombardements de Saint-Lô qui ont amenés plusieurs centaines de sinistrés à trouver refuge dans ces deux tunnels. Compte-tenu du nombre de blessés accueillis, le docteur Lefrançois aidé par les religieuses de l'hôpital de Saint-Lô (totalement détruit) ont prodigués des soins aux blessés (cf.Maurice Lantier, Saint-Lô au Bûcher).
↑« Vire will wind in other shadows(Les méandres de la Vire charrieront d'autres ombres),Unborn though the bright ways tremble (à venir qui vacillent encore dans la lumière des chemins),And the old mind ghost-forsaken (et le vieux crâne vidé de ses spectres),Sink into its havoc » (se noiera dans son propre chaos).
↑L'expression « Capitale des Ruines » est attribuée àBernard Jacqueline, ancien nonce apostolique auBurundi et auMaroc(en) et historien érudit. Elle fut reprise parSamuel Beckett dans son texteThe Capital of Ruins du 10 juin 1946.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Laurence Jeanne, Laurent Paez-Rezende, Julien Deshayes et Bénédicte Guillot (avec la collaboration de Gaël Léon),ArchéoCotentin : Les origines antiques et médiévales du Cotentin à 1500,t. 2, Bayeux,Éditions OREP,, 127 p.(ISBN978-2-8151-0790-7), « S'approprier la presqu'île : encadrement, contrôle territorial et développement des lieux de pouvoir »,p. 19.
↑Charles de Gerville,« Recherches sur les anciens châteaux du département de la Manche : Arrondissement de Saint-Lô », dansMémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Mancel (Caen) - Ponthieu et Delaunay (Paris),(lire en ligne),p. 228.
↑Dictionnaire des parlementaires français... : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889.... IV. Lav-Pla / publ. sous la dir. de MM. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, 1889-1891(lire en ligne).
La version du 9 mai 2007 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.