Une vue de ces « paysages des falaises d’Opale » et lecap Blanc-Nez.
La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d'Opale » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la régionNord-Pas-de-Calais, conçu par ladirection régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 3],[9]. Ces paysages, qui concernent30 communes, s'étendent le long de la côte, d'Équihen-Plage àSangatte, sur une bande d’environ50 kilomètres de long et d’un maximum de5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve legrand site des Deux Caps qui, avec lecap Blanc-Nez, culmine à150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur lepas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d'Angleterre, et d'autre part, vers l'intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des « coteaux calaisiens et du pays de Licques », d'un paysage alternant collines, vallons et bocages[10].
L'occupation des sols se répartit en43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux,20 % de sols artificialisés,20 % de prairies et forêts et10 % de plage[10].
Lescrans, constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l'affaissement dupas de Calais[Note 4], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 5], comme le cran d'Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[10].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 1[Note 7] : lavallée de Saint-Martin-Boulogne. Cette ZNIEFF, d’une superficie de1 698 hectares et d'une altitude variant de15 à 188 mètres, présente un paysage bocager typique duBoulonnais[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34 %), prairies (33,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,8 %), eaux maritimes (0,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
À la suite du passage destempêtes Ciarán,Domingos etElisa et desinondations etcoulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au, comme179 autres communes du département[24].
Le nom de la localité est attesté sous les formesHokinghem en 1121 ;Ocingehem en 1173 ;Hokinghehem en 1199 ;Hocquingehem en 1208 ;Hokinghen en 1393 ;Saint-Liénard en 1477 ;Hocquinghen ou Sainct-Liénart en 1506 ;Hochuinguen en 1550 ;Hoquinghen en 1605 ;Saint-Léonard en 1715. Durant laRévolution, la commune porte le nom dePont-de-Brique[25].
L'hagiotoponymeSaint-Léonard a prévalu sur un ancien toponyme germanique, qui était composé d'un anthroponymeHok, suivi du suffixeing et dehem (enclos, demeure)[26].
La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de lazone B.
Elle administre quatre établissements scolaires[35] :
deux écoles maternelles : l'école maternelle La-Maison-du-jardinier, près de l'école Aurore, et l'école Françoise-Dolto, en face du Forum des Loisirs, près de l'école Jean-Rostand ;
deux écoles primaires : l'école Aurore, située dans le quartier du même nom, avenue Belle-Isle, et l'école Jean-Rostand, située près de l'église et de la mairie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2022, la commune comptait 3 346 habitants[Note 12], en évolution de −4,67 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 606 hommes pour 1 788 femmes, soit un taux de 52,68 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
2,4
7,3
75-89 ans
11,7
19,8
60-74 ans
20,2
22,3
45-59 ans
21,5
15,8
30-44 ans
15,9
16,1
15-29 ans
12,9
18,1
0-14 ans
15,4
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[40]
L'église Saint-Léonard, à l'exception de la nef latérale nord et de la tour, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le[42].
Le château de Pont-de-Briques (tableau de Michel Wattelier).
L'abeille montrerait l'ardeur au labeur des habitants et l'église est celle du même nom. * Il y a là non-respect de larègle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (argent sur or). Adopté par la municipalité en 1973.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Boulogne-sur-Mer comprend une ville-centre et sept communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Jacques Mahieu - Promenade flamande dans Boulogne-sur-mer (2009)
↑M. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », dansMémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 407,lire en ligne.
↑Auguste de Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris,, 499 p.(lire en ligne surGallica).