Pour les articles homonymes, voirSaint-Léonard etSaint Léonard de Noblat.
| Saint-Léonard-de-Noblat | |||||
LaVienne au Pont-de-Noblat, anciennes maisons. | |||||
Blason | Logo | ||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
| Département | Haute-Vienne | ||||
| Arrondissement | Limoges | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes de Noblat (siège) | ||||
| Maire Mandat | Alain Darbon 2020-2026 | ||||
| Code postal | 87400 | ||||
| Code commune | 87161 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Miaulétous | ||||
| Population municipale | 4 319 hab.(2022 | ||||
| Densité | 78 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 45° 50′ 18″ nord, 1° 29′ 29″ est | ||||
| Altitude | Min. 250 m Max. 444 m | ||||
| Superficie | 55,59 km2 | ||||
| Type | Bourg rural | ||||
| Unité urbaine | Saint-Léonard-de-Noblat (ville isolée) | ||||
| Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Saint-Léonard-de-Noblat (bureau centralisateur) | ||||
| Législatives | Première circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
| Liens | |||||
| Site web | ville-saint-leonard.fr | ||||
| modifier | |||||
Saint-Léonard-de-Noblat est unecommune française située dans ledépartement de laHaute-Vienne enrégionNouvelle-Aquitaine.
La commune est notamment connue par sacollégiale Saint-Léonard, inscrite au titre desChemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la liste dupatrimoine mondial de l'UNESCO.

Onzième ville de la Haute-Vienne, en nombre d'habitants, elle s'étend sur la rive nord de laVienne à 20 km à l’est deLimoges. Elle doit son nom à l’ermite Léonard, patron des prisonniers et des femmes enceintes. Elle a été fondée auMoyen Âge autour de son tombeau. La commune de Saint-Léonard (5 559 ha) est principalement formée par le plateau, au sous-sol gneissique, dominant la rive droite de la Vienne. Aux deux extrémités est et ouest, émergent deux blocs granitiques. Le relief s'étage aux environs de 300-400 m en un ondulement de collines et vallons, fortement entaillés par les vallées de la Vienne, très encaissée, et de ses affluents, leTard ou laGalamache. Les paysages alternent harmonieusement bois (1 029 ha), prairies et champs où le maïs domine aujourd'hui. Le climat est un dégradé du milieu atlantique, avec déjà des nuances de pré-montagne : relativement rude l'hiver (moyenne de janvier : 3 °C) et très humide (environ 1 000 mm de précipitation annuelle).
La ville de Saint-Léonard est située sur laRD 941 (ex-RN 141), qui relieLimoges àClermont-FerrandviaAubusson. Elle se situe ainsi à 21 km de Limoges, 28 km deBourganeuf et 67 km d'Aubusson. Elle est reliée au nord, par la D 19, auChâtenet-en-Dognon etLaurière, et par la D 39 àSaint-Priest-Taurion etAmbazac. Au sud, la D 65 permet de rejoindreEyjeaux etLe Vigen, la D 7BEybouleuf etSaint-Germain-les-Belles, et la D 39Saint-Denis-des-Murs. Enfin, vers l'est, la D 13 part surEymoutiers ouPeyrat-le-Château, et la D 109 surMoissannes etSaint-Junien-la-Bregère.
Les communes limitrophes sontChampnétery,Le Châtenet-en-Dognon,Eybouleuf,La Geneytouse,Moissannes,Royères etSaint-Denis-des-Murs.
| Le Châtenet-en-Dognon | Moissannes | |
| Royères | Champnétery | |
| La Geneytouse | Eybouleuf | Saint-Denis-des-Murs |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par ladirection générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée sur la commune et en service de 1997 à 2017 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,6 | 2,6 | 4,9 | 8,4 | 11,7 | 12,9 | 12,8 | 9,5 | 7,6 | 3,4 | 0,8 | 6,4 |
| Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,1 | 7,8 | 10,4 | 14,4 | 17,9 | 19,2 | 19,3 | 15,7 | 12,6 | 7,2 | 4,4 | 11,6 |
| Température maximale moyenne (°C) | 7,9 | 9,5 | 13 | 16 | 20,3 | 24,1 | 25,5 | 25,7 | 22 | 17,5 | 11 | 8 | 16,7 |
| Record de froid (°C) date du record | −11,7 13.01.03 | −17,8 06.02.12 | −12,9 01.03.05 | −3,5 17.04.12 | −1,9 06.05.02 | 2,6 04.06.01 | 4,6 17.07.00 | 2,8 29.08.98 | −0,8 25.09.02 | −5,5 30.10.97 | −10,2 24.11.98 | −13,6 24.12.01 | −17,8 2012 |
| Record de chaleur (°C) date du record | 18,5 05.01.99 | 24,1 15.02.98 | 26,8 14.03.12 | 29,4 30.04.05 | 32,6 30.05.01 | 37,8 27.06.11 | 38,8 16.07.15 | 39,8 12.08.03 | 34 12.09.16 | 29,8 12.10.01 | 24,2 08.11.15 | 19,2 17.12.15 | 39,8 2003 |
| Précipitations (mm) | 95,4 | 72,9 | 95,5 | 116,4 | 91,6 | 81,1 | 83,1 | 79,5 | 70,6 | 91,5 | 112,2 | 102,9 | 1 092,7 |
Au, Saint-Léonard-de-Noblat est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Léonard-de-Noblat[Note 4], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[11]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,6 %), forêts (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), zones urbanisées (4,3 %),terres arables (1,3 %), eaux continentales[Note 6] (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Léonard-de-Noblat est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque deradon[15]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laVienne, laMaulde, l'Alesmes et le Tard. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994 et 1999[17],[15]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duplan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vienne à Saint-Léonard-de-Noblat », approuvé le[18].

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[19]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[20]. 17 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
La commune est en outre située en aval dubarrage de Vassivière, un ouvrage de classe A[Note 8] situé dans le département de laCreuse, sur la Maulde. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Léonard-de-Noblat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Le nom de la commune estSent Liunard enlimousin, dialecteoccitan. Le nom des habitants, lesMiaulétous et lesMiaulétounes[25],[26], vient du limousinMiauletons,Miauletonas. Selon la tradition, ce nom viendrait de lamiaula[27] (lemilan) qui aurait logé dans leclocher de lacollégiale Saint-Léonard.
Durant laRévolution française, la commune porte les noms deLéonard-sur-Vienne et deTarn-Vienne[28].

Bien avant la conquête romaine, un important itinéraire joignantBourges àBordeaux franchissait la Vienne au lieu-dit — aujourd'hui — Noblat. Il s'agissait d'un gué. À quelques kilomètres en amont (limite communale avec St Denis-des-Murs), on trouve les traces de l'imposantoppidum gaulois de Villejoubert, site fortifié de la tribu des Lémoviques. C'est à Noblat (qui viendrait denobiliacum, « lieu noble » (c'est-à-dire relevant d'un seigneur), que le premier village prit naissance. Un pont, sans doute en bois, y renforça le gué originel. Un premier château fut édifié vers l'an 1000 sur la hauteur dominant le coude de la Vienne. Il en reste un monticule et un fossé sur le très beau site dénommé « Chêne de Clovis ». Peu après, dans la forêt nommée Pauvain, la ville actuelle se développa autour du premier sanctuaire, et devint ainsi une étape importante de la « voie limousine » de la route versCompostelle. Le seigneur de la ville, l'évêque de Limoges, fit bâtir un château, près de la Collégiale, commencée vers 1100.
Léonard, d’après la tradition et le récit imaginaire de sa vie écrit auXIe siècle, serait né dans une famille d’officiers de la cour du roiClovis, à la fin duVe siècle. Il aurait eu comme parrain ce roi desFrancs et pour confesseur, l’évêque deReims,saint Remi. Très tôt, il obtint le privilège de visiter les prisonniers et de les faire libérer. Sa renommée alors grandit, on lui offrit de hautes charges qu’il refusa, préférant quitter la cour pour devenir disciple duChrist. Il se rendit àMicy dans l’Orléanais et resta quelque temps avec son frère Liphar et saint Maximin (saint Mesmin). Puis, poursuivant son chemin vers le sud, il s’arrêta pour installer son ermitage, non loin deLimoges et du tombeau de saint Martial, dans laforêt de Pauvain, sur le plateau dominant la Vienne. Au cours d’un séjour du roi d’Aquitaine (ce roi pourrait être ThierryIer, fils de Clovis) venu chasser en ce lieu, la reine, arrivée au terme de sa grossesse, ne put mettre au monde son enfant. Saint Léonard intercéda en sa faveur auprès deDieu et obtint la délivrance de la mère et la vie sauve de l’enfant. Le roi, en reconnaissance, lui offrit de nombreux présents qu’il refusa. Il accepta seulement le territoire de la forêt que son âne pourrait délimiter en 24 heures. Il y édifia unoratoire en l’honneur de laVierge Marie et de saint Remi. Peu à peu de nombreuses personnes vinrent le voir et des prisonniers, délivrés par son intercession, lui demandèrent l’asile. Saint Léonard serait mort un et enterré dans lachapelle qu’il avait fondée (dite « Notre-Dame sous les Arbres »). Il est invoqué pour la délivrance des prisonniers et contre lastérilité des femmes.
Le culte desaint Léonard se répand rapidement dans toute la chrétienté : son tombeau devient un lieu depèlerinage où affluent les fidèles. De nombreux personnages illustres vinrent prier sur le tombeau de l’ermite :
À partir duXIe siècle, le pèlerinage se développe ; ainsi en 1105, pour veiller sur lesreliques et accueillir lespèlerins, les clercs s’organisent pour former un collège. Dès leXIIe siècle, la ville s’entoure de fossés et d’imposantsremparts. Deux quartiers distincts se forment : le quartier religieux et administratif autour de lacollégiale, avec l’hôpital et la maison de ville ; le quartier des marchands autour des halles. En1183, des bandes armées, lesPaillers, la ravagent. Quelques années plus tard, elle est occupée par lesBrabançons.Jean sans Terre, roi d’Angleterre, y pénètre à la tête de son armée en 1214. Au cours duXIIIe siècle, lesrois de France donneront des privilèges aux habitants de la cité ; c’est ainsi qu’ils élisent, tous les ans, huit consuls. Par lettres patentes de[29] et du[30],Louis XI confirma les privilèges de la ville. En 1576, lescalvinistes, qui voulaient profaner les reliques de saint Léonard, sont chassés par les habitants de la cité. Après la Réforme, de nombreux couvents s’installèrent : lesrécollets en 1594, les filles de Notre-Dame en 1652. Trois confréries de pénitents se fondèrent : les Pénitents Blancs, les Pénitents Feuilles-Mortes et les Pénitents Bleus. LaRévolution française tenta de remplacer le nom de la ville par celui de Tard-Vienne, mais très vite réapparaît le nom de Saint-Léonard-de-Noblat.
AuXVIIIe siècle, Saint-Léonard s'impose comme capitale de l'industrie papetière qui se développe le long de laVienne. De nombreux moulins à papier, ultérieurement transformés en usines pour certains, jalonnent la vallée jusqu'auXXe siècle[31].
Aujourd’hui, la ville est renommée pour ses fabriques deporcelaine. Elle est reconnue comme étant le berceau de la racebovinelimousine. Elle a aussi donné son nom à une variété de châtaigne devenue très rare : larousse de Saint-Léonard.
Le nom des habitants, les Miaulétous (le «-ou» est issu du diminutif occitan «-on», pluriel occitan en s, féminin en - « -oune » est en usage, issu du suffixe occitan «-ona»), pourrait provenir d'un nom d'oiseau (« la miaula », en occitan du Limousin, est le milan, petit rapace). Ce sont pourtant des corneilles, et des choucas, qui peuplent le clocher de la collégiale. Mais depuis quand les choucas « miaulent »-ils ? On pense plutôt qu'il pourrait s'agir d'une déformation du diminutif occitan « liauneton » (prononcer « tou »), ou « petit Léonard », devenu « niauleton » (inversion des deux consonnes très courante en langue limousine).
Elle fut chef-lieu dedistrict de 1790 à 1795.
C'est à Saint-Léonard-de-Noblat qu'a lieu le toutpremier parachutage d'armes au profit de laRésistance enFrance occupée, le.

Le chef de la divisionHelmut Kämpfe rentre seul à Limoges avec sa voiture particulière en avance sur la troupe. Tout près de la route entreSauviat-sur-Vige et Saint-Léonard-de-Noblat, il tombe dans une embuscade de résistants dirigée par le sergent Canou appartenant au maquis deGeorges Guingouin. Le Mémorial de l'enlèvement, sur la D941, au sortir deSauviat-sur-Vige, a été conçu par l'artisteJean-Joseph Sanfourche et inauguré en 1986 parGeorges Guingouin.

Saint-Léonard-de-Noblat est libéré le 22 août 1944, au lendemain de laLibération de Limoges.
Le village de Mortessagne, une anciennemaison templière[32],[33] devenue après ladévolution des biens de l'ordre du Temple un membre duprieuré hospitalier de Bourganeuf[34].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| novembre 1886 | mai 1888 | Simon Voisin | ||
| mai 1888 | avril 1890 | Georges Seidenbinder | Brasseur | |
| avril 1890 | mai 1892 | Simon Voisin | ||
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| mai 1900 | septembre 1909 (décès) | Jules Tourgnol | Radical-socialiste | Principal de collège Député de laHaute-Vienne(1898 → 1909) Conseiller général ducanton de Saint-Léonard-de-Noblat(1898 → 1909) |
| novembre 1909 | décembre 1919 | Aristide Constant | ||
| décembre 1919 | mai 1929 | Adrien Pressemane | SFIO | Ouvrier peintre céramiste Député de la Haute-Vienne(1914 → 1928) Conseiller général du canton de Saint-Léonard-de-Noblat(1909 → 1928) |
| mai 1929 | décembre 1940 | Louis Valadas | SFIO | Conseiller général du canton de Saint-Léonard-de-Noblat(1928 → 1940) |
| décembre 1940 | septembre 1944 | Victor Gandois | ||
| septembre 1944 | mai 1945 | Jean-Baptiste Campanaud | ||
| mai 1945 | décembre 1945 (démission) | Louis Valadas | SFIO | Conseiller général du canton de Saint-Léonard-de-Noblat(1945 → 1949) |
| décembre 1945 | mars 1977 | René Barrière | SFIO puisPS | Médecin Conseiller général du canton de Saint-Léonard-de-Noblat(1949 → 1973) |
| mars 1977 | juin 1995 | Claude Andrieu | PS | Député suppléant d'Alain Rodet (1981-1986) |
| juin 1995 | mars 2001 | Jean-Paul Bardon | PS | Agent de maîtrise Conseiller général du canton de Saint-Léonard-de-Noblat(1991 → 2004) |
| mars 2001 | mars 2014 | Christine Riffaud[35] | DVG | Agricultrice |
| mars 2014 | en cours | Alain Darbon | PS | Enseignant Conseiller régional deNouvelle-Aquitaine(2015 → ) Président de laCC de Noblat(2015 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026 |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
4 319 habitants au dernier recensement de 2022, Saint-Léonard est la11e ville du département au regard de la population, et occupe le17e rang régional.
La population était déjà estimée à environ 4 000 habitants vers 1680, puis près de 5 000 en 1740. Ce total était élevé[réf. nécessaire] pour l'époque, faisant de Saint-Léonard la2e ville du Limousin (il n'y avait guère plus de 20 000 habitants àLimoges). Il y a 300 ans, 4 850 habitants vivaient sur le territoire communal actuel, divisé en quatre paroisses. Ce nombre est assez comparable à celui d'aujourd'hui. La population se répartissait ainsi :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2022, la commune comptait 4 319 habitants[Note 9], en évolution de −6,66 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 6 832 | 4 815 | 5 390 | 5 865 | 5 705 | 6 036 | 5 680 | 6 117 | 6 173 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 6 184 | 6 196 | 6 320 | 6 011 | 5 989 | 6 160 | 6 038 | 5 981 | 5 630 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 5 851 | 5 985 | 6 443 | 5 615 | 5 990 | 6 016 | 5 754 | 5 792 | 5 941 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 5 676 | 5 709 | 5 457 | 5 275 | 5 024 | 4 764 | 4 667 | 4 634 | 4 665 |
| 2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 4 636 | 4 385 | 4 319 | - | - | - | - | - | - |

La commune dépend de l'académie de Limoges. Les élèves de la ville débutent leur scolarité à l'école primaire publique de la commune, qui accueille 211 élèves[39]. Ces élèves ont également la possibilité de poursuivre leurs études dans la Cité ScolaireBernard Palissy au sein de la commune. Cette cité scolaire comprend un collège[40], un lycée[41] et un internat rassemblant les collégiens et les lycéens.
Biennale de peinture et de sculpture contemporaines
La commune compte plusieurs professionnels de santé (médecins, pharmacies, dentistes etc.). Le centre hospitalier intercommunal Monts et Barrages occupe une grande place au sein du village. Il comprend une clinique et un EHPAD. Un laboratoire d’analyses médicales est également présent à Saint-Léonard de Noblat.
La commune compte différents complexes et aménagements sportifs (espace Aqua’Noblat, halle des sports, gymnase municipal etc.)[42].
Le cinéma « Le Rex » a sa place au sein de la commune. Il compte 190 places. Depuis 2013, des films en 3D y sont diffusés[43].
Au début duXIXe siècle (1823 précisément), l'industrie de laporcelaine s'établit à Saint-Léonard. On y trouve encore de nos jours des fabriques de porcelaine (les Établissements Coquet ou Carpenet).

Autre spécialité de la ville, lemassepain de Saint-Léonard est une sorte demacaron[44],[45].
La ville a aussi le savoir-faire du cuir. Il existe encore une « rue des Tanneries », comme il existait jadis une « rue de la Piale » (de peler, tanner). La fabrication de chaque soulier de luxeJ.M. Weston commence à Saint-Léonard-de-Noblat (tannerie dite du « Moulin Follet », sur la rivière Le Tard). Des visites sont régulièrement organisées.
Saint-Léonard est avant tout un petit centre tertiaire, la grande majorité des industries ayant fermé depuis une trentaine d'années (chaussures,papèteries, bois). On trouve ici tous les commerces et services publics de base, notamment dans le domaine de l'éducation, la santé, ou l'équipement.


Lacollégiale Saint-Léonard[46], qui date desXIe et XIIe siècles, est dédiée à saintLéonard, c'est un chef-d’œuvre de l’art roman limousin. Son architecture fut modifiée au cours du temps. Elle fait partie duPatrimoine Mondial de l'humanité au titre des Routes deSaint-Jacques-de-Compostelle.
Le village est une étape de l'un des chemins français versSaint-Jacques de Compostelle.
Installé sous les arcades du foyer rural, en centre-ville, ce musée municipal est consacré àGay-Lussac (1778-1850), chimiste né à Saint-Léonard de Noblat[49].
HistoRail[50] est un musée duchemin de fer présentant de nombreuses maquettes.
Situé à la confluence de laVienne et du Tard, leMoulin du Got, créé en 1522, a fabriqué du papier de chiffon (à base de chanvre, de lin et de coton) jusqu'à laSeconde Guerre mondiale. À l'abandon, comme tous les autres moulins du Limousin, il a été rénové et réhabilité pour rouvrir en 2003. Produisant de nouveau des feuilles de papier, le Moulin du Got est aussi un musée[51],[52].
Films TV tournés entièrement ou en partie à Saint-Léonard-de-Noblat :
D’azur aux fers de prisonnier d’argent posés en face accompagnés de troisfleurs de lys d’or.
Les fers de prisonnier font référence à Saint Léonard qui est le Saint patron des prisonniers.Les fleurs de lys ont deux origines suivant les sources :
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