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Saint-Junien

45° 53′ 14″ nord, 0° 54′ 04″ est
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Pour les articles homonymes, voirJunien.

Saint-Junien
Saint-Junien
Hôtel de ville.
Blason de Saint-Junien
Blason
Image illustrative de l’article Saint-Junien
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementHaute-Vienne
ArrondissementRochechouart
IntercommunalitéCommunauté de communes Porte Océane du Limousin
(siège)
MaireHervé Beaudet(par intérim)
Code postal87200
Code commune87154
Démographie
GentiléSaint-Juniauds
Population
municipale
11 382 hab.(2022en évolution de +2,11 % par rapport à 2016)
Densité200 hab./km2
Population
agglomération
11 202 hab.(2017)
Géographie
Coordonnées45° 53′ 14″ nord, 0° 54′ 04″ est
AltitudeMin. 157 m
Max. 317 
m
Superficie56,82 km2
TypeCommune urbaine
Unité urbaineSaint-Junien
(ville isolée)
Aire d'attractionLimoges
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Junien
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Junien
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Saint-Junien
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Saint-Junien
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Saint-Junien
Liens
Site webwww.saint-junien.fr
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Saint-Junien est unecommune du Centre-Ouest de laFrance située dans ledépartement de laHaute-Vienne, en régionNouvelle-Aquitaine et l'ancienne province historique duLimousin. Chef-lieu de canton, elle est bordée par laVienne quand celle-ci, au pied desmonts de Blond, sort de son parcours tortueux et duMassif central.

Avec 11 382 habitants au dernier recensement de 2022, c'est la deuxième ville du département par la population, aprèsLimoges, alors qu'elle n'est même passous-préfecture, ce statut ayant été attribué aux villes voisines deRochechouart à 9 km au sud, et deBellac à 30 km au nord-est, pourtant toutes deux peuplées de 4 000 habitants environ.

Cité de tradition industrielle, la ville est célèbre pour ses papeteries, son industrie dufeutre, sesmégisseries et sesganteries. La ganterie se développe dès le Moyen Âge et acquiert auXVe siècle une grande renommée. Aujourd'hui, une centaine d'ouvriers et trois fabriques produisent annuellement près de 1 500 000 paires de gants, dont plus du quart est exporté.

Saint-Junien est également connue pour sesostensions, processions cultuelles très populaires.

Saint-Junien est en outre l'une des six villes portes duparc naturel régional Périgord-Limousin.

Ses habitantssont appelés lesSaint-Juniauds.

Géographie

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Localisation

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La commune se situe dans l'ouest du département de laHaute-Vienne, à 30 km à l'ouest deLimoges, 33 km au sud-ouest deBellac, 27 km au sud-est deConfolens, 72 km au nord-est d'Angoulême et 10 km au nord-est deRochechouart. Elle est directement limitrophe du département de laCharente.

Communes limitrophes deSaint-Junien[1]
Saulgond
(Charente)
Brigueuil
(Charente)
Oradour-sur-Glane
Étagnac
(Charente)
Saint-JunienSaint-Brice-sur-Vienne
Saillat-sur-VienneChaillac-sur-VienneSaint-Martin-de-Jussac

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de5 682 hectares ; l'altitude varie entre 157 et 317 mètres[2]. La commune se trouve dans l'emprise ducratère de la météorite de Rochechouart.

Hydrographie

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Elle est bordée au sud par laVienne, dans laquelle se jette laGlane à l'ouest de la ville. Au nord, la commune est délimitée par leGoire.

Voies de communication et transports

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Saint-Junien est située sur laRN 141 (Saintes-Angoulême -Limoges -Aubusson -Clermont-Ferrand). L'accès se fait par l'Sortie de Bellac-Saint-Junien.

La ville est également établie sur un axe nord-est/sud-ouest, représenté par laRD 675 (Bellac -Rochechouart -Nontron -Périgueux).

LigneCaractéristiques
L18ANGOULÊME ↔ Saint-Junien ↔LIMOGES-BÉNÉDICTINS
Longueur
118,8 km
Durée
1 h 50
Nb. arrêts
13
Soirée / Dimanche - Férié
 Non /✔️
Horaires
4 h 50 - 18 h 40
Réseau
TER Nouvelle-Aquitaine

Climat

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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par laDirection générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée sur la commune et mise en service en 1996 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ST JUNIEN (87) -alt : 271 m45° 54′ 00″ N, 0° 55′ 00″ E
Statistiques établies sur la période 1996-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1996 au 04-01-2022
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,41,43,55,59,112,313,413,310,18,33,91,57
Température moyenne (°C)4,75,68,310,614,317,919,219,315,912,87,44,811,8
Température maximale moyenne (°C)89,713,115,719,623,524,925,321,717,3118,216,5
Record de froid (°C)
date du record
−10,5
09.01.09
−13,6
06.02.12
−11,8
01.03.05
−3,9
17.04.12
−1,1
08.05.97
3,5
07.06.20
5,4
10.07.04
5,2
21.08.14
1,1
28.09.08
−4,7
30.10.97
−9,4
24.11.98
−11,7
24.12.01
−13,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
01.01.22
24,2
27.02.19
25,9
19.03.05
29,8
30.04.05
31,2
27.05.05
37,1
27.06.11
38,6
23.07.19
39,7
05.08.03
34,5
14.09.20
28,3
02.10.11
23,9
01.11.15
18,3
31.12.21
39,7
2003
Précipitations (mm)81,869,881,592,488,270,166,274,56484,4108,596,2977,6
Source :« Fiche 87154003 »[PDF], surdonneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Saint-Junien est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Junien, une unité urbaine monocommunale[13] de 11 382 habitants en 2022, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (10,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %),terres arables (2,2 %), eaux continentales[Note 6] (1,4 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Logement

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En 2022, le nombre total de logements dans la commune était de 6 659, alors qu'il était de 6 036 en 2009[a 1].

Parmi ces logements, 87,3 % des logements, 3,8% des résidences secondaires et 8,9% des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,8 % des appartements[a 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants, était de 58,1 %, en légère hausse par rapport à 2009 (58,0 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux), qui était de 20,7 % en 1999, n'était plus que de 17,9 % en 2009, leur nombre ayant baissé : 995 contre 1 019[a 3].

Projets d'aménagements

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Junien est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque deradon[19]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laVienne, laGlane et leGoire. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[21],[19]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duplan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vienne d'Aixe à Saillat », approuvé le[22].

Carte des zones d'aléa retrait gonflement des sols argileux de Saint-Junien.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[23]. 34,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval desbarrages deLavaud-Gelade, dans laCreuse, de Saint-Marc et deVassivière, des ouvrages de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[26].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Junien est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Odonymie

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Plaque de rue de la place Lénine (ici en 2020).

Saint-Junien est une ville de forte tradition communiste, marquée par la municipalité de Joseph Lasvergnas (1919-1939), Martial Pascaud (1944-1965) etRoland Mazoin (maire de 1965 à 2001), désormais dirigée par Pierre Allard, membre de l'Alternative Démocratie Socialisme (parti localement implanté né d'une scission avec le PCF). Cette particularité est en grande partie due à l'importance du secteur industriel ouvrier de laganterie auxXIXe et XXe siècles, à l'instar deLimoges.

Ce contexte historique et politique explique de nombreux noms de rues : l'odonymie de Saint-Junien a fait l'objet d'une recherche approfondie menée par des élèves du collège Louise-Michel sous la direction de deux professeurs[28]. En voici des exemples marqués politiquement :

Pendant laSeconde Guerre mondiale, un des volets de la politique durégime de Vichy concerne le nom des rues. S’appuyant sur des dispositions remontant aux derniers mois de laTroisième République[29], il impose la débaptisation de rues dont le nom ne concorde pas avec ses valeurs, notamment celles évoquant l’Angleterre (anglophobie), les Juifs (antisémitisme), lecommunisme etc. Deux rues de la ville consacrées à desCommunards (Eugène Varlin etZéphyrin Camelinat) sont débaptisées[30].

Toponymie

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Histoire

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Origines

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Dans les rues de Saint-Junien, réemploi d'un monument gallo-romain.
Calvaire oublié sur la route du moulin de l'hôpital, Saint-Junien.

Dès l’an 500, un ascète d’origine panonnienne (Hongrie actuelle), saint Amand, choisit un gîte sur la rive droite de laVienne, non loin de sonconfluent avec laGlane, dans une région appeléeComodoliacum. L’évêque deLimoges RoriceIer lui offre une humble cellule. C’est alors que Junien, originaire du Nord, fils d’uncomte deCambrai, baptisé parsaint Rémi deReims, quitta sa famille à l’âge de15 ans et devint un disciple de saint Amand. Il frappa à la porte de l’ermite, mais celui-ci ne lui répondit pas. La nuit, Junien fut épargné par la neige qui tombait. Il vécut en ermite et après la mort de son maître, vécut à l’emplacement de l’actuelle collégiale. Durant sa vie, il est dit qu'il accomplit quatre grandsmiracles. Il débarrassa la région d’undragon qui dévorait bêtes et humains, en le chassant à l’aide d’unecroix. Il délivra les Poitevins du feu intérieur qui les brûlait grâce à de l’eau d’unesource. Il jeta ledémon dans ungouffre, en faisant le signe de croix. Et Junien chassa le démon du neveu de l’évêque de Limoges, Rorice, qui en540 devenu lui-même évêque (Rorice II) présida ses obsèques. L’évêque fit élever un oratoire à sa mémoire, puis une église desservie par des chanoines réguliers de Saint-Augustin. Saint Junien est invoqué pour la guérison desaveugles et desparalytiques.

Salle des fêtes de Saint-Junien.
Collégiale Saint-Junien.
Façade de la collégiale Saint-Junien.
Centre Hospitalier.

Moyen Âge

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En 593, Grégoire deTours est frappé par l’importance dupèlerinage sur le tombeau du saint. Une telle affluence provoque rapidement la naissance d’uneagglomération autour de l’abbaye construite en l’honneur du saint. Mais le monastère est détruit par les Normands en 866. Après une tentative de restauration autour de l'an 900, l’abbaye vivote jusqu’à sa sécularisation parSylvestre II en l’an 1000. Leschanoines ne résidant plus dans l’abbaye, ils contribuent à la renaissance de la ville par la construction de leurs habitations. Un prévôt, saint Israël, entreprend de rebâtir l’église, et ses successeurs poursuivent son œuvre jusqu’à sa consécration en 1100. À la fin duXIIIe siècle, à la suite de troubles et d’incursions armées, la cité est entourée de hautes murailles percées de quatre portes principales.

AuXIVe siècle, le chanoineÉtienne Maleu rédige une chronique latine qui retrace l'histoire de Saint-Junien depuis la fondation de l'abbaye[31],[32],[33],[34].

AuXVe siècle, outre l’église qui est le seul monument encore existant de nos jours, l’ensemble collégial comprend cloître, pressoir, granges, psallette du chapitre (école de musique), ensemble épiscopal du seigneur évêque (logis, chapelle,prison, salle de justice) et lecimetière.En 1577, pendant lesguerres de Religion, Léonard de Mascureau, un huguenot, est gouverneur de la ville.

Les Hospitaliers

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LesHospitaliers de la commanderie de Limoges(Le Palais-sur-Vienne) et dugrand prieuré d'Auvergne étaient implantés à Saint-Junien. En 1602, on mentionne un commandeur de Limoges et de Saint-Junien et les archives départementales conservent plusieurs terriers établis au cours duXVIIe siècle et duXVIIIe siècle. En 1727, son commandeur était frère Marc de la Richardie d'Auliac[35]. Ce membre était appelé « Le Temple de Saint-Junien », ce qui laisse supposer une originetemplière.

Révolution française

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Elle fut chef-lieu dedistrict de 1790 à 1795, sous le nom deJunien-la-Montagne.

Seconde Guerre mondiale

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Par décret du, les municipalités communistes sont suspendues, après la signature du pacte de non agressionPacte germano-soviétique signé parViatcheslav Molotov pourStaline etJoachim von Ribbentrop pourAdolf Hitler. Joseph Lasvergnas, maire communiste depuis 1919, doit quitter son poste le. Le préfet nomme alors une délégation spéciale habilitée à prendre les mêmes décisions qu'un conseil municipal. Son directeur est Emile Gibouin (1871-1952), chevalier de la légion d'honneur[36], de droite, directeur des papeteries du Limousin et ancien maire deSaint-Martin-de-Jussac[37]. Joseph Lasvergnas l'avait proposé au préfet, car le moins marqué politiquement et le plus compétent[38].

Le, la délégation spéciale qui administre la ville décide de changer le nom des rues et places à connotation marxiste. Ainsi, la place Lénine devient la place Sergent Maginot, l'avenue Rosa-Luxembourg devient l'avenue Foch, la rue Karl Marx devient la rue Clemenceau[39]. Deux autres rues subissent le même sort en : l'avenue Henri Barbusse (écrivain communiste) devient avenue Edouard Branly et l'avenue Vaillant-Couturier (un des fondateurs du parti communiste français) reprend le nom de avenue Thiers[40].

voit l'arrivée en Haute-Vienne de réfugiés deSchiltigheim (Bas Rhin) évacuée car trop proche d'un éventuel front de combat. À Saint Junien, les Alsaciens sont logés soit dans des cantonnements dans le quartier du Châtelard, soit dans des logements de particuliers. Une mairie provisoire de Schiltigheim ouvre au 8-10 place de la République[41].

Après leur retour en Alsace (annexée auTroisième Reich) pendant l'été 1940, ils seront remplacés par des réfugiés lorrains deFonteny (Moselle)[42],[43].

Le, la ville subit un raid aérien (12 bombes larguées faisant2 blessés)[44]. À la signature de l'armistice du, Saint-Junien se retrouve en zone libre. La campagne de 1940 a tué 17 Saint-Juniauds. 477 sont prisonniers de guerre[44]. En, Martial Pascaud forme un des premiers réseaux de résistance[44].

Le, l'avenue Jean Jaurès est rebaptisée avenue Pétain, par arrêté préfectoral[45]. Vichy nomme Emile Gibouin maire le[46]. Puis un arrêté préfectoral nomme les membres du nouveau conseil municipal, qui se réunira pour la première fois le[47].

LeMaréchal Pétain se voit remettre, par une délégation d'industriels gantiers, 240 paires de gants de peau pour lui-même et sa garde personnelle ()[48]. Puis, accompagné de l'Amiral Darlan, il visite la cité gantière le, à l'occasion de son voyage en Limousin[49]. Martial Pascaud, communiste, est alors emprisonné par la gendarmerie de St Junien pendant trois jours[50].

En, les habitants juifs de Saint-Junien doivent se faire recenser auprès de la Mairie[51].

Village de Glane, plaque honorant Louis René Patriarche, résistant mort pour la France.
Village de Glane, plaque honorant Roger Bissirieix résistant mort pour la France.

Après le débarquement allié enAfrique du Nord (Opération Torch), les Allemands occupent la zone libre (). La résistance s'intensifie. Par des plaques commémoratives sur les maisons, le village de Glane (surnommé le « petit Moscou » en raison de sa forte population ouvrière marxisée) honore les résistants qu'il a abrités et qui sont morts pour la France. Pendant l'été 1943, des botteleuses des campagnes de St Junien,Rochechouart,Saulgond, Etagnac etBlond sont mises hors d'usage, pour éviter l'envoi du fourrage en Allemagne[52]. Le, les résistants fleurissent le monument aux morts[53].

En 1944, les actions de la résistance se multiplient. Des accrochages ont lieu entre des SS et les résistants le[54]. Dans la nuit du 7 au, les résistants tentent de faire sauter le viaduc ferroviaire sur la Vienne. Devant leur échec, ils déboulonnent les rails, et y font dérailler une locomotive et quelques wagons et la ligne Angoulême-Limoges est interrompue. Dans la matinée du, des maquisards investissent la ville (sans garnison allemande), la mairie de Saint-Junien et le siège de la Légion des Combattants[55]. Le soir à 19 h, le train en provenance d'Angoulême s'arrête avant le viaduc encombré et les passagers en descendent pour cheminer à pied sur l'ouvrage d'art et prendre un autre train de l'autre côté, pour poursuivre le voyage jusqu'à Limoges. Parmi eux, dix soldats allemands en armes. L'un d'eux est abattu par les maquisards. Informée de l'incident, la Kommandantur de Limoges dépêche un train chargé de soldats de laWehrmacht et d'agents de laGestapo de Limoges qui était commander parAugust Meier (avec l’Obersturmführer de la Gestapo, Wickers et Joachim Kleist et son interprète Eugène Patry). Ce train arrive à 23 h 15 et les Allemands exigent du maire les plans de la ville. Le lendemain matin, la Gestapo interroge le maire pour obtenir des noms de résistants et de communistes, en vain[55]. Ce même, des ouvriers sont réquisitionnés pour ériger des barricades et tranchées sur la place de la gare[55]. À 14 h, la ville passe sous le contrôle direct de la Wehrmacht. Un couvre feu est instauré, les cinémas sont fermés et il est interdit de quitter la ville sans autorisation[56]. Au cours de l'après-midi, des éléments de la2e division SS Das Reich (premier bataillon du régimentDer Führer, sous le commandement du majorAdolf Diekmann) qui a pour chefHeinz Lammerding, remplacent la Gestapo. C’est Saint-Junien qui devait brûler. Ils sont partis car ils se sont aperçus que la ville était trop grande et qu’ils n’étaient pas assez nombreux. »[57] Adolf Diekmann établit son QG à l'hôtel de la gare ; c'est là, dans la salle du rez-de-chaussée, qu'est décidée la destruction d'Oradour-sur-Glane au cours d'une conversation avec des hommes de la Gestapo et de laMilice française de Limoges dirigée parJean de Vaugelas etJean Filiol. Les miliciens avaient alors appris la disparition de l'officierHelmut Kämpfe, capturé par les maquisards de Jean Canou appartenant au maquis deGeorges Guingouin, au retour entreGuéret et Limoges près deSauviat-sur-Vige, et exécuté dès la nouvelle du massacre d'Oradour et de la communication du commandant des partisans en Creuse. Il y a àMoissannes sur la disparition du major allemand en bordure de la route un menhir conçu par l'artisteJean-Joseph Sanfourche pour rappeler la capture depuis 1986[58]. Quelques escarmouches avec les maquisards ont lieu pendant la nuit[55]. Le samedi, à 13 h, une partie de la troupe SS quitte Saint-Junien pour rejoindreNieul, en passant parOradour-sur-Glane, où elle massacre les643 habitants sur6 personnes dans l'après-midi. La troupe poursuit sur Nieul, lieu de rassemblement de la division, pour faire route ensuite vers le front de Normandie le 12 juin pour leDébarquement de Normandie où lesAlliés de la Seconde Guerre mondiale ont débarqué[55].

L'arrière garde SS quitte Saint-Junien le dimanche après-midi. La Wehrmacht se maintient dans la ville[55].

Le, les résistants du maquis de Pressac, commandés par le colonel Bernard (Bernard Le Lay, typographe au journalL'Humanité)[59], entrent dans la ville[44]. Bernard proclame la libération de Saint Junien par un discours devant la Mairie[60]. L'Abeille de St Junien, journal hebdomadaire, est réquisitionné par les forces françaises de l'intérieur[61], puis devient l'organe du Comité local de Libération[62]. Il prend le nom de Délivrance le. Le, après les combats de Blond, les Allemands avancent en direction de Saint-Junien. Les résistants Francs tireurs partisans du colonel Bernard, alertés par les habitants[63], contre-attaquent et les Allemands se replient. Le conseil municipal d'Émile Gibouin est remplacé par le comité de Libération de Saint-Junien le, ce dernier faisant office de délégation municipale[64]. Le commissaire de la République, le préfet de la Haute-Vienne et le sous-préfet de Rochechouart, lors d'une grande cérémonie le, installent le nouveau conseil municipal provisoire, dirigé par le Maire Martial Pascaud, résistant[65]. À partir de, une centaine de prisonniers russes, libérés des camps de concentration, sont abrités au Chatelard[66]. Mi voit le début du retour des prisonniers de guerre, déportés politiques (dont l'abbé Jean Varnoux)[67] et déportés du travail[68]. Aux élections municipales d', la liste d'union patriotique républicaine antifasciste, menée par Martial Pascaud, obtient tous les sièges face à la liste du parti socialiste SFIO[69]. Martial Pascaud est élu Maire le[70].

Activité industrielle

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Une mégisserie de Saint-Junien.
Article connexe :Ganterie de Saint-Junien.

Située au centre d’une région d’élevage et ainsi favorisée par une abondance de matière première telle quepeaux de chevreaux et d’agneaux, Saint-Junien bénéficie, en matière detannage, des qualités exceptionnelles des eaux de la Vienne. Dès leXIe siècle, des maîtresartisans coupaient des gants dans des peaux qu’ils avaient eux-mêmes tannées. AuXVe siècle, la ganterie atteint une grande renommée. Vers 1872, l’apparition des premièresmachines à coudre et de la « Main de Fer » bouleversent les procédés de fabrication. L’apogée de lamégisserie et de laganterie se situe en 1927 : quarante fabriques et plus d’un millier d’ouvrières et d’ouvriers travaillent au renom du gant de Saint-Junien. Au début duXXIe siècle, le prestige de certaines maisons locales, qui fournissent de grandes marques telles queJacques Fath,Christian Dior,Hermès,Lanvin,Cacharel et d’autres, explique la place des gants de peau saint-juniauds qui représentent 45 % de la production française (soit plus de 480 000 paires par an). Cette culture de la ganterie mène à des personnalités lointaines commeMélania Trump[71].

Saint-Junien s’est affirmée aussi comme un lieu privilégié pour la production depapier. AuXVIIe siècle, se comptaient cinqmoulins et l’apparition des machines à papier vers 1835 favorisa l’implantation de nombreuses papeteries. Les matières premières telles que la paille et ensuite lebois, abondant en Limousin, ont permis un rapide développement de cette industrie et de ses dérivés : l’impression, l’emballage, le cartonnage.

LeXIXe siècle va rester comme le siècle de la prospérité économique de la ville, qui possède alors seize ganteries, treize mégisseries, huit papeteries et cinq tanneries[72].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Articles connexes :Élections municipales de 2014 dans la Haute-Vienne etÉlections municipales de 2020 dans la Haute-Vienne.

L'électorat de Saint-Junien est historiquement marqué à gauche, à l'image de laHaute-Vienne.Hormis la période 1939-1944, la ville n'a connu que des maires de gauche depuis 1919, et communistes ou apparentés depuis 1920. Ces derniers font preuve d'une longévité importante, avec21 ans de mandat pour Martial Pascaud,36 ans pourRoland Mazoin, et23 ans pour Pierre Allard, réélu en 2020 pour un quatrième mandat, mais démissionnaire en 2024.

Lors desélections municipales de 2020, le maire sortant Pierre Allard, à la tête d'une liste d'union de gauche a été réélu au premier tour avec 61,16 % des voix face à la liste écologiste deYoann Balestrat[73].

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, lenombre de membres du conseil municipal est de 33[74].

Liste des maires

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Liste des maires avant 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
13 septembre 178928 août 1790François Surin-Hugon - Avocat en parlement
19 septembre 179012 novembre 1790Jacques-Amand Beynaud -Avocat
14 novembre 179013 novembre 1791Joseph-Pierre Codet de Boisse -Avocat
13 novembre 1791novembre 1792François Rorice Chabodie-Duperat -Notaire, homme de loi
25 novembre 179226 décembre 1794Junien Desvergnes-Lafont -Docteur en médecine
26 décembre 17947 février 1795Simon Teilliet -Propriétaire terrien
7 février 179517 juillet 1795François Surin-Hugon -Avocat
17 juillet 179517 avril 1797Augustin Surin-Hugon Nommé par arrêté
17 avril 1797avril 1799Jacques-Christine Roulhac de Rochebrune -Propriétaire
Chevalier de la Légion d'honneur
20 avril 1799avril 1800Jean-Jacques Peccadeau Élu par les 5 administrateurs
23 avril 1800juillet 1802Pierre Joseph Codet-BoisseBonapartiste-Notaire
Nommé par Décret de Bonaparte 1er consul
3 juillet 180220 mai 1814Jean-Baptiste PouliotBonapartiste-Avocat
Nommé par Décret de Bonaparte 1er consul
20 mai 18141er mars 1815Jacques-Christine Roulhac de RochebruneRoyaliste-Propriétaire
Deuxième mandat
21 mars 181510 juillet 1815Surin-Hugon (prénom non spécifié)Impérialiste (Cent-Jours)-Ancien maire
10 juillet 181514 juillet 1826Jacques-Christine Roulhac de RochebruneRoyalistePropriétaire
14 juillet 182630 septembre 1829Jean-Baptiste Pouliot Avocat
30 septembre 182925 novembre 1830Léonard-Martial de Maublanc Militaire de carrière
25 novembre 183019 juin 1832Jean-Baptiste Lelong  
19 juin 183227 octobre 1837Pierre Boury  
27 octobre 183712 juillet 1839Pierre Doudet  
12 juillet 183913 septembre 1846Mathieu-Joseph Codet-Boisse Médecin
13 septembre 184621 septembre 1848Pierre Puyramant de Lapisse  
21 septembre 184812 novembre 1852Jean-François Labrouhe de Laborderie  
12 novembre 185220 décembre 1870Pierre-Léon Desbordes-DesrochesBonapartiste 
20 décembre 187017 mars 1873Émile Rouberol Industriel
17 mars 187315 août 1877Joseph-Léonard Thomassin Notaire
Révoqué
12 septembre 187727 décembre 1877Henri Jourdy Premier adjoint faisant fonction de maire
27 décembre 187718 mai 1884Joseph-Léonard Thomassin Notaire
18 mai 188419 décembre 1894Lucien DumasRépublicainIndustriel
Conseiller général de Saint-Junien(1883 → 1894)
19 décembre 189413 janvier 1895Louis Bourdy Commerçant
Premier adjoint faisant fonction de maire
13 janvier 189515 mai 1904Pierre CodetRad.Industriel, juge de paix
Sénateur de la Haute-Vienne(1921 → 1924)
Conseiller général de Saint-Junien(1895 → 1919)
Chevalier de la Légion d'honneur
15 mai 190410 décembre 1919Auguste Merle Notaire, juge de paix
Président de la Chambre départementale des notaires
Chevalier de la Légion d'honneur
10 décembre 191916 octobre 1939Joseph Lasvergnas[75]SFIOpuis
PC-SFIC[76]
Ouvrier gantier
Conseiller général de Saint-Junien(1919 → 1922 puis
1926 → 1940)
24 octobre 193916 août 1944Émile Gibouin[Note 9] Industriel,conseiller départemental
Maire deSaint-Martin-de-Jussac(1904 → )
Chevalier de la Légion d'honneur
 
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
16 août 194428 mars 1965Martial Pascaud[77]PCFOuvrier papetier-sachetier, syndicaliste
28 mars 196518 mars 2001Roland MazoinPCF
puisADS
Gérant de coopérative ouvrière de production
Député de la Haute-Vienne (2e circ.)(1981 → 1986)
Suppléant du députéMarcel Rigout(1978 → 1981)
Conseiller général de Saint-Junien(1967 → 1973)
Conseiller général de Saint-Junien-Est(1973 → 2004)
Conseiller régional du Limousin
18 mars 20011er février 2024Pierre AllardADSCadre de laCAF, adjoint au maire(1995 → 2001)
Conseiller général de Saint-Junien-Ouest(2001 → 2015)
Conseiller départemental de Saint-Junien(2015 → )
Vice-président duconseil départemental(2021 → )
Président de laCC Porte Océane du Limousin(2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026
Démissionnaire
4 mars 2024[78]en coursHervé BeaudetADSChef de cuisine en collège
Premier adjoint(2014 → 2024)
Maire par intérim de février à mars 2024

Instances judiciaires et administratives

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Politique environnementale

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Jumelages

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Carte
Villes jumelées avec Saint JunienVoir et modifier les données sur Wikidata
Villes jumelées avec Saint JunienVoir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
CharleroiBelgiquedepuis
WendelsteinAllemagnedepuis
ŻukowoPolognedepuis


Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Saint-Junien est la deuxième ville du département par la population, derrièreLimoges, et devant sa voisineRochechouart, sous-préfecture. La population de Saint-Junien a connu un accroissement démographique jusqu'en 2006, qui lui a permis de dépasser le maximum de population atteint en 1901 et 1968. La population a ensuite baissé de 4% sur la période 2006-2017.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[82],[Note 10].

En 2022, la commune comptait 11 382 habitants[Note 11], en évolution de +2,11 % par rapport à 2016 (Haute-Vienne : −0,68 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
5 4165 9345 3955 7375 8955 7055 4675 8995 900
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
5 9946 7957 2887 4428 2218 0928 4799 3769 674
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
11 43211 40011 37910 04210 08710 12310 37510 64510 618
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
11 13211 29811 27110 80510 60410 66611 60511 50611 147
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
11 38711 382-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[83] puisInsee à partir de 2006[84].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 36,7 % la même année, alors qu'il est de 31,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 196 hommes pour 6 061 femmes, soit un taux de 53,84 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[85]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
3,4 
11,2 
75-89 ans
15,1 
21,6 
60-74 ans
20,1 
20,9 
45-59 ans
20,2 
14,9 
30-44 ans
13,7 
14,9 
15-29 ans
14,0 
14,7 
0-14 ans
13,5 
Pyramide des âges du département de laHaute-Vienne en 2021 en pourcentage[86]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,7 
8,9 
75-89 ans
11,8 
19,6 
60-74 ans
20,2 
20,2 
45-59 ans
19,3 
16,9 
30-44 ans
15,8 
17,2 
15-29 ans
16,2 
16,1 
0-14 ans
14,1 

Manifestations culturelles et festivités

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Article détaillé :Ostensions limousines.

Des « ostensions » célèbrent tous les sept ans, depuis 1512, la mémoire des fondateurs de la cité, Junien et Amand. À cette occasion, leursreliques sont exposées et une cérémonie se déroule : de somptueux décors sont sortis, la rue principale est couverte de feuillages en souvenir de laforêt deComodoliac. Des groupes destatues créées par le peintreJean Teilliet et son élèveMlle Léger, figurent les principaux évènements de la vie des fondateurs de la cité. Le dimanche, après la grand’messe du matin, dorénavant près de 1 500 personnes costumées représentant l’histoire des saints depuis 2 000 ans défilent solennellement à travers la ville. À l'instar des animations de Noël, les Ostensions qui intéressent toujours l'Église, ont aujourd'hui dépassé leur cadre cultuel originel et font désormais partie du patrimoine historique, social et laïc de la ville, et de ses habitants. Les prochaines (en 2030) seront les74e ostensions, celles de 2016 ayant été les72e, celles de 2023 ayant été les73e.

  • Rue décorée.
    Rue décorée.
  • La forêt de Comodoliac reconstituée.
    La forêt de Comodoliac reconstituée.
  • Maison décorée.
    Maison décorée.
  • Défilé costumé : les Pénitents bleus.
    Défilé costumé : les Pénitents bleus.
  • Défilé costumé : Jésus portant la croix.
    Défilé costumé : Jésus portant la croix.
  • Défilé costumé : présentation des reliques.
    Défilé costumé : présentation des reliques.

Enseignement

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Santé

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  • Centre hospitalier de Saint-Junien[87]

Sports

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Médias

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  • Le Nouvelliste[90], média hebdomadaire en Haute-Vienne.
  • La Nouvelle Abeille, média local plus connu pour les anciens sous le nom de « La Délivrance »[91].
  • Le populaire du centre

Cultes

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Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 23 938 €, ce qui plaçait Saint-Junien au 25 000e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[93].

Emploi

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En 2009, la population âgée de 15 à64 ans s'élevait à 6 745 personnes, parmi lesquelles on comptait 72,4 % d'actifs dont 63,9 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs[a 4].

On comptait 5 848 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 159 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 327, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 12] est de 135,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[a 5].

Entreprises et commerces

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Au, Saint-Junien comptait973 établissements : 88 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 90 dans l'industrie, 86 dans la construction, 575 dans le commerce-transports-services divers et 134 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

En 2011,78 entreprises ont été créées à Saint-Junien[a 7], dont 45 par desautoentrepreneurs[a 8].

Secteur industriel

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La ganterie Agnelle.

Ganterie de Saint-Junien :ganterie Agnelle, ganterie Georges Morand.

Tourisme

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Porte d'entrée dans leLimousin à partir de la façade atlantique, Saint-Junien est aussi ville-porte duparc naturel régional Périgord-Limousin. Encadrée par laCharente limousine à l'ouest, lesmonts de Blond au nord et le début duplateau du Limousin au sud, la ville est une base de départ pour nombre d'excursions caractéristiques dutourisme vert.

Le patrimoine architectural, historique et surtout industriel est depuis le début duXXIe siècle activement mis en valeur, comme en témoignent la réfection dusite Corot et l'inauguration d'une réplique du chalet du peintreCamille Corot, ou encore la mise en place d'une politique de mise en valeur du passé ouvrier gantier de la cité, par la création d'une Cité du cuir qui doit ouvrir prochainement[94].En effet, depuis 2004, un comité de pilotage a été mis en place par la mairie de Saint-Junien pour mener une réflexion quant à la création d'une Cité du cuir[95].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'abbaye de Saint-Amand.
La chapelle du cimetière.
Lesite Corot.

Langue et culture régionales

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Saint-Junien se trouve, comme le reste de la Haute-Vienne, dans lazone culturelle occitane.Lalangue d'oc, présente dans la toponymie de la ville et dans la vie de nombre de ses habitants, se retrouve aussi dans la vie culturelle.

Après laPremière Guerre mondiale se forme un groupe folklorique de chanteurs et de danseurs appelé « La noce villageoise » de Saint-Junien. Le, à l'issue d'un patronage dont l'abbé Ortiz est responsable, le groupe folklorique desVelhadors (les veilleurs en occitan) voit le jour. Dès 1943, il appartient auFélibrige en devenant l'école félibréenne Jean-Teillet. En 1985, Saint-Junien accueille la fête de sainte Estelle, fête du félibigre, où l'étoile à sept branches représente les sept grandes régions de l'Occitanie (dont leLimousin).Actuellement[Quand ?], les activités desVelhadors tournent autour des danses traditionnelles, de la musique, des chants et du théâtre, pour faire vivre les traditions limousines et la langue d'oc. Chaque année, lesVelhadors montent un nouveau spectacle. Au printemps 2006, il s'agissait duMiracle des Ardents, qui a remporté selon la presse un vif succès.

Sain-Junien travaille également à la reconnaissance de la spécificité régionale. Ainsi, le nouveau centre aquatique a reçu un nom en oc : l'Aiga Bluia (l'eau bleue). Le pays de Saint-Junien a défini un plan pour la mise en place d'une signalisation bilingue. Plusieurs communes, dont Saint-Junien, en sont déjà équipées. Il existe également, depuis les années 1980, des parcours de promenade dans la ville fléchés en occitan.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armoiries de Saint-Junien seblasonnent ainsi :

D'azur, à un lion d'or couronné, armé et lampassé de gueules.
(Malte-Brun,la France illustrée, tome V, 1884)

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les normales servent à représenter leclimat. Elles sont calculées sur30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
  9. Président de la délégation spéciale à partir d'octobre 1939 puis nommé maire par le régime de Vichy le 10 février 1941.
  10. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  11. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  12. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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Insee

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  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres références

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  1. Carte IGN surGéoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  3. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  4. « Le climat en France métropolitaine », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », surecologie.gouv.fr(consulté le).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », surnouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr,(consulté le).
  9. « Fiche du Poste 87154003 »[PDF], surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  10. « Typologie urbain / rural », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr(consulté le).
  11. « Commune urbaine - définition », surle site de l’Insee(consulté le).
  12. « Comprendre la grille de densité », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr(consulté le).
  13. « Unité urbaine 2020 de Saint-Junien », surle site de l'Insee(consulté le).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », surle site de l'Insee,(consulté le).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », surle site de l'Insee,(consulté le).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  19. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Saint-Junien », surGéorisques(consulté le).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », surhaute-vienne.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque inondation.
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