Pour les articles homonymes, voirSaint-Jean.
Saint-Jean-de-Fos | |||||
![]() Tour de l'église | |||||
![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée de l'Hérault | ||||
Maire Mandat | Pascal Delieuze 2020-2026 | ||||
Code postal | 34150 | ||||
Code commune | 34267 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jeannifossiens Jeannifossiennes | ||||
Population municipale | 1 743 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 123 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 06″ nord, 3° 33′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 528 m | ||||
Superficie | 14,19 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gignac | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Hérault Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
Liens | |||||
Site web | mairie-saintjeandefos.fr![]() | ||||
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Saint-Jean-de-Fos (prononcer[sɛ̃ ʒɑ̃ də fɔs] ; enoccitanSant Joan de Fòrcs) est unecommune française située dans le nord dudépartement de l'Hérault enrégionOccitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, le ruisseau de l'Avenc et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deuxsites Natura 2000 (les « gorges de l'Hérault » et les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et troiszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Jean-de-Fos est une commune rurale qui compte 1 743 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitantssont appelés les Jeannifossiens ou Jeannifossiennes.
Saint-Jean-de-Fos est un village situé à la sortie desgorges de l'Hérault, là où lemassif de la Séranne (massif calcaire) appelé aussicausses du Larzac, rejoint la plaine de la vallée de l'Hérault. Il se trouve sur les bords de l'Hérault là où lepont du Diable enjambe le fleuve. Le climat est méditerranéen, chaud et ensoleillé.
Le village est encirculade etest à ce titre membre de l'association le réseau des Circulades[réf. nécessaire].
Saint-Guilhem-le-Désert | ||
Montpeyroux | ![]() | Aniane |
Lagamas | Gignac |
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de l'Hérault.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents >5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de15 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 907 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deSaint-André-de-Sangonis à 7 km àvol d'oiseau[3], est de15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir desdirectiveshabitats etoiseaux, constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[8] :
et un au titre de la directive oiseaux[8] :
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Une ZNIEFF detype 1[Note 2] est recensée sur la commune[11] :la « rivière de l'Hérault de Gignac à Canet » (317 ha), couvrant 8 communes du département[12] et deux ZNIEFF detype 2[Note 3],[11] :
Au, Saint-Jean-de-Fos est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (52,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,2 %), forêts (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), zones urbanisées (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Fos est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et le ruisseau de l'Avenc. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 2002 et 2014[18],[16].
Saint-Jean-de-Fos est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[19].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 63,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 848 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 383 sont en aléa moyen ou fort, soit 45 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
En 2018, la commune compte 751 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 732 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 20 550 €[I 5] (20 330 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 10,4 % | 11,3 % | 11,1 % |
Département[I 8] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 036 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 23 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 370 emplois en 2018, contre 258 en 2013 et 230 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 697, soit unindicateur de concentration d'emploi de 53,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 11].
Sur ces 697 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 263 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % lestransports en commun, 10,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
164 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Jean-de-Fos au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 164 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 18 | 11 % | (6,7 %) |
Construction | 35 | 21,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 39 | 23,8 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 1,2 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 3,7 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 7 | 4,3 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 21 | 12,8 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 26 | 15,9 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 10 | 6,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,8 % du nombre total d'établissements de la commune (39 sur les 164 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Fos), contre 28 % au niveau départemental[I 15].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[23] :
La principale économie du village est la viticulture, l'oléiculture, la production de poterie (11 ateliers et galeries de potiers) et le tourisme avec les visiteurs dupont du Diable et Argileum. De nombreux hébergements touristiques sont proposés.
L'artisanat y est aussi bien implanté. Chaque année, le Marché des Potiers réunit 50 exposants pour le plus grand rassemblement autour de la céramique du département[24].
La commune est dans le « Soubergues », unepetite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[25]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est laviticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 113 | 94 | 75 | 66 |
SAU[Note 11] (ha) | 704 | 714 | 533 | 507 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 113 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 94 en 2000 puis à 75 en 2010[27] et enfin à 66 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[28],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de704 ha en 1988 à507 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à8 ha[27].
On trouve les premières mentions du lieu en 804 sous le nomLitenis.
Le village s'est ensuite développé autour de l'église de St-Jean entre 1031 et 1060 à la suite de la construction du Pont du Diable qui constitue un relais important entreSaint-Guilhem-le-Désert etAniane.
La place a été successivement fortifiée au Moyen Âge.
Saint-Jean-de-Fos a connu la renommée grâce à ses potiers duXIVe au XVIe siècle. Cette tradition de poterie, notamment la poterie vernissée verte, s'est perpétuée et est toujours visible dans les rues du village au travers d'éléments de faîtages, de descentes de chenaux et de gouttières par exemple.
Les potiers fabriquaient aussi des petites trompes en terre cuite (troïna ou trumpet) qui furent utilisées de la seconde moitié duXVe siècle jusqu'au début duXXe siècle. Les cloches étant « parties à Rome », entre le Jeudi Saint et Pâques, les enfants de chœur, armés de ces petites cornes, trompetaient pour appeler les fidèles à la messe. Le dimanche de Pâques une cérémonie avait lieu sous la croix de la Vierge du Roc Pointu. Il fallait s’emparer de la corne de son voisin et la briser contre le rocher. Le bas du rocher est encore recouvert des tessons accumulés pendant des années[29].
Lors de laRévolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de lasociété révolutionnaire, créée en. Elle est baptisée « société populaire régénérée » enfloréalan II. Elle compte 88 membres à cette date[30]. Pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourFort-l’Hérault[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1947 | 1977 | Lucien Pourtier | ||
1977 | 1989 | Pierre Espinas | ||
1989 | mars 2008 | Pierre Capelli | ||
mars 2008 | mars 2014 | Jean-François Ruiz | ||
mars 2014 | juin 2018 | Guy-Charles Aguilar | SE | Salarié du secteur médical |
juillet 2018 | en cours | Pascal Delieuze | SE |
Au dernier recensement, la commune comptait 1743 habitants.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 232 | 1 334 | 1 410 | 1 423 | 1 507 | 1 544 | 1 518 | 1 518 | 1 506 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 489 | 1 473 | 1 450 | 1 366 | 1 407 | 1 367 | 1 218 | 1 227 | 1 175 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 200 | 1 177 | 1 181 | 1 050 | 1 046 | 1 128 | 1 064 | 983 | 913 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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946 | 939 | 861 | 905 | 1 011 | 1 160 | 1 422 | 1 460 | 1 567 |
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 696 | 1 743 | - | - | - | - | - | - | - |
Les armoiries de Saint-Jean-de-Fos seblasonnent ainsi : de vair au pal fuselé d'argent et d'azur. |
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