Avec une population de 6 740 habitants en 2021 (Insee)[2] et au centre d'uneaire d'attraction de 20 719 habitants, cette sous-préfecture est la principale ville de sonarrondissement.
Avenue Georges Brossard, RD 150 - plate-bande aménagée.
La ville est construite sur le versant sud-ouest d'uncoteau qui descend en pente douce vers laBoutonne. Celle-ci forme dans la partie basse de la ville le « Plan d'eau deBernouët » aménagé pour les loisirs et la détente : chemins de promenade, espaces verts pour pique-nique avec bancs, mini parc avec jeux pour enfants, mini-golf, parcours de santé, location de pédalos en été, aire de stationnement aménagée pour camping-car, bar-restaurant.
Lieux de promenades, sentier au bord de l'eau très fréquentés les fins de semaine. Rassemblements d'oies et canards sauvages, tous les jours près du parking.
Au, Saint-Jean-d'Angély est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine deSaint-Jean-d'Angély, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est la commune-centre[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (50,7 %), zones urbanisées (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,8 %), prairies (2,8 %), forêts (1,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment laBoutonne et le Pouzat. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999, 2010 et 2021[17],[15].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-d'Angély.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 4,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 412 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 6 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[19],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Le nom de la ville serait dérivé du nom de domaine gallo-romainAngeliacum, formé à partir de l'anthroponyme chrétienAngelus (ange) ou germaniqueAngel (lesAngles, nom d'une tribu germanique) et du suffixe de possession-acum, indiquant la présence d'undomaine au cours des premiers siècles de notre ère. La formeAngeriacum est liée à une mutation secondaire /l/ > /r/, commune en phonétique. Homonymie avecAngely (Yonne)[22].
La première partie fait référence àJean le Baptiste, à qui la paroisse avait été dédiée. Une légende médiévale raconte quePépinIer d'Aquitaine, petit-fils deCharlemagne, en guerre contre lesVikings, fut averti en songe du retour d'un moine parti chercher la tête de saintJean-Baptiste àAlexandrie. Le roi d’Aquitaine accueillit le moine Félix sur la plage d'Angoulins et un miracle eut lieu : une trentaine de guerriers francs morts au combat ressuscitèrent. Le roi décida de fonder un monastère en face de son château pour y abriter la sainte relique.
La ville apparaît sous le nom decommunie Sancti Johannis Angeliacensis en 1204, et sous le nom deSaint Jouan avant 1312[23]. Elle fut renomméeAngély-Boutonne sous la Révolution française[24].
Unenécropole datant d'il y a 9 000 ans a été découverte sur les rives de laBoutonne[25].
Les villas gallo-romainesd'Angeriacum furent pillées par lesGermains puis par lesBagaudes.[réf. nécessaire] une centaine d'années après la chute de l'Empire romain.
En860, lesVikings font une incursion à Saint-Jean-d'Angély, détruisent le monastère et égorgent les moines.
En1010, l'abbaye royale de Saint-Jean-d'Angély est fondée à la place du monastère par lesbénédictins deCluny, assurant ainsi le développement de la ville. La fondation de ce monastère est l'occasion d'une rencontre entreSanche III de Pampelune,Robert II de France etGuillaume V d'Aquitaine.Sanche III est ainsi le premier souverain chrétien d'Espagne à voyager au nord des Pyrénées[26].
En 1360, avec letraité de Brétigny, la ville, comme toute la Saintonge septentrionale, repasse aux mains des Anglais. Du 8 au,John Chandos, lieutenant du roiÉdouard III d'Angleterre et connétable d'Aquitaine, chargé d'appliquer le traité de Brétigny en particulier enBasse Saintonge, prend possession de la ville et de son château. Le maire Jehan de Marteaux lui remet les clefs. Jean Chandos les lui rend au nom du roi d'Angleterre. Il fait de même avec Tassart de la Venue, châtelain du château. Puis Jean Chandos reçoit les serments de fidélité au roi d'Angleterre des principales personnalités de la ville. Il nomme Jeffren Michel prévôt de la ville[27].
En1372, Patrice de Cumont, maire de la ville, meurt en chassant définitivement les Anglais hors de la ville.
En, le roiLouisXI (1423-1483) étant présent à Saint-Jean-d'Angély, accorda des grâces et des prérogatives à cette ville, en raison de sa fidélité envers les rois de France, notamment celle du temps de la guerre de Cent Ans[28] ainsi que la confirmation des lettres patentes au monastère de Saint-Jean-d'Angély[29]. Il confirma de nouveau les privilèges de la ville, à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère[30].
Saint-Jean-d'Angély devient uneplace forte protestante pendant lesguerres de Religion. En 1568, l'abbatiale gothique est détruite par les huguenots. Puis,Saint-Jean-d'Angély est assiégée en 1569 parCharles IX, et la ville forte, protégée par ses remparts, tombe aux mains des catholiques, à la suite du traité de paix de 1570.
Le, leprince de Condé, chef des protestants, meurt soudainement à Saint-Jean-d'Angély. Sa femme, Charlotte de La Trémoille, est soupçonnée d'avoir fait empoisonner son mari après l'avoir trompé. Charlotte rejoignait à cheval tous les jours son fils tout juste né, futur princeHenri II de Bourbon, par le chemin de Saint-Jean-d'Angély à Villeneuve-de-Mazeray qui fut baptisé lechemin de la princesse.
Après l'assassinat du roiHenri IV en 1610 et à l'instar de plusieurs provinces du midi de la France, l'Aunis et laSaintonge connaissent une série de brèves escarmouches entre1615 et1620[31]. Le rapprochement avec l'Espagne, puissance ultra-catholique — concrétisé par le mariage du roiLouis XIII avec l’infanteAnne d'Autriche (1615) — passe mal auprès des calvinistes, le décret rétablissant le libre exercice du culte catholique en Navarre (1617) vaut au roi les protestations des réformés. Devant la résistance du parlement, le souverain décide de marcher sur laNavarre (1620), au grand scandale des protestants qui ne tardent pas à se soulever.
Les villes d'Aunis et deSaintonge ne sont pas les dernières àentrer en rébellion, forçant le roi à seporter devant les murs de Saint-Jean-d'Angély. Après avoir installé son quartier général auchâteau de Vervant,LouisXIII, courroucé, décide de réprimer la cité angérienne qu'il a déjà tenté de soumettre au moyen de la conciliation en[32]. La ville, défendue par Benjamin de Soubise, est encerclée par les armées royales, fortes de 3 500 hommes[32] et commandées parLouis XIII en personne. Débutant le, le siège dure jusqu'au, et se solde par la capitulation des protestants révoltés, l'abolition des privilèges communaux et la destruction des remparts[33].
La répression est si terrible que la ville est débaptisée et porte pendant un temps le nom de Bourg-Louis[32].
Pendant laRévolution française, pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiaireanII invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Angély-Boutonne.
La grave crise duphylloxéra, à partir de1872, entraîna une grave crise économique pour la région et pour la ville, qui perdra une grande partie de ses vignobles, la fermeture des maisons de négociants, des chais de stockage et de ses richesses.
En juin1940, des centaines de véhicules qui fuient le Nord de la France traversent Saint-Jean-d'Angély. Des réfugiés du Nord, deBelgique desPays-Bas et duLuxembourg, séjournent dans les hôtels. Les alertes diurnes et nocturnes se succèdent. Un avion français abat deux appareils allemands, sonnant le dernier combat de l'aviation française enSaintonge. Quelques Angériens tentent de fortifier la ville dans l'espoir de stopper les premiers détachements de l'armée allemande, mais l'initiative est annulée par le maire Albert Texier afin d'éviter les morts inutiles. Les avions du camp deFontenet sont évacués vers l'Angleterre, leMaroc et l'Algérie ; le personnel civil est licencié le[34].
Le, lecapitaineGeorges Goumin, commandant de l'École des radio-navigants, organise un départ par avion vers l'Angleterre.
Le, les premiers détachements allemands arrivent à Saint-Jean-d'Angély ; leur arrivée est annoncée à midi par le tambour de ville. Vers 16 heures, venant dePoitiers et deNiort, des convois armés traversent la ville pour se diriger versBordeaux et les routes du Sud-Ouest. LaKommandantur s'installe à lamairie. Les restrictions du gaz de chauffage débutent le. À partir du, l'exode des réfugiés et la diminution du passage des détachements de l'armée allemande, redonnent à la ville un aspect plus normal.
Lecamp de Mazeray à la sortie du faubourg Taillebourg regroupe soldats et officiers français à qui les Angériens vont porter des provisions ainsi qu'àSurgères, où 25 000 prisonniers français sont entassés dans de cruelles conditions. Il est interdit de circuler dans les rues après22 heures, soit21 heures au soleil. Des Angériens doivent céder leurs maisons aux soldats de laWehrmacht[34].
Dans la nuit du 14 au, des avions de laRoyal Air Force survolent Saint-Jean-d'Angély pour aller bombarder la base allemande de Bordeaux. Le même mois, les tickets de rationnement apparaissent. Les automobiles se raréfient. L'armée allemande est présente partout. Les hôtels, le collège et de nombreux bâtiments municipaux ont été réquisitionnés. Une sentinelle scrute le ciel depuis le clocheton de l'hôtel de ville. Un dispositif deDCA est installé sur les toits de la caserne. Des guérites aux couleurs allemandes sont le symbole le plus visible de l'occupation[34].
Le taux de lataxe d'habitation prélevée par la commune en 2007 est de 10,93 %, la part prélevée par la communauté de communes est de 2,46 %, soit au total 13,39 % (13,46 % en 2006). À ces taux s'ajoutent les parts dues au département et à la région.
Les taux de lataxe foncière sur les propriétés bâties sont respectivement de 25,30 % et 5,50 %, soit au total 30,80 % (30,97 % en 2006), et de 49,57 % et 11,91 %, qui font 61,48 % au total (contre 61,84 % en 2006) sur les propriétés non bâties.
Les taux de lataxe professionnelle, acquittée par les entreprises, s'élèvent à 15,31 % et 3,82 % respectivement, soit au total 19,13 %[37].
Une collecte sélective des déchets a lieu depuis2001. Ladéchèterie principale de "Fontorbe" a été complétée par six mini-déchèteries réparties sur l'ensemble du territoire de la communauté de communes.
Avec une superficie communale de 1 878hectares, la densité de population s'élève à 401 habitants parkm², ce qui la classe parmi les communes les plus densément peuplées de laCharente-Maritime.
En2008, l’unité urbaine de Saint-Jean-d'Angély qui comprend trois communes[Note 2] regroupe 8 730 habitants et sonaire urbaine, qui inclut 13 communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 13 240 habitants.
Au niveau régional, elle occupe la dix-neuvième place enPoitou-Charentes au niveau de la villeintra-muros, la seizième place au plan de son agglomération urbaine en 2008 et elle occupe le treizième rang des aires urbaines picto-charentaises[40].
À l'écart de l'axeLa Rochelle-Niort-Poitiers et éloignée du littoral, Saint-Jean-d'Angély se dépeuple et souffre du vieillissement de sa population.
La ville a vu sa population augmenter de 1921 à 1968 car elle a bénéficié de l’exode rural et d'un essor urbain vigoureux grâce à une industrialisation importante dans les années de l'entre-deux-guerres, puis dans les trois décennies qui ont suivi laLibération. Mais sa population a commencé à diminuer depuis 1975 où, pendant le cours de ces quarante dernières années, elle a connu une grave désindustrialisation par la fermeture de ses principales usines (bois déroulé, pâtisserie industrielle), affectant particulièrement les jeunes et précipitant leur départ vers d'autres villes pour la recherche d'emploi. Depuis le nouveau siècle, la ville tente de relever le défi en misant sur la tertiairisation de son économie (administrations, mutuelles d'assurance, culture et tourisme) et commence à voir infléchir la courbe démographique depuis 2007.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[42].
En 2022, la commune comptait 6 679 habitants[Note 3], en évolution de −5,48 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 26,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 41,8 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 116 hommes pour 3 770 femmes, soit un taux de 54,75 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
La ville dispose de deux écoles élémentaires publiques et une privée, d’un collège public et d’un collège privé, un lycée d’enseignement général et professionnel (Lycée Louis-Audouin-Dubreuil) et un lycée professionnel (Lycée Professionnel Blaise-Pascal[47]).
La commune propose une maison de la petite enfance qui regroupe une halte garderie, une ludothèque, des points d’informations, une association d’assistantes maternelles et diverses autres associations.
La ville dispose également d’une école municipale de musique et d’un centre de loisirs.
Chaque année au mois de décembre se tient, dans l'abbaye royale, leSalon du livre, qui attire près de 4 000 visiteurs. Le prixAliénor d’Aquitaine y est décerné depuis 1989 (Philippe Delerm est le lauréat 2007)[48].
L'association angérienne d'action artistique (A4) propose toute l'année des évènements culturels et artistiques au grand public et peut compter sur 400 abonnés à l'année. Les spectacles ont lieu dans la salle Eden. En2018, la quinzième édition de « Théâtre en l'abbaye » a réuni 2 000 spectateurs environ. Le salonFloralia, exposition florale autour des arts du jardin, se déroule chaque1er mai dans l'enceinte de l'abbaye royale et attire de 10 000 à 15 000 visiteurs.
Unediscothèque est aussi présente au sein de la ville : l'Acropolis.
La commune est dotée d'un hôpital régional, rattaché au GHT "Groupement Hospitalier de Territoire" de la Saintonge, avec Royan, Jonzac, Boscamnant et Saintes, avec notamment des consultations spécialisées, et un Accueil et traitement des urgences.
Un service "Pole d'activités Cordouan", est chargé des soins de suite, convalescences et réadaptations[49].
Lecircuit du Puy de Poursay, situé à Mazeray, est géré par le Moto Club angérien et a été aménagé entre1999 et2000 grâce au concours de l'État et des différentes collectivités locales dont la ville de Saint-Jean-d'Angély. Des compétitions internationales sont organisées sur ce circuit[50] :
Le centre aquatique Atlantys, avec bassin de compétition, bassin d'entraînement avec couloir à contre-courant etfosse de plongée de cinq mètres. Outre la natation, la plongée et lagymnastique aquatique, le centre abrite leNautic Club angérien, club dewater-polo (équipes masculines enélite et N2 du championnat de France et équipe féminine en N1 pour la saison 2008-2009)[51].
Le stade municipal avec ses tribunes de 4 825 places, pistes d'athlétisme et salle de presse.
Un club de football deniveau régional (R1), leSCA (Sporting Club Angérien).
Une association defutsal, le Saint-Jean Foot en Salle, accueille un public à partir de 16 ans pour des matchs "loisirs"[52].
La plaine de jeux de Pellouaille avec une piste dekarting de 400 mètres.
Plusieurs salles de sport : le complexe sportif du COI, le gymnase Bernard-Chauvet, la salle omnisports de l'Éperon et la salle d'évolution de Gambetta proposant de très nombreuses activités.
Saint-Jean-d'Angély en fins bois,cru classé du vignoble d'appellationCognac.
Les activités de la ville et de son arrondissement (50 000 habitants), sont essentiellement tertiaires, reliées à l'agroalimentaire, au commerce des eaux-de-vie (pineau etcognac), ou encore des bois et dérivés, ainsi qu'à une mutuelle, avec le siège national de la MAPA, tout en développant son activité touristique.
Le taux de chômage sur la commune était de 20,4 % en1999, très au-dessus du taux régional qui était de 11 %[55]. En 2021 le taux de chômage était de 21,1% chez les 15-64 ans[56], contre 12,3% pour la moyenne départementale[57].
Les principaux monuments de la ville sont les deux tours, (visibles de loin), seule partie construite d’une abbatiale inachevée de style classique, quelques autres bâtiments de l’abbaye royale, le beffroi, la fontaine du Pilori et de nombreuses maisons à colombage dont certaines datent du Moyen Âge. Les bâtiments subsistants de l'abbaye royale sont classés aupatrimoine mondial de l'UNESCO.
Il contient les souvenirs des expéditionsCitroën : La première traversée du Sahara en automobile en1922, la « croisière noire »1924, l'expédition en Centre-Afrique, des objets furent légués par la famille de l'Angérien d'origineLouis Audouin-Dubreuil, un des deux chefs de l'expédition Citroën, et parMaurice Penaud, chef mécanicien de bord. Parmi de nombreux objets se trouve le « Croissant d'Argent », voiture à chenilles, qui fut la première voiture qui traversa le Sahara en 1922.
Le bâtiment en pierres de taille contient également des collections d'arts décoratifs, de sculptures religieuses, d'armes blanches et à feu européennes, du mobilier régional et accueille des expositions temporaires.
Il s'agit à l'origine d'une élégante margelle de puits, datant du milieu duXVIe siècle, et provenant de l’ancien château Renaissance deBrizambourg. Elle fut déplacée après la démolition du château, rachetée par souscription par des habitants et remontée pierre par pierre en1819, afin de servir de fontaine municipale. L'ancien mécanisme de puisage bloqué est encore en place. On y lit encore sur son pourtour, en caractères gothiques : « l’an MVCXLVI je fus édifiez et assiz », soit en 1546, âge d'or de Saint-Jean-d'Angély, avant les destructions de 1621. Son décor richement sculpté représente les ornement propres au style de laRenaissance française :balustres,chutes d'ornements etrinceaux.
Cette fontaine a été classée monument historique par arrêté du[59].
De l’ancien château subsiste aussi une porte de stylegothique flamboyant, posée et remontée à l'entrée d'une propriété privée au lieu-ditla Fontaine du Coi, au Nord de la commune.
Belle façade d'époque Louis XV, avec ornementsrococo et boiseries. Il abritait le musée de la Société archéologique avant l'ouverture du musée des Cordeliers en 2003. Dans la cour se trouve un pittoresque dépôt lapidaire avec vestiges de l'ancienne abbatiale.
Construit par Bonnet en 1867, face à l'hotel de ville, il est de stylenéoclassique, avec une façade à colonnes et une entrée abritée ouvrant sur une salle des pas perdus de taille modeste. Désaffecté depuis la réforme du gouvernementFrançois Fillon, il abrite aujourd'hui lasous-préfecture de région.
Porte principale vers le Nord de l'ancienne chapelle des bénédictines.
Bâtiment desbénédictines, fondé en 1827 par Gertrude Coullaud. La chapelle est destyle néogothique. La communauté a quitté les lieux en 1959 pour fonder l’abbaye Sainte-Marie de Maumont àJuignac. Aujourd'hui, les bâtiments conventuels servent de maison des associations, et la chapelle a été convertie en salle d’exposition. L’ancien jardin, orné d’unefabrique imitant une tourgothique, est aujourd'hui le squareClément-Villeneau.
L'ancien cinémaÉden était installé dans un édificeArt déco, œuvre de l'architecte angérienAndré Guillon (1896- 1992) inauguré le 20/09/1931. Sa façade était ornée debas-reliefs représentant les Arts et les Sciences réunis dans l’art cinématographique et avait obtenu la médaille d'Argent lors de l'exposition universelle de Bruxelles en 1935. La façade et la salle du bar éclairée par une verrière stylisée dataient de la construction. Il était inscrit sur la liste supplémentaire desMonuments historiques en 1984. L'édifice, calqué sur les édifices parisiens de la même époque, était un des plus beaux cinémas de la région.
Il était fermé depuis 2004 à cause de son état délabré, ses façades latérales et pignons présentaient des fissures importantes.
Dès lors, une nouvelle petite salle, L’Éden Pasteur, remplaça l'ancien cinéma désaffecté.
Un incendie se déclara dans l'édifice le samedi, qui provoqua l'effondrement de sa façade principale et certaines façades latérales. Certains bas-reliefs furent sauvésin extremis[60]. Après l'incendie, les ruines ont été rasées et les décombres évacués. La mairie décida de reconstruire ce bâtiment emblématique avec l'aide de la Région, de l'Europe et de l'État. Le bâtiment reconstruit à l'identique fut inauguré le 07/09/2018. La reconstruction a coûté 3 700,721 euros avec tous les équipements modernes répondant aux normes de sécurité en vigueur. Dès lors, une programmation culturelle est présentée dans cette salle. Le présentateurBruno Guillon en est le parrain.
De styleArt déco, ce monument se compose d'une stèle ornée d'un bas relief. Celui-ci représente de façon stylisée des éléments de la fameusecroisière noire. Il est situé dans le jardin public de la ville.
Sur sa rive droite, le « quai de Bernouët », est un ancien ouvrage construit à l'époque pour permettre le chargement des tonneaux d’eaux-de-vie et de vins, situé à proximité des chais. Les fûts et tonneaux étaient chargés sur desgabares pour être amenés jusqu'au port deTonnay-Charente, en descendant lentement laBoutonne et laCharente au fil de l'eau, grâce à plusieursécluses, dont celle au bout du canal à côté du barrage, pour rejoindre le cours de la rivière.
Une écluse située sur le côté latéral gauche du barrage, permet de passer le bief, qui se raccorde en contrebas au lit de la rivière. Elle a été réhabilitée en tant que monument historique, avec des fonds européens sous l'égide du conseil départemental.
Environ cent ans après débuta la construction de l'abbatialegothique. Son édification fut longue et pénible, entrecoupée par les troubles et les ravages de la guerre de Cent Ans. On estime qu'elle fut terminée vers le milieu duXVe siècle.
Dès1610, les moines bâtirent une église provisoire et, en1741, entreprirent la construction d'une nouvelle abbatialeclassique mais les travaux trainèrent et la Révolution y mit un terme. Ce sont « les tours », deux clochers et une immense façade inachevée, qui furent un temps transformées en prison. La façade présente une ordonnance classique, avec lesordres superposés. En revanche les ornements ne sont qu'ébauchés dans la pierre. Lesmurs gouttereaux présentent des larges baies en plein cintre. Un projet de construction de la nef et du chevet datant duXIXe siècle existe, mais ne fut jamais réalisé. Il s'agit là, avec lacathédrale de La Rochelle (également inachevée), d'un des rares exemples d'architecture religieuse duXVIIIe siècle dans la région Poitou-Charentes.
La commune dispose d'une bibliothèque municipale située au sein de l'abbaye royale.
Un vieux cinéma Art déco, le complexeÉden avec quatre salles, était présent en centre-ville. À cause de son état délabré, il était fermé depuis de nombreuses années et fut détruit par un incendie en. Il fut remplacé par une annexe l'Eden Pasteur qui ne possédait qu'une salle.
Le nouvelEden a été reconstruit à la place de l'ancien, avec la même architecture. Il fut inauguré et ouvert en 2018.
En 2003, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[61]
Un marché forain a lieu dans le centre-ville tous les mercredis et samedis matin sur la place du Marché devant "Les Halles", coté Ouest . Ces halles également aménagées en marché couvert, possèdent une belle charpente en bois datant de1853. Un marché de quartier a lieu également place André-Lemoyne les dimanches matin.
Deux spécialités culinaires sont originaires de Saint-Jean-d'Angély.
Lecompostelle voyage est un cake aux raisins, au cognac et aux amandes, facile à transporter pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Deux variantes ont depuis été créées par les artisans pâtissiers : lecompostelle chocolat (biscuit aux amandes, chocolat, crème vanille et cognac) et lecompostelle glacé (glace chocolat et glace cognac-raisin)[62].
Lebois cassé, est une confiserie très légère et friable qui tire son nom et son aspect des peupliers de la région.
La sérieMixte (avecPierre Deladonchamps,Nina Meurisse,Maud Wyler,Léonie Souchaud,Anouk Villemin,Lula Cotton-Frapier,Baptiste Masseline,Gaspard Meier-Chaurand,Nathan Parent et Christophe Kourotchkine[63]) a été tournée à Saint-Jean-d'Angély de juin à décembre 2020[64]. Des scènes ont été tournées dans l'Abbaye Royale et la cour de l'Abbaye[65] qui sont les lieux du lycée Voltaire dans la série, le Gymnase Bernard-Chauvet, le terrain de l'école primaire Joseph-Lair où se dispute une partie de football entre enseignants et élèves et également à l'ancienne boucherie située au croisement de la rue Christine et de la rue de Verdun qui est dans la série, le lieu où travaillent les parents de Michèle et Jean-Pierre. La série est sortie sur Amazon Prime le 14 juin 2021[66].
Gaston Gaillard (1860-1927), explorateur et administrateur, compagnon de Pierre Savorgnan de Brazza et fondateur de la ville de Ouesso (Congo-Brazzaville) en 1891.
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier cousu de gueules chargé du chef nimbé desaint Jean-Baptiste d'argent posé sur un plateau à pied aussi d'or.
Commentaires : Le registre des Archives nationales, BB/29/1081 à la page 192, donne comme blasonnement :D'azur semé de fleurs de lys d'or au franc quartier de gueules à une décollation de saint Jean-Baptiste.
↑selon la nouvelle délimitation définie par l'INSEE en 2010, l'unité urbaine comprend maintenant trois communes, savoir par ordre alphabétique Saint-Jean-d'Angély,Saint-Julien-de-l'Escap etTernant.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Hélène Sirantoine,Imperator Hispaniæ, Les idéologies impériales dans le royaume de Leon (IXe – XIIe siècles), Madrid, Publications de la Casa de Velazquez,,p. 140.
↑Procès-verbal de délivrance à Jean Chandos, commissaire du roi d’Angleterre, des places françaises abandonnées par le traité de Brétigny, d’après le manuscrit du Musée britannique, A. Bardonnet, Niort, 1867Histoire passion.
↑Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473. 1811-20,, 994 p.(lire en ligne).
↑Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473. 1811-20,, 994 p.(lire en ligne).
↑ab etcFrancine Ducluzeau (ouvrage collectif sous la coordination de),Histoire des Protestants charentais (Aunis, Saintonge, Angoumois), Le Croît vif, 2001,p. 99.
↑Gaston Tesseron,La Charente sous LouisXIII,p. 60.
↑ab etcJean Combes,Saint-Jean-d'Angély pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1944), Municipalité de Saint-Jean-d'Angély, éd. Bordessoules, Saint-Jean-d'Angély.