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Saint-Gervais-les-Bains

45° 53′ 36″ nord, 6° 42′ 50″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Gervais.

Saint-Gervais-les-Bains
Saint-Gervais-les-Bains
La ville vue depuis la rue du Mont-Joly.
Blason de Saint-Gervais-les-Bains
Blason
Image illustrative de l’article Saint-Gervais-les-Bains
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementHaute-Savoie
ArrondissementBonneville
IntercommunalitéCommunauté de communes Pays du Mont-Blanc
Maire
Mandat
Jean-Marc Peillex
2020-2026
Code postal74170 et 74190
Code commune74236
Démographie
GentiléSaint-Gervolains
Population
municipale
5 678 hab.(2022en évolution de +2,2 % par rapport à 2016)
Densité65 hab./km2
Population
agglomération
46 242 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 53′ 36″ nord, 6° 42′ 50″ est
AltitudeMin. 571 m
Max. 4 806 
m
Superficie87,2 km2
TypeCeinture urbaine
Unité urbaineSallanches
(banlieue)
Aire d'attractionSaint-Gervais-les-Bains
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton du Mont-Blanc
LégislativesSixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Gervais-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Gervais-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie
Saint-Gervais-les-Bains
Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Gervais-les-Bains
Liens
Site webmairie.saintgervais.com
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Saint-Gervais-les-Bains, parfoisSaint-Gervais Mont-Blanc dans un but de promotion touristique, est unecommune française située dans ledépartement de laHaute-Savoie, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe dans leVal Montjoie, en haute-vallée de l'Arve, dans laprovince historique du Faucigny, et que l'on nomme lepays du Mont-Blanc.

Géographie

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Localisation

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Repère de nivellement sur le mur de l'église : altitude 809 m.

La commune de Saint-Gervais, située sur les contreforts de la rive gauche de l'Arve, se trouve dans la haute-Vallée de l'Arve, qui correspond à larégion historique et naturelle du Faucigny. Cette partie porte le nom depuis quelques années depays du Mont-Blanc, nom que l'on trouve également avec lacommunauté de communes Pays du Mont-Blanc, créé en 2013. Le territoire de la commune recouvre une superficie de8 720 ha (ou6 363 ha selon la notice communale INSEE ou l'article consacré à la commune dans l'Histoire des communes savoyardes[1]). Son territoire s'étale des rives de l'Arve situées à 590 m jusqu'aux pentes dumont Blanc[1]. Le dénivelé est considéré comme l'un des plus importants pour une commune française[1].

À très haute-altitude la frontière franco-italienne (tracée en 1860) n'est pas matérialisée sur le terrain. Il en résulte un désaccord entre les deux États. Au titre des revendications françaises autour dumont Blanc, Saint-Gervais-les-Bains possèderait une exclave sur le versant sud englacé du dôme sommital, la frontière franco-italienne passant alors légèrement en contrebas au niveau dumont Blanc de Courmayeur. La commune serait ainsi l'une des deux plus élevées de France et d'Europe occidentale, à 4 806 m d'altitude, avecChamonix-Mont-Blanc, qui partage le sommet sur son versant nord. L'Italie revendique le territoire de cette enclave au profit deCourmayeur.

Article détaillé :Histoire de la frontière sur le mont Blanc.

Les communes limitrophes avec Saint-Gervais-les-Bains sont :Passy,Les Contamines-Montjoie,Megève,Combloux,Demi-Quartier,Domancy,Les Houches etChamonix pour la France, etCourmayeur pour l'Italie.

Rose des ventsDomancyPassyLes Houches
Chamonix-Mont-Blanc
Rose des vents
Combloux
Demi-Quartier
NMont Blanc
O   Saint-Gervais-les-Bains   E
S
MegèveLes Contamines-MontjoieCourmayeur
(Drapeau de l'ItalieItalie)

Géologie et relief, hydrographie

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Lemont Blanc depuis lemont d'Arbois.

Altitude de la station : de 850 à 4 806 m. Elle est traversée par un torrent, le Bonnant, ayant creusé une profonde gorge qui a été enjambée une deuxième fois dans la commune, en aval du premier pont historique, par un pont spectaculaire[M 1], le viaduc de Saint-Gervais-les-Bains dont la première pierre est posée le 10 avril 2010 est qui est inauguré en 2012.

Climat

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Leclimat y est de typemontagnard en raison de la présence du massif alpin. D'un point de vue des donnéesmétéorologiques, il est important de préciser s'il s'agit de l'agglomération à une altitude d'environ 1 000 mètres ou du sommet du mont Blanc à 4 806 mètres. Pour ce dernier, la vitesse duvent peut atteindre150 km/h et la température−40 °C. Les conditions météorologiques peuvent y changer très rapidement avec l'arrivée deneige et debrouillard. Le vent renforce l'effet de froid (refroidissement éolien), latempérature apparente chute de10 °C tous les15 km/h de vent[2].

Voies de communication et transports

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Le réseau routier communal est structuré par lesroutes départementales1205 dans le fond de lavallée de l'Arve,902 entre la vallée de l'Arve et le bourg et909 entre lecol de Megève et leval Montjoie via le bourg[3]. Si leréseau autoroutier etnational ne passe pas sur le territoire communal, le village bénéficie néanmoins de la grande proximité avec l'autoroute A40 menant auGenevois connectée à laroute nationale 205 menant à lavallée de Chamonix et au-delà à l'Italie via letunnel du Mont-Blanc et laSuisse via les cols desMontets et de laForclaz[3]. Le pôle d'échange multimodal de lagare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet offre des liaisons par bus et autocars municipaux,départementaux et longue distance français et internationaux[4],[5].

Pour ce qui est des déplacements individuels, 49,8 % des ménages Saint-Gervelains possèdent une voiture, 38,8 % en ont deux et enfin 11,4 % n'ont pas de véhicules[6].

La commune est reliée auréseau ferroviaire national grâce à lagare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet[4],[5],[7]. Celle-ci constitue un terminus de laligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, de laligne de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet à Vallorcine (frontière) et dutramway du Mont-Blanc[4],[5],[7],[8]. Cette situation ferroviaire fait qu'en dépit de sa relative faible population — environ 5 600 habitants —, le territoire communal comporte quatre lignes de chemin de fer — la ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, la ligne de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet à Vallorcine (frontière), le tramway du Mont-Blanc et lePetit Train du Parc Thermal — ainsi que onze gares — Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet,Saint-Gervais-les-Bains,Montivon,Les Seillières,Tête-du-Chêne,Les Tuffes,Col-de-Voza,Bellevue,Bellevue-Téléphérique,Mont-Lachat etNid-d'Aigle — desservies par cinq offres ferroviaires — TGV inOui,TER Auvergne-Rhône-Alpes,Léman Express,Mont-Blanc Express,tramway du Mont-Blanc, l'Intercité de nuit supprimé en 2016 pourrait faire son retour à l'occasion desJeux olympiques d'hiver de 2030[4],[5],[7],[8],[9],[10].

Au début des années 2020, des travaux sont menés sur la commune, notamment le nouveau télésiège six places de l'Arbois, la construction d'unascenseur valléen[11], le remplacement d'unetélécabine, la construction d'unascenseur incliné, la restructuration du pôle d'échange modal, un nouveau parkingsuspendu[Quoi ?] de500 places et une nouvelle gare pour le tramway du Mont-Blanc et ses 4 nouvelles motrices[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Gervais-les-Bains est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Sallanches[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains, dont elle est la commune-centre[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (29,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23 %), zones urbanisées (6,9 %), prairies (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %),terres arables (0,2 %)[18].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.

Morphologie urbaine

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L'agglomération industrielle et lenœud ferroviaire et routier duFayet, situés dans la vallée de l'Arve, forment un véritable village dépendant en partie de la commune de Saint-Gervais-les-Bains (l'autre partie étant rattachée à la commune de Passy).

Quartiers et hameaux

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La commune de Saint-Gervais-les-Bains possède de nombreuxhameaux ou villages ou écarts :le Fayet, le Bettex, leschalets de Miage, les chalets du Truc, le Champel, Bionnassay, Bionnay, Mont Paccard, Ma Forêt, Vernet, la Perette, les Pratz, les Bernards ou encore l'ancienne commune deSaint-Nicolas-de-Véroce.

Le Bettex
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Hameau Le Bettex.

Le hameau Le Bettex est situé sur les pentes douces dumont d'Arbois. Initialement destiné aux alpages des éleveurs de Saint-Gervais-les-Bains comme en témoignent les toponymes alentours (comme l'Avenaz, sur les hauteurs du Bettex, qui signifie « avoine »), il est choisi en 1936 pour être le plateau intermédiaire entre le village de Saint-Gervais-les-Bains et le sommet du Mont d'Arbois afin d'implanter un domaine skiable et les premières pistes de ski de la commune. Ainsi, il est le point d'arrivée duTéléphérique Saint-Gervais-Le Bettex et le point de départ dusecond tronçon Bettex-Mont d'Arbois[19].

Les pentes du Mont d'Arbois étant très douces pour la pratique du ski, est construit en 1953 le téléski des Bosses qui permet de redescendre au Bettex par des pentes plus importantes. La société qui exploite les remontées mécaniques saint-gervolaines décide en 1972 de la construction de deux téléskis au Bettex pour rejoindre ce nouveau télésiège : le téléski du Bettex (qui dessert le stade de slalom) et le téléski de l'Avenaz qui permet à partir de 1981 de desservir le nouveau télésiège des Monts-Rosset, installé à la limite de la commune deCombloux[20].

Après l'installation d'une télécabine en parallèle du téléphérique Bettex Mont d'Arbois en 1971, les deux remontées sont remplacées en 1989 par une unique télécabine encore en activité, latélécabine du Bettex-Mont d'Arbois[19].

Bionnassay
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Vue depuis lemont Vorassay de Bionnassay dominé par latête de la Charme etle Prarion avec au loin lemassif du Faucigny.

Bionnassay est unhameau situé dans une petitevallée latérale auval Montjoie, à 1 330 mètres d'altitude[3]. Il se trouve au pied de latête de la Charme et ducol de Voza au nord et dumont Vorassay au sud[3].

Le hameau est accessible par une route depuis Bionnay dans le val Montjoie à l'ouest ou par une piste carrossable à accès réglementé depuis les Houches via le col de Voza au nord[3]. Plusieurssentiers de randonnée s'y croisent dont leGR5, leTour du Mont-Blanc et leGRP Tour du Pays du Mont-Blanc ; d'autres permettent de gagner notamment lerefuge du Nid-d'Aigle et leglacier de Bionnassay[3]. L'auberge de Bionnassay fréquentée par les randonneurs se trouve au centre du hameau[3].

Saint-Nicolas-de-Véroce
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Article détaillé :Saint-Nicolas-de-Véroce.

Le village deSaint-Nicolas-de-Véroce est établi au pied dumont Joly. Cette ancienne commune est rattachée à Saint-Gervais-les-Bains en 1973.

Le Champel
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Le hameau du Champel est situé au pied dumont Vorassay, à la sortie de la vallée de Bionnassay. Il constitue une étape sur leGR 5, leTour du Mont-Blanc et leGRP Tour du Pays du Mont-Blanc ainsi que l'accès le plus aisé auchalets de Miage.

Chalets de Miage
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Article détaillé :Chalets de Miage.

Ces chalets d'alpage sont situés auxPâturages de Miage, au pied de desdômes de Miage, de l'aiguille et duglacier de Bionnassay. Le hameau n'est accessible que par des pistes carrossables à accès réglementé. Il constitue une étape sur leTour du Mont-Blanc et leGRP Tour du Pays du Mont-Blanc avec notamment lerefuge de Miage.

Le Fayet
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Article détaillé :Le Fayet.

Le Fayet situé dans lavallée de l'Arve constitue le quartier le plus important de la commune en dehors du bourg de Saint-Gervais-les-Bains avec notamment lagare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet desservant trois lignes de chemin de fer (La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet,Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet à Vallorcine (frontière),tramway du Mont-Blanc), lesthermes, unecentrale hydroélectrique et la proximité avec l'Autoroute A40 et laroute nationale 205 reliant leGrand Genève àChamonix-Mont-Blanc et letunnel du Mont-Blanc.

Logement

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Panorama de la vallée vu depuis la rue du Mont-Joly.

Saint-Gervais-les-Bains comptait 7 988 logements en2009. Les logements sont à 31,6 % desrésidences principales, 64,6 % sont des résidences secondaires et 3,8 % sont des logements vacants[6]. L'ensemble de ces logements est réparti de la manière suivante : 6,2 % sont des studios, 17,3 % sont des logements ayant deux pièces, 25,7 % ont trois pièces, 23,1 % ont quatre pièces et enfin 27.7 % sont des logements dont le nombre de pièces est égal ou supérieur à cinq. On sait également que 62,7 % des habitants sont propriétaires, 32,3 % locataires et 5 % sont des personnes logées à titre gratuit[6].

Projets d'aménagements

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Toponymie

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Le nom officiel de la commune est « Saint-Gervais-les-Bains » selon leCode officiel géographique français[21], depuis le[22],[23]. Le toponyme associe l'ancien nom de la commune, « Saint-Gervais », ausyntagme « -les-Bains », en raison du développement thermal de la commune.

Saint Gervais est le nom d'un saint,Gervais[24]. Saint Gervais avec son frère jumeau, Protais, fils des saints Vital et Valérie,sont martyrisés sous le règne de l'empereur Néron[24]. Les jumeaux sont les saints patrons de l'église paroissiale du chef-lieu[23].

On trouve la mention du village sous la forme latineSancti Gervasii burgus ou de l'église vers 1344,Cura Si Gervasii[24]. La forme « Saint-Gervais » est utilisée jusqu'en 1867 et elle s'est même maintenue durant l'occupation révolutionnaire française[24],[22].

Enfrancoprovençal, le nom de la commune s'écritSan-Zharvé, selon lagraphie de Conflans[25].

Dès les années 1980, la redéfinition de l'image de la commune est entreprise avec le début de l'appropriation dumont Blanc, dans son appellation touristique comme dans son nouveau logo. Pour la commune, le syntagme « -les-Bains » est remplacé, depuis 2009, sans pour autant avoir de valeur légale puisqu'aucundécret officiel n'a encore validé ce changement, par celui de « Mont-Blanc », donnant « Saint-Gervais Mont-Blanc »[M 2]. Le nouveau toponyme apparaît ainsi sur le logo établi dans le cadre promotionnel et touristique de la station-village, mais aussi sur les supports de communication de la commune[M 2]. Cette orientation permet de mettre en avant lesommet en partie revendiqué par la commune.

Histoire

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Période antique

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Leval Montjoie a été habité depuis très longtemps (plus de 4000 ans). On a en effet trouvé des outils de silex au-dessus du Truc, qui doivent dater du Néolithique récent (2000 à 3000 ansav. J.-C.). L'analyse despollens atteste la présence d'une agriculture céréalière entre 2700 et 2300 ansav. J.-C.

Les Ceutrons

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Les hautes vallées alpines (Montjoie, Val d'Arly, Tarentaise, Beaufortin, Chamonix) étaient habitées par les Ceutrons, peuplade celto-ligure tardivement pacifiée par les Romains, qui ont ensuite arbitré les conflits avec leurs voisins Allobroges de la vallée de l'Arve en 74apr. J.-C.[26].

L'oppidum des Amerands

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On trouve également des traces d'unoppidum aux Amerands dominant l'entrée Nord-ouest de la vallée, à proximité duquel on a observé quelques traces de pièces romaines (trésor de Robinson).

La vallée du Bon Nant a donc été, dès leIer siècle, un lieu de passage (col du Joly, col du Bonhomme, col de la Seigne), et de pâture.

Le Moyen Âge

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En 1355, le nouveau château dit de la Comtesse, car traditionnellement considéré comme édifié par laGrande Dauphine Béatrix, devient le centre de la seigneurie[27]. Ce nouveau rôle politique est complété par la mise en place d'une foire double, qui est inaugurée le « jour de l'Exaltation de la Sainte-Croix », le[27],[28]. Ces deux foires sont ainsi organisées toutes les années « le quatorzième septembre avec son retour assigné au quatrième octobre suivant jour saint François »[27],[28]. Le marché qui a lieu le mercredi est quant à lui maintenu[27].

Mandement de Montjoie

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Le Val Montjoie devient administrativement le mandement de Montjoie qui comprend 63villae pour cette châtellenie en 1377.

Les paroisses

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L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais.

La vallée regroupe deux grandes paroisses :Saint-Nicolas-de-Véroce au sud, et Saint-Gervais au nord, sans oublier une autre paroisse de création tardiveNotre-Dame de la Gorge, dès leXIIe siècle.

Le Val Montjoie savoyard

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En 1355, leVal Montjoie cesse d'être le bastion avancé du Faucigny et rejoint le comté de Savoie. La disparition de la frontière laisse à l'abandon lechâteau des Contamines. Le pouvoir, qui devient essentiellement économique, est transféré sur Saint-Gervais dans lamaison forte de la Comtesse.

Essor rural

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Dès leXIVe siècle, la vie rurale s'organise autour d'une douzaine de hameaux disséminés sur les deux versants : Bionnasset, Bionnay, le Champel, Motivon, la Gruvaz, les Pratz, Orsin, la Planchette, la Cry, Cupelin, la Forêt. Le bourg n'est qu'un petit hameau parmi les autres.

La foire d'automne (1371)

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Saint-Gervais participe à l'essor commercial de la fin du Moyen Âge et organise l'une des trois grandes foires importantes des Alpes du Nord, avec Martigny et Sembrancher en Valais (1392) et avec Courmayeur en Vallée d'Aoste (foire d'automne).

La montagne à vaches

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L'élevage domine, mais contrairement aux idées reçues, la domination de l'élevage bovin ne s'affirme qu'auXVIIIe siècle. Auparavant, les ovins et les caprins dominaient le cheptel.

Les alpages

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À la suite des albergements de 1287 et 1307, la communauté locale obtient de la comtesse Beatrix, la propriété des montagnes ou alpages. La gestion de ces propriétés indivises ou communales permet un apprentissage précoce de la démocratie locale. Les montagnes de Voza et du Prarion, de Miage et de Tricot d'Hermance et du Mont d'Arbois sont communes à tous les hameaux qui se trouvaient à leurs pieds.

Châteaux et maisons fortes

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Maison forte de Hautetour en 2025.
Maison forte ditede la Comtesse.

La plupart des demeures nobles ont disparu et ne laissent percevoir que quelques petits morceaux de ruines comme le Châtelet, la tour de Bongain côté Neirey, le château de Menthon, côté La Villette. On a aussi les traces plus hypothétiques des châteaux du Rosay, de Cupelin, du Freney et du Maccan.

Lamaison forte de Hautetour[29] a fait l'objet d'une étude archéologique à l'été 2006 par la société Archéodunum (Suisse). Il s'agit d'un édifice de la seconde moitié duXIIIe siècle, remanié à 7 reprises jusqu'auXVIIIe siècle.

Celle dite dela Comtesse est la mieux conservée et la plus récente des maisons fortes. Elle correspond au déplacement géographique du pouvoir politique de lachâtellenie de Montjoie et à la prospérité économique de Saint-Gervais auXIVe. Elle a été édifiée par le comte de Savoie en 1373[30].

Baroque populaire

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Fresques de l'église de Saint-Nicolas de Véroce (XVIIe siècle).

Les joyaux du baroque :XVIIe et XVIIIe siècles

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De cette période date la construction des églises par les architectes du Val Sesia avec le soutien des quelques émigrés qui ont fait fortune comme Nicolas Revenaz des Pratz.

1698 : l'église de Saint-Gervais

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Article détaillé :Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Saint-Gervais-les-Bains.

Saint-Gervais est une église de type halle sans transept. Son clocher fut détruit par la foudre en 1792, reconstruit seulement en 1819, sous la restauration sarde, par l'architecte Claude François Amoudruz de Samoëns. C'est un clocher aux « souples étagements et bulbes légèrement écrasés ».

1729 : l'église de Saint-Nicolas de Véroce

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L'église deSaint-Nicolas-de-Véroce fut elle aussi reconstruite avec l'aide des émigrés et terminée en 1729. C'est un véritable petit musée du baroque populaire avec ses multiples aménagements au cours duXVIIIe siècle.

Les chapelles

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Article détaillé :Chapelle Saint-Guérin de Saint-Gervais-les-Bains.

La plupart des hameaux ont construit leur chapelle, petite église baroque miniature avec leur retable comme celles des Plans, de Véroce, des Pratz et surtout celle desChattrix.

Contemporain

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Le monument aux morts.

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 173 pour Saint-Gervais, 53 pour Saint-Nicolas-de-Véroce[33],[34]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[35].

Le un lac sous-glaciaire duglacier de Tête-Rousse rompt son soutien et provoque une formidable vague d'eau, de glace, de rochers et de boue qui emprunte la combe de Bionnassay, détruit en partie le village de Bionnay, avant de dévaler les gorges du Bonnant. Le premier pont du Diable, d'époque médiévale, de nombreuses maisons et finalement les bâtiments thermaux situés au Fayet sont détruits, plus de200 personnes trouvent la mort[36],[37].

En 1936, construction de l'église Notre-Dame des Alpes, dans le secteur du Fayet.

En 1973, la commune deSaint-Nicolas-de-Véroce est rattachée à Saint-Gervais[23].

En 1977, construction du télésiège de l'Arbois.

Le, une importante coulée de boue et de pierres d'un volume estimé à 15 000 m3 a coupé à deux endroits la route d'accès au village deBionnassay[38].

Station thermale

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Article détaillé :Thermes de Saint-Gervais-les-Bains.

Les sources thermales sont découvertes en1806 auFayet par M. Gontard. Le développement des bains permet à Saint-Gervais de participer à la grande vogue des bains auXIXe siècle. On dénombre 600 baigneurs dès1824.

La catastrophe du 12 juillet 1892 stoppe brutalement cette prospérité : un phénomène delave torrentielle provoquée par la rupture d'une poche d'eau glaciaire entraîne la destruction quasi totale des thermes.

Par la suite, les thermes se sont à nouveau développés et sont reconnus dans le milieu médical pour le traitement des maladies ORL et des grands brûlés, avec également une gamme de produits cosmétiques.

Le nombre de curistes ne cesse d'augmenter passant de 1 853 dans les années 1973 à près de 5 000 dans les années 2000. L'exploitant développe également les activités de bien-être.

En2016, le groupeL'Oréal acquiert la société de gestionLes Thermes de Saint-Gervais-les-Bains et la licence de marqueSaint-Gervais Mont-Blanc[39].

Mont Blanc

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Les précurseurs

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Lavoie normale vers lemont Blanc passe en grande partie par Saint-Gervais.

Dès 1784, des alpinistes dont Cuidet de Saint-Gervais ont failli réussir la première ascension mais ils ont buté devant l'arête des bosses, deux ans avant la première chamoniarde de 1786.

1815 - 1820 : nouvel échec du Dr Hamel, conseiller du Tsar.

1808 : 14 juillet, la première femme à accéder au mont Blanc, via Chamonix, est une Saint-Gervolaine d'origine :Marie Paradis.

1855 : ouverture de la voie royale. Les britanniques Hudson, Kennedy, Smythe arrivent au sommet du mont Blanc en venant de Saint-Gervais, mais en évitant l'arête des Bosses.

1859 : l'arête des Bosses est ouverte par le même Hudson. La voie royale est définitivement ouverte et, la même année, lacabane du Goûter a été construite pour servir de refuge aux alpinistes empruntant cette voie.

1864 : les guides du val Montjoie organisent lacompagnie des guides de Saint-Gervais pour amener les alpinistes au mont Blanc par la voie saint-gervolaine.Mais c'est le train qui va confirmer la « voie royale » par Saint-Gervais.

1898 : arrivée du train. La société PLM amène le train à Saint-Gervais-les-Bains dans le bas de la commune, auFayet. L'arrivée du train va faire de ce petit hameau le deuxième centre de la commune.

1904 : leTramway du Mont-Blanc.

1909 : premier tronçon du Tramway du Mont-Blanc, Le Fayet/Col du Voza.

1913 : deuxième tronçon du Tramway du Mont-Blanc qui va permettre d'accéder auglacier de Bionnassay[40].

La voie royale d'accès au Mont-Blanc, point culminant de la commune et de l'Union européenne, a toujours alimenté l'imaginaire des techniciens duXIXe siècle qui ont souvent rêvé de faire monter leur machine jusqu'au sommet.

Le premier projet date de 1834.

À la fin duXIXe siècle, les projets se multiplient : comme le projet Issartier de 1895 tout en souterrain : train + ascenseur. Deux projets plus sérieux entrent en concurrence en 1899, en version chemin de fer complète. Le premier, soutenu par Vallot et Fabre, part des Houches favorise la vallée de Chamonix. Le second, est soutenu par Dupportal qui a le mérite d'avoir amené le train au Fayet. C'est un contre projet qui se présente en tramway et qui reste totalement à l'air libre. C'est ce projet saint-gervolain qui l'emporte en 1904, et confirme la voie royale du Mont-Blanc par Saint-Gervais.

Ski depuis 1930

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Article détaillé :Évasion Mont-Blanc.

Cette aventure commence avec la construction dutéléphérique Saint-Gervais-Le Bettex en 1936[41] par la famille Viard, en même temps que l'arrivée d'un téléphérique à Bellevue côté Prarion (domaine skiable desHouches), puis auMont d'Arbois en 1937 permettant l'accès au domaine skiable du mont d'Arbois et la jonction avecMegève.

Depuis, l'équipement des deux massifs Arbois et Prarion n'a cessé de se développer, pour devenir l'activité principale de cette station multicarte avec l'urbanisme correspondant : résidences secondaires et immeubles locatifs.

Politique et administration

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Situation administrative

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Depuis leredécoupage cantonal de 2014, la commune est intégrée aucanton du Mont-Blanc, avecChamonix-Mont-Blanc,Les Contamines-Montjoie,Les Houches,Passy,Servoz etVallorcine. Lebureau centralisateur se trouve à Passy[42].

Anciennement rattachée ausyndicat mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement14 communes), elle est depuis 2013 membre de lacommunauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avecCombloux,Les Contamines-Montjoie,Cordon,Demi-Quartier,Domancy,Megève,Praz-sur-Arly,Passy etSallanches (les quatre autres communes ont formé lacommunauté de communes de la Vallée de Chamonix-Mont-Blanc).

Saint-Gervais-les-Bains relève de l'arrondissement de Bonneville et de lasixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009).

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.

Les habitants de la commune de Saint-Gervais-les-Bains votent majoritairement à droite depuis 1989, en élisant Georges Hottegindre à deux reprises puis Jean-Marc Peillex à quatre reprises , Georges Hottegindre ne s'étant pas représenté en 2001. Jean-Marc Peillex est adhérent à l'UDI. À l'élection présidentielle de 2017, les saint-gervolains votent à 26,82 % pourFrançois Fillon[43].

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1953mars 1983Maurice Martel[44](1915-1995) Hôtelier, président de laFédération française de ski(1962 → 1974)
mars 1983mars 1989François Burnier  
mars 1989mars 2001Georges HottegindreDVDDirecteur de société
mars 2001en cours
(au 15 mars 2020)
Jean-Marc PeillexUDFpuisDVD
puisUDI[45]puisRE
Chef d'entreprise
Conseiller départemental du Mont-Blanc(2015 → )

Instances judiciaires et administratives

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Jumelages

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Au23 juillet 2016, Saint-Gervais-les-Bains estjumelée avec[46] :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Les habitants de Saint-Gervais-les-Bainssont appelés lesSaint-Gervolains[23] (ouSaint-Gervelains).

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2022, la commune comptait 5 678 habitants[Note 5], en évolution de +2,2 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182218381848185818611866
2 8421 7561 8052 2482 4772 3531 9291 8502 060
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187218761881188618911896190119061911
1 9931 9771 9761 9131 8911 9282 0222 1742 475
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192119261931193619461954196219681975
2 1922 3992 6452 7753 5744 1854 0114 2584 556
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
19821990199920062008201320182022-
4 6615 1245 2765 5945 6815 5515 5905 678-
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puisInsee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 777 hommes pour 2 813 femmes, soit un taux de 50,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,80 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,4 
6,9 
75-89 ans
9,7 
16,1 
60-74 ans
16,5 
21,8 
45-59 ans
22,6 
19,7 
30-44 ans
18,8 
17,5 
15-29 ans
14,9 
17,3 
0-14 ans
15,1 
Pyramide des âges du département de laHaute-Savoie en 2021 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,9 
75-89 ans
7,9 
14,2 
60-74 ans
15,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,8 
30-44 ans
21,4 
17,4 
15-29 ans
15,6 
19,5 
0-14 ans
18 

Ménages

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Raison : Données obsolètes.

Le nombre total de ménages Saint-Gervelins est de 2 213. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Ménages de :1 personne2 pers.3 pers.4 pers.5 pers.6 pers. ou +
Saint-Gervais-les-Bains32,1 %30 %15,6 %14,8 %5,7 %1,8 %
Moyenne Nationale31 %31,1 %16,2 %13,8 %5,5 %2,4 %
Sources des données :INSEE[52]

Enseignement

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La commune de Saint-Gervais-les-Bains est située dans l'académie de Grenoble. En 2016, elle administre cinq établissements regroupant 3 écoles maternelles et cinq écoles élémentaires[53] appartenant à la circonscription des Pays du Mont-Blanc[54]. L'écoleMarie Paradis, située au chef-lieu, regroupe123 élèves[55]. Les établissements situés dans les villages environnants sont l'école élémentaire de Bionnay accueille15 élèves[56] ; l'école élémentaire du Mont-Joly regroupe36 élèves[57], ainsi que le groupe scolaire du Fayet accueille quant à lui188 élèves[58].

La commune possède une école primaire privée, l'Assomption, avec80 élèves[59], dont la poursuite des études peut se faire au sein du collège du même nom[60], tous deux situés au chef-lieu.

Le collège public de rattachement des écoles de la commune est le collège de Varens, situé àPassy[61], qui accueille environ800 élèves.

À côté de l'église du Fayet, dans le quartier dit de l'Abbaye, se trouve lelycée du Mont-Blanc-René-Dayve[62], avec notamment des sections sportives et des post bac. On trouve également une section professionnelle[63]. L'établissement possède un internat.

Manifestations culturelles et festivités

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La fontaine de l'esplanade de l'église.
  • Mont-Blanc des Médias de Saint-Gervais-les-Bains
  • Festival Mont-Blanc d'humour
  • Les Indézikables, festival de musiques de Saint-Gervais-les-Bains (2001 à 2004, puis depuis 2010)
  • FestivalMusique et Patrimoine en Pays du Mont Blanc[64] chaque année, début août

Santé

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Sports

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Cyclisme

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Il y a eu plusieurs arrivées et départs du Tour de France à Saint-Gervais. Les arrivées ont été effectuées auBettex (9,8 km à 8 %)[65] ou à Bionnay, sur la route desContamines.

Arrivées du Tour de France
ÉditionÉtapeKilométrageVainqueur de l'étape
199010e étape (Genève -Saint-Gervais-Mont-Blanc)118,5Thierry Claveyrolat
199212e étape (Dole -Saint-Gervais-Mont-Blanc)267,5Rolf Jaermann
201619e étape (Albertville -Saint-Gervais-Mont-Blanc)146Romain Bardet
202315e étape (Les Gets -Saint-Gervais-Mont-Blanc)179Wout Poels

Deux arrivées d'étape du Critérium du Dauphiné ont par ailleurs été organisées avec l'ascension finale du Bettex : En2015, la première fois, avec la victoire deChristopher Froome, lâchantTejay van Garderen à 1,5 km de l'arrivée. La seconde fois a lieu en2018, lors de la dernière étape, avec la victoire d'Adam Yates, rattrapant sur le fil l'échappée deDaniel Navarro.Geraint Thomas,5e de l'étape, conserve alors son maillot jaune[66].

Autres sports

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Le viaduc de Saint-Gervais.

Presque chaque année, lapatinoire olympique de Saint-Gervais accueille un gala de patinage artistique regroupant les plus grands champions de patinage (Brian Joubert, Olivier Schoenfelder, Isabelle Delobel...).

La station de Saint-Gervais-les-Bains accueille la seule base desaut à l'élastique de Savoie et de Haute-Savoie. Grâce à la construction duviaduc de Saint-Gervais, achevé en 2012, une base de saut à l'élastique propose pour les amateurs de sensations fortes un saut de 65 m dans les gorges du Bonnant. Sous le viaduc, une salle d'escalade a également vu le jour dans la pile située rive droite (côté bourg). Avec 403 m2 de surface grimpable, ce sont deuxmurs d'escalade de 9 m de haut et d'environ 10 m de long qui permettent de grimper toute l'année sur une cinquantaine de voies allant du 3c au 8a.

Chaque année au mois de juillet, Saint-Gervais-les-Bains accueille la montée duNid d'Aigle, course pédestre.

Médias

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La commune édite un nouveau bulletin municipal,PROJECTIONS (no 1 - septembre/octobre/novembre 2014), distribué à tous les habitants. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville[M 3].

Radios et télévisions

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La commune est couverte par des antennes locales deradios dontFrance Bleu Pays de Savoie,ODS Radio,Radio Mont-Blanc,La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne detélévision localeTV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émissionLa Place du village expose la vie locale.France 3 et sa station régionaleFrance 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines

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Lapresse écrite locale est représentée par des titres commeLe Dauphiné libéré[67],L'Essor savoyard,Le Messager - édition Faucigny[68],le Courrier savoyard, ou l'édition localeLe Faucigny.

Internet

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Saint-Gervais-les-Bains a été récompensée pour sa politique Internet par lelabel « Ville Internet » depuis 2013 par @@[Note 6].

Plaque honorantMarie Paradis.

Personnalités liées à la commune

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  • L'écrivainJean-Christophe Rufin a résidé une grande partie de l'année à Saint-Nicolas-de-Véroce jusqu'à sa nomination comme ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie[70].
  • Marie Paradis, première femme au sommet du mont Blanc, en 1808.
  • Jeannie Longo, née en 1958, championne cycliste française.
  • Jean-Michel Boissonnier (né en 1952), joueur professionnel de hockey sur glace français.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Le revenu moyen par ménage au sein de la commune est d'environ 16 610 €/an contre 15 027 €/an au niveau national.

Emploi

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Le taux dechômage au sein de la commune est de 3,9 % en 2007. Ce taux est deux fois plus faible que la moyenne nationale qui s'élève quant à elle pour la même période, à 7,9 %. Le taux d'activité entre 25 et 54 ans s'établit à 93,1 % ce qui équivaut à la moyenne nationale qui est de 89,4 %[71]. On comptait 78,4 % d'actifs contre 7,5 % de retraités dont le nombre est proche de la moyenne nationale (8,3 %). Il y avait 7,1 % de jeunes scolarisés et 21,6 % de personnes sans activité.

Répartition des emplois par domaine d'activité

 AgriculteursArtisans, commerçants, chefs d'entrepriseCadres, professions intellectuellesProfessions intermédiairesEmployésOuvriers
Saint-Gervais-les-Bains1,3 %13,3 %10,4 %23,6 %30,1 %21,4 %
Moyenne Nationale2,1 %5,9 %15,8 %24,8 %28,5 %22,9 %
Sources des données :INSEE[72]

Entreprises de l'agglomération

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Commerce

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La commune possède de nombreux commerces et services[73].

Tourisme

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En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organismeSavoie Mont Blanc, est de29 261 lits touristiques répartis dans5 078 structures[Note 7]. Les hébergements se répartissent comme suit :530meublés ;5résidences de tourisme ;24hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air ;14 centres ouvillages de vacances/auberges de jeunesse ;16refuges ougîtes d'étape et troischambres d'hôtes[74].

La station reçoit en 2015 le cinquième prix de « Meilleure Destination Européenne de ski d'Europe » (Best ski resorts in Europe 2016)[75].

Outre lessports d'hiver, la commune est également prisée pour les destinations derandonnées qu'elle offre, notamment dans lemassif du Mont-Blanc dans les secteurs duPrarion, ducol de Voza, duglacier de Bionnassay, ducol de Tricot et deschalets de Miage qui sont traversés par leGR 5, leGR Tour du Mont-Blanc et leGRP Tour du Pays du Mont-Blanc. Certains de ces points d'intérêts peuvent être rejoints ou approchés via letramway du Mont-Blanc qui constitue à lui seul une attraction. Le parc thermal auFayet comporte lePetit Train du Parc Thermal, une autre ligne de chemin de fer touristique en proportions bien plus modestes.

Outre les sommets, glaciers, à pics, torrents et cascades du massif du Mont-Blanc, le patrimoine naturel de la commune est également représenté par lacascade de Crépin en amont des thermes, lesgorges de la Gruvaz en aval des chalets de Miage, lescheminées de fées au-dessus du Fayet, les anciennesardoisières de latête de la Charme ou encore le panorama dumont Joly.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine culturel

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Le Nid d'Aigle

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Vue du terminus du TMB au Nid d'Aigle.
Article détaillé :Nid d'Aigle (France).

LeNid d'Aigle est unpoint de vue panoramique qui accueille lagare terminus dutramway du Mont-Blanc (TMB), située sur la commune de Saint-Gervais-les-Bains. Elle accueille les alpinistes ainsi que les promeneurs à 2 362 mètres d'altitude, au-dessous duglacier de Bionnassay. L'hiver, le chemin de fer s'arrête à la gare de Bellevue, car la gare du Nid-d'Aigle n'est pas accessible en raison des risques d'avalanche. Un nouveau refuge est construit en 2006 pour remplacer l'ancien construit en 1933 par Georges Orset et détruit par un incendie en 2002. Le voyage du Fayet au Nid d'Aigle dure environ trois quarts d'heure et un de ses intérêts est le panorama. C'est au Nid d'Aigle que part la « Voie Royale » dumont Blanc (voir le chapitre sur lesdifférents itinéraires), par le refuge de Tête rousse puis lerefuge du Goûter.

Les palaces

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Période florissante de Saint-Gervais-les-Bains qui atteint un renom international. Les entrepreneurs locaux, souvent issus de l'émigration parisienne, construisent les grands hôtels de Saint-Gervais-les-Bains comme leMont-Joly PalaceLogo monument historique Inscrit MH(1997), pour recevoir les invités de marque comme la duchesse d'Orléans, l’Aga Khan, le maréchalJoffre, la reine de Hollande, Jean-Pierre Blum, ouMaurice Leblanc, le créateur d'Arsène Lupin. Ces grands hôtels vont marquer la station au début duXXe siècle : ce sont eux qui vont façonner le bourg avec les villas construites par cette clientèle bourgeoise et aristocratique du début de ce siècle. Ils vont décliner dans les années 1930.

Les chalets-hôtels

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Le Chalet Remy en hiver.

Souvent d'anciennes fermes ont été transformées progressivement en refuge puis en hôtel. Lechalet Remy en est un exemple. Remy était le propriétaire d'une ancienne ferme duXVIIIe siècle qu'il a aménagée en refuge-hôtel vers 1940. Les boiseries panneaux et plafonds lambrissés datent des années 1940 de même que l'escalier qui occupe le volume central.

Espaces verts et fleurissement

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En 2014, Saint-Gervais-les-Bains est une « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[85].

Héraldique, logotype et devise

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Article connexe :Armorial des communes de la Haute-Savoie.
Armes de Saint-Gervais-les-Bains

Les armes deSaint-Gervais-les-Bains, peuvent seblasonner ainsi :

D'azur au lion naissant d'or.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sallanches comprend deux villes-centres (Passy etSallanches) et dix communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui laHaute-Savoie) : 60 communes duFaucigny, 23 duChablais savoyard et 13 aux environs deSaint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[31],[32].
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Saint-Gervais-les-Bains[69] :
    • 2013 à 2019 « @@ ».
  7. La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[74].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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Site de la mairie

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  1. [PDF]« Dossier sur la construction du pont de Saint-Gervais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  2. a etb« Projections n°12, Le journal d'informations municipales des Saint-Gervolais (Hiver 2009-2010) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)[PDF](consulté le).
  3. « Magazine municipal en ligne -Projections »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).

Autres sources

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  1. ab etcHistoire des communes savoyardes, 1980,p. 396.
  2. [PDF] Office de haute-montagne de Chamonix -L'ascension du mont Blanc est affaire d'alpiniste
  3. abcdef etg« Carte IGN classique » surGéoportail.
  4. abc etd« Se déplacer à Saint-Gervais », sursaintgervais.com(consulté le)
  5. abc etd« Transports et mobilité à Saint-Gervais », sursaintgervais.com(consulté le)
  6. ab etcDonnée INSEE
  7. ab etcSaint-Gervais-les-Bains, sur le site officiel deSNCF Gares & Connexions
  8. a etbSite officiel du tramway du Mont-Blanc
  9. « Haute-Savoie : les élus espèrent le retour du train de nuit Paris-Saint-Gervais »,Les Échos,‎(lire en ligne, consulté le)
  10. « “Oui au train de nuit” pour relier la Haute-Savoie au reste de la France »,Le Dauphiné libéré,‎(lire en ligne, consulté le)
  11. Patricia Rey, « Saint-Gervais : un ascenseur valléen et une télécabine à 45 millions »,Eco Savoie Mont Blanc,‎(lire en ligne)
  12. Fred Manneveau, « ...des projets en pagaille »,L'Essor savoyard,‎,p. 22
  13. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  14. « Unité urbaine 2020 de Sallanches », surle site de l'Insee(consulté le).
  15. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Saint-Gervais-les-Bains ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  19. a etbGabriel Grandjacques,Histoire de Saint-Gervais. La commune du mont Blanc, Chambéry, La fontaine de Siloe,, 432 p.(ISBN 2842067673).
  20. remontees-mecaniques.net, « Téléski à perches débrayables (TKD) du Bettex - www.remontees-mecaniques.net », surwww.remontees-mecaniques.net(consulté le).
  21. Code officiel géographique de Saint-Gervais-les-Bains sur le site de l'Insee, consulté le 21 octobre 2015.
  22. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. abc etd« Saint-Gervais-les-Bains », surle site de mutualisation desArchives départementales de la Savoie et de laHaute-Savoie - sabaudia.org(consulté le), Ressources - Les communes.
  24. abc etdD'aprèsHenry Suter,« Saint-Gervais »,Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, surhenrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009(consulté le).
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