À très haute-altitude la frontière franco-italienne (tracée en 1860) n'est pas matérialisée sur le terrain. Il en résulte un désaccord entre les deux États. Au titre des revendications françaises autour dumont Blanc, Saint-Gervais-les-Bains possèderait une exclave sur le versant sud englacé du dôme sommital, la frontière franco-italienne passant alors légèrement en contrebas au niveau dumont Blanc de Courmayeur. La commune serait ainsi l'une des deux plus élevées de France et d'Europe occidentale, à 4 806 m d'altitude, avecChamonix-Mont-Blanc, qui partage le sommet sur son versant nord. L'Italie revendique le territoire de cette enclave au profit deCourmayeur.
Au début des années 2020, des travaux sont menés sur la commune, notamment le nouveau télésiège six places de l'Arbois, la construction d'unascenseur valléen[11], le remplacement d'unetélécabine, la construction d'unascenseur incliné, la restructuration du pôle d'échange modal, un nouveau parkingsuspendu[Quoi ?] de500 places et une nouvelle gare pour le tramway du Mont-Blanc et ses 4 nouvelles motrices[12].
Au, Saint-Gervais-les-Bains est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Sallanches[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains, dont elle est la commune-centre[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (29,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23 %), zones urbanisées (6,9 %), prairies (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %),terres arables (0,2 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
L'agglomération industrielle et lenœud ferroviaire et routier duFayet, situés dans la vallée de l'Arve, forment un véritable village dépendant en partie de la commune de Saint-Gervais-les-Bains (l'autre partie étant rattachée à la commune de Passy).
La commune de Saint-Gervais-les-Bains possède de nombreuxhameaux ou villages ou écarts :le Fayet, le Bettex, leschalets de Miage, les chalets du Truc, le Champel, Bionnassay, Bionnay, Mont Paccard, Ma Forêt, Vernet, la Perette, les Pratz, les Bernards ou encore l'ancienne commune deSaint-Nicolas-de-Véroce.
Le hameau Le Bettex est situé sur les pentes douces dumont d'Arbois. Initialement destiné aux alpages des éleveurs de Saint-Gervais-les-Bains comme en témoignent les toponymes alentours (comme l'Avenaz, sur les hauteurs du Bettex, qui signifie « avoine »), il est choisi en 1936 pour être le plateau intermédiaire entre le village de Saint-Gervais-les-Bains et le sommet du Mont d'Arbois afin d'implanter un domaine skiable et les premières pistes de ski de la commune. Ainsi, il est le point d'arrivée duTéléphérique Saint-Gervais-Le Bettex et le point de départ dusecond tronçon Bettex-Mont d'Arbois[19].
Les pentes du Mont d'Arbois étant très douces pour la pratique du ski, est construit en 1953 le téléski des Bosses qui permet de redescendre au Bettex par des pentes plus importantes. La société qui exploite les remontées mécaniques saint-gervolaines décide en 1972 de la construction de deux téléskis au Bettex pour rejoindre ce nouveau télésiège : le téléski du Bettex (qui dessert le stade de slalom) et le téléski de l'Avenaz qui permet à partir de 1981 de desservir le nouveau télésiège des Monts-Rosset, installé à la limite de la commune deCombloux[20].
Après l'installation d'une télécabine en parallèle du téléphérique Bettex Mont d'Arbois en 1971, les deux remontées sont remplacées en 1989 par une unique télécabine encore en activité, latélécabine du Bettex-Mont d'Arbois[19].
Panorama de la vallée vu depuis la rue du Mont-Joly.
Saint-Gervais-les-Bains comptait 7 988 logements en2009. Les logements sont à 31,6 % desrésidences principales, 64,6 % sont des résidences secondaires et 3,8 % sont des logements vacants[6]. L'ensemble de ces logements est réparti de la manière suivante : 6,2 % sont des studios, 17,3 % sont des logements ayant deux pièces, 25,7 % ont trois pièces, 23,1 % ont quatre pièces et enfin 27.7 % sont des logements dont le nombre de pièces est égal ou supérieur à cinq. On sait également que 62,7 % des habitants sont propriétaires, 32,3 % locataires et 5 % sont des personnes logées à titre gratuit[6].
Le nom officiel de la commune est « Saint-Gervais-les-Bains » selon leCode officiel géographique français[21], depuis le[22],[23]. Le toponyme associe l'ancien nom de la commune, « Saint-Gervais », ausyntagme « -les-Bains », en raison du développement thermal de la commune.
Saint Gervais est le nom d'un saint,Gervais[24]. Saint Gervais avec son frère jumeau, Protais, fils des saints Vital et Valérie,sont martyrisés sous le règne de l'empereur Néron[24]. Les jumeaux sont les saints patrons de l'église paroissiale du chef-lieu[23].
On trouve la mention du village sous la forme latineSancti Gervasii burgus ou de l'église vers 1344,Cura Si Gervasii[24]. La forme « Saint-Gervais » est utilisée jusqu'en 1867 et elle s'est même maintenue durant l'occupation révolutionnaire française[24],[22].
Dès les années 1980, la redéfinition de l'image de la commune est entreprise avec le début de l'appropriation dumont Blanc, dans son appellation touristique comme dans son nouveau logo. Pour la commune, le syntagme « -les-Bains » est remplacé, depuis 2009, sans pour autant avoir de valeur légale puisqu'aucundécret officiel n'a encore validé ce changement, par celui de « Mont-Blanc », donnant « Saint-Gervais Mont-Blanc »[M 2]. Le nouveau toponyme apparaît ainsi sur le logo établi dans le cadre promotionnel et touristique de la station-village, mais aussi sur les supports de communication de la commune[M 2]. Cette orientation permet de mettre en avant lesommet en partie revendiqué par la commune.
Leval Montjoie a été habité depuis très longtemps (plus de 4000 ans). On a en effet trouvé des outils de silex au-dessus du Truc, qui doivent dater du Néolithique récent (2000 à 3000 ansav. J.-C.). L'analyse despollens atteste la présence d'une agriculture céréalière entre 2700 et 2300 ansav. J.-C.
Les hautes vallées alpines (Montjoie, Val d'Arly, Tarentaise, Beaufortin, Chamonix) étaient habitées par les Ceutrons, peuplade celto-ligure tardivement pacifiée par les Romains, qui ont ensuite arbitré les conflits avec leurs voisins Allobroges de la vallée de l'Arve en 74apr. J.-C.[26].
On trouve également des traces d'unoppidum aux Amerands dominant l'entrée Nord-ouest de la vallée, à proximité duquel on a observé quelques traces de pièces romaines (trésor de Robinson).
En 1355, le nouveau château dit de la Comtesse, car traditionnellement considéré comme édifié par laGrande Dauphine Béatrix, devient le centre de la seigneurie[27]. Ce nouveau rôle politique est complété par la mise en place d'une foire double, qui est inaugurée le « jour de l'Exaltation de la Sainte-Croix », le[27],[28]. Ces deux foires sont ainsi organisées toutes les années « le quatorzième septembre avec son retour assigné au quatrième octobre suivant jour saint François »[27],[28]. Le marché qui a lieu le mercredi est quant à lui maintenu[27].
En 1355, leVal Montjoie cesse d'être le bastion avancé du Faucigny et rejoint le comté de Savoie. La disparition de la frontière laisse à l'abandon lechâteau des Contamines. Le pouvoir, qui devient essentiellement économique, est transféré sur Saint-Gervais dans lamaison forte de la Comtesse.
Saint-Gervais participe à l'essor commercial de la fin du Moyen Âge et organise l'une des trois grandes foires importantes des Alpes du Nord, avec Martigny et Sembrancher en Valais (1392) et avec Courmayeur en Vallée d'Aoste (foire d'automne).
À la suite des albergements de 1287 et 1307, la communauté locale obtient de la comtesse Beatrix, la propriété des montagnes ou alpages. La gestion de ces propriétés indivises ou communales permet un apprentissage précoce de la démocratie locale. Les montagnes de Voza et du Prarion, de Miage et de Tricot d'Hermance et du Mont d'Arbois sont communes à tous les hameaux qui se trouvaient à leurs pieds.
Maison forte de Hautetour en 2025.Maison forte ditede la Comtesse.
La plupart des demeures nobles ont disparu et ne laissent percevoir que quelques petits morceaux de ruines comme le Châtelet, la tour de Bongain côté Neirey, le château de Menthon, côté La Villette. On a aussi les traces plus hypothétiques des châteaux du Rosay, de Cupelin, du Freney et du Maccan.
De cette période date la construction des églises par les architectes du Val Sesia avec le soutien des quelques émigrés qui ont fait fortune comme Nicolas Revenaz des Pratz.
Saint-Gervais est une église de type halle sans transept. Son clocher fut détruit par la foudre en 1792, reconstruit seulement en 1819, sous la restauration sarde, par l'architecte Claude François Amoudruz de Samoëns. C'est un clocher aux « souples étagements et bulbes légèrement écrasés ».
L'église deSaint-Nicolas-de-Véroce fut elle aussi reconstruite avec l'aide des émigrés et terminée en 1729. C'est un véritable petit musée du baroque populaire avec ses multiples aménagements au cours duXVIIIe siècle.
La plupart des hameaux ont construit leur chapelle, petite église baroque miniature avec leur retable comme celles des Plans, de Véroce, des Pratz et surtout celle desChattrix.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 4], dont 173 pour Saint-Gervais, 53 pour Saint-Nicolas-de-Véroce[33],[34]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[35].
Le un lac sous-glaciaire duglacier de Tête-Rousse rompt son soutien et provoque une formidable vague d'eau, de glace, de rochers et de boue qui emprunte la combe de Bionnassay, détruit en partie le village de Bionnay, avant de dévaler les gorges du Bonnant. Le premier pont du Diable, d'époque médiévale, de nombreuses maisons et finalement les bâtiments thermaux situés au Fayet sont détruits, plus de200 personnes trouvent la mort[36],[37].
La catastrophe du 12 juillet 1892 stoppe brutalement cette prospérité : un phénomène delave torrentielle provoquée par la rupture d'une poche d'eau glaciaire entraîne la destruction quasi totale des thermes.
Par la suite, les thermes se sont à nouveau développés et sont reconnus dans le milieu médical pour le traitement des maladies ORL et des grands brûlés, avec également une gamme de produits cosmétiques.
Le nombre de curistes ne cesse d'augmenter passant de 1 853 dans les années 1973 à près de 5 000 dans les années 2000. L'exploitant développe également les activités de bien-être.
En2016, le groupeL'Oréal acquiert la société de gestionLes Thermes de Saint-Gervais-les-Bains et la licence de marqueSaint-Gervais Mont-Blanc[39].
Dès 1784, des alpinistes dont Cuidet de Saint-Gervais ont failli réussir la première ascension mais ils ont buté devant l'arête des bosses, deux ans avant la première chamoniarde de 1786.
1815 - 1820 : nouvel échec du Dr Hamel, conseiller du Tsar.
1808 : 14 juillet, la première femme à accéder au mont Blanc, via Chamonix, est une Saint-Gervolaine d'origine :Marie Paradis.
1855 : ouverture de la voie royale. Les britanniques Hudson, Kennedy, Smythe arrivent au sommet du mont Blanc en venant de Saint-Gervais, mais en évitant l'arête des Bosses.
1859 : l'arête des Bosses est ouverte par le même Hudson. La voie royale est définitivement ouverte et, la même année, lacabane du Goûter a été construite pour servir de refuge aux alpinistes empruntant cette voie.
1864 : les guides du val Montjoie organisent lacompagnie des guides de Saint-Gervais pour amener les alpinistes au mont Blanc par la voie saint-gervolaine.Mais c'est le train qui va confirmer la « voie royale » par Saint-Gervais.
1898 : arrivée du train. La société PLM amène le train à Saint-Gervais-les-Bains dans le bas de la commune, auFayet. L'arrivée du train va faire de ce petit hameau le deuxième centre de la commune.
Cette aventure commence avec la construction dutéléphérique Saint-Gervais-Le Bettex en 1936[41] par la famille Viard, en même temps que l'arrivée d'un téléphérique à Bellevue côté Prarion (domaine skiable desHouches), puis auMont d'Arbois en 1937 permettant l'accès au domaine skiable du mont d'Arbois et la jonction avecMegève.
Depuis, l'équipement des deux massifs Arbois et Prarion n'a cessé de se développer, pour devenir l'activité principale de cette station multicarte avec l'urbanisme correspondant : résidences secondaires et immeubles locatifs.
Les habitants de la commune de Saint-Gervais-les-Bains votent majoritairement à droite depuis 1989, en élisant Georges Hottegindre à deux reprises puis Jean-Marc Peillex à quatre reprises , Georges Hottegindre ne s'étant pas représenté en 2001. Jean-Marc Peillex est adhérent à l'UDI. À l'élection présidentielle de 2017, les saint-gervolains votent à 26,82 % pourFrançois Fillon[43].
Les habitants de Saint-Gervais-les-Bainssont appelés lesSaint-Gervolains[23] (ouSaint-Gervelains).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].
En 2022, la commune comptait 5 678 habitants[Note 5], en évolution de +2,2 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 777 hommes pour 2 813 femmes, soit un taux de 50,32 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,80 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[50]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
2,4
6,9
75-89 ans
9,7
16,1
60-74 ans
16,5
21,8
45-59 ans
22,6
19,7
30-44 ans
18,8
17,5
15-29 ans
14,9
17,3
0-14 ans
15,1
Pyramide des âges du département de laHaute-Savoie en 2021 en pourcentage[51]
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Le nombre total de ménages Saint-Gervelins est de 2 213. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
La commune de Saint-Gervais-les-Bains est située dans l'académie de Grenoble. En 2016, elle administre cinq établissements regroupant 3 écoles maternelles et cinq écoles élémentaires[53] appartenant à la circonscription des Pays du Mont-Blanc[54]. L'écoleMarie Paradis, située au chef-lieu, regroupe123 élèves[55]. Les établissements situés dans les villages environnants sont l'école élémentaire de Bionnay accueille15 élèves[56] ; l'école élémentaire du Mont-Joly regroupe36 élèves[57], ainsi que le groupe scolaire du Fayet accueille quant à lui188 élèves[58].
La commune possède une école primaire privée, l'Assomption, avec80 élèves[59], dont la poursuite des études peut se faire au sein du collège du même nom[60], tous deux situés au chef-lieu.
Le collège public de rattachement des écoles de la commune est le collège de Varens, situé àPassy[61], qui accueille environ800 élèves.
À côté de l'église du Fayet, dans le quartier dit de l'Abbaye, se trouve lelycée du Mont-Blanc-René-Dayve[62], avec notamment des sections sportives et des post bac. On trouve également une section professionnelle[63]. L'établissement possède un internat.
Il y a eu plusieurs arrivées et départs du Tour de France à Saint-Gervais. Les arrivées ont été effectuées auBettex (9,8 km à 8 %)[65] ou à Bionnay, sur la route desContamines.
Presque chaque année, lapatinoire olympique de Saint-Gervais accueille un gala de patinage artistique regroupant les plus grands champions de patinage (Brian Joubert, Olivier Schoenfelder, Isabelle Delobel...).
L'écrivainJean-Christophe Rufin a résidé une grande partie de l'année à Saint-Nicolas-de-Véroce jusqu'à sa nomination comme ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie[70].
Marie Paradis, première femme au sommet du mont Blanc, en 1808.
Jeannie Longo, née en 1958, championne cycliste française.
Le taux dechômage au sein de la commune est de 3,9 % en 2007. Ce taux est deux fois plus faible que la moyenne nationale qui s'élève quant à elle pour la même période, à 7,9 %. Le taux d'activité entre 25 et 54 ans s'établit à 93,1 % ce qui équivaut à la moyenne nationale qui est de 89,4 %[71]. On comptait 78,4 % d'actifs contre 7,5 % de retraités dont le nombre est proche de la moyenne nationale (8,3 %). Il y avait 7,1 % de jeunes scolarisés et 21,6 % de personnes sans activité.
Outre les sommets, glaciers, à pics, torrents et cascades du massif du Mont-Blanc, le patrimoine naturel de la commune est également représenté par lacascade de Crépin en amont des thermes, lesgorges de la Gruvaz en aval des chalets de Miage, lescheminées de fées au-dessus du Fayet, les anciennesardoisières de latête de la Charme ou encore le panorama dumont Joly.
Maison forte de Hautetour : cet édifice de la seconde moitié duXVIIIe siècle situé à proximité du centre-ville abrite un musée présentant une ascension virtuelle du mont Blanc ainsi que l’histoire des guides de Saint-Gervais. Il programme également des expositions temporaires et accueille des artistes en résidence[84].
Musée d'art sacré Saint-Nicolas-de-Véroce Le musée d'Art Sacré de Saint-Nicolas, installé dans le presbytère de la paroisse, accueille des œuvres variées, textiles et vêtements liturgiques, statues de bois polychromes, pièces d'orfèvrerie, dont un certain bénéficie du classement au titre des Monuments Historiques, sont datés duXVe auXIXe siècle. La salle des colporteurs accueille des expositions et des ateliers pédagogiques.
LeNid d'Aigle est unpoint de vue panoramique qui accueille lagare terminus dutramway du Mont-Blanc (TMB), située sur la commune de Saint-Gervais-les-Bains. Elle accueille les alpinistes ainsi que les promeneurs à 2 362 mètres d'altitude, au-dessous duglacier de Bionnassay. L'hiver, le chemin de fer s'arrête à la gare de Bellevue, car la gare du Nid-d'Aigle n'est pas accessible en raison des risques d'avalanche. Un nouveau refuge est construit en 2006 pour remplacer l'ancien construit en 1933 par Georges Orset et détruit par un incendie en 2002. Le voyage du Fayet au Nid d'Aigle dure environ trois quarts d'heure et un de ses intérêts est le panorama. C'est au Nid d'Aigle que part la « Voie Royale » dumont Blanc (voir le chapitre sur lesdifférents itinéraires), par le refuge de Tête rousse puis lerefuge du Goûter.
En 2014, Saint-Gervais-les-Bains est une « ville fleurie » avec quatre fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[85].
Rémy Knafou (dir.), L'Institut de Saint-Gervais. Recherche-action dans la montagne touristique, coll. Mappemonde, Editions Belin, 1997, 256 p.(ISBN978-2-7011-2107-9).
Élisabeth Sirot,Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu duXIIe au début duXVIe, Paris, Editions Picard,, 207 p.(ISBN978-2-7084-0770-1).
Jean-Paul Gay,1806-2006 - Saint-Gervais, deux siècles de thermalisme, éditions Les Savoisiennes, la Fontaine de Siloé, Montmélian, 2006.(ISBN9782842063306) - 220 pages, nombreuses illustrations.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Sallanches comprend deux villes-centres (Passy etSallanches) et dix communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Saint-Gervais-les-Bains[69] :
2013 à 2019 « @@ ».
↑La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[74].
↑abc etdD'aprèsHenry Suter,« Saint-Gervais »,Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, surhenrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009(consulté le).
↑a etbRochet Quentin et Bouticourt Emilien,St-Gervais-les-Bains, Clocher de Saint-Gervais et Saint-Protais, Rapport de recherche, Archeodunum,, 133 p.(HALhal-02161193,lire en ligne)