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Saint-Germain-en-Laye

48° 53′ 56″ nord, 2° 05′ 38″ est
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Wikipédia:Bons articles

Vous lisez un « bon article » labellisé en 2007.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Germain.

Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye
Lechâteau de Saint-Germain-en-Laye.
Blason de Saint-Germain-en-Laye
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementYvelines
(sous-préfecture)
ArrondissementSaint-Germain-en-Laye
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Arnaud Péricard
2020-2026
Code postal78100 et 78112
Code commune78551
Démographie
GentiléSaint-Germanois
Population
municipale
45 286 hab.(2022en évolution de +13,27 % par rapport à 2016)
Densité872 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 53′ 56″ nord, 2° 05′ 38″ est
AltitudeMin. 22 m
Max. 107 
m
Superficie51,94 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Saint-Germain-en-Laye
(bureau centralisateur)
LégislativesSixième circonscription
Localisation
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Saint-Germain-en-Laye
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Saint-Germain-en-Laye
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Saint-Germain-en-Laye
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Saint-Germain-en-Laye
Liens
Site websaintgermainenlaye.fr
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Saint-Germain-en-Laye (prononcé : [sɛ̃.ʒɛʁ.mɛ̃.ɑ̃.lɛ]) est unecommune française située à 19 km à l'ouest deParis dans ledépartement desYvelines enrégionÎle-de-France.

Elle a depuis le le statut decommune nouvelle à la suite de l’absorption à cette date de la commune deFourqueux.

L'histoire de la ville de Saint-Germain-en-Laye a été longtemps liée à la présence duchâteau, qui fut une résidence régulière des rois de France dont l'importance diminua néanmoins par suite de l'installation deLouis XIV àVersailles, et à laforêt, ancien domaine de chasse royal. Au début duXXIe siècle, elle est le siège d'unesous-préfecture des Yvelines et est devenue une ville résidentielle recherchée, au caractère international marqué[1].

Ses habitantssont appelés lesSaint-Germanois. Il s'agit de la 150e ville la plus peuplée deFrance métropolitaine.

Saint-Germain-en-Laye est célèbre pour ses châteaux (Château-Vieux, vestiges duChâteau-Neuf,château d'Hennemont), sa terrasse, sa forêt, ses écoles, ses commerces et ses musées (Musée d'Archéologie nationale,musée du Prieuré,musée Claude-Debussy).

Géographie

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La commune de Saint-Germain-en-Laye, située dans la banlieue ouest de Paris et dans le nord-est du département des Yvelines, est, avec sa forêt domaniale qui lui donne plus de 4 800 hectares, la plus vaste du département (la troisième d'Île-de-France après Fontainebleau et Paris). Elle occupe la majeure partie d'une boucle de laSeine en grande partie couverte par laforêt domaniale du même nom. Le site historique de la ville se trouve dans la partie sud-est de ce territoire, sur le rebord d'un plateau calcaire dominant la Seine de60 mètres environ et d'où la vue s'étend sur une grande partie de l'ouest parisien.


Carte
Les limites communales de Saint-Germain-en-Laye et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deSaint-Germain-en-Laye
AchèresAchères[2]Achères,Maisons-Laffitte
PoissySaint-Germain-en-LayeLe Mesnil-le-Roi
Saint-Nom-la-Bretèche,ChambourcyMareil-Marly,L'Étang-la-VilleLe Pecq

Le territoire communal s'étend sur un plateau limité de façon abrupte vers l'est, culminant à90 mètres à l'emplacement du château. Le rebord du plateau, matérialisé partiellement par la Terrasse, correspond à la limite intercommunale séparant Saint-Germain du Pecq, située en contrebas en bord de Seine. Le plateau s'abaisse progressivement vers l'ouest à 50 à 60 mètres en limite de Poissy et vers le nord jusqu'à environ25 mètres dans la plaine agricole d'Achères. Vers le sud, il est profondément entaillé par la vallée duru de Buzot, empruntée partiellement par la RN 13 et franchie en viaduc par laligne de grande ceinture, et remonte nettement en limite de Mareil-Marly et Fourqueux jusqu'à une altitude de 100 mètres environ à la colline d'Hennemont.

Hydrographie

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Saint-Germain-en-Laye et sa forêt dans une boucle de la Seine vers 1780 (carte de Cassini).

On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, le ru de Buzot, ruisseau affluant de la Seine de 9 km de long dont le cours orienté ouest-est traverse la partie sud de la commune[3]. Ce ru est en grande partie canalisé et enterré. Le fond du vallon est emprunté par la déviation de la RN 13.

Vue sur l'étang du Corra.

La commune n'est pas directement riveraine de la Seine, mais dans sa partie nord nord-est, la limite communale s'approche très près du fleuve. La commune est séparée de ce dernier par une étroite bande rattachée à la commune d'Achères et parfois par d'anciennes îles rattachées administrativement aux communes de la rive droite (Conflans-Sainte-Honorine, Herblay, La Frette-sur-Seine).

Quelques étendues d'eau, issues d'anciennes exploitations sablières, se trouvent dans le nord de la commune, dont l'étang du Corra.

Géologie

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Saint-Germain-en-Laye est établi sur un plateau calcaire formant une terrasse surplombant la Seine, son sous-sol est constitué d'un empilement de couchessédimentaires de l'èretertiaire, quasi horizontales, reposant sur une assise de craie de l'ère secondaire, couches entaillées par la vallée de la Seine et celle du ru de Buzot.

Les couches affleurant à Saint-Germain-en-Laye, au niveau de la ville, sont de haut en bas[4] :

  • lecalcaire de Saint-Ouen du Bartonien inférieur (Marinésien), environ cinq mètres d'épaisseur, affleurant dans le centre de la ville ainsi que vers l'ouest en limite de Poissy,
  • lessables de Beauchamp duBartonien inférieur (Auversien), présents surtout sous le centre ancien de la ville et la partie nord de la forêt sur environ huit mètres d'épaisseur,
  • lecalcaire grossier duLutétien (environ45 millions d'années) d'environ quinze mètres d'épaisseur Cette couche calcaire, qui correspond à la plateforme structurale du Vexin, a été exploitée autrefois comme pierre de taille[5] dans de nombreuses carrières, notamment dans les communes limitrophes de Poissy et du Mesnil-le-Roi (Carrières-sous-Bois),
  • une couche d'argile (Yprésien inférieur) surmontant des marnes duMontien,
  • lacraie blanche à silex duCampanien (70 à 80 millions d'années,Crétacé). Cette couche très épaisse, qui constitue l'assise géologique du secteur, n'est affleurante qu'à la base du coteau (Le Pecq), largement recouverte par des alluvions modernes.

L'assise de la forêt de Saint-Germain-en-Laye est formée principalement par desterrasses alluviales étagées formées auQuaternaire à l'intérieur d'unméandre de la Seine à la suite des variations du niveau de la Manche au cours des glaciations et déglaciations successives. Elles sont formées d'alluvions (sables et graviers) anciens au sud (terrasse supérieure), sauf vers l'ouest et le nord-ouest en limite de Poissy et Achères où ces alluvions disparaissent pour laisser affleurer les couches de calcaire sous-jacentes, et d'alluvions plus récentes au nord (terrasse inférieure).

Occupation du territoire

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Type d'occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Espace urbain construit19 %914,16
Espace urbain non construit8 %408,78
Espace rural ou forestier73 %3599,91

Le territoire de la commune est très majoritairement rural (73 %)[6]. L'espace rural correspond en quasi-totalité à l'espace couvert par laforêt de Saint-Germain-en-Laye. S'y ajoute au nord de la forêt, une partie du « parc agricole d'Achères » (qui appartient à la ville de Paris[7]).

L'espace urbain construit représente 19 % du total, soit914 hectares. Il comprend les zones d'habitation, concentrées dans la partie sud de la commune, soit340 ha (36 % de l'espace urbain construit), les divers équipements, soit265 ha (20 %), incluant notamment des surfaces occupées par lastation d'épuration « Seine-Aval » duSIAAP (syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne), située dans l'extrême nord du territoire communal, les surfaces affectées au transport,186 ha (14 %), incluant entre autres les installations ferroviaires de l'ancien triage et dudépôt de locomotives d'Achères, les zones d'activités,95 ha (7 %), constituée majoritairement de bureaux.

L'habitat occupe pratiquement tout l'espace situé entre la forêt et la limite sud de la commune. Il comprend d'une part le noyau historique dense qui s'est progressivement étendu à partir du château jusqu'au bord de la vallée du ru de Buzot. Celle-ci a été urbanisée plus récemment, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, par de grands immeubles collectifs, puis par des lotissements pavillonnaires. La zone urbanisée rejoint celles du Pecq, de Mareil-Marly et de Fourqueux sans discontinuité. On note également quelques cités isolées dans le nord de la commune, la cité du Grand-Cormier dans un triangle ferroviaire au milieu de la forêt, la cité de la Garenne en face de Conflans-Sainte-Honorine et la cité de Fromainville (au nord de Maisons-Laffitte) qui héberge du personnel de la station d'épuration.

Vue panoramique depuis la terrasse du château, en direction de l'est :
à gauche, le viaduc de laligne RER entreSaint-Germain-en-Laye etLe Vésinet - Le Pecq, plus loin, le pont sur la Seine de l'autoroute A14 et dans le fond la butte-témoin boisée deCormeilles-en-Parisis ; au centre, le pont Georges-Pompidou auPecq et, à l'horizon,La Défense ; à droite, à l'horizon, lemont Valérien et les hauteurs deRueil-Malmaison,La Celle-Saint-Cloud,Louveciennes etMarly-le-Roi dans laforêt de Marly.

Transports et voies de communication

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Transports en commun

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Les communications avecParis sont assurées par la ligne deRER A dont lagare de Saint-Germain-en-Laye est le terminus ouest. Elle traverse Paris en passant parLe Vésinet, l'université de Nanterre, le centre d'affaires dela Défense, laplace de l'Étoile, lesgrands magasins, lequartier des Halles, lagare de Lyon, laplace de la Nation, puis continue versTorcy etMarne-la-Vallée - Chessy où est implantéDisneyland Paris. Grâce à une interconnexion, l'autre branche du RER permet de rejoindre Boissy-Saint-Léger (94).

La gare de Saint-Germain - Grande-Ceinture.
La gare d'Achères-Grand Cormier.

La commune est également traversée d'est en ouest, en plein milieu de la forêt, par laligne Paris - Rouen - Le Havre qui dessert la gare voyageurs d'Achères - Grand Cormier ainsi que le dépôt d'Achères et les faisceaux de l'ancien triage d'Achères. Cette ligne compte deux embranchements, l'un vers le nord en direction de Pontoise et Cergy, l'autre vers le sud en direction de lagare de Poissy-Grande-Ceinture, désaffectée depuis 1936.

Parmi ces différentes infrastructures terrestres, plusieurs sont classées au regard de lapollution sonore des infrastructures de transports terrestres. C'est notamment le cas de l'autoroute A14 (classée en catégorie 1, la plus élevée, mais l'impact réel est relativement limité pour les riverains, cette autoroute étant souterraine dans la plus grande partie de son trajet dans la commune), des routes nationales N 184 et N 13 (catégorie 2) ainsi que de la ligne ferroviaire Paris-Rouen (catégorie 1)[8],[9]. La RN 13 est isolée par desmurs antibruit continus dans le vallon du ru de Buzot.

RER

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Laligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye, inaugurée en 1837, est la plus ancienne ligne de chemin de fer ouverte aux voyageurs en France.

Jusqu'en 1838, la ville est desservie grâce à des diligences ("pataches") qui prennent en charge les voyageurs arrivant à la gare du Pecq (au pied du pont du Pecq rive droite), terminus de la ligne Saint-Lazare-Le Pecq, car les trains ne peuvent pas franchir le dénivelé entre Le Pecq et la Terrasse de Saint-Germain.

En 1838, la construction d'une deuxième voie avec un pont ferroviaire et la création d'un train dit « atmosphérique » (abandonné en 1858) permet le prolongement de la ligne jusqu'à Saint-Germain-en-Laye.

Inaugurée en 1972, la ligne(A) est exploitée par laRATP. Elle permet de joindre le centre de la capitale (gare de Châtelet - Les Halles) en 30 minutes, depuis lagare de Saint-Germain-en-Laye, dont elle est le terminus, via La Défense (17 min), avec une fréquence aussi élevée que celle d'une ligne de métro. Cette ligne succède à laligne Paris - Saint-Germain-en-Laye, dont le tronçon Paris - Le Pecq. La gare d'Achères - Grand-Cormier de la même ligne - mais sur la branche en direction dePoissy au lieu de celle en direction de Saint-Germain-en-Laye - est également située sur le territoire de la ville.

Tram Express Ouest

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Rouverte partiellement en 2004, la ligne de laGrande ceinture Ouest (Noisy-le-Roi àSaint-Germain-Grande Ceinture) est peu utilisée car elle constitue un tronçon isolé, la correspondance vers la gare Saint-Lazare à Saint-Nom-la Bretèche apportant peu d'avantages aux voyageurs. À partir du, ce tronçon s’est transformé en une ligne detram-train, laligne 13 du tramway d'Île-de-France. Cette ligne de banlieue à banlieue, sans passer parParis intra-muros, ouvre le et relie la gare de Saint-Germain-en-Laye (RER A) au Sud jusqu'à lagare de Saint-Cyr, en correspondance avec leRER C, leTransilien N et leTransilien U[10]. Il est aussi envisagé des travaux pour construire une branche qui reliera la ligne au Nord, passant par Saint-Germaine-Grande Ceinture, à traversPoissy jusqu'à lagare d'Achères-Ville, en correspondance avec leRER A et leTransilien L[11].

Bus

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Réseau urbain
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La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par leréseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine depuis le 1er.

Réseau interurbain
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La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par de nombreuses lignes de bus permettant de se rendre dans de nombreuses villes et pôles régionaux important tels queCergy-Pontoise,Conflans-Sainte-Honorine,Mantes-la-Jolie,Poissy,Versailles... .

La nuit, la ligne N153 du réseauNoctilien permet de se rendre à lagare de Paris-Saint-Lazare à raison d'un départ par heure dans chaque sens de circulation de 00 h 30 à 6 h 30.

Infrastructures routières

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L'accès routier à Saint-Germain-en-Laye et la circulation dans la ville sont assez difficiles du fait de l'encombrement, notamment en semaine aux heures de pointe, du réseau constitué de rues au tracé étroit et très ancien. Desparcs de stationnement ont été aménagés dans le centre-ville, notamment le parc souterrain du château et celui de laplace du Marché-Neuf (mis en service en 2007).

La commune est desservie par deuxroutes nationales, laRN 13, orientée est-ouest, empruntant une déviation à quatre voies au sud de la ville, qui la relie à Paris d'une part et à Mantes-la-Jolie d'autre part, et laRN 184, orientée nord-sud, qui relie Saint-Germain-en-Laye àConflans-Sainte-Honorine et àCergy-Pontoise en traversant laforêt de Saint-Germain-en-Laye. Ces deux axes se croisent par un carrefour dénivelé au Bel-Air.

Pour désengorger la RN 13, un nouveléchangeur sur l'autoroute A14 àChambourcy est mis en service en. Il est accompagné de la mise à 2 × 2 voies de la RN 13 entre Saint-Germain-en-Laye (Le Bel-Air) et le nouvel échangeur[12].

Lesautoroutes les plus proches sont respectivement l'A 13 accessible par l'échangeur d'Orgeval situé à huit kilomètres environ à l'ouest de la ville et l'A 14 accessible par l'échangeur de Chambourcy situé à un kilomètre environ à l'ouest. L'autoroute A 14 traverse la commune en totalité par un souterrain, situé sous la forêt au nord de l'agglomération, l'échangeur initialement prévu en forêt ayant été supprimé sur décision du présidentFrançois Mitterrand.

Le tracé retenu pour le bouclage de laFrancilienne à l'ouest de Paris écorne légèrement le territoire communal dans sa lisière nord mais évite la traversée de la forêt[13].

Plusieursroutes départementales relient Saint-Germain-en-Laye aux communes voisines. Ce sont :

Certaines de ces routes départementales sont exclusivement saint-germanoises : c'est le cas de la RD 284 qui relie lecarrefour des Loges (RN 184 au nord) à l'échangeur avec la RN 13 au sud de la commune et de la RD 99 qui relie cet échangeur avec la RN 13 à l'entrée deMareil-Marly.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat des Yvelines.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[14]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[15]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré[16] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[17]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[18],[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec10,8 jours de précipitations en janvier et7,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deTrappes à15 km àvol d'oiseau[20], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,3 mm[21],[22]. La température maximale relevée sur cette station est de40,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,8 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Germain-en-Laye est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[25]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].

Morphologie urbaine

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Place du Marché-Neuf.

La ville primitive, actuellement le centre-ville, est formée de quatre quartiers délimités par deux grandes rues perpendiculaires se croisant au centre :

  • la rue de Poissy - rue du Vieux-Marché - rue de Paris, qui comme son nom l'indique rejoint d'un côté la route dePoissy traversant la forêt, et de l'autre la route du Pecq et de Paris longeant la Seine ;
  • la rue au Pain - rue Bonnenfant - rue de Mareil qui, comme son nom l'indique, se prolonge par la route deMareil-Marly.

En 1776, le Vieux Marché a été déplacé le long de la rue de Poissy sur une grande place créée sur l'ancien cimetière : laplace du Marché-Neuf.

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Logements

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Immeuble d'habitation dans le centre.
Intérieur d'un immeuble d'habitation non rénové dans le centre historique (en 2009).
Construction d'une maison en bois dans le centre historique (en 2011).

Au recensement de 1999, la ville comptait 18 050 logements dont 15 830 résidences principales, soit 87,7 %. Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (10,3 %), taux supérieur à la moyenne régionale (8,1 %), la part des résidences secondaires étant infime (0,6 %)[28],[29].

Près des deux tiers (64,9 %) du parc immobilier datent des années 1949-1989, taux un peu supérieur à la moyenne régionale (57,2 %). Cela reflète le fort développement de la ville dans les années 1960-1980. En revanche, les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont moins présentes que dans la moyenne régionale. En 1999, 3,2 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % enÎle-de-France, démontrant un fléchissement des constructions depuis 1990.

Les maisons individuelles représentaient seulement 23,4 % contre 76,6 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (26,9 % et 73,1 % respectivement), reflétant une forte densification urbaine.

Les habitations se caractérisent par leur surface importante : les logements de quatre pièces et plus dominent (44,6 %). Suivent les logements de trois pièces (25,8 %), puis 2 pièces (18,6 %). Les petits logements restent assez minoritaires (studios : 11,6 %). Cette structure a peu évolué entre 1990 et 1999, avec toutefois une légère augmentation (+3,3 %) des logements de quatre pièces et plus, principalement au détriment des trois pièces (-4,6 %).

39,3 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 54,7 % de locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)[30],[31].

Avec 3 395 logementsHLM[32], soit 17,4 % du parc en 2018 (contre 26,3 % en moyenne régionale[33]), la ville est en dessous du seuil de 25 % de logements sociaux imposé parloino 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU) et modifiée par la «loi Duflot I», mais est exonérée de prélèvement grâce à son statut comme commune nouvelle (après la fusion avec Fourqueux)[34],[35]. La plupart des logements sociaux résultent de l'urbanisation dans les années 1960 du plateau du Bel-Air qui fut l'objet d'uneZUP (zone à urbaniser en priorité).

Le prix de l'immobilier à Saint-Germain-en-Laye est parmi les plus élevés de France, au71e rang des villes les plus chères[36]. Malgré un ralentissement de la hausse des prix constaté depuis 2006, le prix moyen atteint environ 4 500 € lem2 en 2007 et peut dépasser les 6 000 € pour les biens les mieux placés à proximité du château et de la forêt[37].

Les quartiers moins prisés connaissent toutefois des prix sensiblement inférieurs (à partir de 2 500 € lem2 dans le quartier du Bel-Air).

Projets d'aménagement

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Toponymie

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Saint-Germain est unhagiotoponyme qui trouve son origine dans la construction, par le roi des FrancsRobert II le Pieux (972-1031), d'un monastère dédié à saint Germain, probablement saintGermain de Paris, fondateur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui vivait dans les parages auVIe siècle[38].

La localité de Saint-Germain est attestée sous la formelocus beati Germani en 1073, puisSanctus Germanus en 1124[39],Sanctus Germanus in Leia dès 1161[40].

L'origine du déterminant complémentaire-en-Laye tient à sa situation dans l'ancienne forêt deLida[41] qui couvrait toute la région. Le nom complet de Saint-Germain-en-Laye peut donc se comprendre comme « Saint-Germain-dans-la-forêt-de-Lida »[42].

La forêt de Laye, qui est dans le prolongement de celle d'Yveline, commence à être attestée auIXe siècle sous la formeLida silva dans lePolyptyque d'Irminon[43], puissilva cognominata Ledia (« la forêt surnommée Laye ») auXIe siècle[39], chezHelgaud.

Au cours de laRévolution française, la communeporte provisoirement le nom deMontagne-bon-air[44].

Histoire

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Des origines à la fin du Moyen Âge

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Peu de vestiges préhistoriques en dehors de quelques silex taillés trouvés sur le plateau d'Hennemont, dans la forêt de Laye, anciennementLida, partie nord de laforêt d'Yveline, qui elle-même était la partie nord de l'ancienne forêt desCarnutes ou dudiocèse de Chartres.

Une voiegauloise suivait leru de Buzot et dans la forêt a été trouvé en 1999 une monnaie gauloise intitulée« le cheval solaire et le loup mangeur de lune ».

Unevoie romaine montait sur le plateau sur le tracé des rues Schnapper, Bergette et Galliéni, Président-Roosevelt.

Une tradition associe le roiThierry III au martyre de l'évêqueLéger dans la forêt d'Yveline, et à la fondation par celui-ci d'une ou plusieurschapelles sous le vocable de Saint-Léger en Yveline ousaint Léger en Laye édifiée en 668 parChildéric et dédiée en 678 à Saint-Léger en réparation du martyre[45].

Les premiers lieux de peuplementfrancs attestés se trouvent à Saint-Léger et Feuillancourt. AuVIIe siècle, dans le vallon duru de Buzot, apparaît le domaine de Feuillancourt (Viliolicors,Filioli curtis), lieu de naissance desaint Érembert, futur évêque de Toulouse, qui participe à la christianisation de la région. Un cimetière mérovingien y a été découvert en 1925.

La Sainte-Chapelle de saint Louis.

En 845, l'expédition desVikings menés par Ragnar « aux braies velues » pille les environs avant d'assiéger Paris.

Selon son biographeHelgaud, et selon la charte de son filsHenri Ier, le roiRobert le Pieux (996-1031) a fondé entre 996 et 1031 une abbaye (monasterium,abbatiola) dédiée àsaint Vincent (patron des vignerons) et àsaint Germain de Paris « in silva cognominata Ledia » (« dans la forêt appelée Laye »)[46]. Cette fondation a été confirmée et augmentée plusieurs fois[38],[47], notamment des dîmes de Triel, des droits sur les vins de Poissy, et de la seigneurie deCharlevanne située entreRueil etAupecq, avec sa chaussée qui allait jusqu'à la hauteur où a été construite par la suite le château-neuf et la terrasse de Saint-Germain.

Entre 1031 et 1060, Imbert,évêque de Paris obtient du roi Henri Ier des lettres patentes où toute l'origine et les possessions de cette « petite abbaye » (abbatiola) sont rapportées et qui confient son gouvernement spirituel aussi bien que temporel au Chapitre de l'église Notre-Dame; mais celui-ci n'est pas intéressé et la donne avant 1060 à l'abbaye bénédictine de Coulombs (près deNogent-le-Roi)[48] qui en fait un prieuré et y envoie peu avant 1090 un premier prieur du nom d'Ulric. Le prieur Robert obtient du roiLouis le Gros (1081-1137) une charte datée de 1124 dans laquelle il donne au prieuré les terres du village près de l'église, et confirme toutes les donations et privilèges antérieurs, notamment la seigneurie temporelle avec haute justice criminelle. Il fit dresser desfourches patibulaires au lieu où la route de Paris bifurque vers Mantes et versPoissy, près deSaint-Léger où elles resteront jusqu'auXVIIe siècle, époque de leur déplacement un peu plus loin.

Vers 1124, le roi Louis VI le Gros fait construire unpalatium, sur l'emplacement de la cour duchâteau actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le village commence à se développer auXIIe siècle à côté du prieuré. On connaît le nom des premiers syndics ou procureurs des habitants qui sont nommés par Roger, abbé de Coulombs, entre 1119 et 1174 : Aubry puis son fils Rahier (Racherius). Le procureur fiscal était un sergent de justice, un percepteur domanial qui devait prêter l'hommage lige à l'abbé[49].

Le roiPhilippe-Auguste (1179-1223) fait de nombreux séjour à Saint-Germain. En 1180 il nomme le premierconcierge du château, et en 1209, il soutient Regnault L'Archer, échanson et écuyer, pour la fondation d'une " Maison Dieu ", c'est-à-dire d'un hôpital, qui sera achevé vers 1225. Il commence, peu avant de mourir en 1223, la construction d'une chapelle castrale dédiée à Notre-Dame.

Blanche de Castille, qui gouverne comme régente de 1226 à 1236, fait ouvrir la route qui traverse en ligne droite la forêt entre Saint-Germain etPoissy où elle donne naissance à son fils, le futurSaint Louis. Arrivée à Saint-Germain, la route bifurque pour devenir la rue principale de la ville, appelée d'un côté rue de Poissy, et de l'autre rue du Pecq, après avoir été la rue du Vieux-Marché.

Louis IX dit Saint Louis (1226-1270) agrandit le château et fait reconstruire la Sainte Chapelle qui est consacrée en 1238. Cet édifice qui est le premier construit dans le style ogival rayonnant, est attribué à l'architecte de labasilique Saint-Denis ou àPierre de Montreuil, maître d'œuvre de laSainte-Chapelle de Paris.

En 1286, sousPhilippe IV le Bel (1285-1314), le village devient uneprévôté, premier degré de la justice royale. Par une charte datée du mois de, Robertde Meudon se voit donner par le roi un mas (manse, maison) à Saint-Germain-en-Laye ; il y est qualifié depannetier[50] du roi Philippe, titre qui lui était déjà donné avec celui de chevalier dans une charte de 1294[51]. Dans une autre charte de l'an 1307, outre la qualité de grand panetier du roi, Robert de Meudon est dit concierge (conservateur) du château de Saint-Germain et de la forêt de Laye. On sait par leurs tombes au prieuré d'Hennemont qu'il eut comme successeurs comme concierge son fils Henri de Meudon († 1344) marié à Pernelle de Maussigny, son petit fils Jean de Meudon († 1381) marié à Mahaut Flotte de Revel, son arrière petit-fils Jean II de Meudon, dit Bureau († 1395), dont le fils Charles Bureau fut grand-maître des eaux-et-forêts de France. En 1308, dame Pernelle de Géry, qui avait été demoiselle d'honneur de la reineIsabelle d'Aragon épouse de Philippe le Hardy, puis de la reineJeanne de Navarre épouse de Philippe VI le Bel, donne lamaison à Hennemont qui lui avait été donnée avec des terres par Philippe III, afin de fonder un prieuré confié à l'Ordre du Val-des-Écoliers, c'est la plus ancienne institution scolaire publique connue Saint-Germain. Elle fait construire en 1304 sur la terre d'Hennemont qu'elle conservait, une église dédiée à la Vierge et à Saint Louis. La chapelle du château d'Hennemont dédiée à Saint Thibault de Marly, abbé desVaux de Cernay, membre de la famille de Montmorency, fut incorporée à la nouvelle église, et placée par la suite sous le vocable deNotre-Dame-des-Victoires, en souvenir de la bataille remportée en 1304 par Philippe-le-Bel sur les Flamands àMons-en-Pévèle. Elle avait trois frères bénédictins : Robert abbé de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Simon prieur de Sainte-Céline deMeaux, et Jean qui devint religieux du nouveau prieuré.

Le, lors de lachevauchée d’Édouard III, pendant laguerre de Cent Ans, le « Prince Noir », fils du roi d'AngleterreÉdouard III qui occupe alorsPoissy, prend la ville, la pille et la brûle et incendie le château de Saint-Germain-en-Laye qui est détruit, à l'exception de la Sainte Chapelle[52]. Vingt ans plus tard, sousCharles V, il sera reconstruit et transformé en forteresse par l'architecteRaymond du Temple. C'est une époque charnière : jusqu'au milieu duXIVe siècle, la résidence royale de Saint-Germain était appeléedomus (en latin),hostel (en français) ; avec les travaux de Charles V, elle est qualifiée dechastel[53].

En 1390, laforêt, lechâteau et le village sont dévastés par une tempête[54].« Le ciel qui était serein, s'obscurcit en peu de temps, l'espace d'unelieue seulement, qui faisait le tour du château et il survint une infinité d'éclairs et de coups de tonnerre. Le vent brisa toutes les fenêtres et mit en morceaux tout le vitrage de la chapelle de la reine qu'il porta jusqu'au pied de l'autel. On fut obligé de cesser le chant pour finir plus tôt la messe, de crainte que le vent n'emportât la SainteHostie. Tout le monde se jeta par terre. Le Conseil même cessa. Les plus grands arbres de la forêt furent arrachés, et on rapporta à la cour que le tonnerre était tombé entre Saint-Germain etPoissy, sur quatre officiers du roi, dont il avait consumé les os et le dedans du corps, en sorte qu'il ne leur restât que la peau, qui était noire comme ducharbon ».

En 1415, le pays est de nouveau pillé ainsi que le château, qui sera finalement occupé par les Anglais de 1417 à 1440.

Louis XI, qui n'aimait guère la campagne et qui avait installé la cour auchâteau de Plessis-lèz-Tours, fait don, en 1482, àJacques Coitier, son premier médecin, des« place, château,prévôté etseigneurie de Saint-Germain-en-Laye ». À la mort du roi, leparlement cassa la donation faite par celui-ci, et rendit à la couronne la propriété aliénée.

De la Renaissance auXVIIIe siècle

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Plan général de Saint-Germain-en-Laye auXVIIe siècle,
par Georges Boissaye du Bocage (Gallica).
Le Château Neuf en 1637,
par Auguste Alexandre Guillaumot (Gallica).
Le Château-Vieux vers 1682.

AvecFrançois Ier, qui épouseClaude de France dans la chapelle le, ce furent selon les mémoires de Flaurange« les noces les plus belles que vis jamais, car il y avait dix mille hommes aussi richement vêtus que le Roy », et le château de Saint-Germain-en-Laye devient la résidence favorite du roi. Le, c'est le mariage deMarguerite d'Angoulême et d'Henri d'Albret, puis le la naissance de leur filleJeanne d'Albret.

En 1539, François Ier confie à l'architectePierre Chambiges la transformation du château et sa reconstruction dans le style Renaissance tel qu'on le connaît actuellement depuis sa restauration auXIXe siècle. Pierre Chambiges édifie également lechâteau de la Muette dans la forêt. Le village, encore très rural, profitant du développement du commerce lié à la cour, s'agrandit et atteint environ 2 500 habitants à la fin de son règne.

Henri II, né à Saint-Germain-en-Laye le, devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode ducoup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le. Le nouveau roi entreprend la construction de la « Maison du théâtre de la baignerie », connu par la suite sous le nom « château neuf », dont il charge le l'architectePhilibert Delorme. Les travaux sont commencés en 1559, mais la construction ne sera terminée que sous le règne d'Henri IV, vers 1600. Henri II installe une verrerie dans une maison située à l'angle des actuelles rues Henri IV et Saint-Louis, sur une partie de la caserne Grammont, qu'il donne à l'italien Thesco Mutio, avec privilège de produire pour tout le royaume du verreVenise, c'est-à-dire dumiroir ; en 1558 il le naturalise, l'anoblit avec ses enfants, et l'agrège à la communauté des gentilshommes verriers. Le monopole de lamanufacture de glace sera donné en 1665 parColbert àSaint-Gobain, mais la verrerie de Saint-Germain est toujours en activité en 1672 et 1776 et donne son nom à la rue de la Verrerie, devenue rue Saint-Louis.

Né à Saint-Germain,Charles IX donne l'Édit de Saint-Germain qui accorde le aux protestants la liberté de conscience et une certaine liberté de culte[55].

Le, le traité depaix de Saint-Germain-en-Laye met fin à latroisième guerre de religion.

Charles IX est né le à Saint-Germain-en-Laye. En 1574, ne se croyant plus en sûreté à Paris, il s'y retire avec sa cour, mais sans sa mèreCatherine de Médicis qui ne veut plus y séjourner ; en effet, undevin lui avait prédit en 1571 qu'elle mourrait près de Saint-Germain ; il part alors s'installer àVincennes où il meurt le d'une pleurésie.

En,Henri III convoque à Saint-Germain-en-Laye uneassemblée des notables[56] chargée de vérifier les titres d'exemption et de réprimer les abus dans toutes lesélections despays de taille.

En, alors qu'il est en visite à Saint-Germain, Henri III faillit être enlevé par lafaction de laLigue catholique et duroi d'Espagne. Cette conspiration fut découverte et échoua[57],[58].

En 1599,Henri IV exempta les habitants de toutes charges,privilège qui dura jusqu'en 1789.

Le roiLouis XIII passe son enfance au Château-Vieux de Saint-Germain.Plus tard, c'est au cours d'une partie de chasse, le, qu'il découvre le site de Versailles où il se fait construire rapidement un rendez-vous de chasse.

Le, lecardinal de Richelieu, premier ministre, loue à Jehan Bachellier une maison rue de la Verrerie (actuelle rue Saint-Louis)[59], où il séjournera aussi en 1630 et 1642[60]. Il possède ensuite l'Hôtel de Richelieu qui figure en 1702 sur le plan gravé par Harmanus Van Loon, et en 1704 sur celui deNicolas de Fer entre les rues de Lorraine et Aux Vaches (rue de la République).

Le, Louis XIII signe à Saint-Germain-en-Laye les lettres patents plaçant le royaume de France sous la protection de la« très sainte et glorieuse Vierge Marie » (Vœu de Louis XIII).

Le dimanche, c'est la naissance très attendue de Louis Dieudonné, futur Louis XIV. Louis XIII s'éteint au Château-Vieux le.

Lors de laFronde, dans la nuit du au, la reine-mère, Anne d'Autriche, régente et le jeune Louis XIV qui n'a que onze ans se réfugient précipitamment au Château-Vieux de Saint-Germain. Il fait très froid, les fenêtres sont vétustes, le château délabré, la reine a beaucoup de mal à obtenir quelques réparations et du bois pour se chauffer, car le trésor est vide.

Leduc de La Vieuville avait été nommésurintendant des finances en 1623, « mais il abusa de sa situation pour se gorger d'or et se mit tout le monde à dos par ses maladresses[61] » et fut révoqué par le roi, puis emprisonné par Richelieu en 1624.Tallemant des Réaux raconte que lorsque La Vieuville sortit de Saint-Germain, on lui fit faire un charivari épouvantable par tous les marmitons pour lui jouer, disait-on, un branle de sortie[62]. Redevenu surintendant des finances, il meurt en 1653, et son successeurFouquet se constitue une fortune immense lui permettant de construire le somptueuxchâteau de Vaux.

Le roi Jacques II d'Angleterre.

De 1661 à 1682, le roiLouis XIV passe une partie importante de son temps à Saint-Germain-en-Laye. Il fait aménager parAndré Le Nôtre des jardins à la française et laGrande Terrasse entre 1663 et 1680. Il fit également remodeler ses appartements dans le Château-Vieux parLe Brun etLe Vau. En 1680 commencent les travaux d'agrandissement du château, menés par Jules Hardouin-Mansart, par la construction de cinq pavillons d'angle qui lui donnent, selon certains historiens, un « aspect bizarre et déplaisant[63] ». Le bourg se développe à cette époque et sa population atteint 12 000 habitants en 1680[64].Madame de Montespan y fait construire l'« hôpital général royal » ainsi que le couvent des Ursulines. Les nobles font bâtir de nombreux hôtels particuliers dont beaucoup existent encore de nos jours. Il fait également construire lecamp militaire Saint-Sébastien dans la plaine alluviale d'Achères.

L'église, brûlée en1346, rebâtie depuis, réparée parCharles IX, en 1562, agrandie en 1677, s'écroula en 1681. Louis XIV ordonna d'en rebâtir une nouvelle, qui fut achevée en 1683.

Le, avant même que les travaux d'agrandissement du château de Saint-Germain soient terminés, la Cour part définitivement pour Versailles. Saint-Germain-en-Laye connaît alors une phase de déclin prolongé malgré le séjour du roi de Grande-BretagneJacques II, cousin germain de Louis XIV, qui vit en exil au château, de 1689 à sa mort en 1701. Sa veuve, Marie de Modène continue à y vivre tandis que son fils, Jacques-Edouard rejoint la Lorraine au décès du Roi-Soleil en 1715. C'est de là qu'il lancera sa première tentative de restauration du trône des Stuart avant de se réfugier en Avignon avec ses partisans, les Jacobites.

En 1698, une tempête s'abat sur Saint Germain et sa région[65].

XVIIIe siècle

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Hôtel de Noailles, porte.
Hôtel de Noailles, façade.

AuXVIIIe siècle, lesducs de Noailles sous gouverneurs de Saint-Germain-en-Laye. De 1701 à 1793, successivement,Annes-Jules, puisAdrien-Morice, son fils etLouis,duc d'Ayen son petit-fils, sont gouverneurs de Saint-Germain[66]. Leur demeure, l'hôtel de Noailles, œuvre deJules Hardouin-Mansart, avec son parc de42 hectares, est somptueuse.

En 1713, une nouvelle tempête s'abat sur Saint Germain et sa région[65].

En 1739, une autre tempête dévaste Saint Germain et sa région[65].

En 1770, le roi crée unBureau de recommandaresse pour s'occuper de placer les enfants chez des nourrices. La Recommandaresse est nommée par le gouverneur sur proposition du Prévôt après enquête et examen du juge. Elle doit tenir quatre registres.

En 1777, le roiLouis XVI fait don duChâteau-Neuf, en mauvais état, à son frère Charles, comte d'Artois, le futurCharles X. Celui-ci le fait démolir avec l'intention de le reconstruire entièrement.

En, un édit de Louis XVI qui crée les municipalités, dirigées par un syndic, scinde l'élection de Paris en deux départements ayant pour chefs-lieux Corbeil et Saint-Germain-en-Laye, qui est aussi le siège d'un arrondissement[67].

La Révolution française

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Sous laRévolution, la commune connaît un net déclin démographique, perdant un tiers de sa population, tant du fait d'un solde naturel négatif que du départ de nombreux habitants[68]. Au recensement de 1800 la ville ne compte plus que 8 954 habitants.

En, création des quatre-vingt-trois départements. Versailles, qui offre l'avantage de disposer de vastes bâtiments inoccupés, est choisie comme chef-lieu du nouveau département deSeine-et-Oise nouvellement créé, comportant les actuels départements de Seine-Saint-Denis (93), des Hauts-de-Seine (92), du Val-d'Oise (95) et des Yvelines (78). Saint-Germain est le chef-lieu d'un « district » composé de sept cantons et 265 communes et le siège d'un tribunal de première instance (loi du). Les districts sont supprimés en 1795 et lors de la création des arrondissements (loi du 28 pluviôse an VIII), Saint-Germain est ramenée au rôle d'un chef-lieu de canton, ce qu'elle restera jusqu'en 1962.

En, les élections municipales deviennent doublement censitaires: les femmes ne peuvent plus être électeurs, ni les hommes âgés de moins de vingt-cinq ans qui ne paient pas au moins une contribution d'au moins trois jours de salaire; pour être éligible il faut être imposé au moins de cinquante livres ou un marc d'argent.

Le premier maire, Georges Laurent Caillet, ancien officier de la reine, est élu avec599 voix sur891 votants[69].

En 1793, le maire élu est destitué et remplacé sans élection par Charles Hurand. Le devient le Ier jour du second mois de la République, le mot bourgeois est remplacé par celui de citoyen, le port d'un bonnet rouge (bonnet phrygien) devient obligatoire pour siéger au Conseil, le 24 frimaire les conseillers doivent se tutoyer[65].

Le11brumaireanII (), un décret de la Convention rebaptise laville qui prend le nom deMontagne-du-Bon-Air[70] ; Le 18 nivôse an II (), la commune de Saint-Léger-en-Laye, qui s'étend dans la vallée duru de Buzot, au sud de la ville, est absorbée par celle de Saint-Germain-en-Laye[71].

Le couvent des Récollets, puis le premier étage du château sont transformés en prison où sont enfermés une soixantaine d'accusés en vertu de laloi des suspects, parmi lesquelsRouget de Lisle ; Les instituteurs et les institutrices reçoivent un Catéchisme républicain avec dix commandements, et avec leurs élèves ils doivent prêter serment: " pour la conservation des Lumières, au Progrès de la morale et de la Philosophie (...) de se tenir prêt à combattre les ennemis de la Constitution de l'An II de la République". Les noms sont changés: la rue Saint-Christophe devient rue de la Liberté, la rue des Ursulines devient rue de l'Égalité, la Place royale devient Place de la Révolution, les noms des jours de la semaine sont remplacés, la Halle ouvre désormais lePrimidi et leSextidi au lieu du Lundi et du Jeudi, la semaine de dix jours et la suppression des fêtes religieuses fait perdre aux travailleurs 30 jours de repos payés par an. Les églises sont fermées le 5 frimaire () et tout l'or et l'argent de leurs ornements est envoyé à Paris, le 19 brumaire les statues des saints et de la Vierge doivent être enlevées des façades des immeubles. Les officiers de l'état-civil arrivent à convaincre 14% des parents à faire preuve de civisme en donnant à leurs enfants des noms de fleurs, de vertus, de héros (Marat, Voltaire, Jean-Jacques, Platon)[65].

La disette s'accroît, tout manque: le blé, la viande, le vin, la chandelle, le bois de chauffage, le savon. La vente des biens nationaux s'accélère, tout est bradé par des fonctionnaires corrompus à des bourgeois spéculateurs et accapareurs, ceux des églises Saint-Léger et des Récollets les démolissent pour revendre les matériaux, Charles Guy, ancien concierge du château, achète le terrain du Boulingrin qu'il revend par lots, Pierre-Antoine Bézuchet, mercier de Paris, achète la totalité du domaine de Noailles, une partie du Château Neuf, l'hôtel d'Harcourt, et l'hospice des vieillards qui sont contraints de vider les lieux; il meurt en 1823 en laissant une fortune de 1 800 000 Francs[65].

1795 : Ouverture parMadame Campan de l'Institut National de Saint-Germain, maison d'éducation pour jeunes filles.

Le, une tempête dévaste Saint-Germain et sa région[65].

XIXe siècle

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Les quatre quartiers

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Rue du Vieil-Abreuvoir. Quartier II.

Saint-Germain était une ville fermée, on y entrait par sept barrières d'octroi. La ville reste divisée en quatre quartiers séparés par les axes formés d'une part par les rues de Paris et de Poissy, d'autre part les rues de Mareil, au Pain et de Pontoise[72].

  • Quartier I. Rue de Paris (côté impair) x rue de Mareil (impairs), place Mareil, rue Voltaire - rue des Ursulines, Cour Larcher, rue Saint-Pierre, …
  • Quartier II. Rue de Paris (côté pair) x rue au Pain (côté pair) de Pontoise (pair); rue des Coches, rue de la Salle, rue de Pontoise, rue de la Surintendance, place du château, rue du Vieil Abreuvoir, caserne Gramont, place Royale, …
  • Quartier III. Rue au Pain (impair) - de Pontoise (impair) x rue de Poissy (pair) - de Pontoise (impair ); rue des Écuyers, rue des Louviers, passage des Louviers, place du Marché, rue de Noailles, …
  • Quartier IV. Rue de Mareil (pairs) x rue de Poissy (impair) - rue de Pontoise (impairs) ; rue Dans, rue Grande-Fonaine, cour des Syrènes, du Lion d'Argent, des Trois rois.

Il y a en outre plusieurs faubourgs : Saint-Léger, les Feuillantines.

L'école spéciale militaire

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Le château à l'époque de l'École spéciale militaire.

Sous l'Empire, le Château-Vieux est réparé pour y former une école de cavalerie. Il accueille l'« école spéciale militaire de cavalerie » qui est ouverte le et fusionnée en 1914 avec l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1811, c'est la création de laMaison d'éducation de la Légion d'honneur des Loges voulue par Napoléon.

La gare vers 1900.

La ville est occupée en 1814 et 1815 par les troupes alliées (russes, prussiennes et britanniques) qui ont vaincu Napoléon. Elle est soumise à des réquisitions et des contributions de guerre et doit loger près de dix mille soldats.

Le chemin de fer

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Le, première circulation sur la ligne de chemin de ferParis - Saint-Germain, première ligne ouverte au service des voyageurs en France, qui est en fait limitée au débarcadère duPecq près du pont sur la Seine. Son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye n'est réalisé qu'en  Pour vaincre la dénivellation entre Le Pecq et Saint-Germain, qui impose une rampe atteignant 35 mm/m, on fait appel auchemin de fer atmosphérique. Le vide est fait dans un tube dans lequel se déplace un piston solidaire du wagon directeur, ce qui permet littéralement d'aspirer le train en haut de la côte. La descente se fait par gravité. L'implantation de la gare sur la place du château bouleverse le jardin créé par Le Notre[73].

Prison militaire

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De 1836 à 1855, lechâteau est transformé enpénitencier militaire.

Musée des Antiquités gauloises et romaines

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Le un décret impérial acte la création dans le château d'un « musée des antiquités celtiques et gallo-romaines » (renommé plus tard « Musée des antiquités nationales », puis récemment « musée d'Archéologie nationale »). À cet effet, le château est classémonument historique le et les premiers travaux de rénovation sont engagés par l’architecteEugène Millet, élève deViollet-le-Duc. Les premières salles du musée sont inaugurées parNapoléon III le[74]. La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intérieurs, restitue le château dans son état Renaissance, en détruisant les pavillons ajoutés par Mansart à la fin duXVIIe siècle. Les travaux ne s'achèvent qu'au début duXXe siècle.

Guerre de 1870

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Lors de laguerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Germain-en-Laye est occupée par une partie de la brigade des uhlans de la garde prussienne durant 175 jours, du au. La ville et la population sont à nouveau soumises à de lourdes réquisitions. Saint-Germain a son martyr : le facteur Armand Brare, pris par les Prussiens alors qu'il transportait des dépêches à travers leurs lignes, supplicié à coups de fouet dans la forêt de Saint-Germain, incarcéré à Versailles, il s'évade et est fusillé en février 1871 alors qu'il tentait de traverser la Seine à la nage[75].

Statue de Thiers.
Letramway au début duXXe siècle, alors qu'il était tracté par de petites locomotives à vapeur.

En 1871, lors de laCommune de Paris, de nombreux Parisiens viennent se réfugier à Saint-Germain dont la population augmente sensiblement.

Thiers, statue et début des attentats anarchistes

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Article détaillé :Attentat de Saint-Germain-en-Laye.

En 1877,Adolphe Thiers, premier président de laTroisième République, dont la santé déclinait et qui avait l'habitude de fréquenter Saint-Germain-en-Laye, s'installe à l'hôtel duPavillon Henri IV le pour se reposer. Son état de santé s'aggrave brusquement le et il meurt le jour même. Une statue de Thiers est érigée en 1880 sur la place du château. Elle est visée l'année suivante par l'attentat de Saint-Germain-en-Laye, où un groupe anarchiste nommé leComité révolutionnaire français essaie de la faire exploser, mais échoue[76]. Il s'agit de la première attaque depropagande par le fait en France[76].

Elle estdétruite sous l'Occupation, en 1941.

Le Tramway

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Le, la ligne dutramway Paris - Saint-Germain (PSG) est mise en service. Cette ligne de 18,7 kilomètres, à traction à vapeur, relie le château à laplace de l'Étoilevia Rueil-Malmaison et lepont de Neuilly en 1 h 30 environ. La ligne est électrifiée en 1912, avant d'être incorporée en 1921 dans le réseau des STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) dont elle devient la ligneno 58. Ce tramway sera finalement remplacé par des autobus à partir du[77].

En 1896 une nouvelle ligne de tramway relie Saint-Germain à Poissy (5,7 km), ligne transférée en 1911 à laCompagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB), puis affermée en 1927 à la SRCRP. Cédée à laSociété générale des chemins de fer économiques le, la ligne est finalement fermée à l'exploitation le de la même année.

XXe siècle

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En 1904 est fondé leStade saint-germanois, club omnisports dont la section football sera à l'origine en 1970 duParis Saint-Germain Football Club.

Le, est mise en service la ligne de laCGB entre Saint-Germain etMeulan. Cette ligne àécartement de 1,44 m a fonctionné jusqu'au.

Les défenses du camp retranché de Paris en 1914 (carte postale ancienne allemande).
Le monument aux morts.

Pendant laPremière Guerre mondiale, Saint-Germain-en-Laye, bien qu'incluse dans le périmètre du camp retranché de Paris, n'est pas affectée directement par les combats.Le 21 mars 1915, quelques bombes, lancées par desZeppelins, visant le viaduc de la ligne de Grande ceinture tombent sans provoquer de victimes.

Dès 1914, des trains militaires venant directement du front sont reçus en gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture. En 1917, la gare de triage d'Achères est agrandie pour recevoir les trains de permissionnaires ou de blessés[78].

La ville est très affectée par la guerre comme la plupart de communes françaises. Elle perd 720 soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts, soit 3,9 % de sa population de 1914[79]. Lemonument aux morts, œuvre de l'architecte saint-germanoisJacques Carlu, est inauguré le. Financé grâce à une souscription publique, il remplace un premier cénotaphe érigé en 1919.

Le, leTraité de Saint-Germain (pendant du traité de Versailles avec l'Allemagne) est signé dans une salle duchâteau. Ce traité établit la paix entre les alliés et l'Autriche et consacre l'effondrement de lamonarchie austro-hongroise.

Dans l'Entre-deux-Guerres, de 1922 à 1936, Saint-Germain-en-Laye accueille les courses automobile et motocycliste du « Bol d'or auto » et du « Bol d'or » sur le circuit des Loges, en forêt. En 1926, un accident provoque deux morts. L'année suivante les épreuves sont transférées àFontainebleau avant de revenir en 1928 sur le circuit dit "de la ville". Les deux courses reprennent après-guerre à Saint-Germain en 1947, 1948 et 1951. Les autres éditions sont organisées -sur trois jours toujours - à l'autodrome de Linas-Montlhéry (jusqu'en 1955 pour les autos et 1960 pour les motos, avant reprise pour ces seules dernières en 1969).

Dans les années 1930, la ville est frappée par la crise économique, le nombre de chômeurs s'accroît sensiblement passant d'une centaine à cinq cents environ en 1932[80]. Cette crise se produit dans un contexte de crise démographique. Le solde naturel est négatif pendant la première moitié duXXe siècle et la population stagne, autour de 20 000 / 22 000 habitants de 1920 à 1940.

Blockhaus allemand près du château.

Lors de laSeconde Guerre mondiale, la ville est à nouveau occupée par l'armée allemande, du au. Au début du mois de, c'est l'exode qui vide littéralement la ville : le, il ne reste plus que 5 000 habitants[81]. Cependant la plupart des fuyards reviennent au cours de l'été. L'état-major du grand quartier général allemand pour la zone occupée s'installe auPavillon Henri IV, tandis que de nombreux autres services de l'armée d'occupation s'installent en ville. L'emplacement est en effet idéal : proche de Paris, en hauteur, agréable et disposant de nombreuses résidences, dont le quart (500 maisons et immeubles, 276 logements chez des particuliers) seront réquisitionnées pour l'occasion (hôtel Geoffre-de-Chabrignac,lycée de jeunes filles,école Saint-Érembert, école normale de jeunes filles, hôpital, châteaux d'Hennemont et Saint-Léger). Le château est cependant négligé car trop exposé. Mission confiée à son état-major par lecolonel général von Rundstedt : préparer l'opération Seelöwe, c'est-à-dire le débarquement allemand enGrande-Bretagne. Saint-Germain-en-Laye devient ensuite le siège de l'Ob West, commandement des forces allemandes de laNorvège àBiarritz.

Les alliés ayant tenté de bombarder lePavillon Henri IV le et détruit à cette occasion tout un quartier duPecq, l'Occupant lance la construction d'une douzaine bunkers par des ouvriers réquisitionnés pour l'Organisation Todt, en particulier des bunkers enterrés destinés au commandement. C'est de là que le feld-maréchalGerd von Rundstedt tente, le, de s'opposer auDébarquement.

Le plus visible, d'une surface de 135 m2 est celui situé dans les jardins du château. Le plus vaste, non visible, se trouve en retrait de la rue Félicien-David : sous deux mètres de béton, comptant60 pièces sur 1 200 mètres carrés et trois étages, il était le plus moderne et le mieux équipé et ses alentours sécurisés ; von Rundstedt y avait une chambre lambrisée. Les autres bunkers se trouvent au centre de la cité Médicis, 4 et 12 rue Félicien-David, rue Saint-Louis (quartier Gramont), dans le jardin du collège Marcel-Roby (31 rue Alexandre-Dumas), villa David (25bis rue Alexandre Dumas), au mur des Lion, en contrebas dupavillon Henri IV, au 13 rue des Monts-Grevets (une tourelle de tir) et aux 6bis, 10 ter et 13 boulevard Victor-Hugo, à l'école Saint-Érembert et dans la forêt. Seize des vingt-deux bunkers sont toujours debout, au milieu d'espaces verts, de bâtiments publics de propriétés privées ; ils sont pour la plupart délabrés et fermés au public, bien que sur l'un d'eux une maison ait été construite[82].

En mai et, la commune subit de nombreux bombardements alliés. Sont particulièrement visées les infrastructures de transport, le pont du Pecq, tout proche, le viaduc Saint-Léger sur laGrande Ceinture, la gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture et surtout les installations du triage d'Achères dans la forêt. Les Alliés ne semblent pas avoir visé le réseau de bunkers du commandement allemand. Les Allemands se replient sans utiliser les nombreuses fortifications qu'ils avaient construites pour se défendre d'une éventuelle attaque et Saint-Germain-en-Laye est libérée le.

Après guerre, le, leBol d'Or s'y court pour la première fois depuis 1939. Durant 24 heures, voitures et motos tournent sur un circuit de 5 790 m.

En 1954, leGrand quartier général des forces américaines en Europe (United States European Command, USEUCOM) s'installe auCamp des Loges. À cette occasion, un ensemble de 261 logements, appelé « village SHAPE », est construit dans le domaine du château d'Hennemont par l'architecteJean Dubuisson[83]. Le Grand quartier général quitte Saint-Germain le lorsque legénéral de Gaulle décide de quitter le commandement intégré de l'OTAN[84].

Dans les années 1950, laroute nationale 13 reliant Paris à la Normandie, qui traversait le centre-ville, est déviée par le sud dans le vallon duru de Buzot. Cette déviation, qui soulève beaucoup de critiques car elle est accusée de séparer la ville en deux, est achevée en 1959.

Le est créé l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye[85] qui regroupe45 communes pour 341 km2, soit environ 15 % de la superficie du département et 528 000 habitants (1999), soit 42 % de sa population.

Dans les années 1960, le musée des Antiquités nationales est totalement rénové à l'initiative d'André Malraux, ministre de la culture.

Le, Malraux fait visiter les nouvelles salles augénéral de Gaulle au cours d'une visite privée et la rénovation complète sera achevée en 1984[86].

Le, c'est la mise en service duRER qui relie directement Saint-Germain-en-Laye au centre de Paris et au-delà à la banlieue sud-est en court-circuitant lagare Saint-Lazare, et en même temps donne un accès direct et rapide, moins de vingt minutes, au pôle d'emplois deLa Défense. Ce nouveau service induit une forte augmentation du trafic au cours des années suivantes ainsi que le début d'une mutation démographique de la ville, assortie d'une augmentation des prix de l'immobilier.

L'autoroute A14, inaugurée le, traverse la commune en souterrain grâce à untunnel long de 2 810 m (long de 1 855 m, le tunnel est complété par des tranchées couvertes de près d'un kilomètre)[87] passant sous la Terrasse et la forêt. Ce tracé, qui respecte l'environnement naturel et culturel, est le résultat d'un long combat du maire, Michel Péricard, qui convainc le Président de la République,François Mitterrand. Celui-ci décide à l'occasion d'un déplacement sur les lieux le de supprimer l'échangeur prévu initialement dans la forêt, et en, le tracé est abaissé pour éloigner de la Terrasse le débouché du tunnel.

Le, uneviolente tempête "Lothar" balaye la France. Le parc du château et la forêt sont gravement touchés[65].

Le, un accident de manège à laFête des Loges, faisant deux morts et deux blessés graves, endeuille la commune[88].

Fusion avec Fourqueux en 2019

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La municipalité annonce fin 2017 le lancement d'une réflexion en vue d'une fusion de Saint-Germain-en-Laye,Fourqueux,Mareil-Marly etl'Étang-la-Ville, qui prendrait la forme d'unecommune nouvelle en[89],[90]. Cela permettrait selon la municipalité de mieux influer et répondre aux enjeux induits par lamétropole du Grand Paris tout en accentuant la représentativité des communes regroupées au sein de lacommunauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine[91].

Ce projet, lancé par le maire de la commune de Saint-Germain en, suscite la mobilisation d'habitants et associations des autres communes, lesquels réclament l'organisation d'un référendum local[92]. Le, la commune de l'Etang-la-Ville décide de se retirer du processus de fusion[93]. Il en est de même à Mareil-Marly, où, après des élections municipales partielles organisées en à la suite de l'explosion de l'équipe municipale élue en 2014, la nouvelle équipe décide de se retirer elle aussi de ce projet de fusion.

Fourqueux reste donc la seule commune envisageant ce projet de fusion.

La tenue simultanée dans les deux villes des conseils municipaux chargés de formaliser la demande de création d'unecommune nouvelle qui conserverait la dénomination deSaint-Germain-en-Laye a lieu le. Le conseil municipal de Fourqueux se tient dans une ambiance houleuse[94] et la fusion est votée par 17 voix "Pour", 9 "Contre" et 1 abstention à Fourqueux et à l'unanimité moins trois voix à Saint-Germain-en-Laye[95].

C'est ainsi qu'est créée le unecommune nouvelle absorbant Fourqueux sous le seul nom de Saint-Germain-en-Laye. Fourqueux devient "commune déléguée"[96].

L'arrêté de fusion mentionne en annexe le projet de territoire, la charte des services publics et la charte de gouvernance de la commune nouvelle que se sont données les deux communes qui ont décidé de fonctionner sur ces bases.

Les grands événements politiques de Saint-Germain-en-Laye

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Les Loges et sa fête

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Le nom vient de cabanes debûcherons ou decharbonniers.

Il y a eu une ancienne chapelle dédiée àSaint-Fiacre qui fut habité par unermite en 1624.Louis XIII en fit don, en 1685, à desreligieux de Saint Augustin qui y demeurèrent jusqu'à laRévolution, avec le privilège d'une foire annuelle qui s'est continuée jusqu'à nos jours dans lafête des Loges.

Napoléon Ier y fonda une Maison d'éducation de lamaison d'éducation de demoiselles, succursale d'Écouen.Louis XVIII, en 1825 la décréta succursale de celle deSaint-Denis.

Politique et administration

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La municipalité de Saint-Germain est de création très tardive. Jusqu'en 1758, les habitants étaient administrés par un syndic qu'ils élisaient pour deux ans, comme dans un village de campagne. À la suite d'une contestation qui parvint jusqu'au Conseil du roi, une décision prise en forme d'arrêt de règlement établit un conseil de ville de vingt-cinq membres présidé par un prévôt. L'Édit de 1771 impose à Saint-Germain l'organisation uniforme d'un corps municipal composé d'un maire, de quatre échevins, du procureur du roi, d'un secrétaire greffier et d'un receveur. En 1789 nouvelle organisation, et en 1790 Saint-Germain devient une commune.

Rattachements administratifs et électoraux

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Jusqu’à la loi du[97], la commune faisait partie du département deSeine-et-Oise et de sonarrondissement de Versailles, puis devient en 1962chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye[70]. Le redécoupage des anciens départements de laSeine et deSeine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département desYvelines après un transfert administratif effectif le. La ville demeure le chef-lieu de l'arrondissement. Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1988 de lasixième circonscription des Yvelines.

La commune était historiquement le chef-lieu de 1793 à 1967 ducanton de Saint-Germain-en-Laye de laSeine-et-Oise. Lors de la mise en place desYvelines, elle devient chef-lieu des cantons deSaint-Germain-en-Laye-Nord etSud jusqu'en 2014[70]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais lebureau centralisateur d'un nouveaucanton de Saint-Germain-en-Laye.

Saint-Germain-en-Laye appartient à l'aire urbaine de Paris.

Intercommunalité

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La commune était le siège de lacommunauté d'agglomération Saint-Germain Seine et Forêts créée en 2014 sous le statut decommunauté de communes avant de se transformer, l'année suivante, encommunauté d'agglomération.

Conformément à la volonté gouvernementale de voir créer des intercommunalités importantes en grande banlieue afin de pouvoir dialoguer avec lamétropole du Grand Paris, cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former, le, lacommunauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont la ville est désormais membre.

Celle-ci participe également à différentssyndicats de communes, tels le SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple), créé en 1964 et qui, en 2017, regroupe35 communes[98] ou deux syndicats d'assainissement.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Yvelines.

Saint-Germain-en-Laye est une ville qui a une longue tradition politique bien ancrée à droite. Le maireEmmanuel Lamy (RPR puisUMP) a succédé àMichel Péricard (RPR) en 1999, au décès de ce dernier, puis il a été élu pour la première fois comme tête de liste en 2001[99]. Il est réélu au premier tour en 2008 avec 52,34 % des voix contre 27,66 % pour la liste d'Arnaud Péricard (UMP dissident) et 20 % pour la liste de Pascal Lévêque (PS)[100].

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en têteJacques Chirac avec 27,7 %, suivi deLionel Jospin avec 13,3 %,Jean-Marie Le Pen avec 11,6 %, puisFrançois Bayrou avec 11,5 %,Jean-Pierre Chevènement avec 6,8 %,Alain Madelin avec 6,7 %,Noël Mamère avec 4,8 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 87,9 % pourJacques Chirac contre 12,1 % pourJean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 18,6 %, résultat plus contrasté qu'au niveau national (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[101].

Au référendum sur letraité constitutionnel pour l’Europe du, les Saint-Germanois ont très nettement approuvé la Constitution européenne, avec une majorité de 71,32 % de oui contre 28,68 % de non et un taux d’abstention de 27,57 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres amplifient la tendance départementale desYvelines (oui à 59,53 % ; non à 40,47 %) et celle de larégion Île-de-France (oui 53,99 % ; non 46,01 %)[102].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vuNicolas Sarkozy arriver en tête avec 45,93 %, suivi parFrançois Bayrou avec 22,80 %,Ségolène Royal avec 18,29 % etJean-Marie Le Pen avec 6,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vuNicolas Sarkozy arriver en tête à une très large majorité de 66,95 % contre 33,05 % pourSégolène Royal (résultat national : respectivement 53,06 et 46,94 %)[103].

Lors de l'élection présidentielle de 2012, le premier tour voitNicolas Sarkozy arriver nettement en tête avec 44,78 %, suivi parFrançois Hollande avec 22,52 %,François Bayrou avec 12,12 %,Marine Le Pen avec 9 % etJean-Luc Mélenchon avec 6,53 %. Les autres candidats ne dépassent pas le seuil des 3 %. Au second tour,Nicolas Sarkozy obtient 62,96 % des voix contre 37,04 % àFrançois Hollande[104].

À l'élection présidentielle de 2017,François Fillon arrive en tête au premier tour avec 36,87 % des voix, suivi parEmmanuel Macron avec 32,05 %,Jean-Luc Mélenchon avec 11,49 %,Marine Le Pen avec 8,31 % etBenoît Hamon avec 5,65 % des voix. Les autres candidats ne dépassent pas les 4 % des voix. Au second tour, Emmanuel Macron obtient 82,93 % des voix contre 17,07 % pour Marine Le Pen[105].

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Saint-Germain-en-Laye.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[106]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19441944Alcide Barillot Professeur - Président du Comité de Libération
19441945Jean-Paul Lamarre Chirurgien
19451947Raymond Vidal  
19471949Marcel Aubert  
19491950Jacques Mollard Négociant en fer et charbon
19501950Maurice Petit Président de ladélégation spéciale
19501959Jacques MollardRPFpuisRS
puisUNR
Négociant en fer et charbon
Conseiller général de Saint-Germain-en-Laye(1951 → 1954)
1959mars 1965René BéonUNR 
mars 1965mars 1977Jean Chastang[107]RIpuis
UDF-PR
Directeur de société
Conseiller général de Saint-Germain-en-Laye(1964 → 1967)
puis deSaint-Germain-Nord(1976 → 1988)
Chevalier de la Légion d'honneur
mars 1977[108]Michel Péricard[109]RPRJournaliste
Député des Yvelines (2e puis6e circ.)(1978 → 1999)
Conseiller général de Saint-Germain-en-Laye-Sud(1976 → 1989)
Décédé en fonction
[110][111],[112]Emmanuel LamyRPRpuis
UMP-LR
Énarque,haut fonctionnaire[113]
VP de laCA Saint Germain Boucles de Seine(2016 → 2017)
VP de l'Association des maires d'Île-de-France(2014[114] → 2017)
Décédé en fonction
7 juin 2017[115],[116]en cours
(au 2026)
Arnaud Péricard
Fils deMichel Péricard
LRpuisDVD
puisHorizons[117]
Avocat
Conseiller départemental de Saint-Germain-en-Laye(2021 → )
VP de laCA Saint Germain Boucles de Seine(2017 → )
Réélu maire de la commune nouvelle pour le mandat 2019-2020[118]
Réélu pour le mandat 2020-2026[119]

Outils de démocratie participative

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Sept conseils de quartier sont constitués par la municipalité[120] : Cœur de ville et quartiers forestiers, Alsace/Péreire, Lycée international, Rotondes-Saint Léger, Sous-préfecture/Pontel, Hôpital, Debussy/Schnapper.

La commune s'est également dotée d'unconseil municipal junior (CMJ) composé de vingt-quatre élèves de CM1 issus des écoles publiques et privées de la ville[121].

Fiscalité et budget municipal

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Sécurité

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Labellisations

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En 2012, la commune a reçu lelabel « Ville Internet @@@@@ », renouvelé en 2013[122].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1790. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[123],[Note 5].

En 2022, la commune comptait 45 286 habitants[Note 6], en évolution de +13,27 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179017931800180618211831183618411846
12 66913 4008 9549 79810 29110 67110 95113 61813 488
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
12 52714 28315 70817 47822 86217 19915 79016 31214 262
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
16 48917 29717 28818 34420 00822 18021 99622 53922 013
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
29 42934 62138 30837 50938 49939 92638 42341 31240 653
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
39 98244 38045 286------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puisInsee à partir de 2006[124].)
Histogramme de l'évolution démographique

À noter que la commune de Saint-Germain-en-Laye a absorbé au1er janvier 2019 celle deFourqueux, qui comptait 4 026 habitants en 2016. Cette absorption explique en partie la hausse de population de la commune dans cette période.

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 21 291 hommes pour 23 459 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[125]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
6,4 
75-89 ans
9,4 
12,3 
60-74 ans
14,5 
20,4 
45-59 ans
20,0 
20,3 
30-44 ans
20,0 
17,3 
15-29 ans
15,9 
22,6 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département desYvelines en 2021 en pourcentage[126]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,8 
20,7 
45-59 ans
20,1 
19,6 
30-44 ans
19,9 
18,5 
15-29 ans
16,8 
21,2 
0-14 ans
19,2 

Niveau d'études en 2009

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Raison : Données obsolètes.

Le niveau d'éducation à Saint-Germain-en-Laye[127] est élevé, nettement plus que dans le reste du département des Yvelines[128]. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 43,2 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que seulement 10 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 20,7 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 38,1 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. En 1999, la ville comptait 6240 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures », soit 20 % de la population totale et plus de 37 % de la population active.

Nationalités en 1999

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La population saint-germanoise compte 4,4 % de Français par acquisition et 8,2 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999[129], proportions légèrement inférieures à la moyenne yvelinoise (respectivement 4,9 % et 8,9 %)[130].

Parmi les étrangers on note, par rapport à la moyenne du département, une plus forte proportion de ressortissants de l'Union européenne, soit 4,6 % contre 4,0 % ainsi que des nationalités « autres » (hors Union européenne, horsMaghreb etTurquie), soit 2,2 % contre 1,8 %). Cela reflète la présence dans la commune de cadres internationaux dont les enfants fréquentent lelycée international de Saint-Germain-en-Laye.

Enseignement

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Saint-Germain est une ville scolaire avec au moins quarante établissements d'enseignement primaires et secondaire.

Ils relèvent de l'académie deVersailles. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Saint-Germain-en-Laye[131]. Les enseignants sont surveillés par l’inspection académique des Yvelines.

Enseignement primaire

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L'enseignement primaire est dispensé dans vingt-et-une écoles primaires[132] (neuf écoles maternelles publiques, trois écoles primaires privées, six écoles élémentaires publiques, une école primaire publique, une école maternelle d'application et quatre écoles élémentaires d'application).

Enseignement secondaire

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Entrée de l'Institut Saint-Thomas de Villeneuve.

La ville possède dix-neuf établissements secondaires, dont huit publics : trois collèges, Les Hauts-Grillets,Marcel-Roby et Claude-Debussy, un collège international, et cinq lycées : un lycée général et technique (lycée Jeanne-d'Albret, incluant des classes préparatoires littéraires, scientifiques et commerciales), deux lycées technologiques (Léonard-de-Vinci[133] et Jean-Baptiste-Poquelin).

Lelycée international de Saint-Germain-en-Laye, est situé sur la colline d'Hennemont à l'extrémité ouest de la ville, dans un campus comprenant le château d'Hennemont.

Le collège de laMaison d'éducation de la Légion d'honneur[134] est située aux Loges, en plein cœur de la forêt.

Le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-Chambourcy est dans la Plaine de la Jonction.

La ville possède neuf établissements secondaires privés. Le plus ancien lycée est l'établissement catholique Saint-Thomas de Villeneuve, créé en 1700 parLouis XIV pour l'instruction des jeunes filles de la cour deJacques Stuart (1633-1701), réfugié à Saint-Germain ; géré par laCongrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve, il est situé à l'hôtel de Soissons, 15 rue des Louviers. Il porte alors le nom de « Pensionnat de la reine ». La chapelle ajoutée en 1786 est due àAntoine-François Peyre. Supprimé à laRévolution, rétabli sous l'Empire, exilé en Angleterre après lasuppression des congrégations en 1904, transformé en hôpital militaire pendant laGrande Guerre, l'établissement rouvre en 1941 et devient après laLibération un collège puis un lycée. Il reste un établissement de la Congrégation des Sœurs[135],[136]. Les autres plus importantes écoles privées sont l'Institut Notre-Dame, fondée parMadame Campan, et l’école Saint-Érembert ; ils sont à la fois école primaire, collège et lycée.

Enseignement supérieur
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Elle accueille quelques établissements publics d'enseignement supérieur, tels que l'École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE) de l'académie de Versailles (ancienne école normale d'institutrices, créée en 1913)[137] et les formations médicales au sein du centre hospitalier intercommunal (écoles d'infirmiers, d'aides-soignants, de sages-femmes…). Depuis, a ouvertSciences Po Saint-Germain-en-Laye,Institut d'études politiques (IEP) interne aux universités deCergy-Pontoise etVersailles Saint-Quentin-en-Yvelines[138]. L'IEP de Saint-Germain-en-Laye est installé sur le site universitaire de la rue Pasteur, et partage les locaux avec l'ESPE de l'académie de Versailles[139].

La ville accueille également Sup de V, école consulaire de commerce de laCCI Paris Île-de-France, depuis sa création en 1991.

Manifestations culturelles et festivités

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Lafête des Loges est unefête foraine importante, issue d'une tradition très ancienne, qui se déroule chaque été dans la forêt près de la maison d'éducation des Loges et attire un public important.

Chaque année depuis 1987 un festival de musique, « l'Estival », est organisé en septembre.

La « Maison des associations saint-germanoises », fondée en 1979 sous le régime de la loi du, regroupe non moins de 260 associations locales œuvrant dans des domaines très divers[140]. Elle organise chaque année une « Expo-Associations » sur laplace du Marché-Neuf. Dans le domaine de l'histoire, l'associationLes Amis du Vieux Saint-Germain, fondée en 1923 organise diverses activités consacrées à l'histoire locale, conférences, colloques… et publie un « bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain »[141].

Santé

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Galerie de l'hôpital de Saint-Germain.
Article détaillé :Centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye.

L'hôpital de Saint-Germain-en-Laye est réuni depuis le avec celui de Poissy pour former le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint Germain. Cet ensemble fonctionne sur les deux sites avec 1200 lits et 3000 soignants. La restructuration de l'ensemble est prévue avec la construction d'un nouveau bâtiment à Poissy d'ici à 2019 ; le site de Poissy serait tourné vers les urgences, la chirurgie lourde, l'hospitalisation longue et accueillerait la maternité, tandis que celui de Saint-Germain serait destiné aux hospitalisations de moins d'une journée, aux consultations, à l'hôpital de jour, à la chirurgie ambulatoire et au pôle cancérologie[142]. Une partie du site de Saint-Germain-en-Laye doit lors de cette restructuration être abandonné par les activités hospitalières et servir à un grand projet urbain mené par la municipalité[143].

La ville possède également une clinique privéeLa clinique Saint-Germain. Ce centre médico-chirurgical, également maternité, est issu du regroupement des cliniques Marie-Thérèse et Louis XIV ; il a été construit en plein centre-ville de Saint-Germain-en-Laye, à côté de l'hôpital. La clinique Saint-Germain est un établissement de santé pluridisciplinaire, un centre de cancérologie, une maternité et un laboratoire d'analyse médicale. L'établissement est accrédité par laHaute Autorité de santé et accueille l'unique maternité de la ville.

Cultes

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L'église Saint-Léger en 1776.
Vente d'objets, d'images et de livres religieux dans le centre.

La commune de Saint-Germain-en-Laye, dans lediocèse de Versailles, est desservie par deuxparoissescatholiques et de nombreuses chapelles : la paroisse Saint-Germain, dont le siège est l'église Saint-Germain, près du château ; et la paroisse Saint-Léger, dont le siège est l'église Saint-Léger, de loin la paroisse la plus ancienne, et qui dispose d'une église récente construite en 1961 dans la vallée duru de Buzot ou val Saint-Léger. Ces paroisses sont rattachées audoyenné de Saint-Germain-en-Laye dont dépend l'égliseSaint-Wandrille-du-Pecq. Les chapelles qui sont desservies sont celle des Franciscaines, la chapelle Sainte-Anne, la chapelle du Carmel, la chapelle des Augustines, la chapelle Saint-Louis de l'Hôpital[144], les chapelles des instituts (lycées) Saint-Thomas de Villeneuve et Notre-Dame, de l'école Saint-Érembert, de laMaison d'éducation de la légion d'honneur, etc. Dans la forêt il y a plusieurs lieux consacrés à la prière.

Letemple protestant de Saint-Germain-en-Laye est installé au début de l'avenue des Loges, en face de la sortie du Nord du Parc du château. D'abord desservie par le pasteur de Versailles, la communauté réformée de Saint-Germain construisit son temple en 1862, puis essaime des communautés dans les villes voisines. LesÉglises réformées du Vésinet, Poissy, Marly-le-Roi, Houilles, Rueil-Malmaison et Mantes-la-Jolie sont ainsi le fruit de l'évangélisation protestante effectuée à partir de Saint-Germain-en-Laye. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.

Une égliseévangélique du mouvement desAssemblées de Dieu est présente depuis les années 1960 à Saint-Germain-en-Laye. Elle est actuellement installée rue Bonnemain[145].

Lacommunauté israélite ou juive dispose d'unesynagogue qui a été construite impasse Saint-Léger et inaugurée en 1995[146].

Médias

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Le quotidienLe Parisien consacre, dans ses pages Yvelines, des informations sur la commune. L'hebdomadaire Le Courrier des Yvelines (Publihebdos groupe SIPA-Ouest-France), qui couvre Saint-Germain-en-Laye et tout le nord-est du département autour de la Seine, a son siège à Versailles (avenue de Sceaux). Il propose une édition chaque semaine pour l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye. Du côté des journaux gratuits, à noter l'hebdomadaire Côté Yvelines (Publihebdos groupe SIPA-Ouest-France!. La mairie édite également un bimensuel, Le Journal de Saint-Germain, lancé parMichel Péricard qui fut autrefois également hebdomadaire. Il est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune, de même que le mensuel Saint-Germain Magazine, qui est diffusé chaque mois à 35 000 exemplaires à Saint-Germain-en-Laye mais également dans les villes environnantes.

Sports

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Le Paris-Saint-Germain

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Article détaillé :Stade saint-germanois.
LeStade Georges-Lefèvre et une partie ducentre d'entraînement du Paris Saint-Germain.

Saint-Germain-en-Laye est connue pour avoir donné son nom au club defootball professionnel duParis Saint-Germain (PSG). Ce club a été créé en 1970 sur la base d'un club amateur saintgermanois plus ancien, qui avait obtenu à l'époque la montée en2e Division.

Devenu un club professionnel, le PSG a obtenu depuis plusieurs championnats et coupes de France. Il s'entraîne aucamp des Loges jusqu'en 2023.

Le hockey sur gazon

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Le sport qui est vraiment typique de la ville est lehockey sur gazon, leSGHC a été fondé en 1927, et il a réalisé en 2006 le premier doublé championnat de France masculin - championnat de France féminin depuis plus de 70 ans. En 2007, l'équipe première est à nouveau championne de France, l'équipe féminine vice-championne de France, et les Cadets sont aussi champions de France. À noter que durant la saison 2006, l'équipe masculine a également remporté la Coupe de France. Sa réussite sportive s'étend aussi aux divisions inférieures, qui ont remporté plusieurs championnats de France Cadets et Minimes. Quelques-uns de ces enfants, devenus adultes, sont devenus membres de l'équipe de1re Division et des équipes de France.

L'équitation

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Avec la succursale de l'École militaire et l'annexe de laGarde républicaine qui sont établis au Quartier Goupil, laforêt domaniale et la proximité deMaisons-Laffitte, Saint-Germain est une ville de chevaux avec plusieurs clubs hippiques privés.

L'escrime

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Saint-Germain-en-Laye est la ville ducoup de Jarnac, son Cercle d'escrime a formé plusieurs champions de France.

Le collège Marcel-Roby et le lycée Jeanne-d'Albret ont des sections sportives dans des disciplines olympiques, ce qui permet aux futurs sportifs de haut niveau de suivre une scolarité tout en leur permettant de s'entraîner dans leurs équipes de France respectives.

Le golf

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Saint-Germain-en-laye dispose d'un terrain degolf offrant deux parcours de 18 et 9 trous respectivement, implanté dans un terrain de70 hectares dans la partie sud-ouest de la forêt[147].

Le tennis

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Saint-Germain a eu pendant plusieurs siècles unjeu de paume qui est l'ancêtre du tennis. Il a été reconverti en théâtre dont s'est occupé Alexande Dumas.

La piscine et la natation

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La ville dispose également d'unepiscine couverte, avec un bassin olympique de 50 × 20 mètres, construite en lisière de forêt en 1970.Cet équipement intercommunal, qui profite également à six communes voisines (Aigremont, Chambourcy, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Le Pecq, Le Vésinet) réalise 450 000 entrées par an[148]. Cette piscine accueille des compétitions importantes telles laCoupe de France de natation.

La boxe française et les autres sports de combat

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Le Stade Saint-Germanois Judo Club est le premier club dejudo de Saint-Germain-en-Laye. Il forme sous la direction de la famille Villemagne, des sportifs qui chaque année sont sur les podiums des compétitions départementales, nationales et internationales.

Le club « Arts martiaux Saint-Germain » regroupe au sein du Ken Shin Kaï divers sports : lekendō et l'iaïdo, et a emmené certains pratiquants en championnats de France et d'Europe. Les autres disciplines du club sont : lekung-fu, lejudo, le baby-judo, le karaté-jutsu (enfants), le nihon-tai-jitsu, le SARC (sorte de krav-Maga), l'aïkido et laself-défense.

Économie

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Immeuble de la Caisse d'Éparge de Saint-Germain fondée en 1855.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 42 021 €, ce qui plaçait Saint-Germain-en-Laye au 1 657e rang parmi les 31 525 communes de plus de39 ménages en métropole[149].

Activités et emploi

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Saint-Germain-en-Laye est un pôle d'emploi important avec près de 19 000 emplois en 1999 pour une population de 38 000 habitants, soit un emploi pour deux habitants. C'est un pôle tertiaire consacré au commerce, à l'éducation et à l'administration. Lesecteur tertiaire représente près de 94 % des emplois, soit 17 890 sur 18 885 (chiffre 1999). Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les services aux entreprises et aux particuliers (20,7 %), l'administration (17,4 %), la santé (17,2 %), l'éducation (16 %) et le commerce (12,9 %)[150].

Le taux de chômage en 2013 était de 9,3 %[151], un chiffre légèrement inférieur à la moyenne des Yvelines (9,9 %)[152], et encore plus à la moyenne nationale (10,2 %)[153].

Entrée desGaleries Saint-Germain, rue de la Salle.
Fromagerie.
Un des deux marchés de Saint-Germain, celui du centre.

Commerce

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Saint-Germain-en-Laye est considéré comme le « plus grand centre commercial à ciel ouvert de l’ouest parisien » deux marchés, plus de800 commerces implantés surtout en centre-ville[154]. Il n'existe pas dans la commune de grand centre commercial, ni d'hypermarché. L'ancien maire, Michel Péricard, avait tenu à maintenir dans le centre ville dense deux supérettes, unMonoprix et unSupermarché Auchan, et à construire en 1987 une galerie commerçante couverte, lesGaleries Saint-Germain.

C'estFrançois Ier qui a créé en un marché deux jours par semaine (le lundi et le jeudi), et une foire quatre jours par an (le pour la Saint-Germain, le devenu, le 25 devenu 1er dimanche de septembre pour la saint Fiacre, et le 1er décembre). Il a fait construire en 1543 une halle qui donnait place du Vieux-Marché, qui a été reconstruite en 1776 et qui a été démolie pour construire la Poste. La population du bourg s'élève en 1560 à 2 550 habitants habitants et à 3 540 habitants en 1600.

Situé actuellement au centre d'un bassin de population de 300 000 personnes à pouvoir d'achat élevé, et possédant une trentaine d'écoles et de lycées qui attirent chaque jour des milliers de mères de famille, Saint-Germain concentre un grand nombre de professions libérales (médecins, dentiste, avocats,..), de services et de commerces spécialisés.

Ces commerces subissent la concurrence des centres commerciaux extérieurs, notamment la zone commerciale d'Orgeval le long de la route nationale 13. Le projet d'un importantcentre commercial dénomméLes Terrasses de Poncy[155] qui serait implanté dans la commune dePoissy, au carrefour des autoroutesA13,A14, et de la futureA104, soulève quelques inquiétudes et l'opposition du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye[156].

Principales entreprises

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Affiche publicitaire de la brasserie Cirier-Pavard, en 1895.

Saint-Germain-en-Laye abrite, entre autres, le siège deFord France, ceux de la filiale française du groupeBose, de Pall France et deCargill France. La société Ford-France s'est installée en juillet 2002 dans lechâteau Saint-Léger (transformé en 1991 par l'architecteDominique Perrault), ancien siège de l'Irsid, rue de la Croix-de-Fer, avant de fusionner avec Volvo-France et Land-Rover-France au sein de FMC Automobiles SAS[157].

La ville accueille également des services de la documentation nationale ducadastre. Ce service, qui emploie plus de deux cents salariés, assure la mise à jour des plans cadastraux, leur impression et leur numérisation[158].

L'usineSeine-Aval, exploitée par leSyndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), occupe350 hectares dans le nord de la boucle de Saint-Germain-en-Laye, en majorité dans le territoire de la commune. Mise en service en 1940 agrandie et modernisée régulièrement, c'est la plus grandestation d'épuration d'Europe (environ 2 100 000 mètres cubes par jour). Une importante unité dedénitrification a été mise en service en 2007[159]. Undébat public a été ouvert au cours du dernier trimestre de 2007 dans le cadre d'un projet de refonte globale de la station destiné à la mettre en conformité avec la Directive européenne cadre sur l’eau[160].

Associations

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La Maison des associations établie dans l'ancienbailliage.

La ville est animée par un riche tissu associatif :260 associations sont membres de la Maison des Associations Saint-Germanoises. Tous les types d'associations sont représentés : sportives comme le Cercle des Nageurs de l'Ouest, sociales commeDons Solidaires, loisirs comme le Club de Bridge ou agissant contre les violences faites aux femmes commeWomen Safe[161].

Saint-Germain-en-Laye, ville de garnison

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Historiquement, Saint-Germain-en-Laye a été une importante ville de garnison et elle compte actuellement plus de600 militaires. AuCamp des Loges, elle héberge notamment l’état-major du commandement militaire de la Région Terre Île-de-France[162], ladirection régionale du génie[163]. Le526e bataillon du train y tenait garnison jusqu'à sa dissolution, au[réf. nécessaire].

S'y trouve aussi depuis 1966 auquartier Goupil, le centre d'instruction du régiment decavalerie de laGarde républicaine[164].

Il est prévu, dans le cadre du plan de modernisation de la Défense, de transférer au Camp des Loges, le Commissariat de l’armée de terre de Paris en 2009, et la direction régionale du service d’infrastructure de défense Île-de-France (SGA) en 2014[165].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Saint-Germain-en-Laye possède un grand nombre demonuments historiques classés ou inscrits[166],[167]. Unsecteur sauvegardé de65 hectares a été défini en 1978 dans le centre historique de la ville[168], il a été un des deux premiers de France avec Sarlat.

Patrimoine architectural

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Saint-Germain-en-Laye.

Le château, son parc et la terrasse

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Lechâteau de Saint-Germain-en-Laye fut l'une des principales résidences des rois de France à partir deLouis VI le Gros, jusqu'àLouis XIV. L'édifice actuel, de styleRenaissance, fut reconstruit sousFrançois Ier et restauré sousNapoléon III. Il conserve une très belle Sainte-Chapelle (XIIIe siècle) de style gothique et un donjon duXIVe siècle. Il abrite aujourd'hui lemusée d'Archéologie nationale.

Laterrasse du château construite parLe Nôtre de 1669 à 1674, s'étend en ligne droite sur 2 400 mètres de long sur 30 de large[169]. Elle relie le centre de Saint-Germain auchâteau du Val. Dominant la vallée de la Seine en direction du Pecq, elle offre une vue dégagée sur les tours deLa Défense et Paris.

Du Château-Neuf d'Henri II et Henri IV, détruit à la fin duXVIIIe siècle, le seul vestige notable est l'ancien oratoire du roi, dans lequel serait né selon la tradition le roi Louis XIV, qui se trouve inclus aujourd'hui dans lePavillon Henri IV.

À l'autre extrémité de la Terrasse, dans la forêt, lechâteau du Val, œuvre deJules Hardouin-Mansart, construit pour le roi Louis XIV auXVIIe siècle, abrite une résidence de famille de la société d'entraide des membres de la Légion d'honneur[170].

  • La Terrasse, vue en venant château.
    La Terrasse, vue en venant château.
  • La Terrasse, vue vers la vallée de la Seine.
    La Terrasse, vue vers la vallée de la Seine.
  • La Terrasse, vue depuis le bout (Rond-Royal).
    La Terrasse, vue depuis le bout (Rond-Royal).

Dans la ville

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Édifices religieux

L'église paroissiale Saint-Germain, qui fait face au château, a été démolie et reconstruite en 1824 par l'architecte Potain, dans un style inspiré des basiliques paléochrétiennes, et fut restaurée par Joseph Nicolle de 1848 à 1854. Sa façade présente un fronton triangulaire supporté par six colonnes toscanes, dont quatre alignées en façade et deux en retour. Dans cette église se trouve lemausolée du roi de Grande-Bretagne,Jacques II Stuart, détrôné et exilé lors de laGlorieuse Révolution, qui résida jusqu'à sa mort au château de Saint-Germain.

L'hôpital Saint-Louis, de fondation royale, a été reconstruit en 1883 à l'initiative de la ville par l'architecteAlfred-Nicolas Normand (1822-1909), sa chapelle de style néo-byzantin, a été inscrite en 1997[171]. La chapelle du couvent des Dames de Saint-Thomas, finXVIIIe siècle, due à l'architecteAntoine-François Peyre.

Datant de 1893, la chapelle des Franciscaines, située avenue Foch, perdit ses affectataires éponymes en 1994. Bénéficiant d'une restauration en 2015, elle accueillit à nouveau le culte en 2016, d'abord grâce à la présence de l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre puis grâce à l'installation de lacommunauté catholique ukrainienne en 2019. Un office de chants s'y tint lors du matin du noël 2021 qui fut retransmis dans le cadre de l'émissionChrétiens Orientaux (de la sérieLes Chemins de la foi)[172].

L'église Sainte-Croix de Fourqueux est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 14 juin 1946[173].

  • Église Saint-Germain.
    Église Saint-Germain.
  • Chapelle Saint Louis de l'hôpital avec ses tribunes pour les invalides.
    Chapelle Saint Louis de l'hôpital avec ses tribunes pour les invalides.
Édifices militaires

Les anciennes casernes, en particulier le Pavillon de Gramont, ont été transformées en logements sociaux pour les familles de militaires affectés au Camp des Loges. L'ancien Manège Royal, reconstruit sous Louis-Philippe, a été restauré par la commune qui l'utilise comme salle d'expositions.

  • Le Manège royal.
    Le Manège royal.
Édifices civils

Saint-Germain-en-Laye conserve son ancienbailliage avec sa geôle et sa salle d'audience (devenu la Maison des Associations), son ancienhôpital général construit à la fin duXVIIe siècle parMadame de Montespan (devenu le Musée du Prieuré), quelqueshôtels particuliers construits par des familles de la cour auxXVIIe et XVIIIe siècles, et l'essentiel des rues et des maisons du centre ville.

Les anciens bâtiments des tanneries royales, situés au bord du Rû de Buzot, ont été restaurés et transformés en locaux de bureaux.

Une ancienne dépendance de la Maison Verte, château détruit, est devenue le tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye.

Hôtels
 

Lecimetière ancien, créé au début duXVIIe siècle, abrite de nombreuses tombes de personnalités dont celles du peintreMaurice Denis et du réalisateurJacques Tati.

Le « Prieuré », ancienne demeure du peintreMaurice Denis, qui abrite depuis 1980 lemusée consacré à son œuvre, a été construit pour y installer l'hôpital général royal de Saint-Germain-en-Laye. La chapelle a été décorée par Maurice Denis.

À l'écart du centre-ville, le château d'Hennemont est un édifice en briques et pierres de style néogothique. Il a été construit en 1907 sur le site de l'ancien prieuré d’Hennemont pour le pharmacien Henri Cannone, inventeur de lapastille Valda. Il accueille aujourd'hui le lycée international de Saint-Germain-en-Laye.

Dans la forêt

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Lacroix de Noailles.
Le pavillon de la Muette.

Outre le château du Val et les croix citées plus bas, plusieurs monuments historiques se trouvent dans la forêt.

Lepavillon de la Muette, ancien rendez-vous de chasse, est situé dans le nord de la forêt. Il a été construit par l'architecteAnge-Jacques Gabriel pour le roiLouis XV en 1775 sur les ruines d'un ancien château deFrançois Ier.Le pavillon de la Croix de Noailles, ancien rendez-vous de chasse, est également classé monument historique. Il abrite un restaurant italien.

Lecouvent des Loges, fondé en 1644 parAnne d'Autriche sur l'emplacement de l'ancien ermitage desaint Fiacre, se trouve au milieu de la forêt. Le site abrite depuis 1811 lamaison d'éducation de la Légion d'honneur. Les bâtiments ont été totalement reconstruits auXIXe siècle.

La forêt a été progressivement close à partir duXVIIIe siècle par un mur continu en pierres destiné à limiter le braconnage, interrompu par une dizaine de portes monumentales qui étaient fermées la nuit. On peut encore voir dans la commune la porte de Chambourcy et celle des Pétrons.

L'aqueduc de Retz (inscrit monument historique en 1988) est unaqueduc souterrain construit sous Louis XIV pour alimenter le château en eau de sources de la vallée du ru de Buzot. Un regard se trouve dans le domaine du château Saint-Léger (siège de Ford-France).

Le fort Saint-Saturnin fut un ouvrage défensif élevé dans la partie nord-est de la forêt pour l'entrainement des troupes à l'attaque des places fortes. Il fut édifié en 1669 et rasé en 1670-1671. Connu par les sources écrites, il a fait l'objet de fouilles[174].

Patrimoine naturel

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Article détaillé :forêt de Saint-Germain-en-Laye.
La terrasse en hiver.

Ancienne résidence royale, la commune de Saint-Germain-en-Laye a hérité de la totalité de lavaste forêt du même nom qui s'étend sur3 400 hectares au nord et à l'ouest de la ville. C'est uneforêt domaniale, propriété de l'État, gérée depuis 1964 par l'ONF peuplée majoritairement dechênes. Elle est classée enzone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sur3 735 hectares[175],[176]. C'est un espace inconstructible, dont le conseil municipal a demandé le classement enforêt de protection pour renforcer sa protection[177].Leparc agricole d'Achères situé au nord de la forêt est également classé en ZNIEFF de type 1 sur965 hectares.

Le « sentier des Oratoires », long d'environ dix-huit kilomètres, permet de parcourir une grande partie de la forêt et de visiter quatre croix historiques : la Croix Pucelle (1456), la Croix Dauphine (1540), la Croix Saint-Simon (1635) et laCroix de Noailles (1751), ainsi que sept oratoires, dont celui consacré àsaint Fiacre dans la clairière des Loges, qui est à l'origine d'une procession qui donna naissance à lafête des Loges[178].

La Terrasse à Saint-Germain, Printemps (1875) parAlfred Sisley,Walters Art Museum,Baltimore.

Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une étendue de60 hectares, s'étendent entre le château et la forêt. Composés d'une partie de jardin à la française, œuvre deLe Notre et d'unjardin à l'anglaise créé en 1848 lors de l'arrivée du chemin de fer, ils comprennent également laTerrasse. L'ensemble est classé monument historique[179]. Ces jardins bénéficient du label « Jardin remarquable de France[180] ».

Vigne

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La vigne en automne. Au fond lePavillon Henri IV.

La vigne du Pecq et de Saint-Germain, plantée en 2000 en contrebas de la Terrasse, comprend 1 900 pieds depinot noir. C'est une évocation de l'antique tradition viticole de la région. On en tire un vin rouge, le « vin des grottes », qui n'est pas commercialisé.

La commune a été distinguée auconcours des villes et villages fleuris avec trois fleurs[181].

Musées

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LaVénus de Brassempouy conservée au Musée d'archéologie nationale.
Le « Prieuré » siège dumusée consacré à l'œuvre de Maurice Denis et l'école desNabis.

Autres équipements culturels

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Plusieurs équipements offrent aux habitants de nombreuses activités dans le domaine culturel :

  • cinq salles de cinéma ;
  • le théâtre Alexandre-Dumas, créé en 1989, situé dans le Jardin des Arts ;
  • le conservatoire Claude-Debussy ;
  • les médiathèques municipales, répartie en deux sites : la médiathèque du jardin des Arts située dans le Jardin des Arts et la médiathèque George-Sand, dans le quartier du Bel-Air ;
  • les ateliers d'art de la ville, proposent des ateliers d'arts plastiques pour enfants et adulte ;
  • l'université libre de Saint-Germain-en-Laye, liée par convention à l’université Paris-Nanterre, propose des activités universitaires pour tous (cycles de conférences, séminaires, etc.) ;
  • la Clef, salle de concert et d'exposition ;
  • le lycée international, un lycée public réputé ;
  • la micro-folie du quartier du Bel Air, ouverte en.

Saint-Germain et la cuisine

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LePavillon Henri IV abrite le restaurant où furent inventées les « pommes soufflées ».

Deux recettes classiques sont connues pour être nées à Saint-Germain-en-Laye, au restaurant duPavillon Henri IV :

« À la Saint-Germain » est une expression qui s'applique à une recette de purée de pois ainsi qu'à diverses garnitures contenant des petits pois.

Cinéma

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Parmi les nombreux films tournés en différents lieux de la commune figurentL'assassin est ici deRobert Péguy (1933),Dieu a besoin des hommes deJean Delannoy (1950),Une fille à croquer deRaoul André (1951),Faites sauter la banque deJean Girault (1964) etEscalier C deJean-Charles Tacchella (1985)[188]. En, la sérieClem est tournée pour sa deuxième saison dans certaines rues de la ville[réf. nécessaire].

En 2015, le film franco-allemandElle dePaul Verhoeven y est tourné dans une villa[189].

Personnalités liées à ville

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Rois et famille royale

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Louis XIII.

Gouverneurs et officiers des châteaux et domaine de Saint-Germain

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Louis de Noailles.

Autres personnalités ayant vécu à Saint-Germain

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Tombe du généralRoman Sołtyk (1791-1845), patriote polonais.
Claude Debussy, photographié parNadar.

Autres personnalités nées à Saint-Germain

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Héraldique

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Armes de Saint-Germain-en-Laye

Les armes de Saint-Germain-en-Laye se blasonnent ainsi :
d'azur au berceau semé de fleurs de lys, accompagné en chef d'une fleur de lys et en pointe de cette date : 5 7bre 1638, le tout d'or.

Le est la date de naissance de Louis XIV. Ce blason a été accordé à la ville par lettres patentes du par le roiLouis XVIII[208].

À la Restauration, la municipalité avait souhaité réutiliser les armoiries royales des Bourbons qui se blasonne ainsi :parti de France moderne et de Navarre, enté en pointe d'argent à la lettre capitale L d'or. - France moderne :d'azur à trois fleurs de lis d'or ; - Navarre :de gueules aux chaînes d'or posées en pal, en fasce, en sautoir et en orle chargée au cœur d'une émeraude au naturel.

Jumelage

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Carte
Jumelages et partenariats de Saint-Germain-en-Laye.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Saint-Germain-en-Laye.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Aschaffenbourg[209],[210]Allemagnedepuis le
Ayr[209]Royaume-Unidepuis le
Konstancin-Jeziorna[209]Polognedepuis le
Schwelm[209]Allemagnedepuis
Témara[211],[212]Marocdepuis le
Winchester[209]États-Unisdepuis le

Saint-Germain-en-Laye poursuit une politique de jumelage[213] active, engagée dès 1975 avec une ville deFranconie,Aschaffenbourg. Une association de soutien a été créée à l'occasion de chaque jumelage.

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Références

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  192. Fils de Philippe de Calleville, seigneur de Douville, de Muchegros, de Romilly, capitaine du Vaudreul en 1377, chambellan du roi, mort en 1399
  193. Daniel Polluche,Essai historique sur Orléans, Orléans, 1776.
  194. Gazette de France, 1768, volume III, page 114.
  195. Mercure gallant 1691.
  196. Almanach royal, 1814-1815.
  197. L'Ami de la religion et du roi, 1830.
  198. Plaque funéraire : de Guillaume Tirel. à Saint-Germain-en-Laye (Patrimoine de France).
  199. Plaque sur sa maison rue de Paris.
  200. abc etdBoulet 2006,p. 118.
  201. François Boulet, op. cit. page 124.
  202. Promenades au Musée de Saint-Germain de Gabriel de Mortillet - 1869, Page 119
  203. François Boulet, op. cit.,p. 389.
  204. Jean Robin, René Guénon, témoin de la tradition, Paris, 1978.
  205. a etbBernard Goarvot,Arthaud, Bataille, Céline, à Saint-Germain-en-Laye, 2003, éditions Hybrides.
  206. Bernard Goarvot,Arthaud, Bataille, Céline, à Saint-Germain-en-Laye, 2003, éditions Hybrides
  207. "... que muni de mon premier bac je reprenne la route de Paris, ou plutôt de Saint-Germain-en-Laye, pour y passer mon année de philosophie. (...) Mademoiselle Cerf habitait un appartement sis avenue de la République où elle me louait une petite chambre pour presque rien.(...). J'écoutai avec attention le cours de notre professeur de philosophie, Achille Ouÿ, alors le plus jeune membre de l'institut. C'était un enseignant éminent mais aussi un militant communiste qui portait la marque de son époque. (...)"Mémoires. Fils de la nation, 2018.
  208. Le blason sur le site de la mairie.
  209. abcd eteMairie de Saint-Germain-en-Laye, « Les villes jumelles »(consulté le)
  210. « https://www.fafa-idf.fr/nos-adherents-ile-de-france/ »
  211. Conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye, « Extrait du registre des déliberations du conseil municipal de la ville de Saint-Germain-en-Laye »,(consulté le)
  212. 78actu(d), « Notre dossier : les jumelages, entre tradition et exotisme - Qui est jumelé avec qui : Tour d’horizon des jumelages »,(consulté le)
  213. AFCCRE Annuaire des villes jumelles.

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