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Saint-Genès-de-Blaye

45° 09′ 46″ nord, 0° 38′ 25″ ouest
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Saint-Genès-de-Blaye
Saint-Genès-de-Blaye
La mairie et école de Saint-Genès-de-Blaye
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementGironde
ArrondissementBlaye
IntercommunalitéCommunauté de communes de Blaye
Maire
Mandat
Michel Sarton
2020-2026
Code postal33390
Code commune33405
Démographie
GentiléSaint-Genésois, Saint-Genésoises[1]
Population
municipale
495 hab.(2022en évolution de +2,27 % par rapport à 2016)
Densité67 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 09′ 46″ nord, 0° 38′ 25″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 34 
m
Superficie7,41 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineBlaye
(banlieue)
Aire d'attractionBlaye
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de l'Estuaire
LégislativesOnzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Genès-de-Blaye
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Genès-de-Blaye
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Saint-Genès-de-Blaye
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Saint-Genès-de-Blaye
Liens
Site websaintgenesdeblaye.fr/
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Saint-Genès-de-Blaye[sɛ̃ ʒənɛs də blaj] est unecommune du Sud-Ouest de laFrance, dans ledépartement de laGironde (régionNouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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Communeviticole située dans leBlayais enPays de la Haute Gironde sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde au nord-ouest deBlaye une partie de l'Île Nouvelle est sur le territoire de la commune.

Communes limitrophes

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Les communes de Saint-Julien-Beychevelle et Cussac-Fort-Médoc sont sur la rive gauche de l'estuaire de la Gironde. L'île Bouchaud appartient à Saint-Genès-de-Blaye. Sa partie amont, appeléeîle Nouvelle, appartient à Blaye[2].Les communes limitrophes sontBlaye,Cussac-Fort-Médoc,Fours,Saint-Androny,Saint-Julien-Beychevelle,Saint-Martin-Lacaussade etSaint-Seurin-de-Cursac.

Carte
Les limites communales de Saint-Genès-de-Blaye et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deSaint-Genès-de-Blaye[2]
Saint-AndronyFours
Saint-Julien-BeychevelleSaint-Genès-de-BlayeSaint-Seurin-de-Cursac
Cussac-Fort-Médoc
(par unquadripoint)
BlayeSaint-Martin-Lacaussade

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de741 hectares ; son altitude varie de0 à 34 mètres[3].

Hydrographie

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La commune est arrosée par l'estuaire de la Gironde.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Gironde.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[6] et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Littoral charentais et aquitain » et « Aquitaine, Gascogne »[7]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec12,5 jours de précipitations en janvier et6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune dePauillac à9 km àvol d'oiseau[10], est de14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,0 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Genès-de-Blaye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Blaye[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blaye, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

La commune, bordée par l'estuaire de la Gironde, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[19].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (34,8 %), cultures permanentes (23,1 %),terres arables (20,3 %), zones humides intérieures (14,4 %), zones urbanisées (5,5 %), prairies (1,5 %), forêts (0,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Accès avec lesroutes départementales D 255 et D 927 à partir de Blaye vers le nord.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Genès-de-Blaye est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, lerisque nucléaire[21]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2001, 2009 et 2010[23],[21].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Genès-de-Blaye.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 73,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 244 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 244 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[25],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risques technologiques

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La commune étant située totalement dans le périmètre duplan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de lacentrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 5]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 6],[26],[27].

Toponymie

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Histoire

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Saint-Genès-de-Blaye est établie sur les bords de la Gironde depuis lapréhistoire. Dotée d’un habitat dispersé, la commune est constituée de hameaux répartis jusque sur les rives de l’estuaire.

Des hachesnéolithiques, trouvées à Ségonzac, attestent une occupation du site dès la préhistoire. Le maintien de la présence humaine est confirmé par la découverte auprieuré de meules gauloises et des vestiges d’unevilla gallo-romaine. D’ailleurs, en 1890, une seconde est mise au jour dans le domaine duchâteau de Ségonzac et toujours auXIXe siècle,François Daleau découvre unsarcophage gallo-romain contenant unecéramique. De plus, unchapiteaumérovingien, réemployé en margelle de puits au bourg, prouve que le site reste occupé après le déclin de l’empire romain.

AuXIVe siècle, l’église est appeléeSanctus Genesius de Segonzaco. Le bourg se développe à l’époque autour d’un prieuré dont subsiste l’emplacement. Plusieurs châteaux semblent cohabiter sur le territoire, notamment le château de La Salle, signalé auXVIe siècle et lechâteau de Ségonzac construit en 1888. Concernant le château de La Salle on sait que le, Marguerite Thérèse de Bellot épouse François Beaupoil de Saint-Aulaire dans lachapelle du château.

L'analyse des matrices cadastrales de la commune permet de connaître les propriétaires des palus dans les années 1830[28].

À laRévolution, la paroisse Saint-Genès-de-Segonzac forme la commune de Saint-Genès (parfois dénommée Saint-Genès-de-Fours). En 1921, la commune de Saint-Genès devient officiellement Saint-Genès-de-Blaye[29].

Au cours duXXe siècle, la commune est connue par la renommée de seschâteaux viticoles et par les personnages illustres qui l’habitent, notammentJean Dupuy, propriétaire du journalLe petit parisien et son filsPierre dont le fief familial demeurait auChâteau Segonzac jusqu'en 1990. La famille Dupuy est à l'origine de nombreuses réalisations sur le territoire, notamment la venue du train àBlaye, àBerson, l’hôpital de Blaye[30],[31].

La viticulture reste la principale activité de la commune. Les domaines viticoles les plus connues sont les châteauxSégonzac, Prieuré et Pérenne mis en avant par l'acteurGérard Depardieu et l'homme d'affaires en vinBernard Magrez.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 et 499, lenombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[32].

Rattachements administratifs et électoraux

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Échelon Intercommunal : la commune fait partie de lacommunauté de communes de Blaye et ducanton de l'Estuaire.

Échelon Départemental : la commune fait partie duCanton de l'Estuaire depuis 2015, dont Alexis BORNAZEAU, conseiller municipal a été candidat aux dernières élections de 2021[33] le pari du « sans étiquette » lui a permis d'obtenir 13 %, un score inédit sur le canton pour une liste sans étiquette[34].

Échelon d'Arrondissement : la commune fait partie de l'Arrondissement de Blaye, dont la Sous-Préfecture se situe àBlaye.

Échelon Circonscription : la commune fait partie de laOnzième Circonscription de Gironde.

Tendances politiques et résultats

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Article détaillé :Élections municipales de 2020 en Gironde.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
17691793François O'Lanyer Conseiller du RoiLouis XV etLouis XVI
17931803Jacques Martineau  
18031807Jean Maurin  
18081813Raymond Mauresin  
18131820François Arnaud  
18211824D. Bignon  
18241828Jean Normand  
18281851Jacques Robert  
18511870Jean Devaux  
18701888Louis Broquaire  
18881894Maurice Degors  
18961904Pierre Eugène Marchais  
19041918Pierre DupuyGDDéputé
19141918Lucien Bourdillas Conseiller Municipal *
19181919Pierre DupuyGDDéputé
19191945Henri Riou  
19451949Adrien Broquaire  
19491965Anselme Elias  
19651977Fernand Paquet  
19772014Claude FarauPSplâtrier, peintre et carreleur
2014en coursMichel SartonLREMRetraité cadre EDF
  • Lucien Bourdillas a fait office de "Maire" durant la Première Guerre Mondiale. En effet, les registres de l'état-civil font état de la mention "Le Maire et les Adjoints étant mobilisés au front".

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2022, la commune comptait 495 habitants[Note 7], en évolution de +2,27 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
507483415456494508488520548
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
535552539559571572569602607
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
613606573525520503526426420
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
396394400387428396441454486
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
485495-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puisInsee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :1968[39]1975[39]1982[39]1990[39]1999[39]2006[40]2009[41]2013[42]
Rang de la commune dans le département373297315320348340337343
Nombre de communes du département548543543542542542542542

Économie

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Viticulture :Côtes-de-blaye,Blaye-côtes-de-bordeaux

Lieux et monuments

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Église de la Commune

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Place de l'ancienne mairie et de l'église,

L'église a été construite auxXIIIe et XIVe siècles et achevée en1874.

AuXVIIIe siècle, une légende rapporte que l'église Saint Genès a été construite au cœur du petit village par les Anglais. Rien ne permet ni de l'attester, ni de l'infirmer. Sous l'Ancien Régime, la petite église est celle d'un prieuré qui dépend de l'abbaye Saint Romain de Blaye.

La partie la plus ancienne est la nef qui remonte auXIIIe siècle, à laquelle se rajoute le clocher et le porche édifiés plus tard. Le chœur a été remanié auXIVe siècle.

À la fin duXIXe siècle, le cimetière est déplacé, le collatéral et la sacristie sont ajoutés. L'intérieur est enrichi, sur le côté droit de la nef, de deux autels duXVIIIe siècle, dans le chœur un autel duXIXe siècle décoré de peintures représentant les symboles desquatre évangélistes, et de trois vitraux duXIXe siècle représentant Saint Genès, leChrist portant un agneau sur son épaule et SaintLouis, dont la fête tombe le même jour que celle du saint patron, le. Au fond de la nef figure un autel duXIXe siècle dédié à la Vierge ainsi que la statue deMarie en bois doré duXVIIIe siècle[45].

Île-Nouvelle (anciennement Île Bouchaud)

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Maisons et Chais de l'Île Nouvelle

L'Île Bouchaud est colonisée par l'homme dès la seconde moitié duXIXe siècle. En1849, le premier vignoble est planté sur l'île. Dix ans plus tard, un cordon d'enrochement est construit afin d'augmenter la surface cultivable. C'est ainsi que peu à peu, l'île se rapproche de l'île Sans-Pains et les deux îles en viennent à n'en constituer qu'une seule, baptiséeîle Nouvelle.

Les premiers habitants s'installent sur l'île à la fin duXIXe siècle, y construisant deux villages dont quelques bâtiments subsistent toujours aujourd'hui. Ces derniers comprenaient, outre les maisons d'habitation, des écoles et une église. Une micro-société se développe, vivant principalement de l'exploitation de la vigne et dumaraîchage, notamment de la production d'artichauts. Dans lesannées 1920, l'île compte jusqu'à 120 habitantsbaptisés « Îlouts ».

Cependant, la crise vinicole desannées 1950 entraîne la ruine des habitants, contraints d'arracher leurs ceps de vigne. Alors que la population décline, les habitants restants se reconvertissent dans lamaïsiculture.

Dans lesannées 1970, les derniers « Îlouts » quittent une terre qui ne leur permet plus de survivre.

L'île est rachetée en1991 par leconservatoire du littoral. Depuis les années 1990, plusieurs tempêtes successives ont entamé les digues qui n'ont volontairement pas été reconstruites pour laisser rentrer l'eau au gré des marées. L'île est désormais ouverte au public via des navettes touristiques[46].

Tourisme

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La commune de Saint-Genès-de-Blaye fait partie du réseau « Blaye Bourg Terres d’Estuaire[47] » regroupant depuis 2018 lesoffices de tourisme deBlaye,BourgCubzaguais[48],Saint-Ciers-sur-Gironde[49] etSaint-Savin[50].

Personnalités liées à la commune

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Vie pratique

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Service public

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Enseignement

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Saint-Genès-de-Blaye fait partie de l'académie de Bordeaux.

L'éducation est assurée par unregroupement pédagogique intercommunal qui regroupe les communes deFours,Saint-Seurin-de-Cursac et Saint-Genès-de-Blaye pour les classes de lamaternelle auprimaire.

Culture

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Activités sportives

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Chasse,pêche,basket-ball,

Événements

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Écologie et recyclage

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Articles détaillés :Loi littoral etSyndicat mixte pour le développement durable de l'estuaire de la Gironde.

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMICVAL[55],[56].

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Blaye, il y a une ville-centre et huit communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  6. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement lathyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. « Services publics Saint-Genès-de-Blaye », surhabitants.fr(consulté le).
  2. a etbCarte IGN sousGéoportail
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  5. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  6. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  8. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  9. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  10. « Orthodromie entre Saint-Genès-de-Blaye et Pauillac », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Pauillac », sur la commune de Pauillac - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Pauillac », sur la commune de Pauillac - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. « La grille communale de densité », surinsee,fr,(consulté le).
  14. « Unité urbaine 2020 de Blaye », surinsee.fr(consulté le).
  15. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Saint-Genès-de-Blaye ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Blaye », surinsee.fr(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  18. « Les communes soumises à la loi littoral. », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  19. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  21. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Saint-Genès-de-Blaye », surGéorisques(consulté le).
  22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », surgironde.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque inondation.
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », surgironde.gouv.fr(consulté le), chapitre Mouvements de terrain.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  26. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », surgironde.gouv.fr(consulté le).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », surgironde.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque nucléaire.
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