Saint-Christophe-et-Niévès a été parmi les premières îles des Caraïbes colonisées par lesEuropéens. Saint-Kitts a accueilli les premières colonies britanniques et françaises dans lesCaraïbes.
L'île deSaint-Kitts (ou Saint-Christophe) était nomméeLiamuiga par les natifsKalinago qui l'habitaient. Ce nom, à peu près traduit en français, signifie « terre fertile », un témoignage d'une île riche en sol volcanique et ainsi productive.
Le nom précolombien deNiévès étaitOualie qui est traduit par « la terre aux belles eaux », référence vraisemblablement au jaillissement sur l'île de nombreuses sources d'eaux douces chaudes et volcaniques.
En 1498,Christophe Colomb, apercevant ce qui est aujourd'hui Nevis, a donné à cette île le nom de San Martin (Saint-Martin). Cependant, la confusion avec de nombreuses petites îles et qui plus est mal cartographiées dans les îles desîles Sous-le-Vent, fait que le nom a fini par être accidentellement transféré à une autre île, celle que nous connaissons maintenant et qui est partagée entre deux États, laFrance et lesPays-Bas : l'île deSaint-Martin.[réf. nécessaire] Au XVIIe siècle, un surnom courant pour Christophe était « Kit » ; en conséquence, l'île s'est référé commeSaint-Kitt's, plus tard abrégée enSaint-Kitts[8].
Le nom actuelNiévès est dérivé d'un nom espagnolNuestra Señora de las Nieves (le nom original était de l'espagnol archaïqueNoestra Siñora de las Neves), par un processus d'anglicisation. Ce nom espagnol signifie « Notre-Dame-des-Neiges ». On ne sait pas qui a choisi ce nom pour l'île, mais il fait référence à l'histoire d'un miracle qui eut lieu durant leIVe siècle ap. J.-C. : une chute de neige sur l'Esquilin àRome. On peut supposer que les nuages blancs qui habituellement enguirlandent le sommet duNevis Peak(en) ont rappelé une chute de neige miraculeuse dans un climat chaud. L'île de Nevis, au moment de l'installation des Britanniques, a d'abord été dénomméeDulcina, un nom qui signifie « la Douce ». Son nom d'origine espagnole,Nuestra Señora de las Nieves, a finalement été maintenu mais fut rapidement réduit àNevis.
Christophe Colomb arrive sur ces îles en 1493. L'île de Saint-Christophe est brièvement colonisée à partir de 1538 par deshuguenots français avant qu'ils n'en soient chassés par lesEspagnols. Une colonie anglaise est fondée à proximité en bonne entente en 1624 par le capitaineThomas Warner. Après de bonnes relations initiales, les colons massacrent deux ans plus tard les derniersKalinago.
Par la suite, la France et la Grande-Bretagne continuent de se disputer Saint-Christophe, et c'est cette dernière qui en prend le contrôle définitif en 1713.
Le taux d'endettement public est de l'ordre de 63 % du PIB en 2017 alors qu'il était de 154 % en 2011[8].
Saint-Christophe-et-Niévès est une fédération de deux îles dont l'économie est caractérisée par son tourisme dominant, sonagriculture et son industrie manufacturière légère. Lesucre était la principale source d'exportation en 1640, mais les coûts de production élevés, la faiblesse des prix du marché mondial et les efforts du gouvernement pour réduire la dépendance à ce sujet ont conduit peu à peu à une diversification importante du secteur agricole.
Fin, l'ouraganGeorges causa environ445 millions dedollars de dégâts et limita la croissance duPNB pour l'année.
En 2005, le gouvernement a décidé de fermer la compagnie sucrière appartenant à l'État, qui avait subi beaucoup de pertes et qui avait grandement contribué au déficit budgétaire. Les anciennes plantations de cannes à sucre dominent toujours le paysage de Saint-Christophe-et-Niévès, mais beaucoup de champs de cannes ont été brûlés pour faire place à l'aménagement du territoire, en particulier sur le côté nord de l'île, dans les paroisses de Saint John Capisterre et Christchurch. L'agriculture, le tourisme, le secteur manufacturier d'exportation et les secteurs bancaires (paradis fiscal) sont en cours de développement et occupent désormais le rôle le plus important dans l'économie du pays. La croissance du secteur du tourisme est devenue la principale source de devises pour le pays. Ce dernier a également permis de développer une industrie de l'habillement, ainsi que de l'électronique : cela donne au pays une place prépondérante dans les Caraïbes dans ces domaines.
En, les membres duG20 ont mis Saint-Christophe-et-Niévès sur la liste grise desparadis fiscaux. À la suite des engagements mis en œuvre par le gouvernement, le pays a été retiré en 2020 par leConseil de l'Europe de la liste de l'UE des pays et territoires non coopératifs à des fins fiscales (Annexe II)[9]. C'est également unpavillon de complaisance.