Préfecture desCôtes-d'Armor, elle en est également la ville la plus peuplée avec une population de plus de 45 000 habitants (2015) appelés lesBriochins etBriochines. Avec 171 721 habitants (2013), l'aire urbaine briochine est la plus peuplée du département.
Saint-Brieuc est desservie par le train (TER et TGV) sur laligne de Paris à Brest. La ville est en moyenne à2 h 37 min de train de la capitale française[2].
L'unité de Saint-Brieuc comporte ainsi, au-dessus d'un socle granitique (750-650 Ma), une épaisse séquence volcanique et sédimentaire (600 Ma)[9], elle-mêmeintrudée par de nombreux plutonsgabbro-dioritiques (580 Ma) contemporains de la déformation[10]. Cette unité correspond à lasubduction d'un domaine océanique au nord avec la marge septentrionale duGondwana, ayant formé soit unbassin intra-arc, soit une zone de chevauchement, les deux hypothèses restant débattues[11].
Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de cette bande côtière peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, des structures géologiques (cisaillement, faille, pli, schistosité) témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme,tectogenèse,métamorphisme,érosion…)[17].
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[23]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[24]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[25]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[26]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[27],[28].
La gare SNCF est située sur laLigne Paris - Brest. Sur cette ligne elle est ainsi reliée à Brest d'une part, Rennes et Paris d'autre part. Ont également pour origine la gare de Saint-Brieuc des TER versDinan (bifurcation à Lamballe) etLannion (bifurcation à Plouaret).
Saint-Brieuc possède, avec son agglomération, un service de transports urbains : les TUB. Elle est reliée au reste de l'agglomération grâce aux18 lignes régulières et une ligne estivale, des5 lignes de soirée et2 lignes dominicales du réseau. Toutes ces lignes transitaient auparavant par la « gare urbaine », située près de laplace Du Guesclin et du centre commercialLes Champs, jusqu'à être supprimée en 2019 pour faute de place. Ce secteur et le quartier de la gare ont donc été réaménagés afin d'avoir un centre-ville plus aéré.
Le réseau régionalBreizhGo voit quelques-unes de ses lignes partir de Saint-Brieuc.
Au, Saint-Brieuc est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Brieuc[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle estville-centre[Note 6],[34],[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est la commune-centre[Note 7],[35]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[36],[37].
La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[38]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[39].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (71,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (56,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), forêts (6,7 %),terres arables (4,9 %), prairies (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), zones humides côtières (0,9 %)[40]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Saint-Brieuc possède en plus grande partie des habitations ainsi que des zones commerciales et industrielles. Cependant, il y a également des zones vertes comme leBois Boissel, la vallée du Gouëdic ou encore la zone de Berrien.
La ville de Saint-Brieuc comporte dix-neuf quartiers. Chacun d'entre-eux sont placés dans quatre secteurs et la plupart se composent de « sous-quartiers ».
La liste ci-dessous les délimites en fonctions des rues et cours d'eau de la commune, en commençant du Nord-Ouest puis en finissant par la même zone, en fonction de la carte ci-contre.
Cesson : Pointe de Cesson ; Plage du Valais[Note 8] ; Rivière de Douvenant ; Chemin des Courses ; Rue de la République ; Rue Dumont d'Urville ; Rue des Ligneries ; Rue de la Mardelle ; Rue de la Tour ; Pointe de Cesson.
Sous-quartiers :Corniche ; La Tour ; Les Grèves.
La Ville Bastard : Rue des Ligneries ; Rue Dumont d'Urville ; Rue de la République ; Rue de Genève ; Vallée vers station d'épuration ; Sentier derrière de la station ; Rue des Ligneries.
Europe : Rivière du Gouédic ; Vallée vers station d'épuration ; Rue de Genève ; Rue Edmond Rostand ; Rue Mathurin Méheut ; RN12 ; Rivière du Gouédic.
Plateau central : RN12 ; Avenue Corneille ; Pont d'Armor ; Rivière du Gouédic ; RN12.
Sous-quartiers :Balzac ; Le Plateau.
Ginglin : RN12 ; Rue Mathurin Méheut ; Rue Edmond Rostand ; Chemin des Courses ; Rivière de Douvenant ; RN12.
Sous-quartiers :Chaptal ; Pôle universitaire-IUT ; La Ville Bernard ; La Ville Hingant.
Zone industrielle : RN12 ; Rivière de Douvenant ; Voies SNCF ; Rue Rabelais ; Hentig Glas ; RN12.
La Ville Oger : Voies SNCF ; Rivière de Douvenant ; Rue des Gallois ; RD700 ; Voies SNCF.
La Croix Saint-Lambert : Voies SNCF ; RD700 ; Rue des Gallois ; Rivière de Douvenant ; Rue Pasteur ; RD27 ; Rue de la Chesnaie ; Ruisseau de la Ville Gueury ; Rue de Trégueux ; Rue Charles Pradal ; Rue Joachim du Bellay ; Voies SNCF.
Robien : Voies SNCF ; Rivière du Gouédic ; Ruisseau de Launivier ; Voies SNCF.
La Ville Jouha : Voies SNCF ; Pont de Quintin ; Voies SNCF ; Ruisseau de Launivier ; Voies SNCF.
Sous-quartiers :Launivier.
La Ville Hellio - La Tour d'Auvergne : Boulevard de l'Atlantique ; Rond-point de la Corderie ; Boulevard de la Tour d'Auvergne ; Boulevard Laënnec ; Pont de Quintin ; Voies SNCF ; Rue de la Plaines Ville ; Avenue des Plaines Ville ; Rue de Sercq ; Voie privée face à la rue de Bien Assis ; Boulevard de l'Atlantique.
Les Villages : Rivière du Gouët ; Bois Boissel ; Rue Victor Duruy ; Rue René Yves Creston ; Boulevard de l'Atlantique ; Rue de Saint-Barthélémy ; Ruisseau du Pont des Îles ; Rivière du Gouët.
Saint-Jouan - Waron : Rivière du Gouët ; Impasse de Bon Repos ; Rue du Moulin à Papier ; Rue de la Caquinerie ; Rond-point de la Corderie ; Rue Théodule Ribot ; Rue René Yves Creston ; Rue Victor Duruy ; Bois Boissel ; Rivière du Gouët.
Notre-Dame : Impasse de Bon Repos ; Rue du Moulin à Papier ; Rue de la Caquinerie ; Rue Notre-Dame ; Rue de la Fontaine Saint-Brieuc ; Vieille Côte de Gouet ; Impasse de Bon Repos.
Centre : Rue Notre-Dame ; Rue de la Fontaine Saint-Brieuc ; Rue de Gouet ; Rue des Forges ; Rue Abbé Vallée ; Rue du Port ; Rue du Maréchal Foch ; Rue Mare au Coq ; Rue Saint-Benoît ; Allée Jacques Chaban-Delmas ; Impasse Thiers ; Rivière du Gouédic ; Voies SNCF ; Pont de Quintin ; Boulevard Laënnec ; Boulevard de la Tour d'Auvergne ; Rue Tristan Corbière ; Rue Notre-Dame.
Sous-quartiers :Charner ; Gare urbaine ; La Gare ; Saint-Charles.
Saint-Michel : Rivière du Gouët ; Quai Surcouf ; Rue des Galets ; Quai Sebert ; Pointe de Cesson ; Rue des Ligneries ; Sentier derrière de la station d'épuration ; Rivière du Gouédic ; RN12 ; Boulevard Harel de la Noé ; Rue du Légué ; Vieille Côte de Gouet ; Impasse de Bon Repos ; Rivière du Gouët.
Sous-quartiers :Cimetière ; Tertre Aubée.
Le Légué : Rue du Légué ; Boulevard Harel de la Noé ; RN12 ; Rivière du Gouédic ; Impasse Thiers ; Allée Jacques Chaban-Delmas ; Rue Saint-Benoît ; Rue Mare au Coq ; Rue du Maréchal Foch ; Rue du Port ; Rue Abbé Vallée ; Rue des Forges ; Rue de Gouet ; Rue du Légué.
Le nom de la localité est attesté sous les formesSanctus Briocus en 1032,Sancti Briocci en 1092, Saint-Brieux en 1220Saint Brieux etSaint Brieuc en 1235,Seine Briout en 1284,Saint Briouc en 1294,Saint Brieuc la cité en 1296,Saint Brieuc en 1304,Saent Bryoc en 1305,Saint Brioux en 1306,Saint Briouch en 1321,Sanctum Briocum de Vallibus en 1330,Saint Brieuc en 1356,Saint Brieu en 1364,Saint Brieuc en 1364 et en 1373,Saint Brieu en 1375, Saint Briouc en 1378 et en 1379,Saint Briou,Saint Brieux etSaint Brieuc en 1406,Saint Brieuc des Vaux en 1407,Saint Brieu en 1409 et en 1410,Seint Biriok en 1410,de Sancto Brieuco en 1411,Sainct Briou en 1417,Saint Brieuc etSaint Brieu en 1420,Saint Briou etSaint Briouc en 1423,Saint Brieul,Saint Brieux en 1462,Saint Brieu en 1513,Saint Brieux,Saint Brieux etSaint-Brieu en 1535,Saint Brieu en 1565, 1636, et en 1709[43].
La ville tient son nom du moine galloisBrioc, son fondateur. Le futur saint fonda, à la fin de sa vie, un monastère à l'emplacement, ou tout proche, de l'actuelle cathédrale.
Aujourd'hui, Saint-Brieuc se nomme et s'écritSaint-Berieu en gallo.
Le territoire de la commune est occupé depuis leNéolithique. On y a découvert plusieurssouterrains du secondâge du fer (en 1850 au Rocher Martin, en 1900 au Tertre Aubé). Les souterrains ont livré divers tessons de poteries. Celui du Tertre Aubé (ou Aubert) qui domine le Légué et le bassin à flot, disposerait d'une galerie souterraine d'un peu plus de 5 mètres de long située au fond d'un puits[45].
Sur le site de latour de Cesson, ont été trouvés en 1832 et 1847 des tuiles à rebord, des fragments d'armes, du ciment et des monnaies romaines (Gallien, Claude II, Tétricus et Valérien). Au nord de la tour, vers l'extrémité de la pointe, une vaste enceinte trapézoïdale détruite de 420 mètres, renforcée par un second retranchement a été interprétée comme romaine. Le site de la tour n'a jamais été fouillé intégralement, malgré son évident intérêt archéologique et historique[46].
On note de nombreux autres sitesgallo-romains aux alentours de la commune. Notamment, les traces d'unevilla gallo-romaine ont été découvertes en 2007 àPloufragan[48] lors de travaux routiers. C'est un édifice à vocation résidentielle et agricole, s'organisant en « U » autour d'une cour centrale. La villa est un assemblage de pavillons reliés par des galeries couvertes. Elle comprenait une grande salle en forme de demi-cercle, campée à l'ouest. Les premières traces d'occupation du site remontent à la périodegauloise. Elles consistent en un enclos entouré de plusieurs fosses, correspondant aux vestiges d'un habitat réalisé en matériaux périssables, bois et terre. Ces aménagements antiques ont été remplacés, au cours duIer siècle de notre ère par une fermegallo-romaine, évoluant au fil des années pour aboutir à la création de la grande villa.
On note aussi la redécouverte récente d'une villa au centre hélio-marin dePlérin ou les très nombreuses traces d'occupationromaine dans la commune deHillion. Un pont romain subsiste encore dans la commune proche dePlédran (Pont Chéra), sur la voie romaine conduisant àVorgium (aujourd'huiCarhaix-Plouguer)[49].
Le texte de la Vita Briocii est peu fiable, notamment en ce qui concerne les dates. Il est possible que Brioc, originaire duCeredigion (Pays de Galles actuel) se soit installé sur les hauteurs aux alentours de480[50] et qu'il y ait fondé un monastère, près d'où se trouve aujourd'hui laFontaine Saint-Brieuc.
Dudon ayant refusé de rendrehommage au suzerain deGuillaume Longue-Épée, le roi des Francs,Raoul, Guillaume envahit la région, et alors qu'il regagnaitRouen, sur ses arrières les Bretons ravagèrent leBessin, entraînant à nouveau l'envahissement de la Bretagne jusqu'à Saint-Brieuc par Guillaume qui s'installa sur ces terres. En 937,Alain, qui s'était réfugié en Angleterre avec son pèreMathueldoi, comte dePoher, auprès du roiAdelstan qui fournit des vaisseaux pour une expédition punitive, avec ses frères débarquèrent et surprirent la garnison normande de Saint-Brieuc, après avoir surpris en 936 celle deDol[51].
Les reliques de saint Brieuc, qui avaient été mises en sûreté à l'époque desraids menés par les Hommes du nord, reviennent dans la ville en 1210. Une procession est organisée, suivie d'une grande fête populaire.
Guillaume Pinchon, élevé en 1220 à l'épiscopat, fut l'un des plus grands artisans de la construction de la cathédrale. Il mourut en 1234 et fut canonisé dès 1247 (saint Guillaume) par le papeInnocent IV sans voir l'achèvement de son œuvre par son successeur, Philippe, en 1248. Il s'agit du premier saint d'Armoriquecanonisé par Rome. Lacathédrale fut construite duXIIIe au XVIIIe siècle.
Détruit dans un incendie en 1355, le chœur de la cathédrale est reconstruit en deux ans sous les épiscopats deGuy de Montfort et deHugues de Montrelais.
En 1375, Saint-Brieuc est assiégée durant quinze jours par le duc de BretagneJean de Montfort et les barons et chevaliers d'Angleterre, lesmineurs finirent par entrer dans la ville après avoir fait tomber un pan des remparts[52].
Vieilles maisons en pans-de-bois.
Au Moyen Âge, en l'absence d'égouts, des rues étaient destinées à l'évacuation des déchets et eaux usées à l'air libre, lesingoguets. Leurs flux se mêlaient à ceux des ruisseaux et rivières aussi appelés « merderons », comme le Jouallan, la Grenouillère et le ru de Saint-Gouëno[53]. L'absence d'urbanisme pensé et respecté se manifeste aussi dans les constructions parasitaires adossées à la cathédrale favorisant les incendies[54]. Les modes de construction favorisaient les incendies : cela va du mode de couverture le plus répandu, lesroz ouroseaux séchés[55], à l'utilisation de panneaux de bois, abondant, et dont les qualités d'isolation thermique et esthétique (notamment quand ils sont sculptés) étaient recherchées[56].
En1592, la plaine Saint-Michel au nord de la ville devient le lieu de la première bataille rangée desguerres de la Ligue enBretagne (labataille de Craon au printemps 1592 s'étant déroulée enMayenne). Elle oppose une armée ligueuse commandée par Saint-Laurent d'Avaugour aux troupes deRené de Rieux, sieur de Sourdéac. Les ligueurs qui assiégeaient latour de Cesson y sont défaits. Certains d'entre eux, retranchés dans la cathédrale y détruisent les archives alors détenues.
En1598, à la suite des guerres de Religion, la décision de détruire la place forte de la Tour de Cesson est prise. Ses ruines dominent toujours labaie de Saint-Brieuc. L'administration municipale est mise en place à la fin de ce siècle.
AuXVIIIe siècle la seigneurie deBerrien appartenait à la famille Le Nepvou de Kerfort (par exemple Jacques Le Nepvou,écuyer, né en 1674 à Saint-Brieuc, décédé en 1731 à Saint-Brieuc, était seigneur de Berrien et de Kerfort)[57].
Durant cette période, la commune porta provisoirement le nom dePort-Brieuc[58].
En1793, pendant laTerreur, la guerre civile entre lesChouans et lesBleus fit rage. Dans la nuit du 5 brumaire an VIII (), une troupe de chouans délivra de la prison de la ville des prisonniers royalistes condamnés à mort. Le procureurPoulain de Corbion, ancien maire de la ville (1779-1789), fut tué au cours de cette nuit ducombat de Saint-Brieuc.
Le 15 avril1865, la voie dechemin de fer de laligne Paris-Brest voit son premier train arriver. On peut désormais rallier Paris en 17 heures, contre 6 jours de trajets en diligence ou 53 heures en malle-poste[59].
Pendant laguerre de 1870, vingt-cinq soldats originaires de Saint-Brieuc sont décédés[60].
Rues et commerces à gauche de la cathédrale (1858 - 1863).
La cathédrale (1858 - 1863).
Rues et commerces à droite de la cathédrale (1858 - 1863).
Uncamp d'internement a existé dans une usine reculée de la vallée duGouët : le Jouguet. Un premier convoi ferroviaire débarque en gare de Saint-Brieuc des centaines de civils qualifiés d’« ennemis ou suspects » le. Durant toute la guerre, cette ancienne usine abrita l’un des 75 camps français d’internement de civils[65].
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En 1931, une nouvelle gare est construite à quelques mètres derrière l'ancienne, datant de 1863, année de l'arrivée de la voie dechemin de fer de laligne Paris-Brest[66].
Le monument aux morts de Saint-Brieuc porte les noms de 247 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale[61].
Parmi les soldats originaires de Saint-Brieuc tués pendant la Seconde Guerre mondiale, le nom du capitaine Frédéric Aubert[68] a été donné à un stade de Saint-Brieuc ; Robert Lefebvre a été tué le àOost Kapelle (Pays-Bas)[69].
LaLibération de Saint-Brieuc par les troupes américaines du généralGeorge Patton survint le. Des combats ont lieu entre les Allemands (notamment avec les Russes blancs de l'armée Vlassov) et lesFFI depuis le, provoquant la mort ce jour-là de 5 résistants (Joseph François, Alexandre Le Couédic, Yves Le Roy, Jean Poilpot, Massimo Tognon)[81] et d'un autre le lendemain (Maurice Chambrin)[82].
Le, les ouvrières de l'usine duJoint Français débutent une grève qui s'achève, 8 semaines plus tard, le. Cettegrève du Joint Français a un écho national dans l'opinion ;
inauguration du nouveau centre commercial « Les Champs » dans le centre-ville de Saint-Brieuc, avatar du renouveau de la centralité de la commune de Saint-Brieuc. Les pouvoirs publics ont encouragé sa construction après que le centre-ville a vu diminuer le nombre de ses fonctions et activités[86].
2010 : inauguration de l'Hermione (salle de congrès et de spectacles) et de la Cité de la Musique et de la Danse dans un ancien couvent rénové.
Lieu de marchés et ville épiscopale, Saint-Brieuc fut en effet pendant sept siècles un lieu de rencontre de populations originaires des campagnes francophones et bretonnantes. Legallo-roman a supplanté le breton dans la région de Saint-Brieuc dès leXIe ouXIIe siècle[88]. Les évêques et les nobles duPenthièvre étaient probablement quant à eux déjà francophones à la fin duXIIIe siècle, tout comme les ducs deBretagne.
En1545, un marin deLa Rochelle,Jean Fontenaud décrit dans sacosmographie la Bretagne bretonnante comme partant de Saint-Brieuc et arrivant auCroisic (44) : « De Croisil à Saint-Brieuc, laBasse Bretagne est nation de gens sur soy et n'ont d'amitié à autres nulles nations. Sont gens de grand penne et travail. ».
En1588, une carte décrit lalimite entre langue bretonne et français àBinic. Il semble que les marins briochins aient conservé l'usage de la langue bretonne, à la différence du reste de la population, ou bien que Saint Brieuc fut une enclave bretonnante dans une campagne francophone.
En1636,François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay indique dans sonItinéraire de Bretagne que la moitié des habitants connaît la langue bretonne en plus du français : « En la ville on parle moitié breton ; mais tout le monde scait françois »[89]. À partir des années 1800, de nombreux bretonnants émigrent vers la commune, chef-lieu du département, contribuant à maintenir l'usage du breton dans la cité.
Ce dernier avait été élu en mars 2001, sa liste ayant obtenu au second tour 51,69 % des suffrages contre 48,31 % pour la liste menée par le candidat socialiste Michel Brémont. Enmars 2008, sa liste avait été réélue au second tour avec 54,28 % des voix face à la liste menée par la députée socialisteDanielle Bousquet. Sa liste était arrivée en tête au premier tour avec 44,71 % des voix contre 40,12 % pour la liste menée par la candidate de l'opposition municipale.
Le30 mars 2014, la listeMoDem menée par le maire sortant a été élue avec 54,97 % des voix, dans une triangulaire l'opposant à la liste menée par le candidatPS Didier Le Buhan (32,99 % des voix) et à la liste menée par le candidatFN Pierre-Yves Lopin (12,03 % des voix). La liste MoDem avait obtenu 49,4 % des suffrages au premier tour et était passée à 353 voix près d'une élection au premier tour. Bruno Joncour entame donc son troisième mandat consécutif.
Le, il a également été élu président deSaint-Brieuc Agglomération, pour six ans. Il succède à la socialiste Armelle Bothorel. Élu député, Bruno Joncour démissionne de la présidence de l'intercommunalité, en application de la loi sur le non-cumul des mandats. Marie-Claire Diouron lui succède et reste présidente jusqu'en juillet 2020.
Liste des maires de Saint-Brieuc depuis laLibération
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Pour l'exercice 2013, le compte administratif dubudget municipal de Saint-Brieuc s'établit à 87 615 000 € endépenses et 85 119 000 € enrecettes[A2 1] :
L'endettement de Saint-Brieuc au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :
En mai et, une partie des agents administratifs de la commune sont en grève pour protester contre le projet du maire d'accroître leur temps de travail à 35 heures hebdomadaires. Le surcoût pour la commune de ce régime dérogatoire au droit commun est estimé à plus de 1,8 million d'euros par an (4,4 % des charges de personnel) pour les contribuables[120].
L'évolution de la population de la seule commune de Saint-Brieuc est la suivante :L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[121],[Note 19].
En 2022, la commune comptait 44 607 habitants[Note 20], en évolution de −0,87 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Pour la rentrée2007, Saint-Brieuc compte douzeécoles maternelles dont onze publiques et une privée et treize écoles élémentaires dont quatre publiques et huit privées ainsi qu’une école bilingue français/breton[124].
Il existe une école associativeDiwan qui scolarise 67 élèves à la rentrée 2018.
Chaque année, 6 000 étudiants se répartissent dans les 130 formations d'enseignement supérieur constituant le pôle d’enseignement supérieur de Saint-Brieuc[125].
Aujourd'hui, le campus universitaire abrite des UFR — facultés — des universités deRennes 1 etRennes 2, ainsi qu'un IUT et l'IFPS. À la rentrée 2020, l'ensemble de ces établissements totalisent 2 460 étudiants[126].
Quatreclasses préparatoires aux grandes écoles sont installées à Saint Brieuc : uneCPGE littéraire au lycée Ernest-Renan (quartier Saint-Michel), une CPGE scientifique au lycée Rabelais (quartier de Gouédic), une CPGE technologiqueTSI au lycée Chaptal (quartier Ginglin), et une classe préparatoire aux écoles supérieures d'art à l'École des Beaux-Arts Émile-Daubé[127].
Chaque année, environ 480 étudiants poursuivent des études dans le secteur sanitaire et social au sein de deux établissements : Askoria, organisme de formation aux métiers de l’intervention sociale de France et l'IFPS, l'institut de formation intégré au centre hospitalier[125].
Lachambre de commerce et d'industrie (CCI) et l'école supérieure du management des risques et de la performance (IEQT) proposent des formations professionnelles continues[125].
À la rentrée 2017, 4 % des enfants de la commune étaient inscrits dans le primaire bilingue[128].
L'école Diwan Sant Brieg, offrant un enseignement bilingue français-breton, a été créée en 1979. Elle fut l'une des premières écoles bilingues français-breton deBretagne.
Une classe bilingue publique a été ouverte en l'an 2000.
Depuis 2008, il est possible de poursuivre un enseignement bilingue français-breton au collège Jean Macé.
Les étudiants de l'IUFM de Saint-Brieuc peuvent suivre des cours de breton depuis 2004.
La fédération Telenn promeut la culture bretonne et dispense des cours de breton au sein deTi ar vro - L'Oté.
Des cours du soir pour adultes existent à Saint-Brieuc depuis plus de 40 ans, au centre culturel Abhervé, à l'Office des retraités de Saint-Brieuc[129], ainsi que par Telenn dans tout le pays de Saint-Brieuc notamment auTi ar Vro - L'Oté[130].
La maison d'édition des écoles de langue bretonne,Ti embann ar skolioù (TES), est basée au Centre Départemental de Documentation Pédagogique (CDDP), à Saint-Brieuc.
Le principal établissement de santé de la ville est le centre hospitalier de Saint-Brieuc[131] composé de l'hôpitalYves-Le Foll et du centre gériatrique des Capucins. Le centre hospitalier de Saint-Brieuc, centre référent du secteur sanitaire 7, est le3e établissement de santé breton derrière lesCHU de Rennes etde Brest. Il dispose d'un pavillon de la femme et de l'enfant. L'offre de santé est complétée par :
La commune de Saint-Brieuc et son agglomération proche représentent le poumon économique desCôtes d’Armor[133]. La ville bénéficie de nombreux avantages économiques :
des axes de communications majeurs permettant une interconnexion rapide avec les principales villes deBretagne (Rennes en 1 h etBrest en 1 h 30 ;
une facilité d’accès à l'agglomération parisienne avec la mise en place, fin 2018, de laLGV permettant de relierParis en 2 h 15 ;
une offre en formation supérieure de qualité au travers d'un IUT, des BTS, des cycles universitaires et uncampus numérique permettant à plus de 6 000 jeunes de se former aux métiers de demain[134] ;
deux pôles d’excellence développés autour d'une technopole des sciences du vivant et de l’automobile.
Si le territoire Saint-Brieuc est reconnu pour la qualité de sa filière agro-alimentaire et la présence de plusieurs groupes industriels (Hendrix Genetics,Nutraveris,Néolait,Novogen,Hubbard,Ovoteam,Lisi Aerospace,Max Sauer), la commune développe également depuis plusieurs années les activités liées à l’économie de la mer, avec notamment la réhabilitation duport du légué et se positionne pour accueillir la nouvelleéconomie numérique en rejoignantLes labelsFrench Tech[135],Saint-Brieuc Bay[136] etTerritoire d'Industrie[137].
La ville favorise le déploiement de sonréseau fibre avec fin 2019 un taux de locaux raccordables compris entre 50 % et 80 %[138].
Enfin, Saint-Brieuc a mis en place d’importants travaux de réhabilitation en s’appuyant sur l’action nationale « cœur de ville »[139] et en améliorant l’aménagement de la ville au travers d'un programme de requalification de son espace urbain tout en apportant un nouveau regard sur l'ensemble des déplacements dans l'agglomération briochine[140]. En effet, les chiffres fournis par l'Institut pour la Ville et le Commerce révèlent qu'encore en 2016, le centre-ville de Saint-Brieuc pâtit d'une vacance commerciale excédant les 15 %[141]. La municipalité a alors entrepris dès 2000 la construction d'un centre commercial, celui des Champs, au cœur du centre-ville afin d'y reconduire la centralité économique et commerciale. C'est au terme de cinq années de négociations qu'est signée la validation du projet des Champs, fruit d'une action conjointe entre le maire souhaitant redynamiser un centre-ville en perte de vitesse et des promoteurs fournissant leurs services pour mener à bien l'exécution du projet.
Ainsi, en s’appuyant surTEO,ligne de bus traversant Saint-Brieuc d'est en ouest avec unhaut niveau de service[142], la ville déploie une interconnexion entre l'ensemble des modes de déplacements doux, les autres lignes de bus, le train et la voiture[143]. Tous ces projets développent et renforcent la cohésion urbaine et sociale de la ville en connectant les quartiers, les zones d'emploi et le cœur de l'agglomération.
Commune maritime, Saint-Brieuc développe son port de pêche, de commerce et de plaisance et les activités qui y sont liées avec l'aide deSaint-Brieuc Armor Agglomération. Saint-Brieuc a pour code SB, selon la liste desquartiers maritimes.
Outre les fonctions administratives et commerciales, les principales activités économiques sont :
Parmi les entreprises réalisant plus de 500 M€ de chiffre d'affaires et ayant leursiège dans la commune, on peut citer Bodemer (distribution automobile) et Cerp (commerce en gros de médicaments).
Les conseillers en séjour de l'Office de tourisme et des congrès de la Baie de Saint-Brieuc proposent différents supports pour guider les visiteurs dans la découverte du patrimoine de la ville et del'Agglomération briochine (éditions, visites guidées, conseils personnalisés pour préparer son séjour, etc.).
Pour toutes informations concernant la culture et le tourisme de la commune : article surWikivoyage.
Fresques peintes en 1938 parThéophile Lemonnier à la coupole de la rotonde du lycée Ernest Renan :La Poésie;Les Lettres;L'Histoire;La Géographie;Les Sciences;La Chimie; La Physique;Les Arts[147]
Lemusée d'art et d'histoire, installé depuis 1986 dans les locaux de l'ancienne gendarmerie propose son exposition permanente et une aile d'exposition temporaire.
Lesmaisons en pans de bois, notamment rue Fardel, place au Lin, rue Pohel, rue Quinquaine et rue de Gouët (Hôtel dit des Ducs de Bretagne, 1572 ; maisons de la Barrière et Le Ribault,XVIe siècle).
L'église Sainte-Anne-de-Robien, boulevard Hoche : construite entre (1908 -1910) par l’architecte Courcoux. Elle était destinée aux ouvriers des forges.
L'église du Sacré-Cœur-des-Villages, rue de Penthièvre (1910 -1911), édificenéo-gothique de l'architecte Le Guerranic[157]
L'église Sainte-Thérèse, place Sainte-Thérèse, construite entre (1929 -1932) par l'architecteJames Bouillé[158].
L'église Saint-Yves, rue du Vieux-Puits : construite en 1965 par l’architecteLouis Arretche. Ses vitraux sont de Jean-Pierre Le Bihan, deQuimper.
L'église Saint-Ignace, rue de la République-de-Cesson.
L'église Saint-Guénolé, rue Gernugan-de-Ginglin.
L'église Saint-Vincent-de-Paul, rue Théodore-Botrel.
La chapelle Saint-Guillaume, place Saint-Guillaume (1852 -1856), renferme deux grandes toiles marouflées du peintre briochinJoseph-René Gouézou, peintes en 1876 et représentantSaint-Brieuc prêchant la morale chrétienne en Bretagne, et :Saint Guillaume consolant et écoutant son peuple[159].
La chapelle, rue Corderie (maison de retraite Le Cèdre).
Le CarréRosengart auPort du Légué (activités économiques, commerciales, culturelles et services centrées sur la mer)
Les 3 bibliothèques municipales de Saint-Brieuc : la bibliothèque principale du centre-ville, la bibliothèque du quartier de la Croix St-Lambert, la bibliothèque du quartier de Cesson.
La MaisonLouis Guilloux : lieu de rencontres autour de la littérature contemporaine
Les Archives Municipales : ouvertes au public pour des consultations, recherches généalogiques, recherches historiques et expositions[168].
L'adhésion à la charteYa d'ar brezhoneg (Oui à lalangue bretonne) a été votée par le conseil municipal le pour une signature de la charte le 18 décembre 2019.
L'adhésion à la chartedu galo Dam yan, dam vèr (dugallo oui bien sûr) a été votée par le conseil municipal le pour une signature de la charte le.
Depuis, la ville dispose de 22 panneaux trilingues entrée/sortie de ville (11 panneaux d'entrée et 11 panneaux de sortie) indiquant à taille et police égales « Saint-Brieuc / Sant Brieg / Saint-Berieu ». Depuis cette date, l'éditorial du magazine municipal « le Griffon » est trilingue, la communication de certains événements culturels (Journées Européennes du Patrimoine) inclut désormais du breton et du gallo.
Janvier à novembre -Un auteur, un livre : rencontres avec des auteurs publiés à la bibliothèque municipale de Saint-Brieuc et projection des films réalisés à partir de leurs ouvrages.
Janvier à mars -Kan ar Bobl : concours de chant, musique et conte en français breton et gallo.
Janvier - laSemaine du Cinéma Italien : projection de films italiens en avant-première et de classiques du cinéma italien au cinéma le Club 6, par l'association Sentieritalia[169],[170].
Mars -Mois des langues : animations et initiations aubreton et augallo.
Mars -Foulées Briochines : course à pied organisée par Saint-Brieuc Athlétisme.
Mars/avril - FestivalZTZ (Zéro à la Tolérance Zéro) - Festival de cultures urbaines axé sur l'acceptation du handicap sous toutes ses formes et l'échange de pratiques culturelles et sportives dans le hip-hop, organisé par l'association UNVSTI[171].
Avril - Festival SPLATCH ! : festival de danse organisée par La Passerelle,scène nationale (tous les 2 ans).
Avril à octobre -Buzz de Nuit : concerts gratuits à destination des lycéens et des étudiants au Parc des Promenades, organisés par la municipalité.
Mai -Festival Art Rock : festival pluridisciplinaire dressant des passerelles entre les arts : musiques, théâtre, danse, arts de la rue, vidéo, arts plastiques et art numérique y sont largement représentés. Le collectif Rock'N Toques composé de chefs, pâtissiers et cavistes de la Baie proposent une gastronomie festive à tarif street food au cœur du festival chaque année.
Mai -Redadeg : course à pied en relais en faveur de la langue bretonne.
Juin - FestivalChok Urbain : basket-ball à 3 et hip-hop.
Juin -Fête de la Bretagne : festival mettant en avant les cultures de Bretagne.
Juin/juillet :Ouvrez la parenthèse : festival de rencontres littéraires organisé par Lire à Saint-Brieuc.
La ville possède de nombreux clubs amateurs. En basketball, la section basket de l'Amicale laïque existe depuis 1939 en basket féminin et masculin. Ses matches ont lieu au stade Hélène Boucher (situé dans le quartier des Villages).
Parmi les sports rares, il existe une équipe dekin-ball depuis 2010 : le Ska-B[172], et une équipe defootball américain depuis 2002 : les Licornes. Le club des Licornes s'est enrichi d'une section decheerleading[173].
Dans le domaine des sports individuels, la cité se distingue dans leBMX avecLaëtitia Le Corguillé, vainqueur du classement général de la Coupe du Monde2007 de la spécialité.
La ville est dotée d'une salle omnisports,Steredenn dont la capacité de la salle des sports principale est de 3 058 places. LeStade Fred-Aubert accueille les matchs duStade briochin. On trouve par ailleurs unepatinoire, un centre aquatique Aquabaie[174], avec un bassin sportif, des espaces ludiques (spas, hammam, sauna), un espace fitness et un terrain desquash, deux complexes debowling, une piste demoto-cross), un centre de tir, plusieurs dojos dekaraté dont le taisho dojo (tenu en 2009 par Marcel Le Rolland - ceinture noire,6e dan - l'un des seuls karatékas occidentaux formés au Japon[réf. nécessaire]) de tradition japonaise et un spot de saut à l'élastique :Team Limit fondé par Jacques Savé et composée de Yohann Le Roux, Gérald Le Breton et Stéphane le Bigot.
La presse est représentée parOuest-France mais également parLe Télégramme, quotidien diffusé dans leFinistère, leMorbihan, lesCôtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine à travers sa page consacrée àSaint-Malo. Il y a aussi l'hebdomadaire local paraissant le jeudiLe Penthièvre.Le Cri de l'ormeau est un mensuel gratuit consacré à la culture de l'agglomération briochine et des Côtes-d'Armor. En matière de presse économique, on note la présence du mensuelLe Journal des entreprises, dont une édition concerne les Côtes-d'Armor.
Par ailleurs, la ville abrite une antenne locale deFrance 3 Bretagne. Elle est recevable sur Saint-Brieuc grâce aux émetteurs TNT dePlérin (Viaduc du Gouët, La Combe et Stade Marcel-Gouédard).
Virgin Radio et Hit West émettent sur Saint-Brieuc avec des décrochages locaux réalisés depuis des bureaux situées la zone commerciale deLangueux.Enfin, des stations locales sont proposées sur l'agglomération :
COB'FM (92.7 FM), la radio associative du Club olympique briochin ;
↑DeMancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologuePierre Pruvost. Il est caractérisé par unPrécambrien récent au sein duquel se sont mis en place desgranitoïdesintrusifs antérieurement au dépôt des terrainspaléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 29/07/2024 à 02:06 TU à partir des 325 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1994 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Brieuc comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
↑L'unique plage de Saint-Brieuc tient sa renommée grâce aux104 cabanons colorés installés sur la grève ou nichés sur la falaise. Construits sans aucun respect des règles urbanistiques (le premier en 1909, les suivants se multipliant avec lescongés payés de 1936), ils font partie du patrimoine local[41].
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
↑L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année.
↑La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Saint-Brieuc.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
↑La formation de Lanvollon, en rive gauche de la baie de Saint-Brieuc, est une formation volcano-sédimentaire essentiellement constituée devolcanites (micaschistes,leptynites etamphibolites de Lanvollon dont les faciès les moins métamorphisés s'observent de part et d'autre de l'anse d'Yffiniac). La formation d'Erquy est son équivalent en rive droite.
↑Michel Ballèvre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche »,Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne,nos 10-11,,p. 12.
↑Au nord, présence de filons de dolérite qui s'altèrent en boules, d'orientation N.-S. La pointe nord montre l'affleurement de« nombreuses coulées surtout massives, dessills et desmétasédiments surtout gréso-feldspathiques… Au-delà encore, après des niveaux d'amphibolite et de gneiss, dans la falaise très basse, on observera un poudingue à très gros galets (taille de la tête d'un homme) non allongés, faits de diorite quartzique ». CfLardeux et Audren 1996,p. 39.
↑Elles résultent du métamorphisme devolcanites acdes.
↑« Le rubanement de ces métagabros, d’échelle millimétrique à centimétrique, est souligné par l’alternance de niveaux sombres riches en amphibole et de niveaux clairs riches en plagioclase. Il s’agit vraisemblablement d’un litage d’origine magmatique, du moins pour partie » Cf E. Égal, É. Thomas, P. Guennoc... [et al.],Carte géologique de la France à 1/50 000.no 243, Saint-Brieuc, éditions du BGM, 2005,p. 73.
↑Hubert Lardeux et Claude Audren,Bretagne, Masson,,p. 38.
↑Bernard Le Gall et Martial Caroff,Curiosités géologiques de la baie de Saint-Brieuc au Mont-Saint-Michel,éditions Apogée,,p. 7.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑CatherineBizien-Jaglin, PatrickGalliou et HervéKerébel,Carte archéologique de la Gaule. 22: Côtes-d'Armor, Acad. des Inscriptions et Belles-Lettres [u.a.],(ISBN978-2-87754-080-3)
↑Frédéric Aubert, né le à Saint-Brieuc, avocat, conseiller municipal, président duStade briochin, sous-lieutenant pendant la Première guerre mondiale, tué le àHermeton-sur-Meuse (Belgique)
↑Yvette Le Quéinec, alias Madeleine Hénaff, militante communiste, résistanteFTP, arrêtée le àSaint-Maur-des-Fossés, torturée, internée àDrancy, car elle s'est fait passer pour une juive, déportée àAuschwitz-Birkenau le où elle décède le, voirmemorialgenweb.org Yvette Le Quéinec.
↑François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, Itinéraire de Bretagne en 1636, d'après le manuscrit original, avec notes et éclaircissements parLéon Maître et Paul de Berthou, tome 1 ; Nantes, Société des Bibliophiles Bretons, 1898,p. 65lire en ligne surGallica.
↑Jean-Baptiste Ogée,Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ; nouvelle édition revue et augmentée par A. Marteville et P. Varin, Rennes, Molliex, 1845,p. 728.
↑« Saint-Brieuc. Qui est Marie-Claire Diouron, nouvelle maire de la ville ? »,Ouest-France,(lire en ligne).
↑Catherine Lemesle, « Municipales à Saint-Brieuc. Hervé Guihard a les clefs de la ville »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le) « Élection du maire de Saint-Brieuc et installation du premier conseil municipal ce samedi matin 4 juillet 2020. Sans surprise, Hervé Guihard a été élu maire de Saint-Brieuc. ».
↑« Élections régionales : Place publique veut rassembler les forces de gauche »,Le Télégramme,(lire en ligne, consulté le) « Fraîchement nommé au conseil politique de Place Publique, Hervé Guihard, maire de Saint-Brieuc, entend mettre tout en œuvre pour rassembler les forces de gauche pour les prochaines élections régionales. ».
A. Barthelémy,Anciens évêques de Bretagne. Histoire et monuments. Diocèse de Saint-Brieuc, Paris, Saint-Brieuc, 1864.
Guillaume Béchard,Mémoire en images. Saint-Brieuc, Alan Sutton, 2003. — Réédition de l'ouvrage paru en 1994.
Jean Bienvenu, « Des fortifications à Saint-Brieuc au Moyen Âge ? De nouvelles données »,Association bretonne', 2010, Saint-Brieuc,137e congrès, tome CXIX,pp. 71-102.
Arthur Du Bois de La Villerabel,À travers le vieux Saint-Brieuc. Souvenirs et monuments, La Plomée, 1998(ISBN2-912113-12-1).
R. Garin de Lamorflan,Saint-Brieuc et ses plages, Le Livre d'Histoire, 1996(ISBN2-84178-082-1). — Réédition de l'ouvrage paru en 1886.
Louis Guilloux,Ma Bretagne (La Bretagne que j'aime),Folle Avoine, Collection « Signatures », 1998(ISBN2-86810-125-9). — Réédition de l'ouvrage paru en 1873.
Jules Lamare, « Histoire de la ville de Saint-Brieuc »,Société d'émulation des Côtes-du-Nord, 1884,pp. 1-393. Rééditions : Les Éditions de la Tour Gile, 1994(ISBN2-87802-167-3) ; Éditions Le Livre d'Histoire. 2011(ISSN0993-7129).
Iwan Le Clec'h, « Le commerce à l’heure de l’hypermobilité des périurbains : l’exemple de Saint-Brieuc »,Géoconfluences, (en ligne).
Maurice Le Lannou,Saint-Brieuc, Éditions du Champ Vallon, Collection « des villes », 1986(ISBN2-903528-79-9).
B. Merdrignac,La vie religieuse en France au Moyen Âge, Paris, 1994.