La commune a pour principaux hameaux Etiveau (cité en tant que « Villa Servella » en 885), Collonge (« Collonges subtus St Bauderium » auXIe siècle) et Chaumois[1].
Au, Saint-Boil est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,6 %),terres arables (14,4 %), forêts (12,4 %), cultures permanentes (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2022, la commune comptait 492 habitants[Note 3], en évolution de +0,41 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Presbytère : l'ancien presbytère se trouve à l'ouest de l'église. Il servit pendant quelques années de mairie puis fut vendu comme bien national en 1796, avant d'être racheté en 1823 par la commune, avec l'aide de l'évêché.
Ancienne carrière de sculptures gallo-romaines[27] datant duIIIe siècle. Cette exploitation de calcaires blancs à pisolithes fonctionna du Ier au IIIe siècle après J.-C. Dans cette roche semi-dure au litage peu marqué, on réalisait l'extraction au pic en creusant des saignées verticales sur le pourtour du bloc à extraire et en introduisant en force des coins. L'utilisation principale de ses blocs était les dalles de sol et de couverture et des pièces de placage. Au IIe siècle un atelier de sculpture produisit des ex-voto et des stèles funéraires. Au VIIe siècle cette exploitation fut de nouveau utilisée pour l'extraction de cuves de sarcophages. La dureté du calcaire face au grès est sans doute la cause de l'arrêt de l'exploitation qui entraîna le comblement et l'oubli de la carrière.
Lavoirs : la commune possède plusieurs lavoirs de la fin duXIXe siècle, dont celui de la Source[28], au lieu-dit Collonge.
René Guénot est né à Saint-Boil le. Il remporta le Tour de France Cycliste des Indépendants en1910. Il fut également vainqueur de Marseille-Nice-Marseille1910, Paris-Roubaix indépendants1911, du GP de Vichy (1912), Marseille-Lyon1914 et Paris-Lyon1914.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Saint-Boil, une commune du Chalonnais », revueImages de Saône-et-Loire n° 102 (septembre 1995), p. 3 à 6.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« L'église de Saint-Boil » par Pierre Labruhe, revueImages de Saône-et-Loire n° 43 (automne 1979), p. 3 à 6.
↑Elle fut dégagée du mur où on l'avait encastrée et fut placée à l'entrée du chœur, à gauche. Source :L'église de Saint-Boil, article de Pierre Labruhe paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 43 (automne 1979), pp. 3-6.
↑« Les vitraux du souvenir », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 176 de décembre 2013, pages 2 à 4.
↑Source :Châteaux et manoirs de Saône-et-Loire : Le Mousseau, article de Jean Labruhe paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 37 (avril 1978), p. 8.
↑Gilles Valentin-Smith,De la mémoire à la réalité, les eaux souterraines, Saint-Gengoux-le-National, Saint-Boil, Culles-les-Roches, Saules, Société d’études historiques etnaturelles du Pays de Grosne et Guye, Saint-Gengoux-le-National, 2020, 73 pages.