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Saint-Boès

43° 31′ 36″ nord, 0° 48′ 29″ ouest
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Saint-Boès
Saint-Boès
La mairie.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementPyrénées-Atlantiques
ArrondissementPau
IntercommunalitéCommunauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Jean Labaste
2020-2026
Code postal64300
Code commune64471
Démographie
Population
municipale
370 hab.(2022en évolution de +3,35 % par rapport à 2016)
Densité39 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 31′ 36″ nord, 0° 48′ 29″ ouest
AltitudeMin. 65 m
Max. 178 
m
Superficie9,49 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionOrthez
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LégislativesTroisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Boès
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-Boès
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées-Atlantiques
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Saint-Boès
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Saint-Boès
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Saint-Boès (prononcé[sɛ̃ bɔɛs] ; enbéarnaisSemboès) est unecommune française située dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine.

Legentilé estSaint-Boésien[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Boès se trouve dans ledépartement desPyrénées-Atlantiques, enrégionNouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 53 km par la route[Note 1] dePau[3],préfecture du département, et à 6,6 km d'Orthez[4],bureau centralisateur ducanton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dépend la commune depuis 2015 pour lesélections départementales[2]. La commune fait en outre partie dubassin de vie d'Orthez[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] :Baigts-de-Béarn (2,8 km),Saint-Girons-en-Béarn (3,6 km),Salles-Mongiscard (3,8 km),Bonnut (4,4 km),Bérenx (4,6 km),Orthez (5,2 km),Tilh (6,0 km),Arsague (6,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Boès fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBaigts-de-Béarn,Bonnut,Orthez etSaint-Girons-en-Béarn.

Carte
Les limites communales de Saint-Boès et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deSaint-Boès[7]
Saint-Girons-en-BéarnBonnut
Baigts-de-BéarnSaint-Boès
Orthez

Paysages et relief

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De par sa topographie vallonnée, de nombreuses perspectives à partir de lignes de crêtes permettent d'apprécier cette campagne béarnaise avec en fond de plan en direction sud la chaîne des Pyrénées.

Le territoire communal présente un paysage bocager marqué par :

  • les espaces boisés et de landes répartis de manière assez régulière sur tout le territoire ;
  • le terroir agricole de culture et d'élevage, délimité de haies, bosquets.

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Boès.

Tous les ruisseaux de la commune y prennent leur source : elle est traversée[8] par un affluent duLuy, le ruisseau duGrand Arrigan (23,5 km), par ceux du bassin versant dugave de Pau, les ruisseaux deLataillade (13,7 km) (et par ses tributaires, le ruisseau Peyré et le ruisseau Hontarède) et le ruisseau de Monlong, et par ceux du bassin versant duLuy de Béarn, les ruisseaux permanents de Pehitte et du Bosq.

Sources

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Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat des Pyrénées-Atlantiques.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[10]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[11]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat de montagne[12] et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[13]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[14],[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 184 mm, avec12,3 jours de précipitations en janvier et7,8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Orthez à5 km àvol d'oiseau[16], est de14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 211,5 mm[17],[18]. La température maximale relevée sur cette station est de40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−10,7 °C, atteinte le[Note 3].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Leréseau Natura 2000 est unréseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué dezones spéciales de conservation (ZSC) et dezones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[20], d'une superficie de8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 5] encore vivace[21],[Carte 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-Boès est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orthez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,7 %), forêts (42,4 %), prairies (6,8 %),terres arables (3,1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Lieux-dits et hameaux

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Boès est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[28]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Boès.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[30]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 3]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[31].

La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1983

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Boès est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[32].

Toponymie

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Quartier de l'église (extrait du Cadastre napoléonien des Pyrénées-Atlantiques)

Le toponymeSaint-Boès apparaît[33] sous les formesSemboys (1290, titres de Béarn[34]),Somboes (XIIIe siècle,fors de Béarn[35]),Somboeys (1356, cartulaire d'Orthez[36]),Sent-Boes (XIVe siècle, censier de Béarn[37]),Semboees (1442, contrats de Carresse[38]),Senboes,Sent-Boees,Sanct-Boes etSaint-Bouès (respectivement 1536, 1536, 1546 et 1686, réformation de Béarn[39]),Saint-Bois (1768, règlement desÉtats de Béarn[40]) etSaint Boés (fin duXVIIIe siècle - carte de Cassini).

Son origine est peut-être l'anthroponyme aquitanien (protobasque) Sembe[41].

Son nombéarnais estSemboès.

Histoire

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Protohistoire

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le camp romain

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L'oppidum, qui n’a de romain que le nom, est très probablement un village protohistorique de l’âge de fer (3 000 ansav. J.-C.). Il représentait une aire de refuge pour la population en période de troubles et permettait de voir venir l’ennemi de loin. Il était occupé par des populations aquitaines, les Tarbelles, que Jules César redoutait pour leur organisation rigoureuse. Il s’étale sur1,6 ha. Les fossés, d’une dizaine de mètres de profondeur, laissent entrevoir un travail de terrassement titanesque (10 000 m3)[42],[43] ;

Moyen Âge

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La dynastie béarnaise des princes de Moncade (1173-1290) a vu s'ouvrir l'ère des luttes contre les Anglais qui dominaient alors en Gascogne. À la suite d'une série de guerres avec les vicomtes de Dax, le Béarn s'agrandit du pays d'Orthez, annexé en 1194. Les vicomtes s'affirment, le Béarn gagne en autonomie et défend ses frontières. À son avènement, le vicomte Gaston VII juge nécessaire de fortifier encore plus son territoire béarnais, et élève de nombreuses forteresses et bastides, pour lutter contre les rois d'Angleterre, seigneurs de Guyenne, Henri III et Édouard Ier.

Dans les années 1250, le château de Saint-Boès est élevé, faisant partie du système de surveillance de la frontière, au Nord-Ouest, avec la Chalosse. Le castrum frontalier de Semboes (Semboeys, Sumbueis)(mentionné dans les actes de règlement de 1286 et le testament de 1290) joue un rôle de surveillance et militaire important dans la seconde moitié duXIIIe siècle[44].

En 1273, les troupes anglaises entrent en Béarn et assiègent le château de Saint-Boès où le vicomte Gaston VII s'est réfugié ; il est fait prisonnier. Philippe III, roi de France, interpose sa médiation pacifique. Cette entremise du roi de France finit par régler les difficultés à la satisfaction du vicomte de Béarn. Gaston VII se comporte ensuite, jusqu'à sa mort en 1290, en vassal fidèle[45],[46].

La déchéance du castrum de Saint-Boès semble consommée dès la fin duXIVe siècle. Dans le dénombrement de 1385, le souvenir du bourg fortifié paraît se réduire au nom d'une maison dite de Semboeys Bielh. Aujourd'hui, le château est démantelé, et ses traces semblent disparues.

En 1385[33], Saint-Boès dépendait dubailliage de Rivière-Gave, nom d'un archiprêtré du diocèse de Dax qui tirait son nom dugave de Pau. On y comptait 44feux.AuXIIIe siècle, unesauveté se situait très probablement au village autour de l’église, les patronymes anciens de Guixarnaut de La Saubetat et Johanot de la Saubetat à Saint-Boès en attestent. La ferme de Saubétat toute proche de l'église existe encore de nos jours.

La communauté comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. L’abbé n’était pas un ecclésiastique, mais un seigneur, autorisé à lever la dîme, sous réserve d’entretenir une église avec son chapelain. À Saint-Boès, la maison bâtie à côté de l’église se nomme Labadie. AuXVIIIe siècle, la famille de Bordenave portait le titre d'abbé laïque de Saint-Boès ; Antoine de Bordenave, seigneur de Salles-Mongiscard et de Cassou de Castétarbe, maréchal de camp des armées du roi, né en 1691 à Orthez y fut abbé laïque jusqu'à son décès en 1769. Son fils, Pierre de Bordenave-Cassou, chevalier et procureur général au parlement de Navarre, lui succéda jusqu'à la Révolution française.

Époque contemporaine

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Plaque commémorative.

C'est à Saint-Boès principalement que se déroula, le, labataille d'Orthez où les forces anglaises et portugaises dirigées par le duc de Wellington battirent l'armée française menée par le maréchal Jean-de-Dieu Soult[47],[48],[49],[50]. Les armées françaises défendaient les routes de crête, tandis que l'artillerie anglo-hispanique tirait vers le village depuis le camp romain.

Politique et administration

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Liste des maires successifs[51]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17931794Jean Mousquès Officier public
17951796Joseph Cescas Officier public
17971799Bernard Sarps dit Peyré Officier public
18011828Jean-Pierre Lucasson dit Maysonnave  
18281832Jean-Pierre Lucasson  
18321833Jean Largounès Carrère  
18341837Jean Lamaison Frérou  
18371845Jean Bédourède  
18461855Jean-Pierre Laslandes Haü  
18551881Jacques Louge  
18811884Fabien Lamaison dit Bauzet  
18841903Pierre Dufau  
19031912Albert Dufau  
19121919Henri Ricarrère  
19191925Albert Dufau  
19251929Joseph Casteigt  
19291942Gaston Ricarrère  
19421947Joseph Bernadiou  
19471983André Laborde-Prince  
19832008Jean Bacqué  
20082014Georges Ducasse  
2014En coursJean Labaste  
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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La commune fait partie de quatre structures intercommunales[52] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].

En 2022, la commune comptait 370 habitants[Note 8], en évolution de +3,35 % par rapport à 2016 (Pyrénées-Atlantiques : +3,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
498466533584615611605591545
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
534516478429451456445412409
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
410380359327340304312302324
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
302303310345343366369369347
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
367370-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puisInsee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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L'activité essentielle est tenue par l'agriculture, orientée vers la culture de céréales (blé/maïs/tournesol) et l'élevage de volailles et bovins, et aussi la production de fruits-rouges et de kiwis.

De nombreux artisans et entreprises du bâtiment (maçonnerie, charpente, menuiserie, peinture, revêtement), d'aménagement paysager, … sont localisés sur la commune, ainsi qu'un hébergement touristique, un atelier d'horloger et un autre de décoration/tissage.

Une entreprise spécialisée dans la vente et l'entretien de matériel agricole et de motoculture, la ferronnerie-métallerie y est aussi implantée.

Les commerces, services de proximité et les professions médicales se trouvent essentiellement sur Orthez.

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine civil

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La commune de Saint-Boès possède des bâtiments et des terres constituant son patrimoine[57] :

Patrimoine religieux

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Église de la Nativité
Pierre tombale

L'église et le cimetière font partie des biens communaux[57]:

L’église paroissiale de la Nativité de Notre-Dame (anciennement Notre-Dame) (célébration le 8 septembre) a été remaniée auXVIIIe siècle avec un clocher à l'impériale avec clocheton, tout en conservant son abside romane.

La date 1718, date de travaux, se trouve une première fois sur l'arche de la porte d'entrée et une deuxième fois sur le fronton de la première arche dans la partie latérale droite O.D.P.E 1718 ; l'arche qui fait suite porte la mention 1887.

Une réfection du clocher de l'église a été faite en 1967. D'autres travaux ont été réalisés en 1986, puis dernièrement en 2003. Lors de cette rénovation d'ensemble, la grosse surprise fut la découverte du plafond original de la nef, caché sous le plâtre ; en mauvais état, le plafond est reconstitué par l'entreprise de plâtrerie et finalisé par les travaux de peinture. L'église est ainsi dotée d'une nef originale qui lui donne un cachet particulier.

Équipements

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Château d'eau et antennes
École primaire
Salle municipale

La commune dispose d'une école primaire en regroupement pédagogique avec les communes de Saint-Girons-en-Béarn et de Baigts-de-Béarn, et d'une salle municipale polyvalente.

Le territoire communal est marqué, aussi, par des points remarquables de visibilité, en bordure de la RD937 (Route de Dax-Orthez) :

  • la station hertzienne et les pylônes des télécommunications ;
  • le château-d'eau.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
  3. Les records sont établis sur la période du au.
  4. Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  5. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  8. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Boès », surgeoportail.gouv.fr.
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. abcd eteInsee, « Métadonnées de la commune de Saint-Boès ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Boès et Pau », surfr.distance.to(consulté le).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Boès et Orthez », surfr.distance.to(consulté le).
  5. « Communes les plus proches de Saint-Boès », survillorama.com(consulté le).
  6. Frédéric Zégierman,Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard,(ISBN 2-213-59961-0),p. 30.
  7. Carte IGN sousGéoportail
  8. Fiche du Sandre sur Saint-Boès
  9. Cécile Raynal, « L'huile de naphte de « Mounicq », à Saint-Boès. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 94ᵉ année, n°353, 2007. pp. 150-153. ».
  10. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  11. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  12. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  14. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  15. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le1er novembre 2025)
  16. « Orthodromie entre Saint-Boès et Orthez », surfr.distance.to(consulté le).
  17. « Station Météo-France « Orthez », sur la commune d'Orthez - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  18. « Station Météo-France « Orthez », sur la commune d'Orthez - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  19. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Boès », surle site de l'Inventaire national du patrimoine naturel(consulté le).
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  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  26. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabacadaeafagahaiajakalamanaoapaqarasatauavawaxayazbabbbcbdbebfbgbhbibjbkblbmbnbobpbqbrbsbtbubvbwbxbybzcacbcccdcecfcgchcicjckclcmcncocpcqcrcsctcucvcwcxcyczdadbdcdddedfdgdhdidjdkdldmdndodpdqdrdsdtdudvdw etdxearchives.le64.fr, « Cadastre napoléonien des Pyrénées-Atlantiques »,(consulté le).
  27. Géoportail -IGN, « Géoportail »(consulté le).
  28. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Boès », surGéorisques(consulté le).
  29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
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  42. Cœur de Béarn, « Circuit de randonnée Baigts-de-Béarn - Saint-Boès : Le camp romain »,(consulté le).
  43. Un panneau de reconstitution illustré et didactique est installé dans le fossé, emprunté par le chemin de randonnée.
  44. Benoît Cursente, « Les castelnaux du Béarn (XIIe – XVe siècle) : essai de bilan. In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 102, N°189-190, pp. 73-84. »,.
  45. Pierre Berneteix, « Petite histoire des vicomtes qui ont fait le Béarn », pp 45-51, 2013
  46. Pierre de Marca, « Histoire de Béarn », p 638, 1640 - "Edouard entra avec une grande puissance dans les terres de Gaston, le mit en fuite, et l'assiégea dans un fort château, où il s'était retiré l'an 1273. Gaston s'était retiré, non pas dans le château d'Orthez, mais dans celui de Senbouës, qui était à une lieue de cette ville, où l'on voit encore les masures, des tours, des doubles fossés, et des autres fortifications du temps."
  47. Thierry Louchet - planete-napoleon.com, « Bataille d'Orthez - 27 février 1814 », planete-napoleon.com,(consulté le).
  48. « Bataille d'Orthez - 27 février 1814 »(consulté le).
  49. Alain Verwicht, « Bataille d'Orthez - 27 février 1814 - La charge de l'Escadron Leclaire », 2018, Imprimerie Moulia Orthez
  50. La plaque commémorative en mémoire du général de brigade Béchaud, des officiers, sous-officiers et soldats de l'armée du maréchal Soult, est apposée sur le mur de l'école primaire (ancienne mairie) le 18 avril 1914 lors de la célébration du Centenaire.
  51. Bernard Vaquié, « Lignée généalogique des Maires de Saint-Boès », Geneanet.org,(consulté le).
  52. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité »(consulté le).
  53. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  57. a etbSource : Bulletins Communaux de Saint-Boès - Collection de la Commune de Saint-Boès - 1995/2021.

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