Au, Saint-Aubin est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,1 %), forêts (29,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (3,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'abri Vasselon est décrit par Collot (1891). Situé au sud-ouest du village, il a fourni des vestiges de faune et d'outillage lithique à peine ou non décrits mais assez intéressants pour inciter M. Lacour et Labry à daire des recherches alentour. Ils trouvent l'abri Virely dans une ancienne cavité d'extraction dedolomie. Cet abri leur livre entre autres deux pointes de Châtelperron, les premières trouvées en Côte-d'Or. La base du remplissage a fourni deux grands fragments d'os, dont un a été rongé par des hyènes et port en outre de nombreuses traces fines de silex[16]. Les deux abris sont datés du Paléolithique[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2022, la commune comptait 195 habitants[Note 3], en évolution de −12,56 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Croix de chemin, sur la R.N. 6 au sud du village de 1805.
Croix de chemin dite croix de Vollon, au sud-est du village, 1869.
Croix de chemin dite croix de Jorcul en pierre de taille, à l'ouest du village, 1861.
Croix de Chemin, rue de Gamay et rue de la Forêt, piédestal et fût 1837, croix en pierre de taille refaite vraisemblablement à la fin duXIXe siècle 1837.
Cabane de vigneron, reconstruite aux environs de 1930 d'après une tradition orale, enpierre sèche avec une couverture en lauses calcaires,2e quart duXXe siècle.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑[Flosset al. 2018] Harald Floss, Juan Francesco Ruiz Lopez, Christian Thomas Hoyer et Annika Rebentisch, « Les grottes d’ Agneux I et II (Rully, Saône-et-Loire), premières grottes ornées probablement datées du Paléolithique en Bourgogne méridionale »,Bulletin de la Société préhistorique française,vol. 115,no 4,,p. 793-797(lire en ligne [surpersee]),p. 793.