Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, laBonnette, le Bombic, le ruisseau de daudou, le ruisseau de la Gourgue, le ruisseau de Lauger et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : troissites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et huitzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Antonin-Noble-Val est une commune rurale qui compte 1 951 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 5 605 habitants en 1793. Ses habitantssont appelés les Saint-Antoninois ou Saint-Antoninoises.
Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'unarrêté de protection de biotope, d'une superficie de1 262,3ha[17].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Quatre ZNIEFF detype 1[Note 3] sont recensées sur la commune[23] :
Au, Saint-Antonin-Noble-Val est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), prairies (18,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones urbanisées (1 %),terres arables (0,8 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En Automne 2019, laSociété des Amis du Vieux Saint-Antonin (SAVSA) et des habitants se mobilisent contre le projet d’aménagement de la place des Moines retenu par la municipalité. Une réunion publique organisée par la SAVSA[33], une exposition historique et proposant un projet alternatif réalisée par des habitantes[34] ainsi qu’une lettre ouverte remise lors d’un conseil municipal aboutissent à reporter l’aménagement au mandat suivant[35].
Au printemps 2020, à l'issue du confinement lié au Covid19, du mobilier apparaît sur la place des Moines : fauteuils, chaises, tables dont tables pour jouer aux échecs. Les meubles sont signés "Don des gens d'ici"[36]. Ces meubles seront rapidement évacués par les services municipaux.
Durant laRévolution française, la commune, alors nomméeSaint-Antonin, porte le nom deLibre-Val[37] (et non Libreval pour se différencier des autres communes françaises qui avaient adopté le même toponyme).
En 1962, la terminaisonNoble-Val est ajoutée au nom de la commune[37]. L'origine de cet ajout est le nom de la vallée baptiséeNobilis vallis par lesRomains.
On raconte que le premier évangélisateur desRuthènes futsaint Antonin qui aurait été, selon des vies du saint tardives (XIe siècle), le fils du comte dePamiers. Il réussit rapidement dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite l'Évangile àPamiers, sa patrie. Hélas ! dans cette ville ingrate, le saint apprit à ses dépens que « nul n'est prophète en son pays ». Ses farouches compatriotes le décapitèrent et jetèrent ses restes dans l'Ariège. Des anges s'empressèrent de recueillir les vénérables reliques et deux grandsaigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. Labarque miraculeuse glissa doucement sur les flots de l'Ariège, puis remonta le cours duTarn et de l'Aveyron. Elle s'arrêta enfin auconfluent de laBonnette et de l'Aveyron (on appelait alors ce confluent Condate, mot celtique qui signifie précisément « confluent »), par une nuit transparente d'été, étincelante d'étoiles.
En ce temps-là, régnait un riche et puissant comte sur le « Noble-Val », la vallée de l'Aveyron. Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer lesreliques dumartyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.
Une communauté monastique se développa très tôt, semble-t-il, autour des reliques de saint Antonin. Une autre lecture[40] proposée par lesBollandistes (début du XVIIIe siècle) expliquerait que l'abbaye déjà créée aurait été chercher les reliques du saint en Asie Mineure (il existait un saint antonin à Apamée en Syrie) de façon à augmenter son prestige et attirer les pèlerins[41].
En référence à la légende de saint Antonin, et aussi à la présence de faucons pèlerins dans les falaises qui dominent les gorges de l'Aveyron, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val étaient souvent désignés par leurs voisins comme « Picats de l'ègla », piqués de l'aigle. « Piqués » doit s'entendre au sens de « toqués », « entichés », ou « fiers » de leurs aigles.
Saint Antonin est uneabbaye bénédictine attestée dès 817[42], fondée selon la tradition auVIIIe siècle et dotée parPépin d'Aquitaine, puis par Desiderata, une des épouses de Charlemagne, fille du roi des Lombards. Selon l'archéologie, elle a été construite sur un cimetière antique[43] qui se trouve aux confluents deAveyron et de laBonnette (rivière), et au point de rencontre des frontières duQuercy, de l'Albigeois et duRouergue auquel elle appartient.
L'abbaye de Saint-Antonin comptait auIXe siècle parmi les trois grandesabbayesbénédictines duRouergue, aux côtés deConques et deVabres. Elle a reçu en 1029 la visite du roiRobert le Pieux, elle était considérée comme située en Quercy par le chroniqueur Adhémar de Chabannes.
Il y avait aussi un chapitre composé d'un prévôt et de 18 chanoines séculiers; mais en 1090, le papeUrbain II décida de le réduire à douze chanoines réguliers, et douze prébendiers séculiers. L'un d'eux était chargé de promouvoir la culture et la récolte dusafran qui s'est pratiquée à Saint-Antonin jusqu'auXVIIIe siècle.
L'ancienchâteau fort de Valette (castrum vallatum devenuValleta) a été construit en1180 par Fortuné de Valette, né à Saint-Antonin, fils du vicomte Archambauld et mort enTerre sainte en1190. Ce château était situé en haut d'un rocher escarpé dominant l'Aveyron, à« trois quarts delieue au sud de Saint-Antonin »[44],[45]. Ses ruines étaient encore visibles auXIXe siècle[46]. Il est aussi connu sous le nom dechâteau de Bône[47],[Note 5]. Lafamille de La Valette-Parisot revendiquait d'être issue de cette famille, mais des récentes recherches ont montré qu'il n'en serait rien.
Les seigneurs de Saint-Antonin embrassèrent l'hérésie albigeoise. Pons de Lautrec, vicomte de Saint-Antonin, fut fait prisonnier en 1212 en défendant son château contreSimon de Montfort qui le fit enfermer dans une prison àCarcassonne avec Adhémar-Jourdain, chevalier, alors gouverneur de Saint-Antonin; son frère, Bernard-Hugues de Lautrec, dernier vicomte de Saint-Antonin, céda en et le au roiSaint Louis, pour 500 lives tournois de rente, tous les droits qu'il avait sur la succession de feu Frotard de Lautrec, son père, sur la ville de Saint-Antonin, sur le château de Bereux, et sur la ville deSaint-Céré. La création du siège d'unbailliage royal important qui ressortissait de laSénéchaussée de Rouergue et l'octroi des privilèges à la ville dotée de douze consuls en 1227, apportèrent une grande prospérité à la ville.
En1351 lesAnglais envahirent Saint-Antonin. En 1369, des nouveaux privilèges sont accordés à la ville parCharles V le Sage, avec une amnistie pour les habitants qui ont pris le parti anglais, parLouis, duc d'Anjou, lieutenant du roi enLanguedoc, alors résidant àToulouse.
Comme les autres abbayes du Rouergue, celle de Saint-Antonin a été prise en 1570 par les calvinistes, l'église incendiée, les reliques et les statues démolies, la bibliothèque et les archives brûlées, puis la ville devint une place forte protestante. En 1575, les calvinistes détruisirent l'hôpital qui avait été doté en 800 et reconstruit par le cardinal Tasserre, prieur et prévôt.
En1681, tous lesprotestants étaient exclus du conseil politique et du consulat de Saint-Antonin.
Le, la commune adopte le nom de Libre-val[50] qui est, selon le procès-verbal du conseil de la ville, « analogue à l’énergie républicaine dont les citoyens de l’endroit sont animés depuis le commencement de la révolution »[51].
Ville duRouergue, Saint-Antonin fut initialement rattaché au département de l'Aveyron avant d'en être détaché en1808 lors de lacréation du département de Tarn-et-Garonne par NapoléonIer.
Elle compte parmi le réseau des villes humanistes labellisées « Cittaslow depuis 2013.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].
En 2022, la commune comptait 1 951 habitants[Note 6], en évolution de +5,01 % par rapport à 2016 (Tarn-et-Garonne : +3,12 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Particularité : la moitié environ de la population est au centre bourg, l'autre est répartie dans les hameaux dispersés dans la très grande commune ; ces écarts ayant été autrefois des villages avec église, école, mairie.. avant regroupement communal.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 029 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (58,4 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 683 emplois en 2018, contre 727 en 2013 et 615 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 624, soit unindicateur de concentration d'emploi de 109,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47 %[I 11].
Sur ces 624 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 385 travaillent dans la commune, soit 62 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 70 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % lestransports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
323 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Antonin-Noble-Val au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
323
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
33
10,2 %
(9,6 %)
Construction
65
20,1 %
(14,9 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
99
30,7 %
(29,7 %)
Information et communication
10
3,1 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
3
0,9 %
(3,4 %)
Activités immobilières
15
4,6 %
(3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
43
13,3 %
(14,1 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
23
7,1 %
(13,6 %)
Autres activités de services
32
9,9 %
(9,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,7 % du nombre total d'établissements de la commune (99 sur les 323 entreprises implantées à Saint-Antonin-Noble-Val), contre 29,7 % au niveau départemental[I 15].
Restauration Du Pas, restauration traditionnelle (439 k€)
SARL H2O, autres activités récréatives et de loisirs (202 k€)
De plus, laSA Saint Antonin Eaux Minerales, appartenant auGroupe Alma, est située sur le territoire de la commune, au hameau de Marsac. La société produit de l'eau minérale en bouteille riche enmagnésium qu'elle puise à la Source de l'Ange.
Le commerce sur ce carrefour et la présence du pont ont fait la prospérité initiale de la ville. La force hydraulique des nombreux moulins sur laBonnette et surtout sur l'Aveyron ont suivi, travaillant (le grain), tannant (le cuir), foulant (les tissus), produisant du papier.. puis plus tardivement les phosphates extraits des phosphatières des causses. Les fours à chaux ont été nombreux avant d'être supplantée par la grande cimenterie deLexos en amont. La maison Rodolausse installée sur deux sites (le moulin du Gravier et l'usine sur le moulin des Claustres) a produit des monte-pailles au tournant duXIXe et XXe siècle.
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 82 en 2000 puis à 52 en 2010[64] et enfin à 45 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[65],[Carte 6]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de2 966ha en 1988 à3 785ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à84 ha[64].
Saint-Antonin abrite le plus ancien hôtel de ville de France datant duXIIe siècle. C'est une citémédiévale, dont les ruelles et venelles ont plus de huit siècles, tout un patrimoine de maisons àogives,colombages, passages couverts et un ensemble de bâtiments classés ou inscrits aux registres dupatrimoine national.
Église Saint-Antonin de Saint-Antonin-Noble-Val (XIXe siècle). L'édifice néogothique est référencé dans labase Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[66]. De nombreux objets sont référencés dans labase Palissy (voir les notices liées)[66]. Dans l'église, orgue de chœur de la manufacture Puget, primé à l'exposition internationale de Toulouse en 1887. Pour cet orgue le projet de restauration par l'association des Amis de l'orgue Puget avec mécénat organisé avec la Fondation du Patrimoine a abouti à la cette restauration par le facteur d'orgue Jean Daldosso fin 2023.
Église Sainte-Sabine de Sainte-Sabine. L'édifice est référencé dans labase Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[67]. De nombreux objets sont référencés dans labase Palissy (voir les notices liées)[67].
L'ancien palais vicomtal, bâti en1125 à l'intention d'un seigneur nommé Archambault, puis devenu la maison duviguier des vicomtes avant d'être la maison consulaire en 1313. QuandEugène Viollet-le-Duc est venu en 1842 pour étudier le transfert de l'abbaye de Beaulieu à Saint-Antonin, il a découvert la ville et cette maison romane qu'il a considérée comme unhôtel de ville. Pourtant sa décoration sculptée montre un programme traduisant sa fonction judiciaire. Si la façade côté place était bien conservée, l'arrière du bâtiment était en mauvais état. Il en entreprend la restauration à partir de 1846 avec l'aide de l'architecteThéodore Olivier. Elle est occupée par le musée municipal, actuellement fermé (devenant Musée de France) en attendant une réinstallation en d'autres lieux (recherche en cours).
En plus de l'ancien hôtel de ville, plusieurs maisons sont inscrites au titre desmonuments historiques :
maison dite Caserne des Anglais, rue Guilhem-Peyré,
maison Muratet,
maison Le Maréchal,
maison Leris,
maison de l'Ave Maria,
maison de l'Amour,
moulin à huile de la place Bessarel.
D'autres maisons, sans être classées ou inscrites au titre des monuments historiques, présentent un intérêt architectural :
Pont sur l'Aveyron (pont très ancien et important pour la ville au Moyen Âge, inclus dans les fortifications) mais modifié au XIXe siècle pour le passage des charrois (dont les phosphates exploités dans les environs) vers la gare.
Bâtiment des anciens thermes.
Cinéma "Le Querlys" où était prévu le casino accompagnant la station thermale (fermé fin 2022).
Moulin de Roumégous[68]. Le bâtiment actuel ressemble aux minoteries récentes, étroit avec plusieurs étages pour le blutage. Rien ne subsiste pour savoir si et comment l’énergie hydraulique était récupérée par cette installation. L'épaisseur des murs et les ouvertures sont aussi remarquables. Ce moulin n'est qu'un des nombreux moulins installés au long de l'Aveyron et de la Bonnette depuis le Moyen Âge et qui ont porté des activités variées : les seuils, pourtant peu importants, sont menacés d'effacement au nom de la continuité écologique. Le seuil de Roumégous détermine le "miroir d'eau" qui entre le site des thermes et l'allée de la gare, rive opposée, fait partie du paysage urbain.
fours à chaux : vestige de l'activité importante et récente des chaufourniers. Le four à chaux sur l'ancienne route menant à Caussade a des carrières souterraines[69].
lavoirs et fontaines : au moulin de Roumégous et sous la maladrerie[70] La fontaine de Roumégous est encore fréquentée par des gens qui viennent avec des bouteilles faire des réserves de cette eau réputée.
le système de canaux qui traverse une partie de la ville, dont des sections en souterrain.
Des anciennes tanneries qui étaient placées le long de la dérivation de la Bonnette, où se trouvent différents bacs.
Ancienne usine Rodolausse installée fin XIXe siècle sur le site du moulin des Claustres, dépendant de l'abbaye. Devenue caserne des pompiers et désormais en attente d'une nouvelle affectation.
François Pomiès (1750 à Saint-Antonin-Noble-Val - 1844 au même lieu), homme politique, député de l'Aveyron de 1791 à 1792.
Léon Pagès (1810-1887), homme politique né à Caylus, maire de Saint-Antonin-Noble-Val, député de Tarn-et-Garonne de 1876 à 1877 et de 1881 à 1885.
Benjamin Bories (1852-1912), homme politique, député du Tarn-et-Garonne de 1910 à 1912.
Amélie Galup (1856-1943), photographe, a réalisé de nombreux portraits dans la maison familiale située dans la commune. Son nom a été donné à la médiathèque municipale.
Joaquim Amat-Piniella (1913-1974), écrivain espagnol ayant passé dans la commune sa convalescence après plus de quatre ans de camp d'extermination deMauthausen.
Sonblasonnement est :parti au 1 de gueules à trois fleurs de lis mal ordonnées d’argent ; au 2 de sable au pont de trois arches d’argent sur une rivière de même, soutenant trois tours crènelées de trois pièces aussi d’argent ; le chef d’azur pour le tout chargé de trois fleurs de lis d’or[73].
Alexia Aleyrangues, Diane Joy,Saint-Antonin-Noble-Val. Ville et hameaux, conseil régional de Midi-Pyrénées (collectionPatrimoines Midi-Pyrénées), Toulouse, 2010,p. 128,(ISBN978-2-953521221)
Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée parFrance Télévisions, conçue et produite parMorgane Production :Saint-Antonin-Noble-Val, pages 192 à 197** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Marie-José Perchet (L’article du jésuite Jean Stiltingh revient sur cette identité incertaine du saint très populaire et qui est revendiqué dans de nombreuses localités. L’auteur Jean Stiltingh cherche à introduire un peu de rationalité en s’appuyant sur des données historiques. Les arguments qu’il développe mettent à mal bien des affirmations qu’il qualifie de « sornettes », de « racontars ». Pour lui, Antonin est celui de Syrie (Apamée), adopté par l’abbaye de Saint-Antonin. Les reliques ont été données par l’empereur byzantin (ce qu’on a appelé le « trafic de reliques » ou plus calme- ment la vente de reliques, très pratiquée). Le nom, plus les reliques, a permis la « naturalisation » du saint qui est alors devenu ruthène.), « Une première: la traduction du latin en français de la notice de J. S. (Jean Stiltingh (Stiltingus) (1703-1762) »,Bulletin des Amis du Vieux Saint-Antonin,,p. 8 pages
↑Dominique Perchet, « Un mode de translation: sources et représentationsLa barque de Saint-Antonin »,Bulletin de la Société des Amis du Vieux Saint-Antonin,, pp. 24 à 36
↑Première mention authentique en 817 dans laNotitia de Monasterii du Capitulaire d'Aix-la-Chapelle cité par Baluze.
↑Un fragment de sarcophage de marbre de l'Antiquité tardive, avec rinceau de feuille d'acanthe et chapiteau de pilastre d'angle a été remployé dans la construction et retrouvé sur le site de l'ancienne abbaye. (Gallia information, 1975, page 502.
↑Hippolytede Barrau,Documens historiques et généalogiques sur les familles et les hommes, Rodez,, 765 p.(lire en ligne),p. 373.
↑François-Alexandre Aubertde La Chesnaye des Bois,Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France,vol. 13, Paris, Badier,(lire en ligne),p. 310.
↑Jean-Louis ÉtienneBousquet,Abrégé de l'histoire du département de l'Aveyron, à l'usage des maisons d'éducation,, 182 p.(lire en ligne),p. 131.
↑Deux moulins se font face de part et d'autre de la rivière au bout de la diguette en V qui régule le débit et dirige le flux en bief vers les deux moulins. Le moulin de Roumégous est celui qui a le plus de vestiges observables. Au point de vue situé derrière le grand bâtiment on note un bâtiment sur lequel on marche, avec un système de vanne. Le moulin est en dessous de cette "terrasse", avec trois roues à axe vertical, ce qui est peu connu mais pas exceptionnel. Il ne reste rien de la partie où se faisait la mouture. Une meule de volume cubique est posée sur cette terrasse. Les trois roue ne sont pas d'importance égale
↑« Bienvenue... », surSociété des Amis du Vieux Saint-Antonin(consulté le).
↑Aux confins du Quercy et du Rouergue, les cités médiévales deCaylus et Saint Antonin-Noble-Val ont exceptionnellement conservé des églises préromanes, l’abbaye de Beaulieu cistercienne, une maison de justice duXIIe siècle unique en Europe ; après les guerres de religions, Caylus est catholique, Saint-Antonin protestant.