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Saint-André-les-Alpes

43° 58′ 08″ nord, 6° 30′ 30″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-André.

Saint-André-les-Alpes
Saint-André-les-Alpes
Clocher de l'église.
Blason de Saint-André-les-Alpes
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementCastellane
IntercommunalitéCommunauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
(siège)
Maire
Mandat
Serge Prato
2020-2026
Code postal04170
Code commune04173
Démographie
Population
municipale
1 030 hab.(2022en évolution de +2,18 % par rapport à 2016)
Densité22 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 58′ 08″ nord, 6° 30′ 30″ est
AltitudeMin. 880 m
Max. 1 784 
m
Superficie47,46 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Castellane
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-André-les-Alpes
Géolocalisation sur la carte :France
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Saint-André-les-Alpes
Géolocalisation sur la carte :Alpes-de-Haute-Provence
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Saint-André-les-Alpes
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Saint-André-les-Alpes
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Saint-André-les-Alpes est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence dans larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Saint-Andréens[1].

Géographie

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Localisation

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Saint-André-les-Alpes est située au confluent de l’Issole et duVerdon, et au bout dulac de Castillon, à 804 m d’altitude[2].

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les route
Saint-André-les-Alpes et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Les communes limitrophes sontAllons,Angles,Castellane,Lambruisse,Moriez,La Mure-Argens,Saint-Julien-du-Verdon,Senez etThorame-Basse.

Carte
Les limites communales de Saint-André-les-Alpes et celles de ses communes adjacentes.

Saint-André-les-Alpes est une des 46 communes adhérentes duparc naturel régional du Verdon.

Le périmètre de protection de laréserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Saint-André-les-Alpes.

Géologie et relief

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La commune se compose de108,45 hectares de territoires artificialisés (2,21 %),158,61 hectares de territoires agricoles (3,23 %),4 545,23 hectares de forêts et milieux semi-naturels (92,42 %) et106,08 hectares de surfaces en eau (2,16 %)[3].

Relief

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Crête de Chamatte, à l’Est du village (1 778 m d’altitude au point le plus haut, le Serre Gros, à droite de l’image).

Environnement

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Village de Saint-André-les-Alpes et terroir de Méouilles sur la rive opposée du Verdon. Au fond, le Serre Gros et la crête de Chamatte.

La commune compte3 187 ha de bois et forêts[1].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[14]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[15]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[16] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[17]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[18],[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de8,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLa Mure-Argens à 2 km àvol d'oiseau[20], est de9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,5 mm[21],[22]. La température maximale relevée sur cette station est de37,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21,9 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[23], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Saint-André-les-Alpes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle est située hors unité urbaine[25] et hors attraction des villes[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %), eaux continentales[Note 2] (2,1 %)[28].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Saint-André-les-Alpes est desservi par laroute nationale 202, départ de la route de la vallée de l’Issole, et de celle de la vallée duHaut-Verdon[29].

Transports en commun

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Lignes ferroviaires
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Saint-André-les-Alpes - Nice (entre 2 h 17 et 2 h 27)[31]
Saint-André-les-Alpes - Annot (entre 36 et 40 min)
Saint-André-les-Alpes - Dignes-les-Bain (entre 55 et 57 min)
Aéroports à proximité
NomDestinationsDistance
NiceFrance
Europe
Amérique-du-Nord
101 km
ToulonFrance
Europe
164 km
MarseilleFrance
Europe
Afrique
171 km)
Transports aériens
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En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).

Ports
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Risques naturels et technologiques

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La commune de Saint-André-les-Alpes est exposée à quatre risques naturels[32] :

  • avalanche,
  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-André-les-Alpes est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[33]. Laroute nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[34].

Aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[33] ; leDicrim existe depuis 2011[35]. Parmi les catastrophes récentes, on note des inondations et coulées de boue en janvier 1994[32], et l’incendie de forêt du Chamatte, qui détruit1 950 ha de forêt en 1982[36].

Sismicité

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Saint-André-les-Alpes est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[37], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[32].

Toponymie

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Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (Sant Andrea), sous sa formeoccitane, qui a étéfrancisée par la suite[38],[39]. La commune se nommeSant-Andrièu envivaro-alpin et enprovençal.

Avec la fusion de la commune de Saint-André avec celle deMéouilles, en1837, la commune prend le nom de « Saint-André-de-Méouilles ». Elle ne prendra le nom de Saint-André-les-Alpes en1928.

Histoire

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Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom dupeuple gaulois qui peuplait la vallée, et le nom de lacivitas dont les vallées de Saint-André dépendaient au Haut-Empire :Eturamina (Thorame),Civitas Saliniensum (Castellane) ouSanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle deSanitensium, et à son diocèse, semblent avérés[40].

Courchons

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Courchons, qui apparaît pour la première fois dans les chartes en 1226 sous le nom deCorchono, relevait directement descomtes de Provence[41]. Cette communauté compte 25feux en1315 et 4 en1471. Sa population est de 189 habitants en1765[41]. En altitude, possédant un terroir uniquement fait de montagnes, froide et peu peuplée, aucune église ni chapelle n’y est fondée avant leXVIIe siècle[42]. La fusion de Courchons avec Saint-André-les-Alpes date du[43].

Méouilles

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Méouilles est signalée en1278. Son église paroissiale relevait duchapitre de l’évêché de Senez, qui percevait donc les revenus à cette église[42]. Le fief de Méouilles, d’après l’état d’afflorinement[44] de1783, était encore indépendant à la fin de l’Ancien Régime[45]. La commune de Méouilles est rattachée à Saint-André en 1837, qui prend le nom de Saint-André-de-Méouilles.

Saint-André

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Saint-André-les-Alpes est fondée auXIIIe siècle par les habitants de Méouilles[2]. La seigneurie est successivement une possession desCastellane auxXIIIe siècle etXIVe siècle, desPontevès auXVIe siècle, desForbin auXVIIe siècle et des Laugier auXVIIIe siècle[41]. Sur le plan spirituel, la paroisse relevait de l’évêque de Senez, qui nommait le prêtre et percevait les redevances attachées à l’église[42].

La communauté s’agrandit deTroins[46].

À la veille de la Révolution française, il n’existait qu’un seulfiefs sur le territoire de Saint-André (d’après l’état d’afflorinement de1783[45]).

Troins

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Troins est signalée en1237[42]. La communauté comptait 29 feux en 1315, mais est fortement dépeuplée par la crise duXIVe siècle (Peste noire etguerre de Cent Ans) et complètement abandonnée en 1471[46],[41]. Elle compte à nouveau 45 habitants en 1765, mais est finalement annexée par celle de Saint-André[42],[41] en 1791. Le hameau est complètement dépeuplé en 1884, et son emplacement réel incertain. Le Seuil dans les gorges de l'Issole est un emplacement possible[47].

Révolution française

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Durant laRévolution, la commune de Saint-André compte unesociété patriotique, créée après la fin de 1792[48]. Pour suivre le décret de laConvention du25 vendémiairean II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de laféodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pourVerdissolle[49].

La commune de Troins, reconstituée en 1793, est absorbée entre 1795 et 1800[50].

XIXe siècle

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La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont uneimposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’uncadastre est décidée. Laloi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1838 que lescadastres dit napoléoniens de Saint-André et de Courchons sont achevés[51].

En 1837, Saint-André, parfois appeléSaint-André-du-SeuilMireille Mistral,L’Industrie drapière dans la Vallée du Verdon (thèse de doctorat d’État en Sciences économiques, Académie d’Aix-en-Provence), Nice,, 231 p., p.118.(du nom du principal village de Troins[42]), fusionne avecMéouilles. La nouvelle commune prend le nom deSaint-André-de-Méouilles.

C’est à Saint-André qu’a débuté l’essor de l’industrie textile dans la vallée du Verdon auXIXe siècle. La manufacture André Honnorat est la plus ancienne et sert de modèle aux autres[52]. Créée en 1819[53], elle produit 10 000 pièces de drap de laine en 1837[54]. Une autre fabrique ouvre en 1837 (créée par Jean-Baptiste Honnorat, homonyme du précédent)[54]. Ancienmaquignon, occasionnellementcontrebandier[55], il construit une vaste fabrique (vaste par rapport aux maisons plus anciennes), rectangulaire, à deux étages, bien éclairée de hautes fenêtres, où il installe sesmachines, descardeuses et desfileuses achetées àLyon, puis revendues et remplacées par d’autres venant deVienne. Ces machines sont actionnées par l’énergie hydraulique (la fabrique est construite près de l’Issole)[56]. Il rachète ensuite lesfoulons déjà existants sur la commune, ce qui lui permet de réaliser toutes les opérations de transformation de la laine[57]. La fabrique emploie jusqu’à 100 ouvriers. Elle ferme en 1886[57]. Son exemple est suivi dans toute la vallée, et par Simon à Saint-André même. En 1856, il y quatre fabriques à Saint-André employant 100 ouvriers[58], puis 200 en 1858[59]. Les effectifs employés déclinent ensuite : 142 en 1868, 84 en 1871, 100 en 1876 et 33 en 1879[60].

Les principales de la commune sont les fabriques Honnorat, Honnorat-Bongarçon et Arnaud (reconverties en logements)[61]. Elles ferment toutes à la Belle époque : la plus ancienne, Honnorat-Bongarçon, ferme en premier en 1886, la dernière, la fabrique Arnaud, en 1908[62].

Lechemin de fer (ligne de Nice à Digne) arrive à lagare de Saint-André-de-Méouilles le 15 mai 1892[63],[64]. La gare de Saint-André reste le terminus des trains venant de Digne jusqu’à l’inauguration de la totalité de la ligne du 5 au 7 août1911 en présence deVictor Augagneur, ministre des Travaux Publics[64].

XXe siècle

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Partie du lac de Castillon proche du village de Saint-André-les-Alpes.

La commune est renomméeSaint-André-les-Alpes en 1927[50].

En 1935 le champion cyclisteAntonin Magne perdit leTour de France au profit du BelgeRomain Maes à la suite d'une crevaison provoquée par un tesson de bouteille dans la traversée de Saint-André-les-Alpes.

La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de laCroix de guerre 1939-1945[65].

En 1962, unhameau de forestage est créé pour accueillir des réfugiésharkis qui sont employés par lesEaux et Forêts[66].

En 1966, la commune deCourchons est rattachée à Saint-André.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
17901791Henri Juglarmodérédéputé à laLégislative
     
mai 1945 Louis Bourrillon[67]  
avant 1968 Léonce RaoustUNRMédecin
1983 (?)mars 2008Jacques BoettiRPR[68]puisUMPConseiller général
mars 2008en cours
(au 21 octobre 2014)
Serge Prato[69],[70]DVDProfesseur, profession scientifique[71]
Président de laCommunauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière (2017-2020)

Intercommunalité

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Saint-André-les-Alpes a fait partie, jusqu'en 2016, de lacommunauté de communes du Moyen Verdon, puis depuis le, de lacommunauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Jumelages

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Administrations

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Une brigade degendarmerie de proximité est implantée à Saint-André-les-Alpes[73].

Budget et fiscalité 2024

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Mairie.

En 2024, le budget de la commune était constitué ainsi[74] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 120 [75].

Environnement

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Ladécharge publique, ouverte en 1970, est fermée en 1989 aux ordures ménagères. Située sur les bords de l’Issole, elle contient 30 000 m3 de déchets, qui ont subi un terrassement, puis été recouverts d’une couche imperméable en 2009 pour éviter les pollutions[76].

Saint-André-les-Alpes et La Mure-Argens partagent une mêmedéchèterie[76].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[78].

En 2022, la commune comptait 1 030 habitants[Note 3], en évolution de +2,18 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
567555581665687785771847947
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
948936894892895802790683821
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
667654733636541605712579708
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920062011
658751952901852794818912915
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201620212022------
1 0081 0231 030------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puisInsee à partir de 2006[79].)
Histogramme de l'évolution démographique

L’histoire démographique de Saint-André-les-Alpes, après la saignée desXIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début duXIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure une seule génération à Saint-André, de 1846 à 1872. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. Cependant, et contrairement à de nombreuses communes du département, Saint-André n’accuse jamais la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[80]. Les minimums de population sont atteints dans l’entre-deux guerres mondiales. Depuis la fin des années 1960, la population oscille entre 800 et 1 000 habitants.

Population sous l'Ancien Régime (feux)[41]
13151471
Saint-André2920
Troins29
Méouilles117
Courchons254

Santé

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La commune dispose d'un cabinet médical[81] et d'une pharmacie[82].

Les hôpitaux, cliniques, professionnels de santé les plus proches[83] sont :

Enseignement

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Comme de nombreuses communes du département, celles de Saint-André-de-Méouilles et de Courchons se dotent d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elles comptent chacune leur école dispensant uneinstruction primaire aux garçons, implantée au village chef-lieu[91]. À Courchons, aucune instruction n’est donnée aux filles : ni laloi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[92], ni la premièreloi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concerne Courchons[93]. Par contre, Saint-André applique la loi Falloux[92]>,[93]. Si Saint-André profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve, Courchons s’abstient[94], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Courchons sont scolarisées.

La commune dépend de l'académie d'Aix-Marseille[95]. Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire du village, qui accueille[96], puis au collègeRené Cassin de la commune[97].

Saint-André-les-Alpes est aujourd'hui dotée de deux établissements d’enseignement :

La commune dispose également d’une médiathèque municipale informatisée[101].

Cultes

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La paroisse catholique de Saint André les Alpes dépend duDiocèse de Digne, Riez et Sisteron[102],[103].

Économie

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Agriculture

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Marché hebdomadaire à Saint-André-les-Alpes.

Le nombre d’exploitants installés sur la commune a augmenté dans lesannées 2000, passant de 4 à 7. Les exploitations sont tournées vers les grandes cultures et l'élevage[104]. Le domaine pastoral de l'ancienne commune de Courchons représente392 ha, dont100 ha privés. Il permet de faire pâturer 2 100 brebis sur la montagne de l'Aup. La commune a construit une cabane pastorale et unimpluvium pour soutenir l'élevage ovin[105].

Un exploitant de la commune produit de lalavande[106].

Un marché paysan a lieu chaque semaine dans le centre-ville.

Artisanat - Industrie

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Boulangerie à Saint-André-les-Alpes.

Quelques entreprises se sont implantées sur la zone artisanale, dont Stick'air, entreprise produisant des enseignes et des lettrages adhésifs, qui emploie 15salariés[107].

Activités de service

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Saint-André-les-Alpes fonde une grande part de son activité sur le tourisme, principalement estival : campings (2 en 2008), hôtels (5 en 2008), quelques restaurants. Depuis les années 1980, le vol libre endeltaplane etparapente anime le ciel du village, grâce à l'organisation de compétitions nationales et internationales. Le site de départ du Chalvet est mondialement réputé et de nombreux records ont été battus de ce départ.

Les métiers de bouche et les commerces touristiques sont représentés dans le vieux village.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Patrimoine civil.
  • Château de Méouilles
    Château de Méouilles
  • Pont Julien contemporain.
    Pont Julien contemporain.
  • Le pont Julien du XVIIe siècle et le pont contemporain.
  • Four communal, fontaine et lavoir de Courchons (ce dernier offert par Boniface de Castellane).
    Four communal, fontaine et lavoir de Courchons(ce dernier offert par Boniface de Castellane).
  • Patrimoine religieux.
  • Église paroissiale Saint-André.
    Église paroissiale Saint-André.
  • Intérieur de l'église Saint-André.
    Intérieur de l'église Saint-André.
  • Façade église ancienne commune de Courchons, en ruines.
    Façade église ancienne commune de Courchons, en ruines.
  • Méouilles Chapelle Saint-Martin.
    Méouilles Chapelle Saint-Martin.
  • L’église paroissiale Saint-André est construite entre 1847 et 1849. Sanef longue de troistravées principales, et des travées intercalaires plus étroites, qui débouche dans unchœur sous coupole, courant à cette époque. Les chapelles latérales au chœur forment un fauxtransept. Le clocher est une tour, placée à côté du chœur[118]. Parmi son mobilier, sont classésmonument historique au titre objet :
  • L’ancienne église Saint-Martin, paroissiale, de Méouilles est en cours de restauration[42].
  • Le monument aux morts[121],[122].
  • Les chapelles :
  • À Courchons :l’église Saint-Jacques-le-Majeur-et-Saint-Christophe, construite au début duXVIIe siècle (1609), est en ruines. Son toit était recouvert debardeaux, les cloches logées dans un clocher-mur[125]. Cette église avait de multiples patrons : outre les deux titulaires, on compte aussi saint Jacques, saintPhilippe et sainteMadeleine[42]. Il se trouve encore à proximité de l’ancien village, un bâtiment collectif restauré abritant la fontaine, le four à pain, et le lavoir offert parBoni de Castellane (photographie ci-dessous).
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste[126] sur les contreforts du massif du Chalvet.
  • Chapelle Saint-François[127] dans la maison de retraite Saint-François.
  • Au hameau de Troins[128], dans la forêt au nord de Saint-André,l’église Saint-Michel-du-Seuil est en ruines[42],[47]. Il subsistait une abside de l’ancienne église de Troins en 1969[41], effondrée depuis. Sur le territoire de l’ancienne communauté, on trouve deux tours ruinées, dont une a pu être construite par le comte de Provence à la fin duXIIe siècle à l’époque où il matait les petits féodaux et construisait des châteaux pour les surveiller. Dans ce cas, il peut s’agir d’une tour confiée auxHospitaliers[42].
  • Enfin, on trouve unréseau de chemin de fer miniature (privé) chemin des Vertus[129].

Personnalités liées à la commune

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Monument mémoriel, col des Robines.
  • La famille Simon au cours d'une période qui s'étend duXVIe au XIXe siècle a marqué la vie des communautés du Moyen Verdon. C'était une famille bourgeoise[130] présente depuis au moins leXVIe siècle à Saint-André-les-Alpes et dans ses environs[131] qui a donné de nombreux notaires, avocats, mais aussi ecclésiastiques, ces derniers ayant participé à la fondation de plusieurs chapelles ou églises dans la région duparc naturel régional du Verdon, dont notamment celle deLa Mure-Argens ;
  • Henri Juglar (né en 1738 à Saint André, mort en 1824), maire en 1791, député à laLégislative lors de laRévolution française ;
  • Alain Raoust, réalisateur né à Saint-André-les-Alpes ;
  • Jean-François Nicolino, né en 1964 à Saint-André-les-Alpes, ingénieur motoriste de Formule 1 et des 24 h du Mans ;
  • Jean Antoine Fabre, né et mort à Saint-André (1749-1837), ingénieur hydraulicien, dirigea les travaux ducanal des Alpilles commencés en 1772[132] ;
  • André Honnorat, né en 1776[133]. Il fut à la tête de la plus importante draperie du Verdon auXIXe siècle[134].
  • Marcel Pascal, propriétaire de l'hotel Pascal, plaque tournante de la Résistance locale, et Roger Bonnefont, ditWilliams, tombés le 11 juin 1944.

Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de Saint-André-les-AlpesBlason
De sinople à un sautoir d'or et un saint André de carnation vêtu de gueules brochant sur le tout[135],[136].
Détails
Armes parlantes.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
D'azur à un château d'or et un chef d'argent, chargé du mot COURCHONS de sable[135].
Courchons (ancienne commune)
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
D'or à un sureau de sinople fleuri d'argent[135].
Méouilles (ancienne commune)
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
Alias du blason de Saint-André-les-Alpes
D'azur à une fasce d'argent chargée du mot TROINS de sable[135].
Troins (ancienne commune)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. ab etcRoger Brunet, « Canton de Saint-André-les-Alpes », surLe Trésor des régions(consulté le).
  2. a etbMichel deLa Torre,Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste,coll. « Villes et villages de France »,, 72 p.(ISBN 2-7399-5004-7).
  3. Localisation de la commune, géographie et occupation des sols
  4. Col des Robines
  5. Haut Var - Haut Verdon - 3 Evêchés
  6. Sommet de la Reynière
  7. Crête Est de la montagne de l'Allier
  8. Le sommet de Chalvet
  9. Le sommet du Castellard
  10. Pic de Chamatte (1 879 m) par Vergons
  11. Altitude Sommet de Crémon
  12. Les grands lacs : le lac de Serre-Ponçon, d’Esparron de Verdon, de Quinson, de Sainte Croix du Verdon et de Castillon
  13. L'eau dans la commune
  14. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  15. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
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  18. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
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  52. tableau : Portrait d'André Honnorat
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  82. Pharmacie Boetti
  83. Les hôpitaux et cliniques les plus proches
  84. Centre hospitalier de Digne-les-Bains« Copie archivée »(version du surInternet Archive)
  85. La maison de santé de Digne-les-Bains
  86. Annuaire Médecins
  87. Services médicaux sur la commune
  88. L’hôpital local–maison de retraite
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  90. Maison et résidences de retraites proches
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  100. F. Bendjilali, « Le collège René Cassin en 2009 »,Reflets, 2010,p. 16.
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  102. Paroisse catholique de Saint André les Alpes
  103. Saint André les Alpes. Église (Saint André) et Maison retraite les Carlines
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  109. Collier 1986,p. 262.
  110. Collier 1986,p. 271.
  111. Moulin à farine, puis usine de draps dite Fabrique Arnaud
  112. Moulin à foulon, puis usine de drap dite Draperie ou Fabrique Honnorat, puis parfumerie (distillerie de lavande), puis centrale hydroélectrique, puis gendarmerie, actuellement logement
  113. Collier 1986,p. 427.
  114. Pont Saint-Julien
  115. Philippe Autran,in Autran, Guy Barruol et Jacqueline Ursch,D’une rive à l’autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de lumière no 153, Forcalquier, 2006.(ISBN 2-906162-81-7),p. 108-109.
  116. Pont aqueduc dit pont des sept arcades
  117. Collier 1986,p. 429.
  118. Collier 1986,p. 383.
  119. Arrêté du 13 juin 1988,« 2 bustes reliquaires : sainte Agathe, saint Laurent », noticeno PM04000359, consultée le 7 décembre 2008.
  120. Arrêté du 29 août 2002,« La Donation du Rosaire avec la famille royale ou Vœu de Louis XIII », noticeno PM04000854, consultée le 7 décembre 2008.
  121. Monument aux Morts
  122. Monument aux morts place Marcel-Pastorelli
  123. Chapelle Notre-Dame
  124. Collier 1986,p. 225.
  125. Collier 1986,p. 210.
  126. Chapelle Saint-Jean-Baptiste
  127. Chapelle Saint-François
  128. Saint André les Alpes : Troins, hameau oublié
  129. « À toute vapeur avec le train des Pignes »,La Provence, 29 juin 2013,p. 12.
  130. Armoiries portant"D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, surmontée d'une étoile à huit branches de même"(Armorial général de France, Charles d'Hozier (1697-1709, XXX Provence, II)
  131. Alain Collomp, Alliance et filiation en haute Provence auXVIIIe siècle (Annales 1977, pp. 445-477))
  132. État des lieux de la connaissance de l’eau sur le territoire duParc naturel régional des Alpilles
  133. Fonds photographique d'André Honnorat : Alpes de Haute-Provence,XIXe – XXe siècle
  134. Portrait d'André Honnorat
  135. abc etdLouis de Bresc,Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
  136. Dominique Cureau, « Moyen Verdon. 2 : Saint-André-les-Alpes », survexil.prov.free.fr(consulté le).
v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
CC Sisteronais Buëch
CC Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
CC Haute-Provence Pays de Banon
CC du pays de Forcalquier et montagne de Lure
CC Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
CC Jabron Lure Vançon Durance
CA Gap-Tallard-Durance
CC Pays d'Apt-Luberon
CC de Serre-Ponçon
CC Serre-Ponçon Val d'Avance
v ·m
Découpage de 2017
Canton de Castellane
Canton de Riez
v ·m
Intercommunalités des Alpes-de-Haute-Provence
v ·m
Alpes-de-Haute-Provence
Var
Voir aussi : pour la régionProvence-Alpes-Côte d’Azur
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