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Il est téléchargeable gratuitement depuis le, soit depuisMac OS X v10.2. Le la version 4.0 est sortie pour les plateformesMac OS X v10.4 (ou ultérieur),Windows XP etVista (ou ultérieur). Ce navigateur est celui installé par défaut sur tous les ordinateursMac depuisMac OS X v10.3. Pour le fonctionnement de Safari 4.0, il faut queQuartz Extrême soit pris en charge par lacarte graphique. La version pourMicrosoft Windows a été abandonnée : la dernière, Safari 5.1.7, est sortie en[2].
Dans les premières versions deMac OS X, Apple distribuait le navigateur deMicrosoft :Internet Explorer. Laguerre des navigateurs finie, Microsoft délaissa progressivement le support Internet Explorer pour Mac. La constatation de cette stagnation par Apple l'a donc incité à écrire son propre navigateur. Microsoft mit fin au développement de son navigateur le et cessa tout support à partir de2006 conseillant la mise à jour vers Safari.
Apple adapta le moteur de rendulibreKHTML (produit par le projetKDE) en sa version spécifique qu'elle a nomméeWebCore. Ce moteur bénéficiait déjà d'une certaine maturité et offrait une bonne prise en charge des standards duW3C ainsi qu'une bonne tolérance aux erreurs de syntaxe courantes des pages existantes. Apple y apportera des modifications comme le blocage despop-up et la gestion de certaines extensions d'Internet Explorer. À l'occasion du testAcid2 posé en défi aux concepteurs de navigateurs Web,David Hyatt d'Apple s'illustrera en étant le premier à passer ce test dans la version beta de WebCore/Safari. La version 2.0.2 sortie en avec Mac OS X 10.4.3 passe désormais le test Acid2. Souvent mise en avant comme preuve de la bienveillance d'Apple envers lelogiciel libre, la collaboration entre Safari et le projet KDE semble néanmoins avoir connu des hauts et des bas[3].
De même que le moteur KHTML deKDE sur lequel il est fondé, le moteur WebCore est distribué sous licence libre, et à ce titre réutilisable par n'importe quelle autre application. Apple met même à disposition un ensemble d'APIs appeléWebKit qui permet d'intégrer en quelques lignes un navigateur de base à toute application. Ainsi, quelques navigateurs tels queShiira ouSunrise Browser s'en sont servis pour proposer une alternative à Safari. Le navigateurOmniWeb réutilise lui directement WebCore sans utiliser l'API WebKit, de manière à pouvoir intégrer certaines fonctionnalités évoluées.
Sur le plan de l'interface, Safari a innové par sa gestion des signetsà laiTunes, ainsi que la fonctionSnap-back qui permet de revenir en un clic à la page de départ de la navigation, c'est-à-dire à la dernière page accédée directement (c'est-à-dire saisie manuellement ou via un signet et non via unlien hypertexte).
La version 2.0 apporte des améliorations comme lanavigation privée, un mode qui permet de ne laisser aucune trace de son activité sur Internet (l'historique et le remplissage automatique des formulaires, par exemple, sont désactivés) ou encore la compatibilité avec les fluxRSS. On peut par exemple en regrouper plusieurs dans un seul dossier, et indiquer à Safari qu'il faudra qu'il se manifeste dès qu'un mot ou une expression (définissable par l'utilisateur) seront contenus dans l'un de ces flux. Utile pour ceux qui souhaitent suivre automatiquement un thème précis sur des sites précis.
La version 3.0 apporte des améliorations au niveau des performances ainsi qu'au niveau de la gestion desCSS. Cela permet à Safari 3 de surclasser ses principaux rivaux, à savoirInternet Explorer 7, Firefox 2 et Opera 9 en ce qui concerne la vitesse d'affichage des pages HTML, le lancement d'applications Web et la performance JavaScript[4]. Cette nouvelle version ajoute également la prise en charge d'AJAX et deSVG[5].
Avec la version 3.1 le navigateur d'Apple devient disponible sur lessystèmes d'exploitation Windows (XP et Vista)[6]. Safari 2 était une exclusivité Apple, incluse dansMac OS X Tiger[7].
Le, Apple met en ligne la première bêta publique de la version 4.0 de son navigateur. Parmi les nouveautés, on retrouve un nouveaumoteur JavaScript nommé Nitro qui permet d'obtenir le score maximal de 100 au testAcid3. La version finale de Safari 4 est lancée le[8] durant l'événement de laWWDC[9]. Cette version est compatible avecMac OS X Leopard, Mac OS X Tiger, Windows XP et Windows Vista.
Le, Apple met en ligne la version 5.0 de son navigateur pour Mac OS X et Windows, principalement axé sur une plus grande rapidité d'interprétation HTML et JavaScript. Apparaît également une fonctionnalité nouvelle et propre à ce navigateur : le mode Lecteur, qui permet un affichage plus visible et épuré des articles des pages Web.
Le, jour de la sortie deMac OS Lion, Apple met en ligne la version 5.1 de son navigateur pour Mac OS X et Windows qui comprend uneSandbox intégrée, une plus grande rapidité (accélération graphique sur Windows et Mac) et un outildo not track améliorant le respect de la vie privée.
Le, Apple publie la mise à jour 6.0 le même jour que celle deMac OS X Mountain Lion. Elle inclut une nouvelle fonctionnalité appelée "ongletsiCloud" qui permet de synchroniser ses différents onglets ouverts à travers ses Mac et appareils iOS.
Le, Apple publie la mise à jour 10.8.3 deMac OS X Mountain Lion après 14 bêtas, celle-ci inclut Safari 6.0.3 qui apporte de nombreux correctifs de bugs, notamment un scrolling plus fluide sur Facebook (principalement pour lesMacBook Pro Retina).
Le 18 février 2021, Apple publie la seconde version bêta de macOS 11.3 qui apporte la prise en charge du formatWebM dans Safari. Il est ainsi possible de lire des vidéos de ce format dans le navigateur d'Apple[10].
En, il a été annoncé avecmacOS Big Sur la version 14 de Safari[11],[12]. Safari 14 introduit de nouvelles fonctionnalités comme des rapports de confidentialité qui bloquent les contenus intrusifs et montrent des informations sur unsite web. Les utilisateurs vont également recevoir un rapport mensuel sur lestrackers que Safari a bloqué[13]. Des extensions peuvent aussi être activées ou désactivées sur un site web particulier uniquement. Cette nouvelle monture ajoute également le support de l'API WebExtension utilisé parGoogle Chrome,Microsoft Edge,Firefox etOpera, ce qui permet aux développeurs de porter plus facilement leurs extensions pour le navigateur d'Apple. En vue de l'arrêt deAdobe Flash Player en, Safari prend un peu d'avance et abandonne purement et simplement le support de cette technologie. Le, Safari 14 a été inclus dans une mise à jour indépendante aux utilisateurs demacOS Catalina etMojave[14].
L'une des nouveautés de Safari 5 est l'apparition des extensions. Comme avecFirefox, ils permettent de rajouter des fonctionnalités non natives de Safari. Apple a annoncé l'ouverture à l'été 2010 d'une galerie d'extensions. Beaucoup d'entre elles sont déjà répertoriées sur le site Pimp My Safari et l'intégralité des extensions est disponible sur le site d'Apple[15].
En, Safari était le troisième navigateur web le plus utilisé surInternet, derrière WindowsInternet Explorer etFirefox. Sa part de marché s'établit en à 6,25 %[16]. En, elle était de 4 %, contre 1,5 % deux ans plus tôt[17].
En, la part de marché atteint 4,42 %, dont 0,65 % pour les versions 3 et 3,52 % pour la version 4.0[18]. La forte montée deGoogle Chrome a fait passer le navigateur de la troisième place des navigateurs les plus utilisés à la quatrième place.
Moyenne en pourcents :
Chrome (Google) (67,7 %)
Safari (Apple) (15,4 %)
Edge + IE (Microsoft) (4,8 %)
Firefox (Mozilla) (2,9 %)
Samsung Internet (Samsung Electronics) (2,2 %)
Opera (Opera Software) (1,5 %)
Autres (5,5 %)
Les parts de marché des navigateurs Web dans le monde, toutes plateformes confondues (février 2025 -mettre à jour)