Pour les articles homonymes, voirSirti.
Fondation |
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Dirigeant | Président : Alain Liberty Secrétaire général : Kevin Moignoux |
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Personnes clés | Alain Liberty |
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LeSyndicat des radios indépendantes (SIRTI), anciennement Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes[1], est unsyndicat professionnel créé en 1981 qui regroupe160radios indépendantes enFrance.
Le syndicat a été créé en par cinq radios RFM, Génération 2000, le Poste Parisien (Groupe Amaury), Radio Express, Radio Megal'O. Le premier président a été Patrick Meyer, à l'époque Président deRFM[2].
Le SIRTI à sa création se distinguait de l'ALO, la FNRL, favorables à des radios strictement associatives et non commerciales en défendant le développement de radios commerciales économiquement autonomes et ayant vocation à devenir professionnelles.
Les créateurs pensaient que le développement des télévisions indépendantes suivrait celui des radios, d'où l'appellation se référant à la télévision. Il a pourtant fallu attendre les années 2000 pour qu'un noyau de télévisions indépendantes rejoigne le SIRTI à l'occasion de la concentration entre CanalSat et TPS[3].
Le, Alain Liberty est élu à la tête du SIRTI, qui devient en même temps le Syndicat des radios indépendantes, succédant ainsi à Olivier Ramond[4].
Le, leConseil d'État français rejette la tentative deQPC amorcée par le SIRTI etOÜI FM à l'égard de la nouvelle réglementation sur les quotas radios[5].
Le, le SIRTI présente, àParis, 21 propositions concrètes pour la future réforme de l'audiovisuel[6].
Le SIRTI est aux côtés de ses radios adhérentes pour les aider dans leurs démarches avec le CSA (questions de développement, plans de fréquences, syndication…), la SPRE/SACEM (suivi des docssiers, négociations…) aussi pour leur répondre sur des questions sociales (statuts, convention collective, les CDDU, commission arbitrale des journalistes…) ou juridiques (interprétation des règles en matière de publicité, concurrence…).
Le SIRTI milite et agit pour un paysage audiovisuel ouvert, diversifié et pluraliste, dans le cadre d’une régulation garantissant l’égalité entre les éditeurs et la liberté de l’auditeur.
Il intervient régulièrement dans les débats qui concernent l'évolution de l'audiovisuel en menant une action institutionnelle (communiqué, rendez-vous, auditions…).
Après l'assemblée générale du, le conseil d'administration est composé de 9 membres : Daniel Aumiot (FC Radio), Aurélie Bertereau (Hit West), Aude Binder (Radio Dreyeckland), Olivier Fabre (100% Radio), Jérôme Delaveau (Champagne FM) Alain Liberty (Groupe 1981) Tarek Mami (France Maghreb 2), Régis Picot (VFM) etEmmanuel Rials (OÜI FM).
Un Comité d'Orientation de Suivi (COS) représente au sein du Conseil d'Administration le Groupement d'Intérêt Economique Les Indés Radios, il est composé de Bertrand de Villiers (Alouette), Antoine Baduel (Radio FG) et Christophe Mahé (Espace Group).
Le SIRTI indique à laHaute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), pour l’année 2018 , des dépenses delobbying d’un montant compris entre 75 000 et 100 000 euros[7]. Le SIRTI est membre de l'Association Européenne des Radios (AER) dont le bureau est installé à Bruxelles. L'AER défend les intérêts des radios privées auprès des institutions européennes. Elle organise notamment chaque année une convention au Parlement européen autour des sujets radiophoniques, et déclare en 2019 des dépenses de lobbying d’un montant compris entre 100 000 et 200 000 euros[8].