| Sœurs de la charité de Notre-Dame d'Évron | |
| Institut de droit pontifical | |
|---|---|
| Approbation pontificale | 30 septembre1843 parGrégoire XVI |
| Institut | congrégation religieuse |
| Type | apostolique |
| Spiritualité | École française de spiritualité |
| But | enseignement, soin des malades |
| Structure et histoire | |
| Fondation | 1682 La Chapelle-au-Riboul |
| Fondateur | Perrine Thulard |
| Abréviation | S.C.E |
| Patron | Vierge Marie |
| Site web | site officiel |
| Liste des ordres religieux | |
LesSœurs de la charité de Notre-Dame d'Évron sont unecongrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière dedroit pontifical.
La congrégation est fondée en1682 àLa Chapelle-au-Riboul par Perrine Thulard (1654-1735) jeune veuve née Brunet, pour l'enseignement de la jeunesse dans les zones rurales ainsi que pour le soin des malades. Les statuts sont approuvés le 12 février 1709 par l'évêque du Mans[1]. Lors de laRévolution française, deux religieuses,Françoise Trehet etJeanne Véron meurent guillotinées et sont béatifiées parPie XII[2].
Après la restauration, la congrégation est rétablie et installée en dans l'abbaye Notre-Dame d'Évron par les préfets de laMayenne et de laSarthe en raison des services rendus[3]. Pour donner plus de cohésion à la congrégation et permettre qu'elle soit approuvée par leSaint-Siège,Jean-Baptiste Bouvier, évêque du Mans, rédige de nouvellesconstitutions tout en conservant l'esprit du règlement primitif. Ses statuts sont approuvés par décret impérial du. Ils serviront de modèle pour ceux desSœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen[4].
À la suite deslois anticongrégationistes, beaucoup de sœurs vont en Angleterre et au Canada. En1957, elles ouvrent la première mission en Côte-d'Ivoire. L'institut obtient ledécret de louange le et l'approbation finale le[5].
En 1958, elles absorbent la congrégation des sœurs de la Providence d'Alençon. L'institut est né en 1640 à l'initiative de plusieurs filles pieuses dans le but de trouver du travail à des jeunes femmes pour leur éviter la misère. En 1709, Pierre Bélard (1664-1729), curé d'Alençon, transforme l'association en congrégation religieuse. La communauté s'installe en 1722 rue de la Fuie des Vignes pour apprendre la technique de ladentelle d'Alençon aux jeunes filles[6].
Les religieuses se consacrent à l'enseignement, au soin des personnes âgées et malades, aux œuvres sociales.
Elles sont présentes en[7]:
Lamaison-mère est àÉvron.
En 2017, la congrégation comptait 183 sœurs dans 39 maisons[8].