Itakaÿt Ire : la princesse n'est attestée que dans la chapelle funéraire de la pyramide de reineno 2 près de lapyramide de Sésostris Ier àLicht ; elle porte le titre de « Fille du roi de son corps »[7],[8],
Néférousobek : la princesse n'est attestée de manière certaine que par un fragment de bassin d'offrandes en granite découvert près de la pyramide de Sésostris Ier à Licht[2],[9],
Un texte recopié sousThoutmôsis III sur un rouleau de cuir conservé au musée de Berlin comprend le discours fondateur du roi qui indique qu'il se fit construire dans l'enceinte dutemple solaire, un temple à son nom afin que la postérité se souvienne de son œuvre pieuse[11].
ÀThèbes, l'Héliopolis du Sud, à l'occasion de saXXXe année de règne et de la fête duheb sed qui sanctionnait alors le jubilé royal, Sésostris embellit et agrandit le temple d'Amon-Rê deKarnak en lui adjoignant probablement pour la première fois un axe nord-sud. Il y fait construire ungrand kiosque en calcaire fin pour la barque du dieu. Le monument au décor raffiné et comportant une liste exhaustive desrégions administratives du pays a été retrouvé entièrement démonté en remploi dans des monuments ultérieurs. Reconstitué il peut être désormais admiré dans lemusée en plein air du site[12].
Sésostris consacra également au dieu deThèbes un grandnaos en granit qui reçut l'image cultuelle divine et était encore utilisé auNouvel Empire puisqu'il subit les martelages de l'image d'Amon lors de l'épisode amarnien puis fut restauré sous lesRamessides. Ce naos est actuellement conservé aumusée égyptien du Caire[13].
Ces deux exemples symbolisent l'œuvre architecturale du roi et son empreinte durable sur ses descendants et au-delà ses lointains successeurs qui se réclameront de son héritage en veillant soigneusement à la préservation des monuments malgré les réformes religieuse ou encore les remaniements architecturaux de ses principales fondations religieuses.
De l'an 1 à l'an 18, il organise plusieurs expéditions militaire en Nubie pour soumettre le pays et fonde plusieurs forteresses, dont laforteresse de Qouban[14].
Remplacé dans l'esprit du grand public par des figures commeRamsès II,Toutânkhamon ouCléopâtre VII pour représenter l’Égypte pharaonique, il semble encore connu dans le monde lettré duXVIIIe siècle, puisqueJean-Jacques Rousseau dans leDiscours sur les sciences et les arts, à la culture encore très autodidacte, choisit de l'utiliser, lui plutôt qu'un autre, comme pour personnifier en son seul nom l'esprit de l’Égypte antique tout entière :« Voyez l’Égypte, cette première école de l'univers, ce climat si fertile sous un ciel d'airain, cette contrée célèbre, d'où Sésostris partit autrefois pour conquérir le monde [...]. »[19].
(en)William JosephMurnane, « Ancient Egyptian Coregencies »,Studies in Ancient Oriental Civilization, The Oriental Institute of the University of Chicago,no 40, ;
DietrichWildung,L'Âge d'Or de l'Égypte : Le Moyen Empire, Fribourg, Office du Livre S.A., ;
JacquesPirenne,Histoire de la civilisation de l'Égypte ancienne : Deuxième cycle : de la fin de l'Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire, Neuchâtel, Éd. de la Baconnière, ;
(en)PierreTallet, « Ayn Sukhna and Wadi el-Jarf: Two newly discovered pharaonic harbours on the Suez Gulf »,British Museum Studies in Ancient Egypt and Sudan (BMSAES),vol. 18,(lire en ligne) ;