Unesérie télévisée (aussi appeléesérie,série télé,télésérie ; outéléroman auCanadafrancophone), est une œuvretélévisuelle conçue pour être diffusée en « épisodes » d'une durée généralement équivalente, parfois par « saisons ».
Le lien entre les épisodes peut être l’intrigue, les personnages ou plus rarement le thème de la série[1]. Il s’agit du type de fiction le plus adapté à la télévision[2],[3],[4],[5], inscrit pour sa narration dans le format de l'écran de télévision[pas clair] et le temps du rendez-vous régulier qui cherche à fidéliser un public. En cela, la série se distingue dutéléfilm, qui est une œuvre de fiction télévisuelle unique[6], mais un téléfilm peut parfois être à l'origine d'une série télévisée en tant qu'épisode pilote, comme pourColumbo ouTwin Peaks[7].
Leur nombre croît continûment d’année en année — par exemple, spectaculairement en Europe en six ans, passant de 971 titres en 2015 à 1 324 titres en 2021 ; soit 23 844 épisodes et 14 931 heures en 2021.
Aux États-Unis, certaines des séries ont profondément influencé les téléspectateurs et l'imaginaire collectif, jusqu’aux prénoms donnés aux enfants, parfois sur plusieurs générations[5]. Les séries sont fabriquées pour êtreaddictives. On les visionne souvent seul, ce qui enferme le téléspectateur dans un « techno-cocon numérique » selon l'enseignant et docteur en philosophie Bertrand Cochard[8]. En 2019, 66 % des Français disent suivre une série au moins une fois dans la semaine, et 30 % chaque jour. SelonNetflix, plus de 2,1 milliards d’heures ont été consacrées à visionner la sérieSquid Game en 2021 dans le monde[8].
AuxÉtats-Unis, les épisodes sont souvent hebdomadaires et diffusés enpremière partie de soirée, pour « fidéliser » les téléspectateurs. EnFrance, la première partie de soirée privilégie les meilleures séries télévisées, les autres étant plutôt diffusées en journée, à un rythme quotidien ou hebdomadaire ; mais les séries importées des États-Unis y sont généralement diffusées quotidiennement en journée ou, hebdomadairement, par groupe de deux ou trois épisodes, en soirée[9].
De nombreux pays ont produit des séries, parfois de grande qualité, mais l'histoire des séries télévisées est dominée par trois pays : lesÉtats-Unis, laFrance et leRoyaume-Uni[2]. Généalogiquement, la série télévisée vient d'une part dufilm à épisodes (ouserial) format inventé peu avant laPremière Guerre mondiale, et d'autre part du modèle des feuilletons alors publiés dans la presse, et de ladramatique radiophonique : la série était un film, scénaristiquement conçu pour être découpé en épisodes et projeté en salle.
Évolutions quantitatives et commerciales, impacts sociopsychologiques
Selon l'enseignant et docteur en philosophie Bertrand Cochard, le phénomèneséries s'inscrit parfaitement dans laSociété du spectacle telle que décrite parGuy Debord, c'est-à-dire« où les marchandises rythment la vie quotidienne dans un cycle pseudo-cyclique »[8].
Quand, à partir desannées 1960, les chaines sont devenues nombreuses, puis très nombreuses avec latélévision numérique et la colonisation de l'Internet par Amazon (Prime vidéo), Netflix, Disney+, Hulu, HBO Max...), les séries ont aussi été fabriquées en plus grand nombre. Et elles sont de plus en plus conçues pour être addictives, afin de gagner - si possible aux heures de grande écoute - des parts de marché, c'est-à-dire des parts de temps d'antenne, puis des partstemps de cerveau humain disponible ; on les regarde souvent seuls, au détriment des liens sociaux (elles favorisent le repli sur la sphère privée)[8]. Elles« nourrissent notre addiction aux écrans et nous enferment dans un "techno-cocon numérique" » constate B. Cochard (2024) qui alerte sur le fait que le phénomène de la série n'est pas anondin, pour la psyché humaine comme pour laconsommation énergétique : en 2019, selon un sondage fait par l’institut YouGov pourPrime Video d'Amazon: 66 % des français suivent une série ; au moins une fois dans la semaine, et 30 % chaque jours. Netflix affichait quant à lui plus de 2,1 milliards d’heures passées à visionner la seule sérieSquid Game (2021) dans le monde[8] (à titre de comparaison permettant de mieux évaluer ce nombre d'heure, c'est comme si 6852 humains avaient visionné cette série 12h par jour, chaque jour de leur naissance à leur mort).
L'essor des séries TV américaines date des débuts de la télévision commerciale aux États-Unis, à la fin des années 1940, qui voit la télévision devenir unmédia de masse[10] et le développement de chaînes nationales qui ne cessent de se concurrencer en créant des programmes et des fictions innovantes[11]. La télévision de ce premier âge d'or (1948-1960) se détache du théâtre et de la radio filmés. Elle joue surtout sur l'image et les trouvailles visuelles, et cherche à fidéliser le public avec des rendez-vous réguliers de variété ou de divertissement, voire culturels. Ces programmes sponsorisés par une grande marque puis les coupures publicitaires lui permettent de garantir aux annonceurs publicitaires une audience certaine[12]. En 1948, quatrechaînes nationales généralistes (les trois « bignetworks »NBC,CBS,ABC issus de la diversification des chaînes de radio nationales, et la chaîneDuMont) diffusent des fictions à épisodes, avec plusieurs genres fondateurs : lesoap opera qui tombe en désuétude à la fin duXXe siècle, lesséries dramatiques (avec des séries policières telles queDragnet ouLes Incorruptibles, des séries d'aventure tells queZorro), lesanthologies (telles queLe Monde merveilleux de Disney ou les dramatiques sérialisées telles queKraft Television Theatre(en),Alfred Hitchcock présente ouAu nom de la loi), et lasitcom (avec notammentI Love Lucy souvent considérée comme la mère de toutes les séries)[13] qui reste le genre-roi de la télé grand public jusqu'aux années 2000[14]. Les premières séries puisent leur inspiration dans des constantes de laculture américaine : lepolicier et lewestern. La télévision étant unmédia nouveau et familial, il est nécessaire de tout inventer et essayer, mais dans un contexte où les impératifs économiques et moraux (l'Amériquepuritaine et lecode Hays) brident les possibilités. Cela, combiné aux influences de la radiophonie, du théâtre et du cinéma, exacerbe la créativité des auteurs. Très vite apparaissent lefantastique et une manifestation précoce despace opera, à savoirStar Trek, l'espace étant un élément grandissant de la culture américaine avec laconquête spatiale. Le genreespionnage etscience-fiction (Les Envahisseurs,La Quatrième Dimension) se développe aussi, en corrélation avec laguerre froide. La créativité des auteurs produit alors des séries hybrides :Les Mystères de l'Ouest, qui mêle fantastique, espionnage, science-fiction et western, ouDes agents très spéciaux, qui mêle science-fiction futuriste et espionnage[15].
Dans lesannées 2000, les séries américaines connaissent un nouvel âge d'or (après celui desannées 1950) qui, d'aprèsAlexis Pichard, se caractérise par« une amélioration qualitative, une homogénéisation de la production et un immense succès public » et une conscience sociale accrue[16]. D'après l'auteur, cet âge d'or est l'aboutissement d'une révolution entamée dans lesannées 1980 par lesnetworks (lesréseaux de télévision) et dans lesannées 1990 par leschaînes du câble. Les années 2000 correspondent donc à une période charnière dans l'histoire des séries télévisées américaines et, par extension, mondiale.
La notion d'impérialisme culturelaméricain, qui apparaît à la fin des années 1960, concerne la domination de l'industrie du divertissement des États-Unis, plus marquée en matière de séries télévisées que de cinéma[17]. Il se traduit par l'exportation de leurs séries dont le succès à partir des années 1970 (Drôles de dames etWonder Woman emblématiques de lajiggle television(en)[18],Dallas,Magnum,K 2000,MacGyver,L'Agence tous risques,Madame est servie, ouCosby Show, la première sitcom à la distribution majoritairement afro-américaine)[19] s'explique par deux caractéristiques déterminantes : « l’effet de stock » (nombre de séries produites aux États-Unis bien plus important que ceux dans les pays importateurs) et « l’effet de solde » (amortissement des séries sur le marché intérieur américain qui peuvent ainsi être vendues à un prix inférieur à celui d'une production nationale)[20]. Bien que ces séries constituent parfois une vision critique de la société américaine, leurspersonnages masculins et féminins[21], ainsi que leurs thématiques, sont un des vecteurs de l'American way of life[22].
Jusqu'au début desannées 1980, la télévision française était unmonopole d'État et subissait des contraintes extrêmement fortes (moyens financiers limités,autocensure). Dans les années 1960, la vie familiale, sentimentale quotidienne du Français moyen a été traitée dansLes Saintes Chéries etLes Oiseaux rares. Cela n'a pas empêché l'ORTF d'imaginer et de produire des séries iconoclastes commeLes Shadoks, créée en1968, ouL'Homme du Picardie. Selon certains observateurs, la fin du monopole a compromis la qualité des productions françaises[2]. En effet, rares sont les séries françaises contemporaines accueillies favorablement par la critique.
Ainsi, dans lesannées 1990, la télévision française voit, avecAB Productions, l'arrivée de nombreusessitcoms telles quePremiers Baisers,Hélène et les Garçons ouLe Miel et les Abeilles, qui subissent les foudres de la critique mais reçoivent les faveurs du jeune public. Si certaines séries françaises diffuséesactuellement[Quand ?] sont de grands succès en termes d'audimat (Plus belle la vie était suivie quotidiennement par plus de 5 millions de téléspectateurs dans ses meilleures périodes[23]), rares sont celles qui ont connu un succès d'estime comparable à celui de leurs cousines américaines.
En outre, le format des séries françaises diffèrera pendant longtemps de celui des autres pays : alors qu'ailleurs dans le monde un épisode dure en moyenne 42 minutes, la durée d'un épisode d'une série produite en France et diffusée enpremière partie de soirée était de 90 minutes, afin de s'accorder à la durée d'une période de grande écoute française. L’inconvénient étant que cette durée hors-normes est un frein à l'exportation, cette tendance s'est nettement estompée ces dernières années[Quand ?], les chaînes françaises adoptant désormais le 42 minutes et diffusant deux ou trois épisodes à la suite pour préserver la durée de la période de grande écoute.
Depuis 2010 le festivalSéries Mania en France est dédié aux séries télévisées du monde entier et se déroule chaque année.
LaBBC s'intéresse à la télévision dès 1929. En 1939, 11 000postes de télévision reçoivent les programmes, avant que laSeconde Guerre mondiale n'éclate et que tout programme soit interrompu. Les diffusions reprennent en sur la seule BBC. Une loi sur l'ouverture de la télévision au privé passe en et lance la création duIndependant Television Authority (ITV).
En, démarre la première série télévisée britannique :Dixon of Dock Green[24] deTed Willis sur la BBC. Ce n'est qu'en qu'ITV commence à émettre, sous la forme de quinze compagnies locales de diffusion et de production, parmi lesquelles Associated Rediffusion (Londres et banlieue en semaine), ATV (Londres le week-end),Granada TV (Angleterre nord-ouest en semaine) et d'autres, notamment pour l'Écosse et lePays de Galles.
Cette profusion de productions indépendantes concurrentes pousse la BBC à développer une grande créativité dans ses fictions et à instaurer une liberté de ton surprenante pour une chaîne publique. La firmeITC, deLew Grade, qui vendra en général en parallèle sur le marché américain, produit pour des diffusions sur ITV, à commencer parRobin des Bois (deRalph Smart, 1955), puisColonel March (1957). Par la suite, ce sont ces deux genres principaux : série historique et policière, qui seront produits pour la télévision britannique (Guillaume Tell en 1958 sur ITV,Ivanhoé en 1958 sur BBC,Ici Interpol en 1959 sur ITV,Sir Francis Drake, le corsaire de la reine en 1961 sur ITV, etc.). En 1959, ITV produitL'Homme invisible de Ralph Smart et ouvre la porte aux genres de lascience-fiction et dufantastique. Cette période desannées 1950 et du début desannées 1960 a été appeléel’Âge d'or de la télévision britannique[Par qui ?].
BBC Two démarre en, avec la productionKiss me, Kate. À partir des années 1960, les séries d'aventure se raréfient mais les productions de science-fiction/fantastique se développent, majoritairement par les œuvres deGerry Anderson, ainsi que la sérieDoctor Who. L'espionnage connaît lui aussi l'essor avec des séries majeures commeDestination Danger (de Ralph Smart, 1960),Chapeau melon et bottes de cuir (1961), mais aussiL'Homme à la valise (de Denis Spooner, 1967).
Des diffusions en couleur commencent à être envisagées, mais les normes ne sont pas encore décidées en Europe. Finalement, entre le systèmeNTSC américain, leSÉCAM enFrance et lePAL enAllemagne, c'est le PAL qui est choisi et la diffusion couleur commence en décembre1967. Trois compagnies ITV importantes sont créées en1968. Associated Rediffusion fusionne avec ABC TV (Associated British Picture Corporation) pour formerThames Television, afin de desservir Londres et sa banlieue en semaine. C'est ce groupe qui produira entre autres leBenny Hill Show. LWT (London Weekend Television) est aussi créé la même année pour les diffusions du week-end. En même temps démarreYorkshire Television (YTV).
Pendant cette période, des séries de genre « aventurier-justicier » se développent, tellesLe Saint (1962, ITV) ouAmicalement vôtre (1971, ITV). C'est aussi la naissance des séries mêlant fantastique, haute technologie et espionnage à l'instar de l'univers des James Bond :Les Champions (1968, ITC), ainsi queLe Prisonnier (dePatrick McGoohan, ITV).
Les genresaventurier-justicier etespionnage déclinent au début desannées 1970 avecPoigne de fer et séduction (de Gerry Anderson,1972, sur ITV). Dans le même temps, l'audience s'équilibre entre la BBC et ITV. Une première chaîne câblée débute en 1972 àGreenwich, desservant 9 000 foyers. En1982, la chaîne commercialeChannel 4 est lancée.
Depuis l'apparition du réseau ITV, puis avec Channel Four, la concurrence entre les chaînes n'a eu de cesse de stimuler la création britannique. La qualité de la production télévisuelle britannique est mondialement reconnue, notamment en termes d'écriture et de dramaturgie, non seulement dans le domaine de la fiction, mais aussi dans celui du documentaire. Depuis une dizaine d'années, tant le réseau BBC que les chaînes privées, innovent en lançant des séries à faible nombre d'épisodes, lesquelles s'exportent et sont financièrement rentables.
Généralement une série se rattache à divers genres télévisuels. Très rares sont celles qui n'embrassent qu'un seul genre.
Animé
Un genre animé pour une série TV, souvent appelé anime, se réfère à une série d’animation ou un film d’animation originaire du Japon, souvent adapté d’un manga. Les genres d’anime sont variés et incluent des catégories comme Shonen (pour garçons, avec des thèmes d’action), Shojo (pour filles, avec des thèmes romantiques), Mecha (science-fiction avec des robots), Fantasy, et bien d’autres. Ces genres peuvent être combinés pour créer des histoires complexes et diversifiées. L’animation elle-même n’est pas un genre, mais plutôt une forme de cinéma qui peut abriter divers genres narratifs.
Comédie
Le genre comique correspond aux séries ayant comme but principal de faire rire le téléspectateur. Celui-ci contient une suite vaste de situations comiques, mais il existe également des comédies dramatiques, adoptant le format des séries dramatiques, commeAlly McBeal ouDesperate Housewives[25]. Diffusée dans les années 1950,I Love Lucy est la sitcom considérée comme l'ancêtre des sitcoms que l'on connaît à notre époque (commeFriends), en étant tournée devant un public et plusieurs caméras[26]. Elle est également considérée comme la première série moderne[27]. Le genre comique renaît ensuite dans les années 1980 avecCheers, dont lespin-off estFrasier[28].
On trouve en Turquie des séries de l'été qui se veulent divertissantes et jouent sur le registre comique parfois avec des situations à la limite de l'absurde mais qui s'adressent à toute la famille (Erkenci kus par exemple).
Une série commeSex Education (Netflix) a une finalité d'éducation sexuelle mais utilise l'humour pour parler avec délicatesse et empathie[29]
Le genre dramatique (drama en anglais) correspond à la plupart des séries réalistes dont les séries policières, judiciaires, médicales ou politiques[30].
Le genre policier est le genre ayant le plus évolué. Certaines séries s'intéressent à l'énigme policière (Sherlock Holmes,Columbo ouLes Cinq Dernières Minutes), d'autres à la procédure policière (New York, police judiciaire), ou d'autres, plus tard, à la police scientifique (Les Experts)[30]. Plus récemment, à l'instar de l'évolution du roman policier vers le roman noir et le néo-polar, elles dépeignent les liens entre crime et politique et problématique sociales (The Killing, 2007-2012). La sérieCapitaine Furillo (Hill Street Blues) est reconnue comme étant l'ancêtre des séries policières contemporaines[32].
Le genre judiciaire met le plus souvent en scène un avocat, commeAlly McBeal,The Practice ou encoreAvocats et Associés. Malgré des différences importantes entre les procédures judiciaires des différents pays, le genre judiciaire connaît du succès[25]. Il est cependant critiqué par des professionnels français ou francophones parce que les séries judiciaires américaines importent des stéréotypes issus de la procédure américaine (dont les expressions « Votre Honneur » et « objection ») et transforment un cabinet d'avocats en un lieu superficiel[33].
Le genre médical, dont l’intrigue se déroule le plus souvent dans unhôpital, s'intéresse à la fois aux patients (Dr House) et aux médecins (Urgences[25] ouGrey's Anatomy). La sérieHôpital St Elsewhere est considérée comme la première série médicale moderne[34].
Le genre politique, qui a explosé à partir des années 2010[35], met en scène le plus souvent les intrigues, manipulations et crimes qui accompagnent le pouvoir, en lien avec les conseillers de l'ombre, les médias, la corruption et le sexe. En Grande-Bretagne, la fin de l'èreThatcher débouche sur plusieurs séries politiques, comme la grinçanteThe New Statesman (1987-1992), ou la cynique mini-sérieHouse of Cards (1990),Château de cartes en français, l'original du remake américain du même nom, et ses suitesTo Play the King (1993) etThe Final Cut (1995). La série danoiseBorgen, une femme au pouvoir (2010) atteint une renommée internationale. Aux États-Unis,À la Maison-Blanche,Commander in Chief ou encoreHouse of Cards montrent les coulisses de la politique américaine[25]. En France, en revanche, les séries politiques françaises ont peiné à trouver leur voie en raison de l’autocensure des scénaristes et d'un manque de réalisme[36] avant que ne sorteLes hommes de l'ombre (2012) ouBaron noir (2016 - 2020)[37]. Plus récemment, des séries politiques ont été situées dans le monde antique (Rome, 2005-2007) ou l'univers de lafantasy (Games of Thrones, 2011-2019).
Le genre action/aventure est synonyme de poursuites, d'affrontements et de voyages[25].
Les séries de ce genre sont généralement définies par les risques et les enjeux, et la plupart de leur contenu est orienté vers l'action, y compris les explosions, les scènes de combat prolongées, les cascades, les poursuites en voiture et le danger général.
En 2008 et 2009, la série américaineHeroes a reçu leTeen Choice Awards de la meilleure série d'action/aventure[38] etHayden Panettiere le prix de la meilleure actrice dans une série d'action/aventure pour son interprétation deClaire Bennet dans la même série[39]. En 2009,Tom Welling a reçu le Teen Choice Award du meilleur acteur dans une série d'action/aventure pour son interprétation deClark Kent dansSmallville[40].
On trouve en Turquie des séries basées sur des aventures liées à la mafia commeÇukur (depuis 2017).
Le fantastique et la science-fiction sont souvent rattachés en un seul genre[41].Fredric Brown distingue cependant le fantastique de la science-fiction ainsi : « Le fantastique traite de choses qui ne sont pas et ne peuvent pas être. La science-fiction traite de choses qui ne sont pas mais qui pourront être un jour »[42]. La série britanniqueDoctor Who, créée en 1963, est rentrée dans leLivre Guinness des records comme étant la plus longue série de science-fiction[43] ainsi que la série de science-fiction qui connaît le plus de succès[44].
Cela concerne les séries télévisées dont l'intrigue principale est basée sur le sport. Les personnages passent la majeure partie de leur temps à résoudre les problèmes ou à se confronter aux épreuves du sport.
Le genre du football est le genre le plus utilisé, la série du genre la plus connue en France estFoot 2 rue. Certains abordent le genre comique commeTed Lasso, d'autres sont historiques commeThe English Game, d'autres sont plutôt dramatique ou action/aventure commeMustang FC et certains sont même fantastiques tel queGalactik Football.
Le genre western commeLa Grande Vallée, considéré comme mort, était le premier genre dans les séries américaines des années 1960. De nos jours, il se retrouve généralement dans le cadre de mini-séries commeInto the West[41], produite parSteven Spielberg et nommée pour seizeEmmy Awards en 2006.
Les séries télévisées pour la jeunesse peuvent aborder tous les genres existants (l'animation étant souvent utilisée pour cela) tout en étant adaptées à l'âge auquel elles sont destinées. Le terme « jeunesse » est généralement divisé en quatre catégories : la petite enfance, l'enfance, l'adolescence et l'ensemble des enfants (de la petite enfance à la majorité). Par exemple,Les Télétubbies s'adresse à la petite enfance ;Ariol à l'enfance,Beverly Hills 90210 aux adolescents etles mystérieuses cités d'or à l'ensemble des enfants. Cependant, les frontières entre les subdivisions ne sont pas fixes.
On distingue plusieurs types de séries : la série classique[46] (dont fait partie l’anthologie), le feuilleton télévisé (dont fait partie le soap opera), la série-feuilleton (dont fait partie la sitcom), la mini-série[47] et lashortcom, dont la première a été diffusée en 1997[48].
Les séries télévisées d'animation sont des œuvres audiovisuelles dont la technique consiste à créer une succession d'images donnant l'illusion du mouvement aux objets et aux personnages dessinés ou modélisés. Elles sont conçues sous trois angles : les séries pour enfant commeLes Pyjamasques ; les séries destinées à l'ensemble du public, le plus souvent pour les adolescents et les adultes, commeBob l'éponge[49],[50] ; et celles étant spécifiquement réservées aux adultes commeSouth Park.
Une œuvre enprise de vues réelles, se caractérise par l'utilisation d'images filmées capturées dans le monde tangible. En cela, elle s'oppose à la forme animée de l'art cinématographique.
Une série classique (ou série bouclée[51]) est une série dont les épisodes se suivent indépendamment les uns des autres[46]. Il n’existe donc pas de chronologie établie puisque l’unité de la série tient à la présence de personnages récurrents.Bob l'éponge,Les Dalton,Drôles de dames,Mission impossible,L'Instit, ou encoreLes Simpson sont des séries classiques[52].
Une série dite « série d'anthologie » (par décalque de l'anglaisanthology series) est une série dans laquelle la structure narrative ne change pas, ou peu, entre les épisodes ou entre les saisons, sans qu'il y ait de personnage récurrent[53],[54]. L'unité de la série est marquée par ce que saisons ou épisodes ont de commun : thématique, genre, ou esprit. Comme dans les autres séries bouclées, chaque épisode ou saison peut donc être vu comme untéléfilm.
Des séries récentes ont adopté le format d'anthologie à l'échelle d'une saison (autrement dit, les personnages changent, non pas d'un épisode à l'autre, mais d'une saison à l'autre) :American Horror Story[54],True Detective[54],Fargo,The Haunting,Cruel Summer ou d'autres. Ce qui revient à découper un très long métrage en petits segments, autrement dit, en feuilletons.
Récemment, certaines séries ont adopté le format anthologique d'une façon différente : chaque saison dispose de son thème unique et raconte une histoire complète mais certains personnages restent présents d'une saison à l'autre, permettant de créer un fil rouge entre des saisons comme dans une série classique mais sans renoncerau côté unique du format anthologique[réf. nécessaire], par exempleScream Queens,Infinity Train ou encoreL'Exorciste.
Un feuilleton est une série mettant en scène une histoire qui s'étale sur unesaison complète d'épisodes, voire plus[55],[56],[9]. Dans ce type de série, le téléspectateur est « obligé » de regarder tous les épisodes dans l'ordre pour comprendre et en connaître le dénouement[57].
En Europe, de nombreux pays comme la France, l'Espagne ou l’Italie ont produit beaucoup de feuilletons contrairement aux États-Unis qui privilégiaient la production de séries classiques c'est-à-dire à épisodes indépendants[55]. En 1950, le premier feuilleton français diffusé estAgence Nostradamus[58].
Unsoap opera est un feuilleton quotidien originaire desÉtats-Unis et mettant en scène plusieurs familles (par le biais de multiples intrigues parallèles comme des affaires de famille, des romances, des conflits moraux, etc.)[59]. Lessoap operas sont diffusés une heure par jour et cinq jours par semaine[60]. À l'origine, ils étaient destinés aux femmes au foyer[61] et leur nom,soap, qui signifie savon, était dû ausponsoring de ces feuilletons par des marques de lessive[59].
Les« soaps » ont recours en permanence au principe de la fin ouverte, oucliffhanger. Le plus longsoap opera estHaine et Passion, diffusé de 1952 à 2009[62]. EnFrance, lesoap operaPlus belle la vie, parfois considéré comme le premiersoap opera français[63], est en 2022 la série quotidienne la plus longue de l'histoire de la télévision française, avec 4 665 épisodes en 18 ans[64].
Une saga (prime time soap opera) est un feuilleton hebdomadaire diffusé en soirée, qui raconte l'histoire d'une famille sur une période définie[65],[66]. Ce qui distingue la saga d'unsoap opera est la qualité de la réalisation et duscénario, plus importante pour une saga. En effet, les moyens financiers sont plus importants et la diffusion est hebdomadaire, nécessitant un rythme plus lent que pour un soap[67]. La saga la plus longue estDallas avec357 épisodes, suivie deCôte Ouest avec344 épisodes.
Dans la fiction française, le terme « saga de l'été » est employé pour désigner unemini-série à dominante familiale et diffusée durant l'été (Zodiaque,Dolmen)[68]. La trame repose sur un secret de famille, une lutte d'intérêts ou une énigme policière. Le précurseur de cette forme de feuilleton estJean Sagols, qui réalisa en 1988Le Vent des moissons.TF1 diffuse sa dernière saga en 2007,M6 etFrance 2 en 2008[69].
Unetelenovela (ounovela) est un feuilleton quotidien d'Amérique latine qui se distingue du soap opera car il possède dès son lancement une fin[70]. Latelenovela se veut « populaire ». EnAmérique latine, chaquetelenovela possède au moins un personnage venant d'une classe sociale inférieure[71]. LatelenovelacolombienneYo soy Betty, la fea a donné lieu à dix-huit adaptations différentes dans le monde.
Une sitcom est une série se concentrant sur la comédie impliquant une famille ou un groupe d'amis. Typiquement, la durée d'un épisode de sitcom est d'environ 22 minutes, bien que certaines puissent être plus courtes.
Une série-mixte[72] (aussi appelée série-feuilletonnante[73] ou série feuilletonesque[74],[75]) est une série où deux types d'histoires cohabitent en même temps : une qui est bouclée à la fin de l’épisode et une qui s'étend sur plusieurs épisodes[76]. Il s'agit donc d'un type de fiction intermédiaire entre le feuilleton et la série à épisodes bouclés. De plus en plus de séries adoptent ce format telles queUrgences,New York Police Blues,Ally McBeal ou encoreBuffy contre les vampires[55]. La série-mixte stimule ainsi la fidélisation du public en juxtaposant une trame feuilletonesque et un lot d'histoires complètes[77].Steven Bochco est considéré comme le précurseur de ce type de séries, en popularisant dans les années 1980 une forme intermédiaire de fiction télévisuelle à épisodes, avec des séries commeHill Street Blues ouLa Loi de Los Angeles[78].
Une mini-série est une série racontant une histoire en un nombre très court d'épisodes[53] (moins de dix épisodes), souvent pour une durée totale de trois à douze heures[79]. Ce concept s'affirme depuis 1985 et se situe entre le film et la série[80]. La mini-série peut également être qualifiée de téléfilm à gros budget[81]. Parmi les plus connues, on peut citerLes oiseaux se cachent pour mourir,The Pacific,Frères d'armes ou encoreLes Voyages de Gulliver, qui ont chacune remporté l'Emmy de la meilleure mini-série.
Uneshortcom (mot-valise des termes anglais « short comedy » (comédie courte) ou « short sitcom ») est un programme de courte durée qui se situe entre lesketch et lacomédie. Uneshortcom dure généralement entre une et cinq minutes[réf. souhaitée]. Bien qu'étant par essence un programme bref, lashortcom se différencie des émissions de type « programme court », qui désignent des programmes ultra courts (de une à une minute et demie en moyenne,générique compris[82]) diffusés en inter-programme et souvent utilisées par les chaînes pour générer des revenus sous la forme deparrainages publicitaires avec une marque[83].
Un lexique spécifique est ici nécessaire qui s'applique au domaine des séries télévisées : en effet, l'utilisation d'anglicismes y abonde, et masque parfois des logiques narratives et techniques déjà connues en littérature, au théâtre, et dans le cinéma de long-métrage. Toutefois, la série télévisée invente son propre langage et influence souvent les autres modes d'expressions audiovisuels.
Lexique des séries télévisées
Acte
Un épisode diffusé sur la chaîne d'un grand réseau américain est écrit en différents actes. Chaque acte dure entre 10 min et 1/4 d'heure, la fin de l'acte ayant lieu au moment précis de la coupure publicitaire intervenant régulièrement sur les grandes chaînes américaines (NBC,CBS ouABC, par exemple).
Également appeléstory arc en anglais. Certaines séries (et non des feuilletons) présentent un groupe d'épisodes (parfois, une saison entière) à voir de préférence dans l'ordre, car ils constituent ensemble une histoire complète. Une telle histoire est appelée « arc ». Par exemple, l'arc de la cinquième saison deBuffy contre les vampires est construit autour de l'origine de Dawn, la petite sœur de Buffy. Chaque épisode révèle un élément de réponse. L'arc s'étend ici sur toute la saison et se dévoile entièrement dans l'épisode final.
Backdoor-pilote
Épisode présentant de nouveaux personnages, qui apparaîtront dans lespin-off (série dérivée) de la série. Le procédé est assez artificiel, les liens entre lespin-off et la série principale ne se justifiant que par l'existence de cet épisode particulier. La chaîne ayant commandé le spin-off d'une série entend ainsi capitaliser sur la popularité de celle-ci. L'épisode "Cross-juridictions" de la Saison 2 de la sérieLes Experts (CSI : Crime Scene Investigations) fut l'occasion par exemple d'introduire les personnages du futur spin-offLes Experts : Miami (CSI : Miami).
Document réunissant l'ensemble des informations concernant les personnages d'une série (biographies fictives, profils psychologiques, habitudes vestimentaires, évolutions possibles des protagonistes, etc.). Labible sert à consigner par écrit toutes ces informations afin que chaque scénariste puisse écrire des épisodes qui soient en accord avec l'univers fictif où évolue l'histoire, dans l'esprit de la série, et sans erreur de continuité.
Binge watching
Il s'agit d'une expression anglaise utilisée par les sériephiles, désignant le visionnage de plusieurs épisodes, voire d'une saison entière d'une série en continu. On utilise également en français le terme « marathon » ou « rush ». Ce terme ajoute à cette pratique de visionnage la notion d'endurance du spectateur sériephile, capable de visionner plusieurs épisodes d'une seule et même série. Certaines chaînes américaines câblées comme USA Network proposent parfois des marathons de certaines séries dont elles possèdent les droits.
Bottle show
Terme anglais traduisible par « épisode bouteille ». Épisode d'une série se déroulant dans un seul décor, ceci afin d'économiser le budget de la série pour la fin de la saison, ou afin de produire tout de même un épisode, même si le budget commence à être dépassé (exemple : l'épisodeLe Voyage intérieur de la saison 7 deStargate SG-1). Par son statut d'épisode économique, un épisodebottle-show n'accueille quasiment aucune guest star.
Terme anglais sans véritable équivalent. Fin ouverte visant à créer un fort suspense. On parle decliffhanger quand un épisode s'achève en montrant un personnage confronté à une situation difficile, voire périlleuse, qui ne trouvera sa résolution que dans un épisode postérieur ; par exemple, un personnage est suspendu (hanged) au rebord d'une falaise (cliff), d'où le terme. Une telle fin est censée donner envie au téléspectateur de regarder l'épisode suivant, ne serait-ce que pour savoir si le personnage va se sortir de cette situation difficile. Plusieurs séries exploitent ce procédé d'une façon systématique : ainsi, tous les épisodes de la première saison d'Alias se terminent encliffhanger. Certaines séries, brutalement interrompues, s'achèvent sur uncliffhanger sans que le dénouement soit connu des téléspectateurs (Mystères à Twin Peaks). Le termecliffhanger peut aussi être utilisé pour faire référence à une scène de suspense à la fin d'un acte (voir ce mot), pour inciter le téléspectateur à patienter pendant la coupure publicitaire.
Clip-show
Épisode constitué en sa majorité d'extraits d'anciens épisodes. Par exemple, dans un épisode de la saison 9 deFriends intituléCelui qui passait Noël à Tulsa, l'un des personnages fait le bilan de sa relation avec son épouse, ce qui implique desflashbacks constitués d'extraits de plusieurs épisodes précédents. Les épisodesclips-shows interviennent souvent en fin de saison à cause d'un manque de temps, de crédits, permettant d'économiser le budget de la série. L'épisodeBottle-show en est un, l'épisodeclip-show en est un autre. Un épisodebottle-show peut d'ailleurs également être un épisodeclip-show. La sérieStargate SG-1 se caractérise par son utilisation systématique d'épisodesclip-show pour l'avant-dernier épisode de chaque saison, permettant ainsi de reporter une grande partie du budget et des ressources de cet épisode sur le dernier de la saison, afin que celui-ci bénéficie de meilleurs effets spéciaux.
Terme anglais signifiant « croisement ». Terme désignant une intrigue qui commence dans un épisode d'une série donnée et se termine dans un épisode d'une autre série. Le cross-over est assez rare car il exige des négociations entre les producteurs des deux séries (à moins que les deux séries aient les mêmes producteurs et soient diffusées sur une même chaîne). On peut citer comme exemples l'épisodeFrères et Sœurs de la sérieUrgences (où le personnage de Susan Lewis recherche sa sœur), qui trouve son dénouement dans l'épisodeDéchaînés deNew York 911, ou encore l'épisode 6 de la saison 8 desExperts, qui trouve son dénouement dans l'épisode 6 de la saison 6 deFBI : Portés disparus. Les sériesNew York, police judiciaire etHomicide eurent plusieurs cross-over. Une forme particulière et rare du cross-over, est la série qui s'invite dans une autre, où l'histoire se déroule dans l'épisode d'une seule série avec les personnages d'une autre série. C'est le cas de l'épisode 3 de la saison 10 deStargate SG-1 où l'équipe SG-1 débarque sur Atlantis avec les personnages de la sérieStargate Atlantis.
Segment narratif d'une série télévisée, qui constitue en théorie une histoire cohérente avec un début, un milieu et une fin. Un épisode peut toutefois s'achever par une fin ouverte et trouver sa suite logique dans un épisode ultérieur, comme c'est le cas dans les feuilletons. Généralement, tous les épisodes d'une série donnée ont une durée équivalente (deux minutes pourLes Shadoks, 22 minutes pourFriends, 48 minutes pourLe Prisonnier, 75 à 90 minutes pourColumbo...). Une chaîne de télévision qui a acheté ou qui produit une série va en diffuser les différents épisodes à intervalles réguliers (un épisode par jour, un épisode par semaine, deux épisodes par semaine…), sauf pour certaines séries commeJoséphine, ange gardien, dont le rythme de diffusion est beaucoup plus aléatoire. Même si, théoriquement, un épisode constitue à lui seul une unité de programmation, il est de plus en plus fréquent sur les chaînes françaises de diffuser à la suite deux, voire trois ou quatre épisodes d'une même série.
Formula show
Terme anglais signifiant « spectacle à formule ». Série dont les épisodes sont construits autour d'un schéma narratif quasi-immuable, avec toujours les mêmes étapes dans le déroulement d'un épisode à l'autre.Mission impossible,Columbo,New York, police judiciaire, voireL'Instit, sont des exemples deformula shows.
Gimmick
Terme anglais francisé[84] Procédé visuel ou scénaristique présent dans chacun des épisodes d'une série (l'entrée abrupte de Kramer dans l'appartement deSeinfeld, la scène de magnétophone dansMission impossible ou encore le briefing avec le document qui s'autodétruit dansInspecteur Gadget) ou objet fétiche d'un personnage permettant de l'identifier immédiatement (laPeugeot 403 et l'imperméable de Columbo, les cigarettesMorley du « fumeur » dansX-Files, leTARDIS dansDoctor Who).
Terme anglais signifiant « vedette invitée ». Personnalité célèbre qui interprète un rôle occasionnel dans un ou plusieurs épisodes d'une série, souvent en vue d'en augmenter l'audience. Par exemple,Friends fait intervenir de très nombreusesguest stars, qu'il s'agisse d'acteurs célèbres ou d'autres personnalités des médias, apparaissant généralement le temps d'un seul épisode. Il arrive toutefois qu'un acteur crédité commeguest star dans une série apparaisse plus fréquemment à l'écran, comme c'est le cas deHeather Locklear dansMelrose Place.
Marathon
Voir l'expressionbinge watching.
Mythologie
La mythologie, dans une série, est l'histoire globale d'une série, histoire utilisant différents éléments que la plupart des épisodes mettront en avant. La mythologie ne se dévoile que progressivement, par énigmes et questions posées résolues peu à peu. La mythologie d'une série est un moyen de pousser un spectateur à suivre assidument une série et s'investir dans celle-ci (en tentant par exemple de trouver des réponses aux énigmes et questions posées). À la fin de la série, le téléspectateur aura eu toutes les clés et une vision globale de la mythologie, autrement dit l'histoire générale présentée dans la série. Une des premières séries à proposer une mythologie élaborée futX-Files.
Pilote (également appeléseries premiere)
Épisode d'une durée variable, servant à mettre en place le contexte et les personnages d'une série. Généralement diffusé en avant-première, il permet à la production de présenter aux chaînes, qui commandent les Pilotes, une idée de ce à quoi ressemblera la future série y faisant suite. Il s'agit généralement du premier épisode de la série, mais ce n'est pas une règle absolue : ainsi, le premier épisode deColumbo,Inculpé de meurtre, a été conçu comme untéléfilm parmi d'autres, il n'était alors pas question d'en faire une série. Le succès surprise de ce téléfilm a conduit les producteurs à tourner un deuxième épisode, considéré comme le pilote (Rançon pour un homme mort), dont le succès les a convaincus de tourner d'autres épisodes. Entre un Pilote et la série, des changements de casting peuvent avoir lieu, des changements d'acteur ou d'actrice se produisant alors. Par exemple, dans le pilote d'Agence tous risques, Templeton Peck n'est pas joué parDirk Benedict. Le pilote d'une série télévisée peut également s'appeler unSeries premiere. Parfois, lorsque l'on souhaite créer une série dérivée d'une série déjà existante, afin de profiter du succès de celle-ci (commeNCIS : Enquêtes spéciales ayant donné naissance àNCIS : Los Angeles), on écrit un épisode de la série originelle destiné à introduire les personnages de cette série dérivée. Ce type d'épisode est désigné sous le terme deBackdoor-Pilot.
Saga sell
Courte suite deflashbacks projetée au tout début d'un épisode, constituée d'extraits des épisodes précédents, retraçant les grandes lignes de l'histoire depuis le début de la série. Elle peut être suivie ou non d'un second récapitulatif des évènements des épisodes précédents qui vont affecter directement l'épisode diffusé. Ce procédé est très courant dans les feuilletons (Desperate Housewives,Prison Break...).
Terme désignant un ensemble d'épisodes d'une série (généralement 10 à 30 épisodes, le plus souvent environ 20) qui ont été filmés durant une même période de tournage et qui sont diffusés les uns à la suite des autres, en l’espace de quelques mois. Une saison d'une série télévisée américaine s'étend de septembre à mai. Le système des saisons n'existe pas dans tous les pays : auBrésil par exemple, les tournages sont permanents et il n'y a pas d'interruption de diffusion ; chaque feuilleton inédit dont la diffusion se termine est immédiatement remplacé à l'antenne par un nouveau feuilleton inédit.
Un ou plusieurs derniers épisodes d'une saison, épisodes d'une importance certaine pour la trame de la série, sans pour autant marquer la fin définitive de celle-ci, qui reprendra normalement la saison suivante (à moins qu'il s'agisse d'unseries finale, voir ce mot). Un season finale se termine en général sur un cliffhanger.
Season premiere
Un ou plusieurs premiers épisodes d'une saison. En plus de résoudre le cliffhanger duseason finale précédent, le season premiere est l'occasion de marquer un nouveau départ pour une série, d'introduire de nouveaux personnages, ou placer les personnages dans une nouvelle situation en modifiant par exemple les relations qu'ils pouvaient entretenir. Un season premiere peut constituer un nouveau point d'entrée dans une série, permettant à de nouveaux téléspectateurs de prendre la série en cours de route. Le concept de celle-ci peut alors être brièvement rappelé.
Type de séries originaire duJapon dont les héros combattent des forces du mal en revêtant des armures électroniques et en utilisant des véhicules pouvant composer un gigantesque robot. Exemples :Bioman,X-Or,Power Rangers…
Terme italo-anglais signifiant « final de série ». Le ou les dernier(s) épisode(s) d'une série télévisée, qui aura parfois duré plusieurs saisons. Les series finale concluent dans la plupart du temps la série, et surtout dans lessitcom ou lesdrama. Le terme est souvent utilisé lorsque la fin d'une série est planifiée sur une chaine télévisée ou quand elle serait annulée. Leseries finale est souvent intense, riche en révélations, en action, et esthautement plébiscité par les créateurs de la série, les fans, ou encore les sponsors.
Terme anglais signifiant « celui qui fait tourner l'émission » C'est la personne qui est responsable de tous les aspects créatifs de la série, et de la cohérence artistique de celle-ci, une série télévisée étant une œuvre collective impliquant plusieurs scénaristes et réalisateurs.
Terme anglais signifiant « qui tient tout-seul ». Dans une série-feuilleton, épisode qui se suffit à lui-même, son intrigue étant compréhensible aussi bien par le téléspectateur néophyte que par le téléspectateur fidèle. On dit aussiloner (anglais, traduction :isolé). Par exemple, dansX-Files, lesstand-alone sont les épisodes qui ne font pas référence au complot gouvernemental sur lequel enquêtent Mulder et Scully tout au long de la série ; l’intrigue de ces épisodes peut être comprise par le spectateur qui n’a vu aucun épisode sur le complot. Ce type d'épisodes était la norme dans les séries des années 1960. À partir des années 1990, les épisodes stand alone sont de plus en plus rares dans une série. Au mieux parlera-t-on d'épisodessemi-loners, les relations entre les personnages évoluant en général et marquant des ponts de continuité entre les différents épisodes d'une série, impliquant un visionnage dans l'ordre de production de la part du spectateur.
La créativité des auteurs de séries étant visiblement sans limite, la typologie par format ou par genre ne peut se faire qu'a posteriori, à la lecture de l'histoire des séries télévisées et de l'analyse des différentes œuvres. Depuis plusieurs années, on constate une évolution considérable dans le domaine des séries, en particulier des séries américaines.
Certaines, comme24 heures chrono révolutionnent le genre en introduisant le concept de temps réel : chaque minute qui se passe dans le feuilleton correspond en théorie à une minute dans la réalité. Il n'y a donc pas d'ellipse ou de « flashbacks ».24 heures chrono introduit en outre à la télévision une nouvelle façon de filmer, façon « pris sur le vif », qui inspirera par la suite d'autres séries, commeThe Shield.
Une série commeNip/Tuck, qui aborde sans détour des sujets tabous comme le sexe ou la drogue et met en scène avec réalisme et crudité des opérations de chirurgie esthétique, montre que la liberté de ton s’est développée dans le genre.
Les séries sont suivies par un nombre de téléspectateurs croissant : ainsi,Les Experts ou encoreGrey’s Anatomy et aujourd'huiNCIS : Enquêtes spéciales drainent environ 20 millions de spectateurs à chaque épisode aux États-Unis.
Comme l'écritLe Figaro,« les séries télé sont à la fois le reflet d'une société et le miroir de ses aspirations ». Dans un documentaire diffusé surArte,L'Amérique en prime-time, Llyod Kramer analyse les séries télévisées au travers du prisme de l'évolution des mœurs américaines, par exemple l'image des pères de famille véhiculée par la télévision : dansPapa a raison (années 1950), le père est le chef de famille modèle et respecté ; dansAll in the Family (années 1970), le père subit l'effet de la contre-culture et de l'émergence des droits civiques et du féminisme, son image devient de ce fait« faible et pataude » et l'autorité patriarcale a tendance à diminuer ; dansCosby Show (années 1980), à l'heure du reaganisme triomphant, le père retrouve une certaine autorité sur ses enfants ; dansLes Simpson (années 1990), le père n'a plus les commandes et se désintéresse de son rôle de chef de famille ; dansLes Sopranos enfin (années 2000), l'accent est mis sur« un père de famille avec tous ses problèmes, un type qui a perdu le contrôle de sa famille, qui a l'impression que tout lui échappe »[85].
Au cours des années, la diffusion des séries a dépassé le cadre de la télévision, avec les cassettesVHS, puis leDVD au début des années2000, pour arriver à la diffusion Internet vers2005 chez, entre autres,Canalplay etTF1. Cette diffusion peut se faire partéléchargement oustreaming.
En 2008, M6 lance M6replay qui permet de revoir ses programmes gratuitement sur internet, ADSL et câble. Elle est la2e chaîne à la faire après Arte en 2007 et sera rapidement suivie par toutes les autres (Pluzz pourFrance Télévisions etmyTF1 pourTF1). Cette évolution de la diffusion et la progression d'internet dans les foyers a peu à peu habitué les téléspectateurs à se transformer en « webspectateurs ». Ce qui conduit de plus en plus de producteurs, réalisateurs et acteurs de télé à produire des séries directement pour l'internet. Appelées « webseries », elles sont généralement constituées d'épisodes beaucoup plus courts (2 à10 minutes). On peut citer pour exempleWeb Therapy deLisa Kudrow, qui sera reprise en « vraie » série parHBO ;Burning Love produite parBen Stiller ;H+ deBryan Singer ouHusbands.
La durée de vie d'une série dépend tout d'abord desaudiences, plus l'audience est grande plus la série continue (par exemple, la franchiseLes Experts, celle deStargate ou encoreDoctor Who, qui compte plus de trentesaisons). Des séries peuvent toutefois rester longtemps à l'antenne sans même avoir d'excellentes audiences : ainsi,Dingue de toi a mis trois saisons à trouver son public[86]. Plus les séries sont vues plus il y aura de saisons, la chaîne de TV ou encore Netflix commandera une suite (par exemple :Desperate Housewives,Games of Thrones,Prison Break,X-Files,NCIS, etc.). Mais si l’audience est mauvaise ou qu'il y a un manque de budget, la production peut décider de mettre fin à la série : la chaîne de TV, Netflix ou encore Amazon Prime (par exemple :The Secret Circle,Under the Dome,Devious Maids,Sense8, etc.).
Grey’s Anatomy est l’une des dernières séries encore diffusée aujourd’hui qui réalisé environ 20 millions de téléspectateurs à son apogée. Aujourd’hui, elle reste l’une des séries les plus suivies et appréciées.
D'autres raisons peuvent expliquer le prolongement d'une série, et donc sa relative grande durée : son succès ensyndication, la perspective justement de proposer une série sur ce marché, mais qui nécessite que la série atteigne au moins une centaine d'épisodes, la médiocrité ou la faiblesse des nouveaux projets proposés au cours d'une année pour la rentrée suivante, le succès d'une série sur le marché international, ou encore une base de téléspectateurs et des audiences stables pour celle-ci.
Aux États-Unis, les séries produites pour des créneaux horaires d'une heure durent généralement de 39 à 42 minutes (à l'exclusion des publicités), citions comme exemple la sérieVampire Diaries ouDesperate Housewives. Tandis que les sitcoms produites pour des créneaux horaires de 30 minutes durent généralement de 18 à 21 minutes, nous avons les fameuses sériesFriends etMalcolm qui illustrent à merveille cette catégorie de séries. Il existe des exceptions, car les chaînes de télévision par abonnement (telles que HBO, Starz, Cinemax et Showtime) diffusent des épisodes de 45 à 48 minutes de programmes, similaires à ceux de la Grande-Bretagne.
En Grande-Bretagne, les séries dramatiques durent généralement entre 46 et 48 minutes sur les chaînes commerciales et entre 57 et 59 minutes sur la BBC. Les programmes d’une demi-heure durent environ 22 minutes sur les chaînes commerciales et environ 28 minutes sur la BBC. La durée plus longue de laBBC est due à l’absence de pause publicitaire.
En France, les séries télévisées ont longtemps été dénigrées par la critique[88],[89],[90]. Elles étaient perçues à la fois comme un sous-genre (à raison à l'origine) dudivertissement (entertainment), notion souvent accompagnée en France d'une connotation péjorative, et comme une forme d'américanisme envahissant. Les critiques de l'époque assimilaient les séries anglo-saxonnes à des séries américaines[réf. à confirmer][91] et considéraient généralement les séries américaines comme dessoap operas, en particulierDallas, feuilleton à succès auquel on reprochait de vanter lemode de vie américain dans ce qu'il a de pire, avec une histoire qui aurait pu être racontée en beaucoup moins d’épisodes.Dallas était alors considérée comme l'archétype de la médiocre télésérie populaire.
La situation a changé lorsqu'une grande chaîne hertzienne, en l'occurrenceFrance 2, a diffusé en première partie de soiréeUrgences, série-feuilleton plébiscitée à la fois par le public et par la critique[92]. Le genre a finalement été reconnu comme une forme artistique à part entière et a donné lieu à des articles et à des analyses sérieuses dans la presse non spécialisée. Les critiques de séries télévisées ont pu être reconnus et avoir la parole sans être mis en recul[93]. Les ouvrages spécialisés ont alors pu être publiés sans avoir à se justifier.
La proportion des téléfilms européens, des séries européennes et de l’animation a augmenté en 2010[94]. La part de fictions européennes non-nationales diffusées par ces chaînes continue de s’accroître, au point de dépasser pour la première fois la part de la fiction nationale en recul. La part des coproductions intereuropéennes est stable, tandis que celle des coproductions européennes avec des pays tiers augmente sensiblement, et l’importance des programmes non-européens recule. En outre, les groupes de télévision privés ont retrouvé leur niveau d'affaires d'avant la récession, avec un taux de croissance de 10 % au premier semestre 2010 par rapport au premier semestre 2009. Malgré un réel savoir-faire notamment français développé dès les années 1960 et 1970, l’UE reprend toutefois des formats étrangers. Le scénario et les dialogues deR.I.S. ont été largement inspirés de la première version italienne. Il existe aussi plusieurs remakes de séries québécoises (Les Bougons,Les Invincibles). Bien que les romans-feuilletons soient nés en Europe, les coproductions deviennent nécessaires pour concurrencer les géants américains. Par exemple,Engrenages (Spiral) a été préachetée par la BBC, et la minisérieLes Borgias est une coproduction diffusée entre l’Irlande, le Canada et la Hongrie. De plus, la chaîne française Canal + a réussi à financer des fictions novatrices en signant des coproductions internationales, souvent rédigées par des scénaristes américains et financées par des chaînes européennes.
À l’OMC et à l’UNESCO, la notion d’« exception culturelle » représente une incitation européenne pour les gouvernements à ne pas prendre d’engagement supplémentaire de libéralisation de leur marché, ce qui est supposé favoriser la diversité culturelle. Les problèmes locaux ne doivent plus seulement être globalisés, il faut aussi localiser les problèmes globaux afin de les enraciner dans une démarche de légitimité démocratique[95]. De façon pragmatique, l’UE pourrait donc exploiter ses particularités locales tout en abordant des thèmes transnationaux. Certains ressorts universels peuvent être adaptées aux cultures locales, telsDoctor Who en Angleterre, ou l’adaptation télévisuelle suédoise deMillenium, ou encore l’approche sociale ou historique allemande de Berlin. Certes, quelques fictions européennes parviennent à s’exporter, commeHélène et les Garçons, mais sans rendre compte de toute la richesse culturelle du pays.
Face à une production caractérisée par une absence totale de prise de risques, et inadaptée au marché international, les séries américaines ont donc occupé un nouvel espace culturel jusque-là négligé. Après soixante ans d’existence, cette industrie de la fiction a atteint un palier de développement, et se trouve dans une logique d’exportation[96],[97]. Des services au sein des majors exploitent une certaine fiction européenne de qualité proche du cinéma, telsMad Men,The Office,Life on Mars etEleventh Hour.
↑En 1948, 0,66 % des foyers américains sont équipés d'un poste de télévision. Dès 1952, ils sont un tiers. CfSarah Sepulchre,Décoder les séries télévisées,De Boeck Supérieur,,p. 14.
↑Céline Morin,Les Héroïnes de séries américaines. De Ma Sorcière Bien-Aimée à The Good Wife, Presses universitaires François-Rabelais,, 288 p.(lire en ligne).
↑Télérama. Lors de la diffusion en 1993 de deux épisodes rares et inédits (Koroshi etShinda Shima) de la série britanniqueDestination Danger, ce magazine a indiqué :série américaine
↑En France, il aura fallu attendreUrgences et son succès public pour qu'une série remplace sur une grande chaîne hertzienne le sacro-saint film du dimanche soir. Tournant dans la programmation, ou feu de paille ? et le reste du texte in : Alain Carrazé, Martin Winckler (collectif),Les Nouvelles Séries américaines et Britanniques 1996-1997,8e Art, p5-7
↑Arrêt sur images. Un chroniqueur de cette émission avait fait remarquer qu'uncritique de télévision était toujours présenté avant ses interventions par une courte remarque mettant de la distance entre l'animateur et le critique, alors que les critiques cinéma était abordés sur le même plan que l'animateur
↑Hacker, Violaine (2011), « La télévision, un instrument démodé ou crucial pour l’avenir de l’Union européenne ? », revue Essachess : La télévision du présent et de l’avenir, Vol 4, No 7., p. 7-11,http://www.essachess.com/index.php/jcs/issue/current/showToc.
↑Hacker, Violaine (2011),Building Medias Industry while promoting a community of values in the globalization: from quixotic choices to pragmatic boon for EU Citizens, Politické Védy-Journal of Political Science, Slovakia.
↑Hacker, Violaine (2011),Cultiver la créativité, corollaire de la diversité culturelle européenne, Revue Géoéconomie : Cinéma: le déclin de l'empire américain?, numéro 58, pp. 25-36.
↑Dahlgren, P., Media and political engagement: citizens, communication, and democracy, Cambridge University Press, Cambridge/New York (2009).
Alain Carrazé et Martin Winkler,Les nouvelles séries américaines et britanniques : 1996-1997, Les Belles lettres,(ISBN978-2-251-69200-5,lire en ligne)
Hugues Dumont et Alain Strowel,Politique culturelle et droit de la radio-télévision, Publications des Fac. St Louis,, 309 p.(ISBN978-2-8028-0126-9,lire en ligne)
Stéphane Benassi,Séries et feuilletons T.V. : pour une typologie des fictions télévisuelles, Éditions du CEFAL,, 192 p.(ISBN978-2-87130-071-7,lire en ligne)
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François Peltier.L'évolution des formats et des contenus narratifs des séries télévisées de fiction étasuniennes (1950-2018). Sciences de l'Homme et Société, 2018.Lire en ligne
Gérard Wajcman,Les séries, le monde, la crise, les femmes, Verdier, 2018
Sandra Laugier,Nos vies en séries. Philosophie et morale d'une culture populaire, Flammarion-Climats, 2019, 392 p.(ISBN978-2082105644)
Philippe Corcuff et Sandra Laugier (dir.),Perfectionnisme et séries télévisées. Hommage à Stanley Cavell (1926-2018), revue universitaire en ligneTV/Series, n° 19, 2021.Lire en ligne
Anonyme, « Les séries arabes font leur révolution. Au Moyen-Orient, l'essor des plateformes de streaming permet la multiplication de productions de plus en plus originales et audacieuses, capables pour certaines de séduire un public mondial »,Courrier internationalno 1620, Courrier international S.A., Paris ,,p. 54-55,(ISSN1154-516X), (article original paru dansThe Economist,Londres, le).