Son nom n'apparaît jamais à l'intérieur d'un cartouche, ce qui était une prérogative pharaonique ; néanmoins, sur ses sceaux, il est généralement appelé « le bon dieu, Sékhâenrê » (ou simplementSékhâenrê) et « le fils de Rê, Yakbim »[2].
Il n'existe aucune preuve directe que le nom du trône de Yakbim était Sékhâenrê. Cette théorie, fondée sur les caractéristiques stylistiques des sceaux, a été proposée par William Ayres Ward[3] et développée plus tard parK. Ryholt[4] ; Daphna Ben-Tor a contesté cette identification, soulignant que les sceaux de plusieurs souverains vivant à cette période sont trop similaires pour établir de telles corrélations sur la base de simples caractéristiques de conception[5].
En supposant que Ward ait eu raison, Sékhâenrê Yakbim est attesté par un nombre remarquable de 123 sceaux, juste après — pour cette période — les 396 deShéshi[6]. Sur cette base, Ryholt a estimé pour lui une durée de règne d'environ 25 ans, dans l'intervalle 1805-1780 avant notre ère[1].
L'égyptologueisraélien Raphael Giveon a identifié Yakbim avec un autre souverain de la même période, Ya'ammou Noubouserrê, tandis queJürgen von Beckerath a assimilé Yakbim àSalitis, le fondateur manéthonien de la quinzième dynastie[2].