| Sère-en-Lavedan | |||||
Vue du village. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Hautes-Pyrénées | ||||
| Arrondissement | Argelès-Gazost | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves | ||||
| Maire Mandat | Joël Pedarribes 2020-2026 | ||||
| Code postal | 65400 | ||||
| Code commune | 65420 | ||||
| Démographie | |||||
| Population municipale | 83 hab.(2022 | ||||
| Densité | 44 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 43° 01′ 20″ nord, 0° 07′ 14″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 524 m Max. 887 m | ||||
| Superficie | 1,87 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Argelès-Gazost (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de la Vallée des Gaves | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Hautes-Pyrénées Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
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Sère-en-Lavedan est unecommune française située dans l'ouest dudépartement desHautes-Pyrénées, enrégionOccitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province duLavedan, partie sud-occidentale de laBigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville deLourdes. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par leruisseau du Bergons et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de troiszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sère-en-Lavedan est une commune rurale qui compte 83 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 231 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost..
La commune de Sère-en-Lavedan se trouve dans ledépartement desHautes-Pyrénées, enrégionOccitanie[I 1].
Elle se situe à 28 km à vol d'oiseau deTarbes[1],préfecture du département, et à 3 km d'Argelès-Gazost[2],sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] :Salles (0,8 km),Gez (1,3 km),Ouzous (1,5 km),Ayzac-Ost (2,1 km),Argelès-Gazost (2,8 km),Arras-en-Lavedan (3,3 km),Lau-Balagnas (3,8 km),Arcizans-Avant (3,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Sère-en-Lavedan fait partie de la province historique duLavedan, partie sud-occidentale de laBigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville deLourdes. Historiquement, elle fait partie de la province deGascogne, et plus particulièrement ducomté de Bigorre. La commune est dans l’estrèm de Salles qui regroupe sept communes[4].

La commune est dans lebassin de l'Adour, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[6]. Elle est drainée par leruisseau du Bergons, le Bayet, le ruisseau de Cauci et par un petit cours d'eau, constituant unréseau hydrographique de 4 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Leruisseau du Bergons, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune d'Aucun et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans legave de Pau àAgos-Vidalos, après avoir traversé 10 communes[8].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat des Hautes-Pyrénées.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[11] et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[12]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 342 mm, avec11,2 jours de précipitations en janvier et9,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Ayros-Arbouix à5 km àvol d'oiseau[15], est de13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 098,2 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,5 °C, atteinte le[Note 2].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Deux ZNIEFF detype 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] :le « Gave d'Azun, ruisseau du Bergons et Gave de Lourdes » (437 ha), couvrant 31 communes dont deux dans lesPyrénées-Atlantiques et 29 dans lesHautes-Pyrénées[19] et le « massifmontagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom » (6 108 ha), couvrant 12 communes dont une dans lesPyrénées-Atlantiques et 11 dans lesHautes-Pyrénées[20]et une ZNIEFF detype 2[Note 4],[18] : les « massifs calcaires de l'Estibète,du Granquet et du Pibeste,forêt de Très Crouts,vallée du Bergons et crêtes » (17 871 ha), couvrant 24 communes dont trois dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[21].
Au, Sère-en-Lavedan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44 %), forêts (37,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 62[I 5].
Parmi ces logements, 45,2 % sont des résidences principales, 53,2 % des résidences secondaires et 1,6 % des logements vacants.
Cette commune est desservie par laroute départementaleD 102.
Le territoire de la commune de Sère-en-Lavedan est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[23]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment leruisseau du Bergons. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[26],[23].
Sère-en-Lavedan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord lecode forestier et l’arrêté préfectoral du, qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[27]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[28].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 7,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 54 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 9 sont en aléa moyen ou fort, soit 17 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sère-en-Lavedan est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].


On trouvera les principales informations dans leDictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées deMichel Grosclaude etJean-François Le Nail[32] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
Étymologie : du latincella : petit monastère.
Nomoccitan : Cèra.

Leplan cadastral napoléonien de Sère-en-Lavedan est consultable sur le site desarchives départementales des Hautes-Pyrénées[33].

| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| mars 2001 | mars 2008 | Louis Aguillon | PRG | |
| mars 2008 | en cours | Joël Pedarribes | ||
Pays etsénéchaussée deBigorre,Lavedan,Estrema de Salles,canton d'Argelès (depuis 1790).Sère prend le nom deSère-en-Lavedan en 1962[34].
Sère-en-Lavedan appartient à lacommunauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en et qui réunit 46 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].En 2022, la commune comptait 83 habitants[Note 6], en évolution de +16,9 % par rapport à 2016 (Hautes-Pyrénées : +1,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puisInsee à partir de 2006[39].) Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[40].
| 2008 | 2013 | 2018 | |
|---|---|---|---|
| Commune[I 6] | 4,2 % | 10 % | 7,9 % |
| Département[I 7] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
| France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 39 personnes, parmi lesquelles on compte 89,5 % d'actifs (81,6 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 10,5 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 7 emplois en 2018, contre 4 en 2013 et 7 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 31, soit unindicateur de concentration d'emploi de 22,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].
Sur ces 31 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 travaillent dans la commune, soit 7 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 96,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 12].

Une partie de la commune abrite laréserve naturelle régionale du massif du Pibeste-Aoulhet.
| Blasonnement : D'azur à lacroix de Malte d'argent, au chef d'or chargé d'une coquille aussi d'argent* accostée de deux croissants du champ. |
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