Selon une étude réalisée pour lejournal sportifLance!, en2004, l'équipe possédait le troisième plus grand groupe de supporters du pays, derrière leCR Flamengo et leSC Corinthians, avec plus de 28 millions de supporters à travers tout le Brésil.
En 1900 est établi le Clube Atlético Paulistano. La pratique sportive est alors dominée par une élite bourgeoise, qui a les moyens d'avoir du temps libre pour faire de l'exercice. L'idée du professionnalisme, moyen pour les joueurs talentueux issus des classes populaires de pratiquer à leur tour, s'impose lentement au Brésil. Les vieux clubs de l'élite sont réticents devant cette évolution.
En 1930, déçus par la diffusion du professionnalisme, le Clube Atlético Paulistano et l'Associação Atlética das Palmeiras, un autre club deSão Paulo, font le choix de fermer leur section football. Les supporters et joueurs des deux équipes décident alors de continuer la pratique du sport en fusionnant, créant une nouvelleassociation sportive, le São Paulo Futebol Clube. Celui-ci est souvent surnomméSão Paulo da Floresta, en raison du nom de son terrain,la Floresta.
Dès sa création, l'équipe termine vice-championne duchampionnat Paulista, puis, en 1931, championne. En 1933, l'équipe participe au premier match entièrement[Quoi ?] professionnel du pays, contreSantos FC, qu'elle bat 5 buts à 1.
Le club connaît des problèmes financiers en 1935, dû à l'achat contesté d'un nouveau siège dans le centre de São Paulo. Une large partie du cluble quitte[Qui ?] et fusionne avec le Clube de Regatas Tietê, ce qui entraîne une suspension des activités sportives le 14 mai 1935.
Des membres du club mécontent de cette fusion[Laquelle ?] font renaître le club le 4 juin 1935. Le club reprend son nom de São Paulo Futebol Clube, le 16 décembre de cette même année. Le journaliste Tomás Mazzonià donne à cette occasion un surnom au club, celui de « Clube da Fé », pour rendre hommage à sa volonté de ne jamais baisser les bras. Il reçut également le surnom de "O Mais Querido" de la part des habitants de Sao Paulo pendant la dictature deVargas, pour avoir arboré plusieurs fois le drapeau de l'état de São Paulo, ce qui était interdit pendant cette période.
En 1940, quand est inauguré le Pacaembu, le football à São Paulo entre dans une nouvelle ère. Le São Paulo FC profite le mieux de ce moment. En 1941, il est à nouveau vice-champion duChampionnat de São Paulo de football.
Pour briser l'hégémonie du duoPalmeiras-Corinthians, le club réalise alors une folie. En 1942, pour 200 contos de réis (monnaiebrésilienne à l'époque, l'équivalent aujourd'hui de 81 000 dollars canadiens),Leônidas da Silva, joueur duCR Flamengo, considéré comme étant le meilleur joueur de l'époque au Brésil, s'engage au club. Mais le club ne s'est pas arrêté là, et a recruté plusieurs autres grands noms de l'époque, comme l'ArgentinAntônio Sastre,Noronha,Bauer,Zezé Procópio,Luizinho,Rui et Teixeirinha.
Avec eux, leTricolor acquiert rapidement un nouveau surnom : leRolo Compressor. Le club est champion cinq fois dans les années 1940 (1943, 1945, 1946, 1948 et 1949). À cette époque, le club est installé au Canindé, un terrain ensuite vendu à laPortuguesa pour construire le stade duMorumbi.
Construction du Morumbi et déclin sportif (années 1950-1960)
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En 1950, la star du club, Leônidas, prend sa retraite. Les efforts financiers du club se portent plus sur la construction du stade que sur le renforcement de l'équipe, ce qui a une incidence sur les résultats sportifs. Malgré tout, São Paulo remporte les Paulista 1953 et 1957, ce dernier sous la direction de l’entraîneur hongroisBéla Guttmann.
Le club connaît ensuite une période de treize ans sans titre, la plus longue de son histoire, à cause de ses problèmes financiers, et de la domination duSantos dePelé et du Palmeiras d'Ademir.
Le Morumbi finalement terminé en 1970, le club fait un recrutement impressionnant, avecGérson, duBotafogo,Pedro Rocha, milieu uruguayen duCA Peñarol et Toninho Guerreiro, buteur duSantos FC. Dirigé parAymoré Moreira, technicien de la sélection brésilienne lors de laCoupe du monde 1962, le São Paulo FC remporte deux championnats de suite, échouant pour un point à réaliser un triplé en 1972.
Lors du premier Brasileiro de l'histoire, en 1971, le club a terminé vice-champion, derrière l'Atlético Mineiro deTelê Santana. Ce scénario se répète en 1973, cette fois avec Palmeiras. En 1974, la priorité est donnée à laCopa Libertadores. Le Tricolor est arrivé en finale contre leCA Independiente, et a perdu dans le match d'appui.
São Paulo remporte son onzième championnat Paulista en 1975, puis son premierBrasileiro en 1977-1978, en pleine dictature militaire, entraîné parRubens Minelli et porté par son attaquantSerginho Chulapa[4].
Dans les années 1980, le São Paulo FC conquiert un nombre impressionnant de titres. L'équipe a une des meilleures paires de défenseurs d'une équipe brésilienne de tous les temps :Oscar etDario Pereyra. Il est double champion Paulista en 1980 et 1981.
En 1984, Cilinho révèle au monde les « Menudos du Morumbi » :Paulo Silas,Müller et Sidney, qui terminent troisième du Paulista, puis le remportent l'année suivante. L'équipe se renforce avecCareca, buteur efficace qui irait à laCoupe du monde 1986, et le milieu de terrainFalcão, revenu de l'Italie, déjà surnommé là-bas le « Roi de Rome ».
En 1986, le technicienPepe mène l'équipe à son secondChampionnat brésilien, devant leGuarani, battu auxtirs au but. En 1987, Don Dario Pereyra prend sa retraite, sur un quinzième championnat paulista. La « Décennie Tricolore » prend fin en 1989, avec un seizième Paulista.
En 1990, l'équipe a fini éliminée dans les phases initiales du championnat paulista. Cet échec a convaincu les dirigeants qu'il fallait changer quelque chose pour renouer avec la victoire. Ils ont donc engagé l'entraîneur légendaireTelê Santana. Telê est arrivé au Morumbi juste avant la finale du Championnat brésilien de cette année, perdue contre leSC Corinthians.
Telê fait confiance aux jeunes du club, lançantCafu etLeonardo, et donnant les clés de l'attaque au petit frère deSocrates,Raí.
En 1991, après trois finales de championnat brésilien consécutives, le São Paulo conquiert son troisième titre contre leBragantino deCarlos Alberto Parreira. L'élimination dans les phases initiales du Championnat Paulista de l'année précédente a obligé le São Paulo FC à jouer dans un groupe avec des équipes plus faibles. Les rencontres avec les plus grands rivaux sont donc arrivées seulement lors des phases finales, culminant avec une victoire incontestable sur leSC Corinthians dans le premier match décisif (3 à 0). Lors du match retour, il y eut un match nul sans but, et le trophée.
L'année 1992 est le début de la consécration internationale de São Paulo. L'équipe de Telê, de Zetti et deRaí arrive en finale de laLibertadores. Dans le premier match de la finale, àRosario, leNewell's Old Boys deMarcelo Bielsa gagne par 1-0. Dans le match retour, le Tricolore s'impose sur le même score, puis lors des tirs au but.
À Tokyo, le Tricolor est opposé à la "Dream Team" duBarcelone deJohan Cruyff lors de laCoupe Intercontinentale. Dans un match contrôlé de bout en bout, São Paulo s'impose 2 à 1.
Après Telê, entre 1995 et 2004, 14 entraîneurs sont passés par le Tricolor, sans jamais s'affirmer. Durant ces 10 ans, les seuls trophées de l'équipe emmenée parRogério Ceni, qui a aussi pu compter surLuís Fabiano etKaká, est le Paulista de 2000 et le premier trophée duTournoi Rio-São Paulo du club, en 2001.
En 2005, sous la direction de Leão, le São Paulo gagne avec facilité le Paulista. Leão laisse l'équipe, maisPaulo Autuori, qui entraînait alors lasélection péruvienne, maintient la dynamique positive, emmenant l'équipe jusqu'à la finale de laLibertadores, contre l'Atlético Paranaense, première de l'histoire entre deux équipes du même pays. Avec un 1-1 àPorto Alegre, et une belle victoire 4-0 au Morumbi, le São Paulo FC remporte la Libertadores de 2005, et est la première équipe brésilienne à être trois fois champion dans cette compétition. En décembre de 2005, le São Paulo FC dispute le Mondial des clubs. Lors du premier match, il batAl Ittihad Djeddah, club d'Arabie saoudite par 3 à 2, puisLiverpool, un club anglais, par 1 à 0. São Paulo devient ainsi le seul club brésilien trois fois champion du monde des clubs.
Le Tricolor enchaîne ensuite les succès sur le plan national, réalisant un triplé de championnats consécutifs entre 2006 et 2008 sous la direction deMuricy Ramalho. Ses ambitions de nouveaux trophées continentaux sont cependant mises à mal chaque années. Le club échoue à conserver son titre en Libertadores en 2006, s'inclinant en finale contre l'Internacional, puis en huitième contreGrêmio en 2007 et en quart contreFluminense en 2008.Le club doit ensuite attendre l'émergence d'une nouvelle génération, autour de l'attaquant vedetteLucas Moura, pour renouer avec le succès. Il remporte en 2012, face àTigre, laCopa Sudamericana.
Après ce triomphe, le club a subi la seconde plus longue absence de titres de son histoire, malgré de bonnes équipes, par exemple en 2014 (finaliste du Brasileirão) ou en 2016 (demi-finaliste des Libertadores).
En 2019, l'équipe entraînée parFernando Diniz termine sixième du Brasileirão[5]. En 2020, le SPFC notamment composée dePato,Hernanes,Dani Alves etJuanfran est éliminée dès les quarts de finale du Championnat de São Paulo, 2-3 parMirassol[5]. Révoltés, les supporters expriment leur mécontentement physiquement, en lançant des pierres et des fumigènes sur le centre d'entraînement, et virtuellement, à travers les réseaux sociaux[5]. Le club doit demander une escorte policière pour se rendre à des matchs[5].
Ce n'est qu'en 2021, sous la direction de l'ArgentinHernán Crespo, que cette série noire s'arrête. L'équipe remporte le Championnat Paulista pour la première fois depuis 2005, face au rival Palmeiras, grâce à une victoire 2-0 après le match nul 0-0 à l'aller[6]. Mais, en septembre, l'équipe flirte désormais avec la zone de relégation[7].
Cette section contient une ou plusieurslistes. Le texte gagnerait à être rédigé sous la forme de paragraphes synthétiques. Les listes peuvent demeurer si elles sont introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents éléments (mai 2023).
Photo du stade Murumbie lors de la seconde demi final opposant São Paulo et Corintians lors du "Paulista Championship" de 2009.
LeMorumbi se trouve dans la ville deSão Paulo et l’accès se fait enmétro. La station desservant le stade porte le même nom et est située à près de deux kilomètres de l'enceinte. Le trajet entre les deux permet de croiser vendeurs de maillots, de bières ou de sandwichs de pernil. Près duMorumbi, de nombreux dessins sur les murs rendent hommage aux joueurs emblématiques de São Paulo, deLeônidas aux légendes du titre mondial de 1992, en passant par les UruguayensDario Pereyra etLugano, et même le boxeurÉder Jofre[9].
À l’intérieur du stade, dans les couloirs et gradins, on retrouve des références au titre de 1992, avec des dessins sur les murs et la composition de l’équipe sur les escaliers de l’arquibancada. LeMorumbi ne dispose pas de toit[9].
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En 2017, ancien joueur du club et champion du monde avec laSeleçao en 1994,Raí est nommé directeur sportif du club[10]. Il est une des cibles Rai des Ultras à la suite des contre-performances en 2020[5]. Il démissionne en février 2021 à la suite du limogeage de l'entraîneurFernando Diniz par le président du club Julio Casares[10].
En 2017, l'idole du clubRogério Ceni devient entraîneur de l'équipe. Ses six mois à la tête du club se terminent sans trophée et il laisse le club relégable lors de sa démission[11].Dorival Júnior arrive alors sur le banc du Morumbi, pour remplacer Ceni[12].
En février 2021, le président du club Julio Casares annonce le limogeage de l'entraîneurFernando Diniz, en poste depuis 16 mois[10], pour une insuffisance de résultats[13]. Réputé pour être un apôtre du beau jeu, son équipe termine sixième du Brasileirão 2019 puis est éliminée dès les quarts de finale du Championnat de São Paulo 2020[5]. Elle est alors sans victoire depuis six matches et quatrième en Championnat du Brésil[10].Rai démissionne de son poste de directeur sportif dans la foulée[10].
L'ex-attaquant argentin de Parme et de Milan,Hernán Crespo arrive sur le banc paulista[13]. Il n'a besoin que de trois mois pour remporter le Championnat paulista, le premier depuis 2005 pour le club[6]. Mais, en septembre, l'équipe flirte désormais avec la zone de relégation[7]. Le mois suivant, les deux parties se quittent d'un commun accord et Crespo termine sur un bilan de 24 victoires, 19 nuls et 10 défaites en 53 matches[14].
Rogério Ceni effectue un deuxième passage comme entraîneur du SPFC[11]. Après un premier passage raté, Ceni devient une idole du club de Fortaleza en remportant la Série B brésilienne en 2018, puis remporté le championnat brésilien 2020 avec Flamengo[11].« J'avais déjà précisé qu'en cas de vacance du poste, il [Rogério Ceni] serait notre première alternative. En tant que natif de São Paulo, il n'a pas fallu plus de 15 minutes pour le faire revenir » précise le président Julio Casares[14].
En avril 2023, São Paulo engage Dorival Júnior comme nouvel entraîneur de son équipe A en remplacement de Rogério Ceni[12]. Il s'agit de son second passage après son recrutement en 2017, déjà pour succéder à Ceni[12].
Rogério Ceni est l’athlète qui dispute le plus de match sous les couleurs duTricolor Paulista avec 1 237 rencontres et détient le record mondial du nombre de buts marqués par un gardien (131 buts[11] dont soixante-deux coups francs et soixante-neuf penalties)[15]. Il est aussi celui qui remporter le plus de titres avec notamment deuxMondiaux des clubs[11]. Il est aussi le joueur à avoir été le plus souvent capitaine de son équipe (978 fois) et a gagné le plus de matchs avec un club, devantRyan Giggs[15].
Premier Clásico à l'Allianz Parque en mars 2015.Le San-São entre Santos et São Paulo s'est déroulé à Vila Belmiro en 2017 pour le Campeonato Brasileiro.
Également connu sous le nom de "San-São", ce match a été disputé pour la première fois en 1936. Depuis lors, São Paulo l'a remporté 137 fois, Santos 106 fois, et il y a eu 75 matchs nuls[20].
Le match entre ces clubs est également connu sous le nom de "Majestoso", un nom inventé par Thomas Mazzoni. Le premier "Majestoso" a eu lieu le 25 mai 1930[21]. Le match a vu 109 victoires pour São Paulo, 131 victoires pour Corinthians et 113 matchs nuls[22].
Même si le nom officiel est São Paulo Futebol Clube, leTricolor n’est pas uniquement un club de football[9]. Le boxeurÉder Jofre évolue notamment au club[9].
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.