Статья 1 Все люди рождаются свободными и равными в своём достоинстве и правах. Они наделены разумом и совестью и должны поступать в отношении друг друга в духе братства.
Vse lûdi roždaûtsâ svobodnymi i ravnymi v svoëm dostoinstve i pravah. Oni nadeleny razumom i sovest’û i dolžny postupat’ v otnošenii drug druga v duhe bratstva.
Vse lioudi rojdaïoutsia svobodnymi i ravnymi v svoiom dostoïnstve i pravakh. Oni nadeleny razoumom i sovest'iou i doljny postoupat' v otnochenii droug drouga v doukhe bratstva.
Auxixe siècle, l'Empire russe mena une politique brutale derussification dans les territoires conquis. Cette politique se traduisit non seulement par l'interdiction des langues maternelles de nombreux peuples et l'imposition du russe, mais aussi par l'effacement total de leur identité. Ainsi, lesVepses, peuple autochtone du nord de la Russie, furent presque entièrement assimilés aux groupes de Russie du nord ; il n'en reste aujourd'hui qu'environ 5 000[11].
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Dans lesannées 2000, le russe est parlé par plus de280 millions de personnes, dont quelque145 millions le parlent commelangue maternelle. Il est utilisé par la grande majorité desRusses deRussie. À la suite de larussification intense[réf. nécessaire] menée lors de lapériode soviétique, son usage est toujours très important enUkraine, enBiélorussie, auKazakhstan, auKirghizistan, enLettonie, enLituanie, enEstonie ou encore dans les régions séparatistes d'Abkhazie, d'Ossétie du Sud ou deTransnistrie, pas seulement par l'importante minorité russe encore présente, mais aussi par une grande partie de la population de l'ethnie dominante, surtout dans les grandes agglomérations ou dans des régions proches de la Russie (Est de l'Ukraine, Nord et Ouest du Kazakhstan, etc.).
En Ukraine, le russe est une langue minoritaire très importante. LeDemoskop Weekly estime qu’en 2004, il y avait 14 400 000 locuteurs ayant le russe comme langue maternelle dans le pays, et29 millions de locuteurs actifs[12]. 65 % de la population du pays parlait couramment le russe en 2006, et 38 % l'utilisait comme langue principale avec la famille, les amis ou au travail. Le 5 septembre 2017, le Parlement ukrainien a adopté une nouvelle loi qui interdit l'enseignement primaire à tous les élèves dans toute autre langue que l'ukrainien, ce qui est mal perçu dans l’est du pays comme en Russie[13].
Dans les républiques duCaucase et d'Asie centrale, le russe sert toujours delangue véhiculaire entre les différentes ethnies. Les peuples non russes de l'ancienneURSS, particulièrement dans les grandes villes, ont souvent une meilleure maîtrise écrite de la langue russe que de leur propre langue, ce qui permet à la presserussophone de subsister. Dans lespays baltes, le retour à l'indépendance a fait perdre au russe son rôle hégémonique, et la minorité russe se voit aujourd'hui obligée de se battre pour maintenir sa langue dans ces pays, comme n'importe quelleminorité linguistique (bien qu'en Lettonie, le russe soit parlé par 44 % de la population)[14].
EnEurope centrale, les anciens pays dubloc de l'Est, où l'apprentissage du russe était autrefois systématique, se tournent depuis la fin du communisme vers l'anglais. On estime que la partie de la population, quel que soit le pays, qui avait plus de vingt ans lors de l'effondrement de l'URSS, en 1991, garde une maîtrise courante et parfois très approfondie de la langue russe. C'est notamment le cas en ex-RDA (Allemagne de l'Est) où il étaitenseigné en tant que langue obligatoire pour tous les collégiens et pour les lycéens . Il a également été enseigné enYougoslavie durant la période communiste. EnPologne, le russe est largement devancé depuis 1989 par l'anglais et l'allemand. En revanche, le russe est souvent une langue véhiculaire pour les gens qui avaient plus de15 ans avant 1989 ; dans les ex-républiques populaires de l'Europe de l'Est, et par exemple, un citoyen de Pologne qui avait plus de15 ans en 1989 peut, le plus souvent, communiquer avec un citoyenbulgare, qui tout comme lui, avait appris le russe à l'école. EnFrance et enAllemagne, ainsi qu'auRoyaume-Uni, le russe est resté une langue véhiculaire pour les immigrés, ou réfugiés originaires de l'Europe de l'Est. Ainsi, àLondres, il n'est pas rare, par exemple, de voir un immigré polonais parler en russe en s'adressant à un réfugiétchétchène[réf. nécessaire], ou de surprendre un Bulgare communiquer en russe avec unRoumain.
Du fait de l'immigration,Israël, l'Allemagne, leCanada, lesÉtats-Unis et quelques autres pays comptent d'importantes communautésrussophones. En Israël en particulier, plus d'un million sur les sept millions et demi d'Israéliens de confession juive (sur une population totale de plus de 9,3 millions d'habitants en selon leBureau israélien des Statistiques) sont des russophones originaires de Russie ou d'Ukraine, qui pratiquent encore beaucoup le russe. EnSyrie, le russe est parlé par au moins 20 000 Syriens en seconde langue et est restée en tant que langue universitaire. Plus de 10 000 Syriens vivent en fédération de Russie.
Dans les pays de l'ex-Asie centrale soviétique (Tadjikistan,Ouzbékistan, etc.), le russe est désormais en concurrence surtout avec l'anglais, et dans une moindre mesure, avec lechinois mandarin, pour l'apprentissage d'une seconde langue pour les plus jeunes, et aussi avec lepersan, la langue de l'Iran, qui est la puissance régionale et économique principale de l'Asie centrale. Pour pouvoir émigrer vers les États-Unis, l'Australie ou le Canada, ou pour travailler dans le secteur du tourisme, une partie des plus jeunes misent sur l'anglais. Le chinois souffre de ne pas être la langue d'un pays d'immigration et des faibles salaires pratiqués en Chine. Aux États-Unis ou en Australie, les rémunérations ou les salaires sont au contraire bien meilleurs qu'en Russie.
En Afghanistan, pendant laguerre soviéto-afghane, entre 1979 et 1989, la langue russe était utilisée dans l'administration, et à partir du collège dans l'éducation, ainsi que dans les lycées. De nos jours, de nombreux Afghans parlent russe en seconde langue, surtout àKaboul, et dans le nord du pays. Le russe est de nouveau une langue universitaire en Afghanistan, depuis 2003.
En Chine, le russe est surtout présent dans le nord du pays, et la proportion des locuteurs augmente, le long de la frontière sino-russe. Les Russes sont l'une des 56ethnies en Chine, avec environ 15 000 représentants. Il y a sans doute 100 000 Chinois qui savent parler le russe en seconde langue, concentrés majoritairement le long de lafrontière russo-chinoise. L'enseignement du russe a beaucoup souffert de larupture avec l'URSS entre 1961 et 1989, et surtout du fait d'unecourte guerre, en 1969, entre les deux pays.
Au Vietnam, pays autrefois dans l'orbite de l'URSS, le russe fut enseigné dès 1955 auVietnam du Nord, et développé après la réunification du Vietnam en 1975, au sud Vietnam. Avec la chute de l'URSS en 1991, le russe est oublié par les nombreux Vietnamiens qui le parlaient, car ils ne communiquent plus avec des Russes, et les relations diplomatiques entre les deux pays ne sont plus les mêmes depuis 1991. ÀCam Ranh, il y avait une base militaire russe, et dans ses environs, le nombre de Vietnamiens qui parlaient le russe était donc plus important que dans le reste du pays. Depuis 1991, les Vietnamiens optent massivement pour l'apprentissage de l'anglais, plus utile, et du chinois (mandarin), ou dujaponais.
Au Cambodge, et au Laos, qui étaient des pays communistes satellites du Vietnam, le russe a largement laissé la place à l'anglais et auchinois mandarin, surtout après 1991.
Il existe trois groupes de dialectes en Russie d'Europe : le russe septentrional, central et méridional. Chacun de ces groupes se décompose lui-même en plusieurs dialectes.
Il faut considérer également, bien que ne relevant pas des aspects dialectaux, la langue russe sous sa forme argotique. L'argot obscènemat et l'argot criminelfenia, diffusé par des prisonniers etzek familiarisés dans les camps avec ce vocabulaire, sont utilisés au quotidien. Son lexique est riche, hormis lesaphérèses,apocopes et autres dérivations, et lespolysémies étendues.
Situé au nord-est d'une ligne reliant lelac Ladoga àIochkar-Ola en passant parNovgorod etIaroslavl. Ce groupe se distingue par une prononciation duo non accentué comme un /o/, leg est dur (prononcé /ɡ/) et let des terminaisons de verbe se prononce dur.
La limite septentrionale passe parSaint-Pétersbourg,Novgorod,Ivanovo etNijni Novgorod jusqu'àTcheboksary. Au sud, cette région comprendVelikié Louki,Moscou etPenza. L'accent local comporte des traits empruntés tant au russe septentrional qu'au russe méridional. On distingue la partie septentrionale (prononçant /o/, même hors accent) et la partie méridionale (prononçant le o, non accentué, /a/).
La région s'étend au sud de Velikié Louki et passe parRiazan etTambov. On y prononce le 'o' non accentué /a/, le 'g' est fricatif et le 't' mouillé des terminaisons de verbe.
Extrait de lecture de la page Wikipédia russeРусский язык
Le russe est unelangue accentuelle ; l'accent tonique des mots est variable (il peut se déplacer d'une forme à l'autre) et conditionne la prononciation des voyelles selon un phénomène d'apophonie accentuelle : les voyelles non accentuées sont brèves et réduites (la syllabe non accentuée précédant l'accent étant moins réduite que les autres).
Le russe s'écrit avec une version de l'alphabet cyrillique comportant 33 lettres. Laphonologie du russe y est rendue de façon particulière : la plupart des lettres-consonnes représentent en fait deuxphonèmes distincts, l'unvélarisé (« dur »), l'autrepalatalisé (« mou » ou « mouillé ») ; la graphie de la lettre-voyelle qui suit (ex. : a/я pour [a]) indique de quel phonème consonantique il s'agit :
les consonnes dures sont suivies de а, е (dans les mots étrangers), э, о, у, ы, ъ (devant [j]), ou l'absence de voyelle[15] ;
les consonnes molles sont suivies de я, е, ё, и, ю, ь (qui dénote une mouillure en l'absence de voyelle) — en début de mot, après une autre voyelle, ь ou ъ, ces voyelles sont précédées d'un [j] (я ia, е ié, ё io, ю iou) ; И se prononce [ji] après les ь ou ъ[16] ;
les consonnes ж, ш, ц sont toujours dures et ч, щ sont toujours molles — on n'écrit jamais я, ю, э, ъ après ces consonnes[17] ;
À quelques exceptions près, l'orthographe est de typephonologique (toutefois, la place de l'accent n'est habituellement pas notée) : le russe s'écrit globalement comme il se prononce, à condition de tenir compte de certaines modifications phonétiques prévisibles :
l'apophonie accentuelle[18] : les voyelles inaccentuées sont prononcées réduites, mais écrites comme si elles avaient leur forme « pleine » accentuée. Hors accent,a eto se confondent en [ɐ] ou [ǝ] selon la position : par exemple, говорить « parler » se prononce [gǝvɐ'ritʲ] ; хорошо « bien » se prononce [xǝrɐ'ʂɔ] où seul le derniero se prononce vraiment [ɔ]. Lee et leя hors accent tendent vers [ɪ] : comparer нет « non » prononcé ['nʲɛt], et семья « famille » prononcé [sʲɪ'mʲa] ;
l'allophonie « molle » : l'élévation ou centralisation des voyelles basses et postérieures après les consonnes molles. Les [a], [o], [u] se font [æ], [ɵ], [ʉ][19] ;
ledévoisement final[15] : comme dans la plupart des langues slaves, les consonnes sonores s'assourdissent en fin de mot : д est alors prononcé [t], б prononcé [p], etc. Exemples : город [ˈgorət] « ville », поезд ['po.(j)ɪst] « train » ;
l'assimilation régressive[15] : les consonnes sourdes se font sonorisées devant les consonnes sonores (à l'exception de в) : сделать [ˈzdʲelətʲ] « faire », mais свет [svʲet] « lumière » , творить [tvɐˈrʲitʲ] « créer ». Les consonnes sonores s'assourdissent devant des consonnes sourdes : все [fsʲe] « tout », ложка [ˈloʂkə] « cuillère » ;
les groupes de consonnes sont plus nombreux qu'en français, mais les suites trop longues sont réduites : par exemple, dans чувствовать [ˈt͡ɕustvəvətʲ] « sentir, ressentir », le premier 'v' de la suitevstv ne se prononce pas ;
la lettre г peut prendre plusieurs valeurs : [g] généralement, mais [v] dans les terminaisons de l'adjectif -его, -ого et dans le pronom его (ainsi que dans сегодня « aujourd'hui »), [x] dans la racine легк- (« léger »), мягк- (« mou ») et le mot бог « dieu » (au nominatif), muet (ou [ɦ] ?[réf. nécessaire]) dans les interjections (ага « aha », гм « hum »…). La prononciation [ɣ] de г est la marque caractéristique de l'accent du sud.
Génitif (РодительныйRoditel’nyï) qui traduit souvent la préposition 'de' (origine, article partitif, objet de certains verbes, complément de nom, etc.) ;
Au singulier, l'accusatif des noms n'a de forme propre que dans la déclinaison des noms masculins ou féminins se terminant en -а ou -я au nominatif. Celui des noms féminins se terminant en ь au nominatif est identique au nominatif, même s'il s'agit d'un être animé (p.ex. лошадьcheval). Au singulier dans toutes les autres déclinaisons et au pluriel dans toutes, il se confond avec le génitif si le nom désigne un être animé, avec le nominatif s'il désigne un être inanimé.
L'accusatif des adjectifs n'a de forme propre qu'au féminin singulier. Aux masculin et neutre singuliers et au pluriel, il se confond avec le génitif si le nom qualifié par l'adjectif désigne un être animé ; avec le nominatif s'il désigne un être inanimé.
Levocatif (ЗвательныйZvatel’nyï), qui était autrefois le septième cas de la déclinaison russe, ne subsiste plus que dans l'invocation religieuse (молитва “Отче наш” « leNotre Père »), dans quelques rares expressions figées (Боже мой « Mon Dieu », Господи « Seigneur », госпоже "Madame" батько « petit père ») et (très rarement) dans la littérature (chezAlexandre Pouchkine, par exemple : « старче » pour « старец » ― « vieillard »). La forme courte populaire des prénoms (« Тань »Tan’ pour « Таня »Tania) et des mots « мам » et « пап » (m’man,p’pa) peut être considérée comme un vocatif.
Il subsiste également pour certains noms deux autres cas vestigiels : un génitif partitif distinct du génitif générique (стака́н ча́юun verre de thé, стака́н для ча́яun verre à thé) et un prépositionnel à sens locatif, souvent en -у et toujours accentué sur la finale, distinct du prépositionnel générique en -е ou parfois en -и, dont l'accentuation suit celle des autres cas: на лбуsur le front, на полу́par terre, на двери́sur la porte, etc. s'opposant à: о лбеà propos du front, о по́леau sujet du sol, о две́риquant à la porte, etc.
Il y a trois genres (masculin, féminin, neutre) et deux nombres (singulier, pluriel). Généralement, les trois genres sont indifférenciés au pluriel (sauf pour la déclinaison des noms au génitif). La terminaison du nominatif singulier indique généralement le genre : consonne, й ou -ь pour le masculin ; -а, -я ou -ь pour le féminin ; -о ou -е pour le neutre. Il existe quelques exceptions (notamment des mots masculins d'origine étrangère comme кофе ), et en particulier les noms de personne en -а se déclinent comme des féminins mais prennent le genre en cohérence avec leur sens (папаpapa masculin, коллегаcollègue masculin ou féminin).
Le russe a perdu leduel. Il garde cependant un système complexe d'accord des noms précédés d'adjectifs cardinaux :
nominatif singulier pour les nombres terminés par одинun : двадцать один этажvingt-et-un niveaux (c'est-à-dire vingt étages), mais : одиннадцать этажейonze niveaux ;
génitif singulier pour les nombres terminés en дваdeux триtrois четыреquatre : два этажаdeux niveaux (on peut rencontrer dans ce cas le nominatif pluriel pour des noms féminins) ;
génitif pluriel pour les autres nombres et les quantités indéfinies : много этажейbeaucoup d'étages ;
nominatif pluriel en l'absence de quantifieur : этажиdes étages.
Quand le quantifieur est dans un cas oblique (c'est-à-dire quand il n'a pas la forme du nominatif), le nom prend le même cas et le pluriel : около трëх часов "vers trois heures".
Déclinaison des masculins en -∅-, -ь, -й, -ий et des neutres (sauf ceux en -мя)
Masculins
Neutres
Durs
Mous
Durs
Mous
Durs
Mous
Sing
Plur.
Sing
Plur.
Sing
Plur.
Sing
Plur.
Sing
Plur.
Sing
Plur.
Nominatif
-∅-
-ы (1)
-ь
-и
-й
-и
-ий
-ии
-о (5)
-а
-е
-я
Accusatif
N/G (4)
N/G (4)
N/G (4)
N/G (4)
-о
-a
-e
-я
Génitif
-а
-ов (2)
-я
-ей
-я
-ев (3)
-ия
-иев
-а
-∅-
-я
-eй (7)
Datif
-у
-ам
-ю
-ям
-ю
-ям
-ию
-иям
-у
-ам
-ю
-ям
Instrumental
-ом
-ами
-ем (3)
-ями
-ем (3)
-ями
-ием
-иями
-ом (5)
-ами
-ем (3)
-ями
Locatif
-е
-ах
-е
-ях
-е
-ях
-ии
-иях
-е
-ах
-e (6)
-ях
1 : On écritи après une chuintante,г,к ouх.
2 : On écritей après une chuintante.
3 : Après une consonne molle on écritё sous l’accent, sinone.
4 : L’accusatif est identique au génitif pour les noms animés, au nominatif pour les inanimés.
5 : Après une chuintante on écrit о sous l’accent, sinon e.
6 : Pour les substantifs se terminant en ие au nominatif singulier on écrit ии.
7 : Pour les substantifs se terminant en ие au nominatif singulier on écrit ий.
Déclinaison des féminins ou masculins en -a, -я ou -ия
Durs
Mous en -я
Mous en -ия
1 : Ces noms sont presque tous féminins, quelques-uns sont masculins, aucun n'est neutre.
2 : On écrit и après une chuintante, г, к ou х.
3 : Après une chuintante, on écrit о sous l’accent, sinon e.
4 : Après une consonne molle, on écrit ё sous l’accent, sinon e.
5 : L’accusatif pluriel est identique
au génitif pour les noms animés,
au nominatif pour les inanimés
Sing.
Plur.
Sing.
Plur.
Sing.
Plur.
Nominatif
-a
-ы (2)
-я
-и
-ия
-ии
Accusatif
-у
N/G (5)
-ю
N/G (5)
-ию
N/G (5)
Génitif
-ы (2)
-∅-
-и
-ь
-ии
-ий
Datif
-е
-ам
-е -
ям
-ии
-иям
Instrumental
-ой (3)
-ами
-ей (4)
ями
-ией
-иями
Locatif
-е
-ах
-е
-ях
-ии
-иях
Déclinaison des noms féminins en -ь
Singulier
Pluriel
1 : Les substantifs dans ce groupe en -ь sont tous féminins
2 : Le substantif masculinпуть (chemin), se décline ainsi sauf à l'instrumental sing. où il prend -ём.
3 : Au singulier, l’accusatif est identique au nominatif que le nom soit animé ou inanimé.
4 : Au pluriel, l’accusatif est identique au génitif pour les noms animés, au nominatif pour les inanimés.
Nominatif
-ь
-и
Accusatif
-ь (3)
N/G (4)
Génitif
-и
-ей
Datif
-и
-ям (-ам après une chuintante)
Instrumental
-ью
-ями (-ами après une chuintante)
Locatif
-и
-ях (-ах après une chuintante)
Neutres en -мя
Singulier
Pluriel
Il s'agit, sans exception, de tous les substantifs se terminant au nominatif singulier par -мя.
Nominatif
-я
-ена
Accusatif
-я
-ена
Génitif
-ени
-ён
Datif
-ени
-енам
Instrumental
-енем
-енами
Locatif
-ени
-енах
Déclinaison et noms étrangers
Indéclinables
Déclinables
Plusieurs mots d’origine étrangère qui se terminent par une voyelle ont la même forme dans tous les cas. Ces mots appartiennent généralement au neutre : шоссе (chaussée), метро (métro), кино (cinéma), mais peuvent être aussi du masculin ― шимпанзе (chimpanzé), кенгуру (kangourou), кофе (café), ou du féminin ― кольраби (chou-rave), etc.
Les substantifs étrangers animés terminés par а se déclinent : я Фатиму встретил(а)[23] (j'ai rencontré Fatima)
Le système adjectival russe, tout comme le système verbal au passé, connaît troisgenres :
au nominatif singulier, le masculin, le féminin et le neutre sont distincts ;
aux génitif, datif, instrumental et locatif singuliers, le féminin se distingue des masculin et neutre qui sont confondus ;
au pluriel, il n'existe qu'une seule forme pour les trois genres.
Une spécificité du russe, par rapport aux autres langues slaves, est l'existence à côté de la forme dite longue (déclinée) d'une forme courte. La forme courte n'est utilisée que quand l'adjectif estattribut du sujet, et n'existe donc qu'au nominatif.
Sing.
Plur.
Masc.
Neut.
Fém.
Forme courte
ø
-о
-а
-и
Nominatif
-ый
-ое
-ая
-ые
Accusatif
N/G (1)
-ое
-ую
N/G (1)
Génitif
-ого
-ого
-ой
-ых
Datif
-ому
-ому
-ой
-ым
Instrumental
-ым
-ым
-ой
-ыми
Locatif
-ом
-ом
-ой
-ых
L’accusatif est identique au génitif pour les noms animés, au nominatif pour les inanimés ;
Tous les neutres sont inanimés (saufдитя - enfant) (donc l'accusatif a la forme du nominatif).
Les adjectifs masculins se terminent enой sous l'accent (ex. :большой - grand).Pour les adjectifs en chuintante et en ж qui n'ont pas l'accent en finale (c’est-à-dire tous sauf большой et чужой) leo suivant la chuintante est remplacé pare. (Par exemple : хороший donne хорошего, хорошему etc)Après les chuintantes ou les lettresг,к etх on écritи à la place deы. Dans les mêmes cas, on n'écrit jamaisя maisa, ni jamaisю maisу.
Une voyelle mobile (о ou е) apparaît souvent au masculin singulier court : краткий/краток.
On distingue de plus les adjectifs à racine dure (cf. ci-dessus) et ceux à racine molle. Pour ces derniers :
la forme courte est enø,е,я,и ;
pour les adjectifs masculins se terminant au nominatif parий et les adjectifs neutres enее on décline comme suitего,ему,им eteм ;
les adjectifs féminins enяя se déclinentюю etей ;
les adjectifs pluriels enие se déclinentих,им,ими etих.
Quand le pronom de la troisième personne est régi par une préposition, il est préfixé d'unн-:у него,с неё, etc. S'il est simplement précédé d'une préposition qui ne le régit pas (par exemple lorsqu'il sert de traduction à un possessif français), il conserve son initiale vocalique :у его брата,chez son frère.
Les pronoms personnels ne connaissent pas la différence entre animés et inanimés. L'accusatif est toujours identique au génitif.
Le russe dispose de cinq possessifs,мой,твой,наш,ваш etсвой qui sont chacun à la fois adjectif et pronom. Comme tout pronom ou adjectif, se déclinent en fonction du genre, du nombre et du cas du nom qu'ils remplacent ou déterminent (donc de la chose possédée). Il en existe deux modèles de déclinaison, l'un pourмой,твой etсвой, l'autre pourнаш etваш.
Déclinaison des possessifs
Мой (1),твой (2) etсвой (3)
Наш (4) etваш (5)
Singulier
Pluriel
Singulier
Pluriel
Masc.
Neut.
Fém.
Masc.
Neut.
Fém.
Nominatif
мой
моё
моя
мои
наш
наше
наша
наши
Accusatif
N/G (6)
моё
мою
N/G (6)
N/G (6)
наше
нашу
N/G (6)
Génitif
моего
моего
моей
моих
нашего
нашего
нашей
наших
Datif
моему
моему
моей
моим
нашему
нашему
нашей
нашим
Instrumental
моим
моим
моей
моими
нашим
нашим
нашей
нашими
Locatif
о моём
о моём
о моей
о моих
о нашем
о нашем
о нашей
о наших
1 :мой renvoie à un possesseur première personne du singulier ;
2 :твой renvoie à un possesseur seconde personne du singulier ;
3 :свой renvoie à un possesseur sujet (de la proposition concernée) quels qu'en soient legenre, lenombre et lapersonne;
4 :наш renvoie à un possesseur première personne du pluriel ;
5 :ваш renvoie à un possesseur seconde personne du pluriel ;
6 : L’accusatif est identique au génitif pour les noms animés, au nominatif pour les inanimés.
Pour renvoyer à un possesseur troisième personne qui n'est pas sujet de la proposition concernée, le russe utilise le génitif du pronom personnel non réfléchi de la troisième personne, à savoir
его pour un possesseur masculin singulier ou neutre singulier ;
Laconjugaison russe ne connaît que deux formes simples – le présent et le passé – et quatre modes – indicatif, impératif,gérondif et participe. Le futur simple n'existe que pour les verbes perfectifs (voir § suivant). Il y a au présent six personnes (trois au singulier et trois au pluriel), et les formes verbales sont suffisamment différentes les unes des autres pour que les Russes emploient assez peu les pronoms personnels au présent (я, ты, он [она, оно], мы, вы, они). Les verbes au passé n'ont que quatre formes : masculin, féminin, neutre et pluriel, ils ne s'accordent pas en personne. D'autres temps sont composés : le futur imperfectif se construit avec l'auxiliaireêtre (быть) au futur + l'infinitif ; le conditionnel se construit avec le passé + la particuleбы, l'impératif, hors deuxième personne, se construit avecпусть (soit) ouдавай (de давать qui, dans d'autres emplois, signifiedonner ou peut encore servir d'auxiliaire factitif, c'est-à-dire jouer le rôle defaire dans l'expressionfaire faire). Exemples :
Пусть всегда будет солнце ! « Que le soleil soit toujours (là) ! »
Comme dans les autres langues slaves, à l'exception du macédonien et du bulgare, l'aspect du verbe russe,perfectif ouimperfectif ne ressortit pas à la conjugaison, mais au lexique. Dans une très grande majorité de cas, les verbes russes vont par paire : à chaque verbe imperfectif son verbe perfectif, ce que les dictionnaires indiquent(exemples : voir видеть/увидеть ; ouvrir открывать/открыть ; poser класть/положить ; parler/dire говорить/сказать). Cette particularité est une des difficultés du russe pour l'étudiant des pays d'Europe occidentale. L'aspect imperfectif est utilisé pour indiquer une action présente, une action passée non terminée ou une action qui se répète dans le temps. Le perfectif, lui, est utilisé pour décrire une action passée qui est complètement finie, une action future qui n'existe pas encore ou une action unique. Les verbes de mouvement possèdent aussi une troisième forme diteindéterminée, pour décrire les déplacements qui ne se font pas dans une direction déterminée(exemples : aller à pied идти/пойти - ходить ; aller avec un véhicule ехать/поехать - ездить).
Cas particulier du verbeêtre (быть). Si tout le reste de laconjugaison a subsisté, le présent (я есмь,ты е́си,он [она, оно] есть,мы е́смы,вы е́сте,они́ суть) ne s’emploie plus en russe moderne, sauf la formeесть qui n’est utilisée que dans des cas rares[24] (par exemple dans l'expression figée то есть « c'est-à-dire », littéralement « cela est »), ou pour signifier « il y a » en russe (voirci-dessous).
Quant au verbeavoir (иметь), il est rarement employé. Pour traduire la possession, les Russes utilisent une forme particulière :у меня есть… (pour dire :j'ai…), littéralementchez moi il y a…
Comme la plupart deslangues slaves, le russe ne possède aucun article. Le caractère défini ou indéfini d'un substantif est indiqué, indirectement, par sa position par rapport au verbe.
Exemples :
« Девушка пришла » (littéralement : « Jeune fille est arrivée »), la phrase insiste sur le verbe (c'est la forme standard) ; si l'agent « jeune fille » a déjà été introduit, l'ordre des mots suggère qu'il s'agit de la même personne. La phrase se traduira enfrançais par : « La jeune fille est arrivée ».
« Пришла девушка » (littéralement : « Est arrivée jeune fille »), la phrase insiste sur le sujet ; normalement l'agent « jeune fille » n'a pas encore été introduit dans la discussion. La phrase se traduira en français par : « Une jeune fille est arrivée », « c'est une jeune fille qui est arrivée ».
Grâce en particulier à ses nombreuses flexions, le russe peut omettre certains mots qui seraient essentiels en français, comme les pronoms personnels ou même le verbe :
En russe, pour répondre en un mot à une assertion ou interrogation quelconque, on dispose de deux adverbes,да etнет :
on emploieда pour signifier sonaccord avec l'interlocuteur sur la forme dans laquelle il a exprimé son assertion ;
on emploieнет pour signifier sondésaccord avec l'interlocuteur sur la forme dans laquelle il a exprimé son assertion.
Dans le cas d'une assertion ou question à la forme affirmative,да traduira donc le français « oui » etнет le français « non ». Exemples :
QUESTION Идёт дождь? « il pleut ? » ;
RÉPONSE AFFIRMATIVE Да, идёт. « oui (, il pleut) » ;
RÉPONSE NÉGATIVE Нет, не идёт. « non (, il ne pleut pas) ».
Dans le cas d'une assertion ou question à la forme négative, donc le français « non » se traduira par да et le français « si »[25] par нет, toutefois suivi d'un mot ou d'une phrase affirmative.Exemples :
ASSERTION NÉGATIVE Дождь не идёт. « il ne pleut pas » ;
ACCORD AVEC L'INTERLOCUTEUR Да, не идёт. « non (, il ne pleut pas) » ;
DÉSACCORD AVEC L'INTERLOCUTEUR Да Нет, идёт. « si (, il pleut) ».
Mais au contraire de la grammaire française, la russe préfère des réponses plus compliquées, par utilisantнет « non » dans tous les suivi par l'affirmation ou négation.Dans ce cas, les motsнет « non » etда « si» ne portent pas du sens réel et ne sontpas suffisants pour déterminer les intentions de personne répondant à la question et on doit avoir l'information supplémentaire.Exemples :
ASSERTION NÉGATIVE Вы не профессор? « vous n'etes pas un professeur ? »;
ACCORD AVEC L'INTERLOCUTEUR 1. Нет, я не профессор. 2. Да, я не профессор « non, je ne suis pas un professeur » ;
DÉSACCORD AVEC L'INTERLOCUTEUR 1. Нет, я профессор. 2. Да нет, я профессор « si je suis un professeur ».
Dans le cas de désaccord, on tend à utiliser un mot spécial (comme « Да нет » dans l'exemple), au lieu d'un simple « Нет »[26].
Les compétences en russe des étrangers sont certifiés par le ТРКИ (« test derusse comme langue étrangère », souvent désigné hors de Russie par son sigle anglais TORFL) de niveauI àIV, correspondant aux niveaux B1 à C2 duCECRL. Les niveaux A1 à A2 sont également testés mais ne donnent pas droit à un certificat.
Le certificat de niveau I est nécessaire pour l'inscription dans une université russe. La connaissance d'environ 2 300 mots est nécessaire pour son obtention.
Le certificat de niveau II requiert la connaissance de près de 6 000 mots, dont 4 000 mots de vocabulaire actif (liste publiée par le ministère de l'Éducation et de la Recherche de Russie).
Le certificat de niveau III peut être exigé pour les métiers liés à la langue, comme le journalisme, l'édition, la traduction ou l'interprétariat. Il peut également être exigé pour l'obtention d'un diplôme de troisième cycle universitaire.
Le certificat de niveau IV peut donner la possibilité d'enseigner le russe, de mener des recherches littéraires et linguistiques en Russie, etc.
Les six niveaux du TORFL sont très proches des six niveaux duDELF ou du CILS.
Jean Breuillard et Stéphane Viellard,Histoire de la langue russe : des origines auxviiie siècle, Paris, Institut d'études slaves, 2015, 318 p.
Charles-JacqueVeyrenc,Grammaire du russe, Paris, Presses Universitaires de France,,12eéd., 127 p.
Charles-JacqueVeyrenc,Histoire de la langue russe, Paris, Presses Universitaires de France,
AndreiZalizniak,Petit dictionnaire pratique russe-français : suivi d'un « Précis de déclinaison et de conjugaison russes », et d'« Éléments de phonétique russe », Moscou, Éditions d'État des dictionnaires étrangers et nationaux,, 632 p.