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Rue de Bercy

48° 50′ 30″ N, 2° 22′ 37″ E
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Pour les articles homonymes, voirBercy.

Voir la photo.
Rue de Bercy à proximité de lagare de Lyon.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement12e
QuartierBercy (nos 1 à 155,nos 2 à 144),Quinze-Vingts (nos 157 à 257,nos 146 à 256)
Début5,rue de Dijon, et 1,place Lachambeaudie
Fin16,boulevard de la Bastille
Morphologie
Longueur1 900[1] m
LargeurMinimum : 12 m
Géocodification
Ville de Paris0877
DGI0881
Géolocalisation sur la carte :Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Bercy
Rue de Bercy
Géolocalisation sur la carte :12e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 12e arrondissement de Paris)
Rue de Bercy
Rue de Bercy
Images sur Wikimedia CommonsImages sur Wikimedia Commons
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Larue de Bercy est une voie du12e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Actuellement, la rue de Bercy, d'une longueur de 1 900 mètres, est située dans le12e arrondissement, et commence auno 5,rue de Dijon etno 1,place Lachambeaudie et finit auno 16,boulevard de la Bastille.

Ce site est desservi par lesstations de métroBercy etGare de Lyon.

Origine du nom

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Elle porte le nom de la commune deBercy du fait qu'elle était la rue principale de l'ancien village.

Historique

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Cette rue fut dénommée auXVIIe siècle « vieux chemin de Charenton , auXVIIIe siècle « rue de la Rapée », puis « rue de Bercy-Saint-Antoine » duboulevard de la Bastille (à cette époque rue de la contrescarpe) à larue de Rambouillet et rue de Bercy ou « rue du Petit-Bercy » au-delà jusqu’à l’ancienne rue de la Grange aux Merciers (à l’emplacement de l’actuelleCour Saint-Émilion ou approximativement de larue des Pirogues-de-Bercy)[2].

Avant 1790, la rue était entièrement comprise dans la Ville de Paris, dans un quartier dépendant du Faubourg-Saint-Antoine ouparoisse Sainte-Marguerite, la limite avec la paroisse de Conflans (actuellementCharenton-le-Pont) étant la rue de la Grange aux merciers.

De 1790 (établissement de l’Enceinte des Fermiers généraux qui fixe les limites de la Ville) à 1860 (date de son extension jusqu’à l’enceinte de Thiers), la partie nord de la rue, également nommée rue de Bercy-Saint-Antoine, s'étendait desnos 32-34 de larue de la Contrescarpe aux chemins de ronde de laBarrière de la Rapée dumur des Fermiers généraux à la barrière de Bercy (croisement avant avec le boulevard de Bercy). Cette partie de la rue, d'une longueur de 1 195 mètres, était située dans l'ancien8e arrondissement,quartier des Quinze-Vingts[3].La partie sud de la barrière de Bercy à la rue de la Grange aux merciers était comprise dans lacommune de Bercy.

En 1860, la commune de Bercy est annexée à Paris et la rue est comprise entièrement dans la ville de Paris.

Depuis 1877 la rue de Bercy se limite à larue de Dijon, son tronçon au sud-est ayant été absorbé par l’extension desentrepôts de vins de Bercy par la ville de Paris. Larue Gabriel-Lamé qui la remplaçait, longeait ces entrepôts en décalage par rapport au tronçon de rue de Bercy supprimé.

Évolution de l'environnement

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Du côté des numéros pairs (sud-ouest)

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La partie nord-ouest de la rue de Bercy entre la rue de la Contrescarpe (bassin de l'Arsenal) et larue Villiot était bordée jusqu’au milieu duXIXe siècle de piles de bois amenées des forêts de l’Yonne et de Marne parflottage sur la Seine et entreposées sur les terrains s’étendant jusqu’au quai de la Rapée[4].Ce secteur s'urbanise au milieu duXIXe siècle à la suite du percement de l'avenue Ledru-Rollin et du boulevard Diderot.

De l'actuelle rue Van Gogh à la rue Villiot, s'élevait de 1903 à 1993, à l'emplacement actuel de la maison de la RATP, une centrale électrique du métropolitain bâtie par l'architectePaul Friesé.

À l’emplacement de l’actuelministère de l'Économie et des Finances, la rue longeait le clos Saint-Bonnet qui appartenait à l’hospice du Saint-Nom de Jésus.

Au-delà, au sud du croisement avec le boulevard de Bercy, la rue était bordée à la fin duXVIIe siècle et auXVIIIe siècle de maisons de plaisance et de somptueux hôtels particuliers dont les jardins s’étendaient jusqu’à des terrasses dominant le chemin le long de la Seine.

  • Ledomaine de M. de la Rapée (à l’emplacement duPalais omnisports de Bercy) parcouru par leru de Montreuil qui alimentait un petit étang et se jetait dans la Seine.
  • La folie de Gesvres, partagée ensuite en en deux propriétés, hôtel de M. Le Croix etpetit château de Bercy, dont subsistent quelques vestiges de façades dans leparc de Bercy
  • L'hôtel de La Vieuville,
  • L'hôtel Le Vayer
  • L'hôtel Pajot où Charles Albert d’Aillyduc Chaulnes fit construire unefolie et aménager des jardins parLe Nôtre[5]. Le domaine appartint ensuite àLouis-Léon Pajot, comte d'Ons-en-Bray (aussi écrit Onsenbray), directeur général des Postes et Relais de France, membre honoraire de l'Académie royale des sciences qui y reçut en 1717 le tsar de Russie Pierre le Grand[6].
  • L'hôtel Rohan-Chabot

La rue se terminait face au parc de l'hôtel Pâris de Montmartel, ou "Pâté-Pâris", luxueux pavillon bâti dans les années 1710 sur les plans de l'architecte Dulin entre l'ex-rue de la Grange-aux-Merciers au nord-ouest et le parc duchâteau de Bercy au sud-est[7].

Ces domaines sont progressivement abandonnés par leurs propriétaires à la fin duXVIIIe siècle. En 1779, une raffinerie de sucre est installée au château du Petit-Bercy, en 1783 une manufacture de savon dans le clos de la Rapée, une filature dans le clos de Saint-Bonnet[8].

Dès 1804 desentrepôts de vins s’installent sur le clos de la Rapée puis au cours des années suivantes en amont sur les terrains des anciens jardins entre la rue de Bercy et la Seine jusqu’à la rue de la Grange aux Merciers ce qui entraine, au cours de la première moitié duXIXe siècle, la disparition des anciennes maisons de plaisance dont les matériaux sont utilisés pour la construction des chais.L’ensemble est racheté en 1876 par la Ville de Paris qui étend les entrepôts au sud jusqu’en bordure de laGare de La Rapée et entoure l'ensemble d'une grille[6].

Lors de cette restructuration une portion des terrains acquis est soustrait aux entrepôts, desnos 1 à 41 de la rue, pour créer lesrues de Pommard etde Chablis où sont construits des pavillons en meulière pour les salariés du métro en 1908.

Au cours des années 1970, les entrepôts sont abandonnés. À leur emplacement, un hôtel et des immeubles de bureaux sont construits en 1988 auxnos 61 à 69 par les architectes Parat et Andrault, auno 51, en 1994 lecentre américain par l'architecteFrank Gehry[9].

Du côté des numéros impairs

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Du bassin de l'Arsenal à la rue Traversière, le secteur s'urbanise au milieu duXIXe siècle.

Du boulevard Diderot au boulevard de Bercy, les terrains en grande partie, jardins potagers sont achetés en 1847 par laCompagnie du chemin de fer de Paris à Lyon pour construire lagare.

Au-delà de la barrière de Bercy, dans l'ancienne commune de Bercy, ce côté nord de la rue longé par le ru de Montreuil mis en souterrain vers 1840, était bordé au début duXIXe siècle de terrains agricoles. Des maisons sont construites de ce côté dans les années 1830. La Compagnie de chemin de fer de Lyon exproprie également les terrains de larue Corbineau auno 36 pour construire à la place de ces maisons une gare de marchandises qui englobe larue de la Planchette qui reliait le boulevard de Bercy (chemin de ronde de l'enceinte des fermiers généraux) à la rue de Bercy.La halle SNCF qui longeait la rue de Bercy est abandonnée vers 1980 et la ZAC Corbineau-Lachambeaudie est aménagée à son emplacement avec des immeubles construits par l'architecteRoland Schweitzer en 1988[9].

  • La rue de Bercy auXVIIIe siècle
  • partie aval du quai de la Rapée et de la rue de Bercy en 1737
    partie aval du quai de la Rapée et de la rue de Bercy en 1737
  • Rue de Bercy partie amont sur plan de 1784
    Rue de Bercy partie amont sur plan de 1784

Crue de 1910

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Lors de lacrue de janvier 1910, elle fut complètement submergée par les eaux de la Seine.

  • Niveau de la crue de 1910.
    Niveau de la crue de 1910.
  • Les entrepôts de Bercy inondés, en 1910.
    Les entrepôts de Bercy inondés, en 1910.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • Angle rue de Bercy rue de Chablis
    Angle rue de Bercy rue de Chablis
  • 19 rue de Bercy
    19 rue de Bercy
  • Vue de la rue à la hauteur de la rue de Chablis
    Vue de la rue à la hauteur de larue de Chablis
Article détaillé :51, rue de Bercy.

Autres rues de Bercy

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D'autres voies ont porté le nom « de Bercy » :

Bibliographie

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Notes et références

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  1. 1900 mètres pour laNomenclature officielle des voies, édition de mars 1997.
  2. JacquesHillairet,Dictionnaire historique des rues de Paris,Paris,Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2vol. [détail des éditions](ISBN 2-7073-1054-9,OCLC 466966117),p. 183
  3. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan32e quartier « Quinze-Vingts », îlotno 14,F/31/88/19, îlotno 15,F/31/88/20, îlotsnos 16 et 16 bis,F/31/88/21, îlotno 17,F/31/88/22, îlotno 18,F/31/88/23, îlotno 20,F/31/88/25, îlotno 21,F/31/88/26, îlotno 21 bis,F/31/88/27, îlotno 21 ter,F/31/88/28, îlotno 22,F/31/88/29, îlotno 23,F/31/88/30.
  4. DanielleChadych,guide du promeneur dans le 12e arrondissement, Paris, Parigramme,, 228 p.(ISBN 2 84096 044 3),p. 166
  5. Jacques Champeix et Lionel Mouraux,Bercy, Paris, éditions LM,(ISBN 2 904463 02 X),p. 37
  6. a etbLucien Lambeau,Histoire des communes annexées à Paris, Ernest Leroux,, 577 p.(lire en ligne).
  7. « Pavillon Montmartel petit bercy », surchateaubercy.wifeo.com(consulté le)
  8. Marie Lise Sabriz,Le quartier Bercy Gare de Lyon, Paris, Albin Michel=1989(ISBN 2 226 038809),p. 37
  9. ab etcChadych 1995,p. 172.
  10. Lucien Lambeau,Histoire des communes annexées à Paris en 1859 - Bercy, Paris, Ernest Leroux,, pages 284-285.
  11. DanielleChadych,Le guide du promeneur, 12e arrondissement, Parigramme,(ISBN 978-2-84096-044-7), page 168.
  12. « Tony Soulié : "Tanzanie", 255, rue de Bercy »,Fresques murales
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