Cet article est uneébauche concernant l’art.
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| Fratrie | Werner Joseph Wittkower(en) |
| Conjoint | Margot Wittkower(en) |
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| Distinctions | Médaille Serena() Bourse Guggenheim() Alice Davis Hitchcock Award(en) |
Rudolf Wittkower, né àBerlin en1901 et mort le àNew York, est unhistorien de l'art allemand.
Son père Henry Wittkower était un ressortissant anglais vivant en Allemagne.
Rudolf Wittkower étudie d'abord l'architecture durant une année à Berlin puis l'histoire de l'art àMunich auprès deHeinrich Wölfflin, de nouveau à Berlin auprès d'Adolph Goldschmidt et, enfin àRome comme assistant à la bibliothèque Hertziana que dirige alorsErnst Steinmann[1] et où, jusqu'en 1927, il écrira plusieurs articles pour leThieme-Becker (dictionnaire général d'artistes).
De retour à Berlin, il travaille à l'université de cette ville puis, en1932, sur invitation, à celle deCologne où il ne restera qu'une année puisqu'il quittera l'Allemagne pourLondres en1933 au moment de la montée du nazisme.
À Londres, il enseigne à l'Institut Warburg et à laSlade School of Fine Art.
À dater de 1954, il séjourne auxÉtats-Unis; il est professeur invité à l'Université Harvard, professeur au département Histoire de l'art etarchéologie de l'Université Columbia, et professeur à laNational Gallery of Art de Washington de1969 à1970. À l'université Columbia, sous sa direction (1956-1969), le budget annuel de son département passe de $50 000 à $600 000[1]. Lorsqu'il enseigne à Cambridge, il chaperonne le travail d'Anthony Blunt (Cinq de Cambridge) à l'Insitut Warburg[2].
Il décède le 11 octobre 1971 d'une crise cardiaque à l'âge de 70 ans[1].
Rudolf Wittkower est l'auteur de plusieurs ouvrages relatifs à l'architecture et à la sculpture.
Dans son ouvrageLes principes de l’architecture à la Renaissance (1949), Wittkower recherche les influences néoplatoniciennes dans les principes architecturaux deLeon Battista Alberti et d’Andrea Palladio. Il met notamment en évidence la relation étroite entre l'architectonique de ces deux architectes et la théorie musicale de l'époque, elle-même réinspirée de l'antiquité et des principes pythagoriciens. Cet ouvrage est considéré comme majeur pour l'histoire de l'art en général.
Il étudie notamment la permanence des symboles et des thèmes dans l'Antiquité, au Moyen Âge et durant la Renaissance, et publie ses découvertes dans une série d’articles rassemblés dans l'ouvrage posthumeAllegoria e migrazione dei simboli (1977).
Il se marie à Margot Holzmann en 1923[1].