Rubens Barrichello, né le àSão Paulo[1],Brésil, est un pilote decourse automobile brésilien qui a fait ses débuts enFormule 1 en1993. Il dispute 323 Grands Prix où il remporte 11 victoires, réalise 14pole positions, 17 meilleurs tours en course et monte 68 fois sur le podium.
La famille Barichello est originaire du village deCastello di Godego enVénétie (Italie). Pietro Barichello s'installe auBrésil et double à cette occasion ler de son patronyme qui devient Barrichello. Son fils Rubens, garagiste à proximité ducircuit d'Interlagos est le père de Rubens Gonçalves ditRubinho[2].
Rubens se lance rapidement dans lesport automobile : dès son plus jeune âge, il dispute des compétitions dekarting et décroche cinq titres de champion.
À 18 ans, il part en Europe faire ses débuts en sport automobile dans le championnat deGM Lotus Euroseries, qu'il remporte. En1991, il s'engage enchampionnat britannique de Formule 3, au sein de l'écurie de Dick Bennett, pour laquelle avait également rouléAyrton Senna huit ans auparavant, et remporte le titre dès sa première année de participation en s'imposant notamment devant le BritanniqueDavid Coulthard[3].
En1992, il accède au championnat international deFormule 3000. Rattrapé par son inexpérience et handicapé par un matériel qui n'est pas toujours à la hauteur, il termine troisième du championnat, un résultat suffisamment probant pour obtenir, avec l'aide de sponsors brésiliens, un volant enFormule 1 chezJordan Grand Prix pour la saison1993.
Rubens Barrichello, pilote Jordan, en juillet 1995.
Barrichello fait ses débuts enFormule 1 le14 mars1993 sur lecircuit de Kyalami, lors duGrand Prix d'Afrique du Sud. À vingt ans, il devient un des plus jeunes pilotes de l'histoire du championnat du monde. Son premier Grand Prix se solde par un abandon à la suite d'un problème de boîte de vitesses, un souci qui donne le ton d'une saison marquée par le manque de fiabilité de sa monture, puisqu'il totalise neuf abandons en seize courses.
Il se montre régulièrement à son avantage en qualifications où il domine des coéquipiers aussi expérimentés qu'Ivan Capelli ouThierry Boutsen mais également en course, comme auGrand Prix d'Europe, disputé sur la piste humide ducircuit de Donington Park, où il est en troisième position avant son abandon à six tours de l'arrivée à cause d'un problème de pression d'essence. Même s'il doit attendre la fin de saison et une cinquième place auJapon pour inscrire ses seuls points de la saison, Barrichello apparaît pour beaucoup comme la révélation de la saison.
Lasaison 1994 démarre sur d'excellentes bases pour Rubens qui, grâce à une quatrième place au Grand Prix du Brésil puis à une troisième place au Grand Prix du Pacifique, pointe à la troisième place du championnat des pilotes après seulement deux épreuves et confirme qu'il est un des espoirs de la discipline. Sa progression est proche de s'interrompre brutalement lorsqu'au cours des premiers essais libres duGrand Prix de Saint-Marin, il perd soudainement le contrôle de sa monoplace à l'entrée d'une chicane rapide (on parlera d'une crevaison) avant de décoller, de s'écraser contre un mur de pneus puis de se retourner. Barrichello est transporté inconscient à l'hôpital du circuit, laissant craindre le pire sur son état de santé, jusqu'à ce que Ayrton Senna, venu à son chevet, apporte des nouvelles rassurantes de son jeune protégé. Souffrant de blessures légères, Barrichello déclare forfait pour le reste du week-end mais de retour dans le paddock dès le lendemain où il assiste le samedi à l'accident mortel deRoland Ratzenberger, puis le dimanche à celui d'Ayrton Senna.
Très touché par les événements du Grand Prix de Saint-Marin, Barrichello n'en accomplit pas moins une saison remarquable, malgré une fiabilité parfois aléatoire de sa Jordan-Hart. Il termine quatrième à quatre reprises supplémentaires et réalise le28 août lors duGrand Prix de Belgique sur le circuit deSpa-Francorchamps sa premièrepole position, devenant ainsi le plus jeunepoleman de l'histoire de la Formule 1, record qui sera battu ensaison 2003 parFernando Alonso puis parSebastian Vettel auGrand Prix d'Italie en 2008. Il boucle sa saison à la sixième place du championnat du monde avec 19 points.McLaren songe à l'engager pour piloter la nouvelleMarlboro McLaren Mercedes, mais l'affaire ne se concrétise pas et Mclaren se rabattra surMark Blundell pour épaulerMika Häkkinen[4].
Ensaison 1995, Barrichello est très attendu d'autant que Jordan a signé un partenariat avec le motoristePeugeot et peut ainsi revoir ses ambitions à la hausse. La pression est un peu forte pour le jeune Brésilien, inévitablement présenté par ses compatriotes comme le « nouveau Senna ». Malgré une belle deuxième place lors duGrand Prix du Canada, il semble perdre au fil des courses de son aisance des saisons précédentes et subit en interne la montée en puissance de son coéquipierEddie Irvine. Il termine néanmoins encore une fois devant son coéquipier au classement général. Alors que Barrichello a été un temps pressenti pour rejoindreMichael Schumacher chezFerrari pour la saison suivante, c'est le Nord-Irlandais qui lui est préféré.
Toujours chez Jordan ensaison 1996, Barrichello réalise un solide début de saison mais, comme l'année précédente, se désunit en cours d'année. De plus en plus insatisfait de son jeune pilote,Eddie Jordan lui signifie son intention de ne pas prolonger son contrat. Il termine huitième au classement du championnat du monde devant notamment son nouveau coéquipierMartin Brundle etEddie Irvine, son ancien équiper parti chezFerrari. Il semble devoir se résoudre à quitter la Formule 1 pour leCART lorsque l'ancien champion du mondeJackie Stewart et son filsPaul font appel à lui[5].
1997-1999 : nouvelle aventure avec Stewart Grand Prix
Au sein de la jeune équipeStewart, Barrichello retrouve la flatteuse réputation de ses débuts. Le manque de fiabilité chronique de sa monture ne lui permet de rallier l'arrivée qu'à trois reprises lors de la saison1997 mais, grâce à plusieurs coups d'éclat en qualification et à une deuxième place sous le déluge deMonaco où ses pneusBridgestone étaient très efficaces, il prouve qu'il reste à 25 ans un espoir de la Formule 1.
Lasaison 1998 est une copie-conforme de 1997 avec de belles performances en qualifications : ses équipiersJan Magnussen ouJos Verstappen sont complètement éclipsés. Ces bons résultats sont rarement concrétisées en course à cause d'une voiture insuffisamment fiable. Contacté parWilliams à la fin de la saison 1998, il est contraint d'honorer son ultime année de contrat chez Stewart, ce qu'il ne regrette pas puisque la Stewart desaison 1999, conçue par l'ingénieurAlan Jenkins peu avant son limogeage, s'avère être la meilleure réalisation de l'équipe britannique. À son volant, il signe trois podiums, une pole position auGrand Prix de France et termine le championnat à la septième place. Ces performances lui valent d'être recruté par laScuderia Ferrari pour devenir à partir desaison 2000 le nouveau coéquipier deMichael Schumacher à la place d'Eddie Irvine.
Chez Ferrari, avec l'une des meilleures monoplaces du plateau, Barrichello s'affirme comme un candidat régulier au podium. Fiable et performant, il évolue toutefois un ton en dessous de son coéquipierMichael Schumacher, ce qui ne lui permet pas de jouer sa carte personnelle. AuGrand Prix d'Allemagne àHockenheim, il remporte la premièrevictoire de sa carrière au terme d'un scénario particulièrement haletant : parti du fond de grille à la suite d'un ennui technique lors des qualifications, il remonte tout le peloton et effectue la jonction avec les leaders grâce à la neutralisation de la course consécutive à l'intrusion d'un manifestant sur la piste. Tandis que la pluie commence à tomber en fin de course, il fait le pari de ne pas s'arrêter aux stands et de conserver ses pneus pour piste sèche, ce qui lui donne la victoire pour sa128e participation, soit la plus longue attente pour un premier succès (battu auGrand Prix d'Allemagne 2009 parMark Webber). Il dédie cette victoire àAyrton Senna[6]. Moins en réussite en2001 alors même que la domination de la Scuderia se fait de plus en plus forte, il n'obtient pas le moindre succès mais monte sur dix podiums et termine le championnat troisième avec 56 points.
Sur le plan comptable, la meilleure saison de Barrichello a lieu en2002 avec quatre victoires et la deuxième place au championnat. C'est également la saison des polémiques liées aux consignes de course. AuGrand Prix d'Autriche, particulièrement performant, il parvient à dominer Schumacher tout au long du week-end mais doit, sur ordre de son équipe, lui céder la victoire à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Cette consigne de course est particulièrement mal ressentie par le public et par la presse dans la mesure où Schumacher était déjà largement en tête du championnat et ne semblait pas avoir un besoin impératif de points supplémentaires[7].
Privé alors de ce qui aurait été sa deuxième victoire en Grand Prix, Barrichello s'impose auGrand Prix d'Europe, auGrand Prix d'Italie, enHongrie et une quatrième fois auxÉtats-Unis à Indianapolis, à nouveau dans la polémique, puisqu'il dépasse Schumacher sur la ligne, sans que l'on sache si Schumacher souhaitait réellement lui céder la victoire ou juste réaliser une arrivée groupée à la mode des24 Heures du Mans. Pour mettre un terme à ces agissements, laFIA interdit les consignes ayant pour effet de fausser le déroulement des Grands Prix.
En2003, Barrichello semble bien moins s'accommoder que son équipier de la nouvelle réglementation sportive. Quatrième du championnat, il obtient tout de même deux victoires àSilverstone etSuzuka en fin d'année, où un succès de sa part était indispensable pour priverKimi Räikkönen de ses ultimes chances de coiffer Schumacher au championnat et lui permettant de terminer à nouveau vice-champion du monde. Il doit ensuite attendre la fin de saison2004 et une démobilisation de Schumacher déjà assuré d'un titre supplémentaire pour remporter ses deux succès de l'année, enItalie et enChine.
En2005, une soudaine baisse de forme l'éloigne de la lutte pour la victoire. S'il accroche quatre podiums, il termine à la huitième place du championnat. Vivant de plus en plus mal son rôle de second pilote, il obtient deJean Todt de ne pas honorer sa dernière année de contrat pour pouvoir rejoindre l'écurieHonda.
Annoncé comme un outsider crédible dans la lutte pour le titre de champion2006 à la suite des excellents essais hivernaux des Honda, Rubens Barrichello déchante rapidement. Non seulement la monoplace japonaise n'est pas l'arme absolue tant espérée, mais il éprouve des difficultés à s'adapter à son pilotage et à soutenir la comparaison avec son coéquipierJenson Button, d'autant plus qu'il n'a jamais conduit auparavant en pneus Michelin. Au fil des épreuves, il est plus à son aise mais peine à concrétiser en courses ses progrès en qualifications. Septième du championnat, il ne monte pas sur le moindre podium, une première depuis sa saison 1998 chez Stewart.
La situation de Honda empire en2007 et, pour la première fois de sa carrière, le Brésilien n'inscrit pas un seul point de toute l'année. Au cours de la saison, certains médias annoncent son départ de chez Honda et sa rétrogradation chezSuper Aguri F1, l'autre équipe soutenue par le constructeur japonais[8]. Conforté dans sa position par l'arrivée en fin d'année à la direction sportive de l'équipe deRoss Brawn, qu'il a connu chez Ferrari, il conserve son volant pour la saison suivante.
Cette saison2008 est très nettement meilleure. Rubens Barrichello termine le championnat devant son coéquipierJenson Button en prenant régulièrement des points, en partie grâce aux Grand Prix sous la pluie qu'il affectionne particulièrement. ÀSilverstone, il part en fond de grille et remonte quinze voitures pour atteindre le podium. Après la course, Rubens déclare« Je dépassais, extérieur, intérieur puis extérieur, des Ferrari, des BMW ... je ne me suis jamais autant amusé ». Cette performance, due à un bon choix de pneus et de réglages, ne peut cacher les défauts d'une monoplace peu compétitive.
Rubens Barrichello, sur laBGP 001, termine second à Monaco.Barrichello vainqueur en Italie en 2009.
Début décembre 2008, en raison de la crise économique qui touche le secteur de l'automobile, le constructeur japonaisHonda décide du retrait immédiat de son écurie de la Formule 1.
Après un hiver d'incertitudes quant à ses chances de poursuivre sa carrière en Formule 1, Barrichello conserve finalement sa place dans la structure deBrackley après le rachat du Honda Racing F1 Team parRoss Brawn et à la création deBrawn GP Formula One Team. Dès lepremier Grand Prix, il obtient la deuxième place en qualification derrière son partenaireJenson Button. En course, Button s'impose et Rubens finit second.
Après cinq courses, l'avance de Brawn GP au classement du championnat du monde est substantielle et Button et Barrichello occupent les deux premières places du classement pilotes. À l'issue duGrand Prix d'Espagne, Rubens exprime néanmoins publiquement ses doutes quant à l'équité avec laquelle les deux pilotes sont traités, sous-entendant que Button serait favorisé au sein de l'équipe.
ÀMonaco, Barrichello termine second pour la troisième fois de la saison. EnTurquie, il abandonne, pour la seule fois de l'année, au quarante-septième tour à cause d'une boîte de vitesses défectueuse. Il se rattrape enGrande-Bretagne où il termine troisième. Les résultats sont plus mitigés enAllemagne, sixième, etHongrie où il se classe dixième, terminant pour la dernière fois de la saison hors des points.
Il signe à cette occasion la centième victoire duBrésil en Formule 1 et confirme ce succès en remportant une troisième fois leGrand Prix d'Italie, àMonza et se classe troisième du championnat du monde, derrière son coéquipierJenson Button etSebastian Vettel.A l’intersaison, Barrichello qui a déjà signé avec l'écurieWilliams F1 Team reçoit une proposition deMcLaren pour piloter laMcLaren Mercedes et épauler ainsiLewis Hamilton, mais le Brésilien ne peut donc donner suite[9].
Le, il s'engage avec l'écurieWilliams F1 Team pour la saison2010 et a pour coéquipier le champion deGP2 en titreNico Hülkenberg[10]. Barrichello fait un début de saison en demi-teinte malgré trois entrées dans les points en huit courses. À Monaco, il part en tête-à-queue à la suite d'une touchette avecVitantonio Liuzzi puis percute un mur de pneus, détruisant sa monoplace. AuGrand Prix d'Europe, il termine quatrième, son meilleur résultat de la saison. Cette bonne performance est suivie d'une cinquième place àSilverstone. Il pointe alors au onzième rang du classement des pilotes. Au mois d'août 2010, Rubens Barrichello remplaceNick Heidfeld à la présidence de l'Association des Pilotes de Grand Prix (GPDA). Barrichello termine dixième du championnat du monde avec 47 points contre 22 à son équipierNico Hülkenberg et, au lendemain du dernier Grand Prix de la saison, est confirmé par son écurie dans son poste de titulaire pour la saison 2011. Il fera équipe avec un autre pilote sud-américain, le VénézuélienPastor Maldonado.
Le début de saison2011 de Barrichello est difficile : il doit en effet attendre, tout comme son équipe, lasixième épreuve pour marquer ses deux premiers points. Deux autres points sont inscrits au Canada, ses derniers de la saison. Rubens Barrichello termine au dix-septième rang du championnat 2011 avec quatre points, contre 1 seul à son équipierPastor Maldonado.En proie à de grosses difficultés financières,Williams décide de se séparer de lui et de le remplacer par son compatrioteBruno Senna soutenu par de nombreux sponsors[11].
Malgré son expérience en Formule 1, Barrichello n'est pas retenu par Williams pour 2012. L'écurie anglaise est en difficulté financière et si Barrichello a tenté d'apporter un budget complémentaire, il est considéré comme insuffisant face à celui deBruno Senna qui est finalement recruté. Dans le même temps enIZOD IndyCar Series,KV Racing Technology voit une place se libérer pour 2012 après le départ deTakuma Satō pourRahal Letterman Lanigan Racing. Le pilote fétiche deKV Racing Technology,Tony Kanaan, un grand ami de Barrichello, lui propose un test à Sebring avec son équipe pour mieux comprendre la nouvelle monoplace du championnat, la Dallara DW12. À l'issue de cette prise en main, Barrichello entre en négociation avecJimmy Vasser pour s'engager en IZOD IndyCar Series et son engagement est confirmé le1er mars 2012. Il est motorisé parChevrolet.
Malgré une monoplace et des circuits qu'il ne connaît pas, le recordman du nombre de départs en Formule 1 réalise tout de même de bons résultats dont deuxtop 10 en trois courses. Le 19 mai 2012, il se qualifie en dixième position pour les500 miles d'Indianapolis et est éluRookie of the Year après sa prestation en course[12].
Après sa carrière enmonoplace, Rubens Barrichello s'engage en championnat brésilien destock-car après avoir participé à quelques courses fin 2012[14]. Il termine dans leTop 10 lors de sa première saison. La saison suivante, en2014, il devient champion du Brésil avec notamment deux victoires[15].
Parallèlement à son engagement en stock-car brésilien, Rubens Barrichello participe à une course du championnatRolex Sports Car Series à Indianapolis en juillet. Pour sa première participation à une course à bord d'uneDaytona Prototype, il termine cinquième après avoir mené la course en fin d'épreuve[16].
AuGrand Prix de Turquie 2008, Rubens Barrichello arbore sur sa monoplace la mention257 Grand Prix - New Record[24] en référence aux 256 départs en Grands Prix du vétéran italienRiccardo Patrese (pour 258 engagements). La validité de cette mention a été discutée dans la mesure où Barrichello comptabilisait comme départs ses participations auGrand Prix d'Espagne 2002 et auGrand Prix de France 2002 au cours desquels il a abandonné avant le départ. Le cas duGrand Prix de Belgique 1998 pose également problème puisqu'impliqué dans le carambolage du premier départ, il n'a pas pris part au second. Certaines sources le créditent quand même de son premier départ, d'autres non[25],[26].
Les années suivantes, il conforte son record et prend sa retraite avec 323 Grands Prix disputés[27].
Barrichello n'a jamais remporté sonGrand Prix national. De1993 à2011, il a participé à dix-neuf éditions duGrand Prix du Brésil qui se déroule dans sa ville natale, sur lecircuit d'Interlagos, qu'il pouvait voir de la fenêtre de l'appartement de ses parents lorsqu'il était enfant. Il y a obtenu trois pole positions (2003,2004,2009), a souvent été bien placé sur la grille, mais il n'a terminé la course qu'à sept reprises (quatrième en1994, troisième en2004, sixième en2005, septième en2006 et huitième en2009, quatorzième en2010 et2011), en raison de nombreux incidents ayant entraîné son abandon : accrochage (2001), tête à queue (1996), panne d'essence (2003), boîte de vitesses (1993,1995 et1998), panne hydraulique (2002), suspension (1997) et enfin casse moteur (1999,2000,2007).
Pilotes brésiliens en championnat du monde de Formule 1
Les pilotes n'ayant pas participé à au moins une épreuve ne sont pas mentionnés ; les années indiquent une participation à au moins une épreuve de la saison.