Laruée vers l'or de 1828 en Géorgie, premier mouvement de recherche aurifère auxÉtats-Unis, a précédé de vingt ans laruée vers l'or en Californie, permettant à de nombreux prospecteurs de se faire la main, mais entraînant la déportation du peupleCherokee. La ruée a duré plus de quinze ans et culminé vers1843[1]. Conséquence de cet engouement pour le métal fin, dès 1830, leCongrès des États-Unis vote l'« Indian Removal Act », qui autorise l'armée à déporter les peuples amérindiens de laGéorgie vers l'Oklahoma.

La ruée vers l'or des années 1830 se produisit dès 1828 dans lecomté de Lumpkin, le premier touché, àDahlonega etAuraria, sur la façade ouest desAppalaches.
En1830, plus de 300 onces par jour sont extraites dans une zone allant du nord deBlairsville au sud-est du territoireCherokee. Une route, une poste, un journal et un hôtel appartenant au vice-président américainJohn C. Calhoun sont bâtis de toutes pièces[2]. Un hôtel des monnaies s'installe dès1830 et frappe 100 000 dollars la première année. Il produira 1,5 million de pièces d'or, pour une valeur totale de 6 millions de dollars, avant de fermer en1861[3]. La plupart des colons blancs arrivèrent dans les années 1832 et 1833, après avoir reçu des terres à l'occasion de loteries.
C'est lors de la ruée vers l'or de la Géorgie que s'est généralisé le« rocker », appareil inventé pour mieux rechercher l'or alluvionnaire : il est composé d'une caisse en bois sans fond, permettant d'évacuer l'eau, mais équipée d'untamis pour retenir les cailloux et de taquets pour conserver l'or[4].
Le patrimoine historique de la ruée vers l’or est toujours célébré, par le biais d'un festival annuel àDahlonega.