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Rozay-en-Brie

48° 41′ 00″ nord, 2° 58′ 00″ est
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Rozay-en-Brie
Rozay-en-Brie
La rue Principale et l'église Notre-Dame.
Blason de Rozay-en-Brie
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementSeine-et-Marne
ArrondissementProvins
IntercommunalitéCommunauté de communes Val Briard
Maire
Mandat
Patrick Percik
2020-2026
Code postal77540
Code commune77393
Démographie
GentiléRozéens
Population
municipale
2 840 hab.(2022en évolution de −0,21 % par rapport à 2016)
Densité896 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 41′ 00″ nord, 2° 58′ 00″ est
AltitudeMin. 81 m
Max. 110 
m
Superficie3,17 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineRozay-en-Brie
(ville-centre)
Aire d'attractionParis
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Fontenay-Trésigny
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
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Rozay-en-Brie
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Rozay-en-Brie
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Rozay-en-Brie
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Rozay-en-Brie
Liens
Site webrozay-en-brie.fr
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Rozay-en-Brie (prononcé[ʁɔ.ˈzɛ ɑ̃ ˈbʁi]) est unecommune française située dans ledépartement deSeine-et-Marne enrégionÎle-de-France.

Géographie

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Localisation

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Rozay-en-Brie est une commune située à 50 km au sud-est deParis, à 30 km au nord-est deMelun, à 30 km au sud-est deMeaux et à 30 km au nord-ouest deProvins.

Localisation de la commune de Rozay-en-Brie dans le département de Seine-et-Marne

Communes limitrophes

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Carte des communes limitrophes de Rozay-en-Brie.
Communes limitrophes deRozay-en-Brie
Lumigny-Nesles-Ormeaux
Rozay-en-BrieVoinsles
Bernay-Vilbert

Une borne située sur la place de la mairie rappelle que la commune est aucentre géographique du département deSeine-et-Marne. La commune se situe au cœur de la région de laBrie.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de371 hectares ; l'altitude varie entre 81 et 110 mètres[1].

L'unique hameau de la commune est Vilpré, situé en bordure deVoinsles. Une partie de la ville est construite sur un terrain en faible déclivité dont le point bas se situe au bord de l'Yerres et le point haut en direction de la mairie et de la porte de Gironde.

La commune de Rozay-en-Brie présente un relief peu marqué, le plateau briard descend en pente douce vers les vallées peu profondes de l'Yerres et de ses affluents. Le paysage est typique de la Brie, dédié aux cultures céréalières en dehors de la ville. Le boisement est discret mais relativement bien réparti sur un territoire communal pour une large part urbanisé.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Rozay-en-Brie.
L'Yerres traversant Rozay-en-Brie.

Le territoire est entièrement situé sur le bassin versant de l'Yerres[2] et ses affluents. Cette rivière, longue de 98,23 km, affluent de laSeine, prend sa source à une douzaine de kilomètres au nord.

L'Yerres, ainsi qu'un bras de 0,17 km[3], sert de limite communale au nord, puis le ru de Vulaine, 5,54 km[4], affluent en rive droite, à l'ouest de la ville jusqu'à la confluence avec le ru des Fontaines Blanches, affluent en rive gauche qui borde le territoire communal au sud.

Le ru des Fontaines Blanches, 4,94 km[5], et son affluent le ru de la Tessonnerie prennent leur source dans le bois de Blandureau sur le territoire de Voinsles.

Le ru de Vulaine a un cours parallèle à l'Yerres sur près d'un kilomètre, il prend sa source au bois de Lumigny au nord et donne son nom à la pente de Vulaine et à la prairie de Vulaine.

Le fossé 01 de Quétotrain,canal non navigable de 2,35 km[6],conflue avec le ru de Vulaine.

La longueur totale de ces cinqcours d'eau référencés sur la commune est de 3,77 km[7].

L'Yerres irrigue au nord de la ville les étangs des Carreaux dédiés à la pêche et au camping.La vallée de l'Yerres est relativement pittoresque en rompant de manière douce la monotonie du plateau briard.

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre lebon état des eaux imposé par laDirective-cadre sur l'eau du, plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : leSDAGE, à l’échelle dubassin hydrographique, et leSAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein dubassin Seine-Normandie[8].

La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le. Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : leru de l'Étang de Beuvron, laVisandre, l’Yvron, leBréon, l’Avon, laMarsange, laBarbançonne, leRéveillon[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[10].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[12]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[13] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[14]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[15],[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 714 mm, avec11,8 jours de précipitations en janvier et7,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deGrandpuits-Bailly-Carrois à11 km àvol d'oiseau[17], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[18],[19]. La température maximale relevée sur cette station est de40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18,8 °C, atteinte le[Note 1].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones spéciales de conservation (ZSC) et deZones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21],[Carte 1] : « L'Yerres de sa source a Chaumes-en-Brie », d'une superficie de18 ha, un tronçon de 40 km de l'Yerres qui héberge une faune piscicole et une végétation aquatique devenues rares enIle-de-France[22],[23].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Rozay-en-Brie est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle appartient à l'unité urbaine de Rozay-en-Brie[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 3],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[26]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,8% ),terres arables (44,2% ),eaux continentales[Note 5] (7,7% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %)[29].

Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

  • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Carte orhophotogrammétrique de la commune.
    Carte orhophotogrammétrique de la commune.

Planification

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La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'unplan local d'urbanisme[32].

Morphologie urbaine

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La vieille ville de Rozay s'est établie en amont direct de la confluence de l'Yerres et du ru des Fontaines Blanches, sur un site propice à l'établissement d'une ville fortifiée. Cette partie historique de la ville est ceinturée par des remparts prenant une forme hexagonale, situés à l'intérieur des boulevardsAmiral-Courbet,La Fayette,Thiers etGambetta, et percés de huit rues.La densité y est forte, avec des maisons contigües dont certaines remontent au Moyen Âge le long des différentes rues menant au centre situé au niveau de la place de la mairie. Dans cet espace organisé et compartimenté se trouvent des espaces verts et des potagers à l'arrière des maisons.

Au milieu duXIXe siècle, on retrouve quelques habitations hors des remparts le long des routes émanant des trois portes, devenues rue duGénéral-Leclerc, faubourg deGironde et rue deRome.

L'habitat pavillonnaire s'est développé durant la seconde moitié duXXe siècle et se trouve en périphérie à l'ouest, au nord et au sud.

L'uniquehameau de la commune est Vilpré, situé en bordure deVoinsles. Il existait déjà auXIXe siècle.

Le hameau de Villeneuvotte, situé à Bernay-Vilbert, est collé à Rozay par la rue du Général-Leclerc, ancienne route nationale 4.

Logements

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En 2011, le nombre total de logements dans la commune était de 1 100, alors qu'il était de 1 047 en 2006[a 1].

Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 4,3 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 64 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,9 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 61,9 %, stable par rapport à 2006 (61,8 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil de 20 % (7,9 % contre 8,8 % en 2006, leur nombre ayant légèrement reculé de 92 à 87)[a 2].

Voies et transports

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Routes et pistes cyclables

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Rozay-en-Brie est un nœud routier, desservi par la voie rapideroute nationale 4 contournant la ville au nord, la route départementale 201 contournant la ville à l'est (axe nord-sud du centre Seine-et-Marne), et plusieurs autres routes départementale secondaires. La RN 4 fut déviée en 1955 pour la première voie et 1993 pour la seconde voie[33]. Rozay-en-Brie ne possède pas de piste cyclable.

Transports en commun

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L'ancienne gare.
Historique
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La ville était reliée à Paris dès leXVIIIe siècle par une grande route rectiligne passant notamment par Tournan et Fontenay. Cette route se terminait à Rozoy et ne sera poursuivie qu'auXIXe siècle à la sortie de la ville. Le Chemin de Rozoy à Sésane ou Grande route de Sésane passait par Voinsles venant de Rozoy et allant versVaudoy-en-Brie.Rozay-en-Brie était située sur la ligneJouy-le-Châtel - Marles-en-Brie (24 km) duRéseau de Seine-et-Marne, ouverte en 1902. Il s'agissait d'un ancien réseau de chemins de fer à voie métrique, concédé à laSociété générale des chemins de fer économiques (SE) connue sous la dénomination des "Tramways de Seine-et-Marne". Le service des voyageurs sera supprimé en 1934 avec transfert sur route, par autocar sur certaines sections. Les marchandises subsisteront jusqu'en 1938[34].

Aujourd'hui
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La commune de Rozay-en-Brie se situe dans la zone 5 duréseau de transports d'Île-de-France. Elle est desservie par les lignes 10, 21, 24 et 34 duréseau de bus du Pays Briard, ainsi que le Proxibus Val Bréon. Elle est située à proximité des gares deMarles-en-Brie,Verneuil-l'Étang etMormant pour laligne P du Transilien et deTournan pour leRER E.

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes latiniséesRosetum en 1017[35],[36],Roseyum en 1153[37],Rozetum in Bria en 1264[38],Rosai vers 1222 (Livre des vassaux) etRosoi vers 1240[39].

D'un gallo-romanRAUSETU « lieu planté deroseaux », qui a donné l'ancien françaisrosei, rosoi. Il est basé sur le gallo-romanRAUS d'origine germanique[36] et qui a donné l'ancien françaisros « roseau »[39] (d'où le diminutifrosel qui explique la formeroseau), dérivé avec le suffixe latin collectif-etum[36] (comprendre gallo-roman-ETU, suffixe servant à désigner un ensemble d'arbres ou d'arbustes appartenant à la même espèce, mais jamais utilisé avec un nom de fleur). Ce suffixe se perpétue sous une forme féminine-aie (< gallo-roman-ETA) d'oùroseraie, basé sur le nom durosier, d'étymologie différente (latinrosa « rosier, rose » + suffixe-ier).

Au cours de laRévolution française, la commune porte le nom deRozoy-l'Unité[40].

Autrefois orthographiéeRosoy comme l'atteste leDictionnaire des communes de France et des principaux hameaux en dépendant (1818) qui la situe à cinqlieues de poste deCoulommiers (soit 21,44 km), elle ne porte le nom deRozay-en-Brie que depuis1934 lorsque le maire Gilbert Eugène, après délibération du conseil municipal, décida que l'orthographeRozay-en-Brie doit être définitivement substituée à celle deRozoy-en-Brie,rosoi étant une forme dialectale plutôt caractéristique de l'oïl septentrional (picard, etc.).

Histoire

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Préhistoire

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Le site de Rozay-en-Brie est probablement occupé depuis laPréhistoire.

AuNéolithique : la forêt (Brigia Sylva) recouvre alors 80 % de la Brie. La chasse et la cueillette sont pratiquées.

Antiquité

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Entre -2500 et -1000, ladéforestation est progressive, la population augmente et travaille le cuivre, le bronze, puis le fer ; les terres sont mises en culture.

Durant la période gauloise, le territoire se situe à la limite des peuples celtes desMeldes (Meldi) au nord et desSénons (Senones) au sud. C'est un lieu de passage entre l'oppidum sénon de Metlosédum (Melun) et la capitale melde Iantinum (Meaux). Non loin se trouvait la possible agglomération antique de Lumigny bâtie sur une butte de sable proéminente.

Durant la périodegallo-romaine, les cités de Meaux (Meldès) et Melun (Melodunum) se développent, bien situées sur les berges de la Seine et de la Marne. Un diverticule de la futurevia Agrippa permettait de relier les deux cités par les environs de Rozay-en-Brie[41]. La via Agrippa passait àChâteaubleau (Riobé) et àChailly-en-Brie en remontant vers Meaux. Les voies antiques ont perduré les siècles suivants sous le nom de Chemin Paré.

AuVe siècle, la civilisation gallo-romaine décline, la Gaule passe ensuite sous la domination desFrancs.

Moyen Âge

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Jusqu'auXe siècle, Rozay-en-Brie (Rosoy) est une ville souterraine composée de caves et de souterrains dont certains, selon la légende, iraient jusqu'à Provins[42].Dès1017, l'église de Rozay est confiée auxchanoinesde Paris par l'évêque de Meaux. L'édifice actuel est construit à partir duXIIe siècle. Ce sont les chanoines duchapitre cathédral de Paris qui assument la seigneurie de Rozay/Rosoy jusqu'à la Révolution.

La région correspond à lazone frontière de 5 à 15 kilomètres de large, située entre lecomté de Champagne, le domaine royal de l'Île-de-France et le chapitre de Paris.Elle est mise en valeur auxXIIe siècle etXIIIe siècle, à l'image deVilleneuve-le-Comte, à l'époque des défrichements de la forêt briarde et du développement des foires. La charte de défrichement de « Rozetum in Bria » date de 1225.

Possédant une compagnie d'arquebusiers, Rozay devient auMoyen Âge un centre commercial florissant avec des marchés et des foires. Certaines rues portent les noms de cette époque : rue aux Fromages, rue des Porcelets, rue de la Haranderie, place du Marché-au-Blé. Le bourg de Rozay est alors entouré de fortifications (remparts avec tourelles et portes).Rozay se situait sur la route de pèlerinage menant à Rome. Le grand chemin de Fontenay à Rozay était appelé chemin deRome. Cette route venant de Paris, qui se poursuit versTroyes par Provins, est vraisemblablement utilisée par les marchands qui se rendent aux célèbresfoires de Champagne et par les pèlerins.

En1314, lorsqueLouis le Hutin succède à son pèrePhilippe le Bel, la ville est définitivement rattachée au royaume de France. Elle se situera jusqu’à la Révolution à la limite des provinces d’Île-de-France et de Champagne.En1358, la Brie est soulevée par la Grande Jacquerie lors de laGuerre de Cent Ans.

Époque moderne

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Le couvent desdominicaines est fondé en 1648. Ses lettres de patente, datées de janvier 1656, sont confirmées en février 1673 puis jusqu'en janvier 1792, année où le conseil municipal demande la translation des religieuses pour loger la brigade de gendarmerie dans leurs locaux.

Les douves des fortifications sont comblées au début duXVIIIe siècle. Des routes rectilignes sont tracées, notamment vers Fontenay-en-Brie et Paris.

Époque contemporaine

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LaRévolution française en 1789 met fin à l'Ancien Régime. Le département de Seine-et-Marne est créé le en application de la loi du, à partir d'une partie desprovinces d'Île-de-France et deChampagne. Rozay n'eut que 231 suffrages et Melun qui en avait recueilli 239 devint la préfecture. Rozay devint chef-lieu dedistrict. En 1795, le district disparut et Rozay devint chef-lieu de canton.

En1792, laTerreur sévit dans la Brie.En1814, sont remportées les victoires deMormant () et deMontereau () sur les troupes coalisées.En1815-1818, la Brie se trouve dans la zone d’occupation russe.

En1870-1871 se déroule laguerre franco-allemande. Du au, la Brie est occupée par lesPrussiens. En septembre 1871, les troupes d'occupation allemandes quittent la Brie.

Le bourg fut desservi, de 1902 à 1938, par la ligne dechemin de fer secondaire àvoie métrique du réseau de Seine-et-Marne desÉconomiques, deJouy-le-Châtel àMarles-en-Brie.

Lors de laPremière Guerre mondiale, du au, lapremière bataille de la Marne aux portes de Meaux et de Coulommiers se soldera par une victoire des alliés français et anglais.

Lors de laSeconde Guerre mondiale, en juin1940 à la défaite de la France, l’exode remplit les routes. Le, en pleine débâcle de l'armée française, laWehrmacht fait son entrée à Rozay-en-Brie. La ville sera libérée le à la suite de l'offensive dugénéral Patton.

Politique et administration

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Situation administrative

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Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France,Fontenay-Trésigny est devenu le chef-lieu ducanton de Fontenay-Trésigny[43] qui regroupe 33 communes et 49 804 habitants[44]. Le redécoupage a pris effet en mars 2015, lors durenouvellement général desassemblées départementales.

Lecanton de Fontenay-Trésigny se situe dans ledépartement de Seine-et-Marne qui a pour chef-lieu la ville deMelun. Le canton de Fontenay-Trésigny est composé de communes appartenant aux arrondissements deProvins (17 communes),Melun (13 communes) etMeaux (3 communes). Rozay-en-Brie appartient à l'arrondissement de Provins, le plus étendu mais le second moins peuplé et le moins dense du département. Cet arrondissement de 9 ancien cantons et 165 communes comptait 161 849 habitants en 2012[45].

Rozay-en-Brie était jusqu'alors le chef-lieu ducanton de Rozay-en-Brie, qui comprenait 22 communes et comptait 25 985 habitants en 2012[46]. Fontenay-Trésigny était la commune la plus peuplée du canton, loin devant Rozay-en-Brie qui compte près de la moitié de sa population. Lecanton de Rozay-en-Brie faisait partie de l’arrondissement de Provins. De 1790 à 1795, Rosay a été le chef lieu dudistrict de Rosoy. De 1800 à1926, la commune et le canton de Rozay-en-Brie appartenaient à l'arrondissement deCoulommiers, puis de 1926 à 2005 à l'arrondissement de Melun avant de passer à l'arrondissement de Provins en 2006[47].

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne.

Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous laTroisième République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements ruraux de Seine-et-Marne, où sont régulièrement élus des candidats issus des partis de droite.

Article connexe :Élections départementales de 2015 en Seine-et-Marne.

Lors des élections départementales de 2015, Jean-Jacques Barbaux (maire de Neufmoutiers-en-Brie et conseiller général sortant du canton de Rozay-en-Brie) et Daisy Luczak (maire de Courquetaine), binôme UMP, ont été élusconseillers départementaux au second tour pour le canton de Fontenay-Trésigny[48]. Jean-Jacques Barbaux a été ensuite élu président duconseil départemental de Seine-et-Marne[49].

Rozay-en-Brie fait partie de lacommunauté de communes les Sources de l'Yerres qui regroupe neuf communes adhérentes au1er janvier 2014.

Liste des maires

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L'hôtel de ville.
Article détaillé :Liste des maires de Rozay-en-Brie.

Depuis 1959, cinq maires se sont succédé à Rozay-en-Brie :

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mars 19591966Raymond Bizière Chef d'entreprise
1966avril 1986
(décès)
Jacques PicardRPRMédecin
Conseiller général de Rozay-en-Brie (1979 → 1986)
juin 1986mars 2001Michel Bonnard[50] Plombier
mars 2001mars 2008Francis LemaireDVDChauffagiste
mars 2008en cours
(au 26 mai 2020)
Patrick Percik[51]UMP-LRArtisan maçon
Réélu pour le mandat 2020-2026

L'hôtel de ville fut construit en 1840 sur l’emplacement de l’ancienne halle, démolie le 17 mai 1840[52].

Instances judiciaires et administratives

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Rozay-en-Brie relève dutribunal d'instance de Meaux, dutribunal de grande instance de Meaux, de lacour d'assises de Melun, de lacour d'appel de Paris, dutribunal pour enfants de Meaux, duconseil de prud'hommes de Meaux, dutribunal de commerce de Meaux, dutribunal administratif de Melun et de lacour administrative d'appel de Paris[53].

Intercommunalité

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Rozay-en-Brie fait partie de lacommunauté de communes du val Briard.

Jumelages

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La commune de Rozay-en-Brie n'est jumelée avec aucune autre commune.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au1er janvier 2026[54],[55].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la commune de Rozay-en-Brie gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[56].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[57]. Lacommunauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[56],[58].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entrepriseSuez, dont le contrat expire le[56],[59].

Population et société

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Démographie

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La population de Rozay-en-Brie était de 2 770 habitants en 2011[60]. La densité de population de Rozay-en-Brie est de 873,82 habitants par km². Le nombre de logements a été estimé à 1 169 en 2010 ; ces logements de Rozay-en-Brie se composent de 1 075 résidences principales, 20 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 97 logements vacants[61].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63].

En 2022, la commune comptait 2 840 habitants[Note 6], en évolution de −0,21 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 6001 4501 3701 4171 3831 4561 5131 4201 502
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 4171 4891 5681 5481 5931 5691 5311 3681 390
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 3541 4061 2461 0791 1081 1201 1271 2141 338
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
1 4831 5211 7681 9142 3802 6132 7032 7212 863
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
2 8072 840-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puisInsee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Rozay-en-Brie est située dans l'académie de Créteil.

La ville dispose de quatre établissements scolaires allant de la maternelle au lycée :
- uneécole maternelle,
- uneécole élémentaire,
- lecollège des Remparts qui accueille 720 élèves,
- lelycée La Tour-des-Dames qui accueille 940[65] élèves.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête de l’Épouvantail à Rozay-en-Brie. Le troisième dimanche du mois d'octobre[66].

Santé

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La ville compte une maison de retraiteEHPAD ainsi qu'uninstitut médico-éducatif.

Leshôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier deCoulommiers et la clinique privée deTournan-en-Brie.

Sécurité

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Police - gendarmerie

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Rozay-en-Brie dispose d'une brigade territoriale autonome de lagendarmerie nationale située à l'extrémité du chemin des Étangs.

Sapeurs-pompiers

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Rozay-en-Brie dispose d'uncentre d'intervention et de secours situé sur le contournement est de la ville.

Sports

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Activités

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Rozay-en-Brie compte une douzaine d'associations sportives couvrant une grande variété de sports et culturel. La ville gère une école multisports[67].

Équipements sportifs

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La ville dispose d'un espace municipal avec terrain defootball, detennis et debasket-ball.

Médias

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La ville dispose d'une bibliothèque également école de musique.

Le quotidien régionalLe Parisien, dans son édition locale Seine-et-Marne, ainsi que le bi-hebdomadaireLe Pays Briard relatent les informations locales.

La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre et d'IDF1.

L’information institutionnelle est assurée par plusieurs publications périodiques : leJournal de la Communauté de Communes des Sources de l'Yerres[68] ;Seine-et-Marne Magazine, mensuel diffusé par leconseil général de Seine-et-Marne[69] et leJournal du Conseil régional, bimensuel diffusé par leconseil régional d'Île-de-France[70].

Cultes

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La commune de Rozay-en-Brie fait partie de laparoissecatholique « Pôle missionnaire deMormant » au sein dudiocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité[71].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre deménagesfiscaux de la commune était de 1 132 (dont 62 % imposés), représentant 2 824 personnes et lamédiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 350 euros[72].

Emploi

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En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 1 105, occupant 1 259 actifs résidants.

Le taux d'activité de lapopulation (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,2 % contre un taux de chômage de 7 %.

Les 22,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,7 % de retraités ou préretraités et 6,5 % pour les autres inactifs[73].

La commune de Rozay-en-Brie fait partie de lazone d’emploi deMelun[74].

Entreprises et commerces

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En 2017, le nombre d'établissements actifs était de100 dont2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche,7 dans l’industrie,12 dans la construction,62 dans le commerce-transports-services divers et17 étaient relatifs au secteur administratif[75].

Ces établissements ont pourvu 1 029postes salariés.

En 2019, 22 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont16individuelles.

Au1er janvier 2020, la commune ne possédait aucun hôtel mais2 terrains de camping disposant de101 emplacements[76].

Zones d'activité

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Rozay-en-Brie compte unezone industrielle située au nord, limitée par la route nationale 4 contournant la ville.

Une petite zone commerciale se trouve à la sortie de la ville en direction dePécy, avec un Carrefour Market (anciennement Simply Market), unMr Bricolage et plusieurs commerces.

Commerces

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La vie commerçante de Rozay-en-Brie se concentre principalement le long de la rue duGénéral-Leclerc, à la fois axe historique majeur et vitrine de la ville.

Agriculture

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Rozay-en-Brie est dans lapetite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de laBrie autour deMormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture decéréales et d'oléoprotéagineux (COP)[77].

Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[78]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de68 ha en 1988 à163 ha en 2010[77].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Rozay-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Rozay-en-Brie entre 1988 et 2010.
198820002010
Dimension économique[77],[Note 8]
Nombre d’exploitations (u)525
Travail (UTA)637
Surface agricole utilisée (ha)340310816
Cultures[79]
Terres labourables (ha)334s816
Céréales (ha)249ss
dontblé tendre (ha)164s378
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha)62s55
Tournesol (ha)25
Colza etnavette (ha)0s69
Élevage[77]
Cheptel (UGBTA[Note 9])1200

Culture locale et patrimoine

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L'église Notre-Dame.
Tour d'angle des remparts.
Porte de Gironde.

Lieux et monuments remarquables

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Église Notre-Dame-de-la-Nativité

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L'église Notre-Dame de la Nativité est un édifice imposant. Elle a été classéemonument historique par liste de 1862[80].

Sa construction a commencé à partir duXIIe siècle. Le clocher, de style roman, date de cette époque. Elle a été transformée au siècle suivant : adjonction de la nef, du bas-côté nord et remaniée et restaurée jusqu'auXIXe siècle.
Le portail ouest, mariage entre style gothique flamboyant et style Renaissance, a été restauré à partir de 1998. Sur un contrefort côté rue du Général-Leclerc on peut voir une pierre gravée avec une marque de compagnonnage datée de 1517, date de l'achèvement de la partie sud de l'édifice.
À l'intérieur, peuvent être perçus une "Vierge à l'Enfant" en marbre blanc sculptée parGermain Pilon, une huile sur panneau en bois représentant saint Jérôme écrivant ses mémoires, "la délivrance de saint Pierre" huile sur toile duXVIIe siècle (M.H. 1984).

Orgue

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Construits parLouis-Alexandre Clicquot auXVIIIe siècle, reconstruit entre 1930 et 1933 parGabriel d'Alençon; le grand orgue et lepositif, constitués de 2 000 tuyaux ont été remis en état de1989 à1996. Le positif, datant de 1723, est attribué aufacteur d'orgue Deslandes et, à la mort de celui-ci, la partie instrumentale aurait été confiée à Nicolas Collard ou à L. A. Clicquot. Le buffet d'orgue, daté de 1737, aurait ainsi pu être conçu par ces derniers[81].

Maisons à colombages et à encorbellements

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Il subsiste cinqmaisons à colombages à Rozay-en-Brie.

Fortifications

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Rozay était entouré de remparts dont il reste d'importants vestiges. Sur les treize tourelles d'origine, il en reste huit. Trois portes donnaient accès à l'intérieur de la cité. Les portes de Rome et de Gironde qui subsistent ont été classés monuments historiques en 1935[82]. Les anciens fossés sont comblés et, plantés d'arbres et de pelouse, offrent des lieux de promenade.

Personnalités liées à la commune

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  • Pascal Amoyel (1971), compositeur et pianiste, né à Rozay-en-Brie.
  • Nicolas Michel Chevreau (né vers 1766), militaire
  • Claudine de Culam (1585-1601), domestique condamnée à mort.
  • Jean-Claude Defrance (1742-1807), médecin à Rozay-en-Brie, député à la Convention nationale (1792). Les 15 et 16 janvier 1793, il était présent pour répondre aux questions posées lors du procès deLouis XVI. Il n'a pas voté la peine de mort. Le roi sera guillotiné le 21 janvier 1793.
  • Christian Jacob (1959), président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, né à Rozay-en-Brie.
  • Sébastien Japrisot (1931-2003), écrivain et cinéaste, a résidé plusieurs années dans la commune[83].
  • Jacques Denis Louis Leberton (1754-1846), colonel de la Révolution et de l'Empire né à Rozay-en-Brie et mort à Paris.
  • Jules Oudot (1861-1925), auteur dramatique, mort à Rozay-en-Brie.
  • Noël Pruneau (1749-1802),dessinateur etgraveur sur cuivre, mort à Rozay-en-Brie.
  • Nicolas-Michel Quatresolz de Marolles (1733-1818), chevalier de Saint-Louis, à Marolles. Député à l'Assemblée législative (1791), Président de l'administration du district de Rozay-en-Brie.
  • Henri Simon (1922-2024), né à Rozay-en-Brie,résistant au sein desFFI de la commune, militant marxiste, auteur de plusieurs ouvrages.
  • Ivan Tourgueniev (1818–1883), l'un des plus grands écrivains, romanciers, nouvellistes et dramaturges russes. Il vécut longtemps à Rozay-en-Brie avec le couple Viardot et sa fille adoptée par le couple. Comme tous les grands écrivains russes, il était un parfait francophone et écrivait aussi des nouvelles en français. Ami des plus grands auteurs russes et français de son époque, il illustre ce lien charnel, affectif, sentimentale, viscérale même entre ces deux nations européennes qui encadrent l'Europe des Antilles à Vladivostok.

Héraldique, logotype et devise

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Article connexe :Armorial des communes de Seine-et-Marne.
Blason de Rozay-en-BrieBlason
D'argent à trois roses de gueules sur fond sablé bleu azur
Ornements extérieurs
Les roses sont surmontées d'une couronne de comte. Une banderole portant les mots Rosa Inter Flores domine le tout. L'écu est accolé de deux branches de laurier croisées au-dessous.
Devise / Cri
Rosa Inter Flores
Détails
Les roses et la couronne de comte remontent au comté de Champagne.
Blason mentionné en 1782 au fronton de l'ancienne porte de Rome. Blason officiel de la commune.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rozay-en-Brie comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Sites Natura2000 de Rozay-en-Brie » surGéoportail(consulté le 15 janvier 2021)..
  2. « Rozay-en-Brie - Occupation simplifiée 2017 », surcartoviz.institutparisregion.fr(consulté le).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », surcartoviz.institutparisregion.fr(consulté le).
  4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », surdriaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Références

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Insee

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  1. a etbLOG T2 - Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.

Autres sources

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  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Yerres (F4--0210) ».
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Yerres (F4721001) ».
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vulaine (F4722000) ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Fontaines Blanches (F4723000) ».
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Quétotrain (F4722100) ».
  7. Site SIGES – Seine-Normandie(Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 18 octobre 2019
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  10. site officiel du Syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE)
  11. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  12. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
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  79. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Rozay-en-Brie. », surle site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.(consulté le).
  80. « Église Notre-Dame », noticeno PA00087258, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  81. [2] Orgue de Rozay-en-Brie sur le site Topic Topos.
  82. « Porte de Rome », noticeno PA00087260, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture et« Porte de Gironde », noticeno PA00087259, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  83. Le Pays Briard, vendredi 3 mars 1978.
v ·m
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