L'entité précédant le royaume de Saxe était leduché électoral de Saxe. Depuis la fin du Moyen Âge, il avait évolué en un territoire complexe au cœur de l'Allemagne. Jusqu'auxguerres de Silésie, il était l'un des principaux États protestants duSaint-Empire romain germanique, mais il a ensuite été supplanté par laPrusse voisine du nord. Les relations avec la Prusse prirent un tournant opposé, ce qui réduisit considérablement l'importance politique de la Saxe après 1763. Cependant, l'économie prospérait et un paysage urbain et industriel hautement développé caractérisait l'électorat florissant à la fin duXVIIIe siècle.
À cette époque, des changements majeurs se profilaient en Europe. Les conditions politiques, sociales et économiques furent réorganisées dans toute l'Europe à la suite de laRévolution française de 1789. Les idées révolutionnaires venues de France résonnaient également en Saxe. Cependant, des soulèvements comme en France n'éclatèrent pas immédiatement. Ce n'est qu'en 1790 qu'une révolte paysanne saxonne contre l'oppression des propriétaires terriens eut lieu. Cependant, ces troubles n'eurent pas la même dynamique qu'en France et ont été réprimés militairement en septembre 1790. Une partie de la bourgeoisie ainsi que l'élite intensifièrent leur critique du régime absolutiste dans le duché de Saxe sous l'influence des idées révolutionnaires. L'État saxon réagit en imposant des mesure de censure dans les universités du duché et des enquêtes policières, y compris des sanctions sévères contre les meneurs identifiés.
Les monarchies européennes tentèrent ainsi de réprimer le danger révolutionnaire provenant de France afin d'empêcher toute propagation dans les autres États européens et à rétablir l'Ancien Régime. Cela entraîna de graves affrontements militaires en Europe. Conformément à ladéclaration de Pillnitz, la Saxe faisait partie des pays qui ont combattu aux côtés de la Prusse contre la Révolution française. La France révolutionnaire se stabilisa, repoussa ses envahisseurs et commença à s'étendre profondément sur le territoire du Saint-Empire romain. Avec lerecès d'Empire de 1803, 112 des petites et grandes seigneuries furent dissoutes en tant que sujets impériaux, ce qui équivalait à une réorganisation du territoire du Saint-Empire romain germanique. Lorsque, le 16 juillet 1806, les territoires réunis sous la domination française dans la confédération du Rhin ont déclaré leur retrait de l'Empire, l'empereurFrançois II déposa la couronne impériale le 6 août 1806 après un ultimatum deNapoléonIer. Ainsi, l'Ancien Empire a cessé d'exister.
La situation était difficile pour l'électorat de Saxe, qui n'était pas très important à l'échelle européenne. Jusqu'en 1806, l'électeurFrédéric-Auguste III suivait donc avec un soin scrupuleux un concept politique qui reposait largement sur une politique étrangère passive et sur les principes de neutralité, de fidélité à la constitution impériale et de préservation de la paix. Cela incluait également le strict respect des engagements pris dans les alliances. Pour éviter tout conflit avec les puissances s'étant partagées la Pologne : laRussie, l'Autriche et laPrusse, Frédéric-Auguste avait renoncé au trône polonais en 1792. Même lorsque l'Europe se divisa politiquement en deux camps après 1804, avec d'une part une alliance offensive anglo-russe élargie à l'Autriche et d'autre part les États de laconfédération du Rhin regroupés autour de l'Empire français, la Saxe crut pendant un certain temps pouvoir se tenir à l'écart des conflits qui prenaient des dimensions mondiales. Le maintien d'une politique de neutralité cohérente était compréhensible du point de vue saxon, car elle lui avait garanti une période de paix de quarante ans.
Après l'effondrement du Saint-Empire, la Saxe souveraine se retrouva ainsi seule sans alliés. À l'initiative de la Prusse, la Saxe et leHesse-Cassel engagèrent des négociations en vue de former une alliance défensive, leNorddeutscher Bund (Fédération défensif), pour contrer la Confédération du Rhin. Cette proximité avec la Prusse entraîna la Saxe dans un conflit décisif avec la France napoléonienne. Bien qu'aucun accord formel d'alliance n'eût été conclu avec la Prusse, les 22 000 soldats saxons se joignirent à l'armée royale prussienne à l'automne 1806 pour faire face à l'invasion française. Ainsi, les troupes saxonnes se retrouvèrent aux côtés de la Prusse sur les champs de bataille d'Iéna et d'Auerstedt dans laguerre contre la France napoléonienne, qui aspirait à la domination européenne. Là, l'armée unifiée prusso-saxonne subit une défaite écrasante contre Napoléon. Tout le territoire de la Saxe fut occupé par la suite. ÀDresde, 10 000 soldats bavarois et un commandant de ville français entrèrent.Leipzig fut occupée le 14 octobre 1806 par le maréchalDavout et dut débourser un million de thalers pour l'entretien des soldats ennemis dans la ville. La France s'efforça cependant de mettre fin à l'alliance de la Saxe avec la Prusse et de prendre le rôle de protecteur de la Saxe à la place de la Prusse.
La Saxe fut divisée en quatre arrondissements. Les centres administratifs après cette réforme territoriale étaientNaumbourg,Leipzig,Wittenberg etDresde. La vie publique était désormais dominée par l'administration française, qui se préoccupait principalement du recouvrement des contributions, de la confiscation de toutes les recettes fiscales ainsi que des biens électoraux, de la confiscation de toutes les marchandises anglaises et de l'entretien des hôpitaux militaires. Des garnisons françaises furent établies à Naumburg, Leipzig, Wittenberg, Dresde,Weißenfels etMersebourg. Les organes administratifs saxons restaient en place, mais étaient soumis aux directives de Napoléon et de ses fonctionnaires.
Paix avec la France et adhésion à la Confédération du Rhin
Avec la signature destraités de paix de Poznań entre la France et la Saxe, la Saxe se retirait de laQuatrième Coalition. Dans le traité de paix de Poznań, la Saxe occupée par Napoléon dut rejoindre laConfédération du Rhin (Art. 2) et céder divers territoires situés en Thuringe (Art. 7), mais en compensation, elle se vit promettre l'enclave prussienne deCottbus (Art. 6) et fut érigée en royaume, après laBavière et leWurtemberg (Art. 3). De plus, en Saxe, lecatholicisme romain fut légalement assimilé au luthéranisme évangélique (Art. 5). L'aspect négatif du traité de Poznań demeurait la dépendance croissante de la Saxe vis-à-vis de la France.
Après labataille d'Iéna et par le traité de paix signé àPosen, le, l'électorat de Saxe intégra laconfédération du Rhin[3]. Il s'engageait à fournir àNapoléon Ier des troupes auxiliaires : en retour, il en reçut, en 1806, le titre deroi de Saxe sous le nom deFrédéric-Auguste Ier[4]. Le 20 décembre 1806, la proclamation du prince électeur régnantFrédéric-Auguste III commeroi de Saxe ne suscita pas d'écho particulier, probablement parce que le titre de roi était familier en Saxe depuis plus de cent ans. Néanmoins, Frédéric-Auguste reçut la dignité royale pour la première fois à la fin de 1806 des mains de Napoléon.
Par le traité de paix signé àTilsit, le, le roi de Prusse céda l'arrondissement de Cottbus au roi de Saxe[5],[6]. Frédéric-Auguste fut également nommégrand-duc de Varsovie, ses ancêtres ayant régné sur laPologne auXVIIIe siècle.
Lors de laguerre de la Cinquième coalition, le royaume de Saxe, en tant que membre de la Confédération du Rhin, déclara officiellement la guerre à l'Autriche le 24 avril. Dresde fut brièvement occupée par les troupes autrichiennes le 11 juin 1809, avant d'être libérée par les troupes françaises. Lors de labataille décisive de Wagram les 5 et 6 juillet 1809, des troupes saxones combattirent également du côté français et subirent de lourdes pertes.
Par leTraité de Schönbrunn (), l'empire d'Autriche cède les enclaves qu'elle possédait en Saxe : Art 3° du traité« Il cède et abandonne à S.M. le Roi de Saxe les enclaves dépendantes de la Bohême et comprises dans le territoire du Royaume de Saxe, savoir les paroisses et villages de Günthersdorf, Taubentränke, Gerlachsheim,Leukersdorf,Schirgiswalde,Winkel, etc. ».
Défaite et division du royaume lors du Congrès de Vienne en 1815
Le Royaume de Saxe participa également à lacampagne de Russie en 1812 avec 21 000 soldats. Celle-ci se termina par unecatastrophe militaire pour les envahisseurs. Le 24 décembre 1812, le ministre plénipotentiaire saxon au quartier général de laGrande Armée àVilnius, le général Karl von Watzdorf, rentra dans son pays et informa le cabinet saxon de la véritable situation militaire au-delà des rapports officiels. Les premiers rescapés arrivèrent bientôt sur le sol saxon et rapportèrent la destruction de la Grande Armée.
Après la chute de Napoléon, la Prusse se montra fermement déterminée à annexer complètement la Saxe. La Prusse et la Russie avaient convenu le 28 février 1813 dans letraité de Kalisz des revendications territoriales mutuelles en Europe en cas de victoire sur Napoléon. La Prusse devait être récompensée avec toute la Saxe et la Russie avec leduché de Varsovie. En tant que perdant de la guerre, le statut de la Saxe comme grande puissance européenne prit fin aucongrès de Vienne en 1815. L'annexion complète de la Saxe par la Prusse fut évitée uniquement en raison de la résistance des diplomates autrichiens et anglais, qui craignaient une Prusse trop puissante. Au milieu de tout cela, agissait sans l'approbation officielle le diplomate saxon Friedrich Albrecht von der Schulenburg. Bien qu'il ait vigoureusement défendu la préservation totale de son État, sa position en tant que négociateur était mauvaise en tant que perdant de la guerre. En janvier 1815, le conflit saxo-polonais menaçait de dégénérer en une nouvelle guerre. De nouvelles alliances se formèrent temporairement ; la Russie et la Prusse se trouvaient face à l'Autriche, la France et la Grande-Bretagne. Cependant, les deux parties voulaient absolument éviter un nouveau conflit armé, aussi la Prusse et la Russie réduisirent-elles leurs exigences.
Le 27 mai 1815, la Saxe rejoignit l'alliance contre Napoléon revenu de son exil sur l'île d'Elbe et s'engagea à fournir 8 000 hommes de troupes de ligne et 8 000 hommes de son armée de terre pour le combattre.
Pour la mise en œuvre pratique de la division territoriale, comme convenu dans l'article trois du traité de paix du 18 mai 1815 entre la Saxe et la Prusse, les deux parties nommèrent chacune une commission à cet effet. Le,Karl August von Hardenberg, le général Friedrich Wilhelm Leopold von Gaudi, déjà actif en tant quegouverneur général en Saxe, et le conseiller d'État Johann Georg Friedrich von Friesen ont été nommés membres de la « Commission royale prussienne pour le règlement avec le royaume de Saxe » et envoyés à Dresde. En Saxe, la « Commission royale saxonne pour l'exécution et le règlement de la paix » a été créée. Il a fallu quatre ans au total avant que les actes de ratification de la « Convention principale » puissent être échangés en septembre 1819. La nouvelle délimitation des frontières interrompit de nombreuses connexions commerciales importantes.
En 1827, le roi Frédéric-AugusteIer mourut laissant comme son successeurAntoineIer, souverain qui poursuivit la ligneantilibérale de son prédécesseur et ne réalisa que peu de réformes. Cependant, la population imputa moins cette évolution au monarque lui-même qu'à son ministre du cabinet, Detlev von Einsiedel. Einsiedel resta la figure politiquement dominante dans le royaume de Saxe. Les espoirs déçus de la population envers un changement de cap politique renforcèrent le mécontentement dans le pays. En juin 1830, avant même larévolution de Juillet en France, des premières émeutes éclatèrent à Leipzig. En cette période, la ville célébrait le300e anniversaire de laconfession d'Augsbourg, texte majeur du luthéranisme. Les habitants de Leipzig ressentirent cependant comme une provocation l'interdiction par les autorités locales de porter des uniformes étudiants, à cette époque, un symbole du libéralisme, lors des processions solennelles. Seule l'intervention d'un contingent de police permit d'étouffer la protestation.
À la suite des Trois Glorieuses en France, en septembre 1830, le protestation se répéta dans les rues de Leipzig. L'action vigoureuse de la police fit croître la résistance des artisans présents, des étudiants, des ouvriers manufacturiers et des apprentis contre le pouvoir de l'État et le magistrat, encore plus qu'en juin. Dans des pétitions remises au conseil municipal le 4 septembre 1830, les insurgés accusaient l'administration municipale de cruauté inutile et d'arbitraire. Ils exigeaient également une réforme de la police et l'abaissement des impôts. De Leipzig, la protestation se propagea dans la même semaine à la capitale, Dresde.
Le roi Antoine convoqua une commission de sécurité, dont son neveu Frédéric-Auguste, très apprécié de la population, prit la présidence. Le 13 septembre 1830, Einsiedel démissionna à la demande du roi.Bernhard von Lindenau, plus libéral, prit sa place en tant que ministre du cabinet. Le monarque céda également à la pression publique en faveur d'un règne conjoint de Frédéric-Auguste et de l'octroi d'une constitution. Cette dernière devait finalement entrer en vigueur en septembre 1831.
Cette constitution n'ayant pas été suffisamment respectée, unenouvelle insurrection éclata en 1848 et apporta de nouvelles concessions.
La Saxe, par la richesse de ses mines, disposait dès la première moitié duXIXe siècle d’une industrie florissante. La première ligne dechemin de fer d'Allemagne reliaitLeipzig à Dresde (1839). Même s'il fallut acheter deux locomotives auxBritanniques pour inaugurer la ligne, le royaume fabriqua d'emblée son propre matériel roulant aux Ateliers ferroviaires d'Übigau créés par lePr Schubert en 1836. En outre, la Saxe bénéficia des premières écoles d'ingénieurs d'Allemagne, avec l’École des mines de Freiberg (1765) et leTechnische Bildungsanstalt zu Dresden (1828).
Comme partout ailleurs en Allemagne, la royauté fut renversée en 1918, larévolution de novembre mit fin à la monarchie, et le 10 novembre,Hermann Fleißner(de) proclama la création de l'État libre de Saxe au Cirque Sarrasani. Le 13 novembre, le roiFrédéric-Auguste III abdiqua au château de Guteborn, près deRuhland. La Saxe demeura ensuite un État libre de la république de Weimar et entama, comme celui-ci, une réforme constitutionnelle globale sous la direction du Premier ministreRichard Lipinski. La forme républicaine de l'État saxon fut établie par la loi fondamentale provisoire de février 1919 et définitivement par la constitution de l'État libre de Saxe du.
Le royaume perdit en souveraineté après l'obligation prussienne d'adhérer à laconfédération d'Allemagne du Nord en 1866 à la suite de la défaite de l'Autriche lors de laguerre austro-prussienne. À l'origine, la Prusse avait pour intention d'annexer complètement le royaume de Saxe, mais grâce à l'habileté diplomatique du général Alfred von Fabrice et à l'intercession de l'empereur d'AutricheFrançois-JosephIer, cela put être évité. Fabrice parvint à gagner suffisamment de confiance pour que même un propre corps d'armée saxon avec ses propres insignes, installations, uniformes et armement soit maintenu et intégré à l'armée de laconfédération d'Allemagne du Nord. La résolution de ces aspects était la condition préalable au maintien du royaume de Saxe. En 1870, le royaume participa à laguerre franco-prussienne et en 1871, le pays intégra le nouvellement fondéEmpire allemand. Comme il y avait eu des tensions lors des pourparlers de cessez-le-feu en France, le chancelier impérialOtto von Bismarck chargea le ministre de la Guerre saxon Alfred von Fabrice de mener les négociations. Il fut nommé gouverneur général pour la France occupée et réussit à régler avec succès toutes les questions importantes pour la préparation de la paix.
La transition de la Saxe vers un État constitutionnel de droit moderne s'effectua avec l'adoption de la première Constitution saxonne en 1831, l'entrée en vigueur du Code civil saxon en 1865 et la séparation cohérente du pouvoir judiciaire et administratif en 1873. Toutefois, elle fut accompagnée de tensions politiques (les troubles d'automne de 1830, lesoulèvement de mai 1849, l'essor de lasocial-démocratiemarxiste après 1870) et de développements contraires (période réactionnaire de 1849 à 1854, État fédéré de la confédération d'Allemagne du Nord à partir de 1868 et de l'Empire allemand à partir de 1871).
L'ascension de la Saxe en tant que principale puissance industrielle et commerciale en Europe centrale se manifesta par les succès de ses exportations et la domination économique de l'industrie saxonne dans leZollverein depuis 1834, la construction rapide d'un réseau ferroviaire longue distance performant à partir de 1837, la préservation de lafoire commercial de Leipzig face àFrancfort et la montée en puissance de Leipzig en tant que centre commercial mondial après l'introduction de la foire modèle en 1895, accompagnée cependant du déclin de l'artisanat traditionnel et de l'extension de la pauvreté de masse (« paupérisme »), ainsi que de revers spectaculaires (comme l'effondrement de la banque de Leipzig en 1901).
En 1806, le royaume de Saxe était divisé en sept arrondissements, subdivisés en bailliages (en allemand :Ämter) :
L'arrondissement électoral (en allemand :Kurkreis), comprenait les onze bailliages deWittemberg (en allemand :Amt Wittenberg),Schweinitz (en allemand :Amt Schweinitz),Seyda (en allemand: Amt Seyda),Annaburg (en allemand :Amt Annaburg),Pretzsch (en allemand :Amt Pretzsch),Gräfenhainichen (en allemand :Amt Gräfenhainichen),Schlieben (en allemand :Amt Schlieben),Liebenwerda (en allemand :Amt Liebenwerda),Bitterfeld (en allemand :Amt Bitterfeld),Belzig (en allemand :Amt Belzig),Gommern (en allemand :Amt Gommern)
L'arrondissement deThuringe (en allemand :Thüringer Kreis), comprenait les bailliages suivants :
Les deux bailliages deTennstedt (en allemand :Kreisamt Tennstedt) etPforta (en allemand :Schulamt Pforta)
Un bailliage de l'ancienduché de Saxe-Zeitz (en allemand :Herzogtum Sachsen-Zeitz) :Tautenburg (en allemand :Amt Tautenburg)
Le bailliage deTreffurt (en allemand :Amt Treffurt), en main commune (en allemand :Ganerbschaft) avec l'électorat de Mayence (en allemand :Kurmainz) et la Hesse-Kassel (en allemand :Hessen-Kassel)
Sept bailliages de l'ancienduché de Saxe-Weissenfels (en allemand :Herzogtum Sachsen-Weißenfels) :Weißenfels (en allemand :Amt Weißenfels),Langensalza (en allemand :Amt Langensalza),Freyburg (en allemand :Amt Freyburg),Sachsenburg (en allemand :Amt Sachsenburg),Sangerhausen (en allemand :Amt Sangerhausen),Eckartsberga (en allemand :Amt Eckartsberga) etWeißensee (en allemand :Amt Weißensee)
Six bailliages de laprincipauté de Saxe-Querfurt (en allemand :Fürstentum Sachsen-Querfurt) : Wendelstein (en allemand :Amt Wendelstein), Sittichenbach (en allemand :Amt Sittichenbach), Querfurt (en allemand :Amt Querfurt), Heldrungen (en allemand :Amt Heldrungen), Dahme (en allemand :Amt Dahme) et Jüterbog (en allemand :Amt Jüterbog)
L'arrondissement deMeißen ou, en ancien français, deMisnie (en allemand :Meißnischer Kreis)
L'arrondissement deLeipzig ou, en ancien français, deLeipsick (en allemand :Leipziger Kreis)
L'arrondissement desmonts Métallifères (en allemand :Erzgebirgischer Kreis)
L'arrondissement deVogtland (en allemand :Vogtländischer Kreis)
L'arrondissement deNeustadt (en allemand :Neustädter Kreis)
En 1835, il a été réduit à quatre arrondissements, désignés par les noms de leurs chefs-lieux : Dresde, Leipzig,Zwickau, et Bautzen.
↑Traité de paix entre Sa Majesté l'Empereur des Français, Roi d'Italie, et S. A. S l'Électeur de Saxe, signé à Posen le 11 décembre 1806, article 2 :« S. A. S. électorale accède au traité de Confédération et d'alliance conclu à Paris le 12 de juillet de la présente année, et par son accession elle entre dans tous les droits et dans toutes les obligations d'alliance, de la même manière que si elle eût été partie principale contractante audit traité ».
↑Traité précité, article 3 :« S. A. S. électorale prendra le titre de Roi [de Saxe], et siégera dans le collège et au rang des rois, suivant l'ordre de son introduction ».
↑Traité de paix entre Sa Majesté l'Empereur des Français, Roi d'Italie, et Sa Majesté le Roi de Prusse, signé à Tilsit le 9 juillet 1807, article 12 :« S. M. le Roi de Prusse cède en toute propriété et souveraineté à S. M. le Roi de Saxe, le Cotbuser Kreis ou arrondissement de Cotbus, dans la Basse-Lusace ».
↑Traité précité, article 6 :« S. M. l'Empereur des Français, Roi d'Italie, s'engage à faire céder à S. M. le Roi de Saxe, par le futur traité de paix avec la Prusse, le Cotbuser-Kreis ou arrondissement de Cotbus ».
Karlheinz Blaschke(de), Susanne Baudisch,Historisches Ortsverzeichnis von Sachsen. (=Quellen und Materialien zur sächsischen Geschichte und Volkskunde. Volume 2). Neuausg. in 2 Volumes. Leipzig 2006. (= ca. 6000 Einträge)
Ernst Eichler(de),Hans Walther(de) (dir.),Historisches Ortsnamenbuch von Sachsen. (=Quellen und Forschungen zur sächsischen Geschichte. Volume 21). 3 Volumes. Berlin 2001. (= ca. 5500 Einträge)
Manfred Wilde(de),Zwischen Monarchie und Demokratie. 200 Jahre Königreich Sachsen, 190 Jahre Landkreis Delitzsch, 175 Jahre Sächsische Verfassung. Dans: Albert Prinz von Sachsen Herzog zu Sachsen (dir.):Königreich Sachsen 1806–1918. Marienberg 2007,p. 159–163.