Centre économique rayonnant sur le quart sud-ouest du département (activités tertiaires : centres commerciaux, artisanat, banques et mutuelles, établissements d'enseignement) la ville vit également au rythme dupôle universitaire du Carel, spécialisé dans l'enseignement des langues.
Située sur lapresqu'île d'Arvert, en rive droite de l'embouchure de la Gironde, plus vaste estuaire d'Europe, Royan a été de tout temps un site stratégique très convoité lui coûtant plusieurs sièges et destructions. Après lesinvasions germaniques (Wisigoths notamment), et quelques incursions desVikings, Royan, alors petit port de pêche, est le siège de plusieurs prieurés pendant leMoyen Âge. Sous domination anglaise pendant laguerre de Cent Ans, la cité devient, pendant lesguerres de Religion une place forte protestante qui sera assiégée et détruite parLouis XIII.
Détruite par des bombardements alliés lors des combats de la Libération (siège de Royan,-), la « ville martyre » est déclarée par la suiteLaboratoire de recherche sur l'urbanisme et possède depuis un patrimoine architectural représentatif desannées 1950 (architecture moderniste), ce qui lui vaut d'être classéeville d'art et d'histoire en2010[3].
Depuis, Royan affirme plus que jamais sa vocation balnéaire. Elle est un pôle touristique et culturel accueillant annuellement 90 000 habitants à chaque saison estivale[4].
Sur le littoral, alternent falaises calcaires et plages, localement appeléesconches. Ces dernières sont au nombre de cinq, de tailles variables. La plus petite, laconche du Pigeonnier, ne mesure que quelques centaines de mètres et la plus vaste, laGrande-Conche, se déploie sur près de 2 600 mètres entre le port de plaisance et lapointe de Vallières, dans la commune voisine deSaint-Georges-de-Didonne. Toutes sont tapissées de sable extrêmement fin, de l'ordre de 180 µm. Leur formation semble être intervenue il y a environ 10 000 ans[8].
Lepoint culminant de la commune de Royan se situe au lieu-ditla Brandelle, au nord-est de l'agglomération. Il s'agit d'une colline de taille modeste s'élevant à 33 mètres d'altitude.
Royan est entouré de collines mesurant en moyenne entre 20 et 30 mètres, dont celle dePeu Blanc (colline-blanche) qui domine lemarais de Pousseau de sa silhouette caractéristique, celle de l’Anglade, ou encore celle deBelmont, où se dresse le château d'eau du même nom. Ces régions vallonnées contrastent avec les dépressions formées par les marais dePousseau, deBelmont ou dePontaillac, dont l'altitude ne dépasse guère les 2 à 3 mètres.
Topographie de Royan.
La ville de Royan est bâtie sur un plateau de rochescalcaires faisant partie géomorphologiquement de lapresqu'île d'Arvert. Sa formation est intervenue en fin duCrétacé, durant les périodes géologiques duCampanien supérieur et duMaastrichtien (environ 70 millions d'années).
Le début de lasurrection des chaînes montagneuses desAlpes et desPyrénées se produit dès la période duMaastrichtien, il y a 65 millions d'années, avant de se poursuivre durant une partie de l'ère tertiaire. Ce phénomène cause un froissement progressif des couches calcaires et la formation desynclinaux et de leurs pendants, lesanticlinaux[10].
Ainsi se forment lesynclinal girondin, dans lequel vont s'engouffrer les eaux de laDordogne et de laGaronne, conduisant à la formation progressive de l'estuaire de la Gironde, des falaises et desconches, ainsi que l’anticlinal saintongeais, dont l'axe est le marais deBrouage.
Leplateau, entaillé sur unaxe nord-ouest/sud-est par le lit de la rivière du « Font de Cherves », est limité au nord-est par lemarais de Pousseau, à l'est par lemarais de Belmont et à l'ouest par lemarais de Pontaillac.
La période duQuaternaire (environ 2 millions d'années) voit le début d'une succession deglaciations[11].
Un risquesismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le, leséisme d'Oléron d'unemagnitude de 5,7 sur l'échelle de Richter a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4,7, a eu lieu le[13].
Trois ruisseaux traversent le territoire communal pour se jeter dans la Gironde. D'amont en aval, leRiveau, prenant sa source dans les marais de Boube, à l'est de la commune, traverse notamment le quartier du Parc où un petit sentier a été aménagé sur ses rives. Il se jette dans l'estuaire de la Gironde au niveau de laGrande-Conche et marque la séparation entre les communes de Royan et deSaint-Georges-de-Didonne.
La Font-de-Cherves (nom signifiant « fontaine, ou source, auchanvre ») traversait jadis le centre-ville, au niveau de l'actuel marché central. Aujourd'hui canalisée, son cours se situe sous le boulevard Aristide-Briand et la place Charles-de-Gaulle. Le Grand Riveau, qui servait d'exutoire au marais de Pousseau, a également été canalisé. Enfin, le Rivaud Saint-Nicolas, prenant sa source dans lesmarais de Pontaillac (au lieu-dit la Source, non loin de la rocade) et qui sépare les communes de Royan et deVaux-sur-Mer.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[14]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[15]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[16] et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hivers doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[17]. Elle est en outre dans lazone H2b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[18],[19].
Les infrastructures routières existantes permettent une bonne desserte de l'agglomération royannaise, qui se situe à environ 65 kilomètres de la préfecture départementale,La Rochellevia notamment laD733 et laRN137, 98 kilomètres deBordeaux,via laD 730 et l'autorouteA10, et 507 kilomètres deParis.
LaRN 150 permet quant à elle de relier en un peu moins d'une demi-heure Royan à la ville deSaintes, capitale historique de la Saintonge et importante ville d'art et d'histoire, distante de 34 kilomètres, tandis que la D 733 relie Royan à la ville deRochefort, célèbre elle aussi pour son patrimoine historique, et située à environ 37 kilomètres au nord de la ville. Enfin, les D 14 et D 26 permettent d'accéder à l'île d'Oléron, située à 25 kilomètres de l'agglomération.
Tous ces axes routiers convergent vers larocade de Royan contournant la ville et plusieurs communes périphériques. Elle est souvent saturée l'été, et une réflexion a été engagée par les pouvoirs publics afin d'améliorer la fluidité du trafic. La question de sa mise à 2 × 2 voies avec création d'un nouvel embranchement de la N 150 au niveau du marais de Pousseau est l'une des pistes envisagées[23].
L'atlas départemental de laDDE recense sur la commune 20 kilomètres de voies terrestres potentiellement gênants en termes de pollution sonore produite par le trafic. La zone de nuisance sonore ainsi mesurée s'étend sur 1,5 km2 soit 8 % de la surface communale[24].
La question de l'arrivée duTGV en gare de Royan, régulièrement soulevée depuis plusieurs années, était toujours en suspens en2008, se heurtant au coût important que nécessiterait l'électrification depuis Angoulême (avec raccordement à la nouvelle ligne à grande vitesse de Tours à Bordeaux) ou Niort (viaSaintes), soit au moins 180 millions d'euros[26].
Depuis la fermeture de l'ancienne gare routière en1998, la gare SNCF est couramment désignée sous le nom de « gare multimodale » : de fait, elle accueille également les cars du réseau régional[27] et les navettes du réseau de transports urbainsCara'Bus.
Son trafic atteint presque le million de passagers par an : 907 000 passagers en 2010, contre 810 000 (et 260 000 véhicules) en 2008[28] et 689 800 en 2002[29], principalement grâce à la modernisation des navires.
En effet, depuis le, le bacLa Gironde permet aux voitures de rentrer d'un côté et de ressortir de l'autre, évitant ainsi des manœuvres de demi-tour du navire et raccourcissant ainsi la durée de la traversée à 15 minutes au lieu de 35 auparavant[30]. Ce navire d'une longueur de 78 mètres a une capacité de 138 véhicules et 600 passagers et peut atteindre une vitesse de pointe de 13,6 nœuds. Ce dernier remplace les naviresLe Médocain etLa Gironde (première du nom) mis en service respectivement en 1968 et 1964. Le premier sera démoli en 2007 et le second en 2008 dans le bassin à flotno 1 de Bordeaux.
Un nouveau bac baptisél'Estuaire, long de 75 mètres, d'une capacité de 146 véhicules et 600 passagers, atteint la vitesse de 13,7 nœuds. Il a été mis en service en et remplace définitivement l'ancien navire,Le Verdon, qui était en place depuis 1978[31].
Au, Royan est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[32].Elle appartient à l'unité urbaine deRoyan, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[33],[34]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est la commune-centre[Note 3],[34]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35],[36].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[37]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[38].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,3 %), prairies (15,9 %),terres arables (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), forêts (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %), eaux maritimes (0,4 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La ville est divisée en quartiers à l'architecture et aux fonctionnalités différentes[40].
Les deux quartiers historiques de la ville sont le quartier Saint-Pierre et le quartier de Foncillon, qui formaient originellement deux noyaux urbains distincts.
Saint-Pierre, ancienne paroisse rurale située en retrait du littoral, accueillait autrefois une population de cultivateurs. Aujourd'hui totalement intégré au tissu urbain, le quartier est traversé par le boulevard Clemenceau. Le quartier Saint-Pierre conserve deux monuments emblématiques de l'histoire de la ville : l'église Saint-Pierre, plus vieil édifice de Royan, et lechâteau de Mons. Témoignage de l'architecture moderniste, le château d'eau de Saint-Pierre s'élève un peu en retrait.
Le quartier de Foncillon se situe quant à lui en bord de mer, sur le plateau du même nom. Autrefois, c'était l'un des quartiers aisés de la ville par la présence d'un important casino, et il eut à souffrir de nombreuses destructions pendant la guerre. Témoin de la reconstruction d'après-guerre, lepalais des congrès s'élève de nos jours en surplomb de la plage de Foncillon.
Lequartier du Chay s'élève sur une corniche entre Foncillon etPontaillac et abrite les conches du Chay et du Pigeonnier.
Les quartiers duParc et dePontaillac, quant à eux, sont excentrés et bâtis le long de plages de la Grande-Conche pour le premier, de la conche de Pontaillac pour le second. Ils sont constitués de grandes villas balnéaires du début duXXe siècle, et sont essentiellement résidentiels.
Le quartier deMarne-Yeuse, établi après la guerre, est constitué en majorité d'immeubles de logements sociaux. Il abrite également des maisonnettes en béton construites pour loger les personnes ayant perdu leurs logements après les bombardements.
La commune possède également de nombreux lieux-dits qui, pour la plupart, ont tendance à être intégrés en quartiers de la ville à la suite de l'urbanisation rapide de la côte. Plusieurs d'entre eux succèdent à des domaines agricoles établis dès lehaut Moyen Âge, ce qui explique le nombre important de lieux-dits formant leur nom en « Maine »[41]. En effet, à cette époque, le maine désigne un lopin de terre concédé par unseigneur ou unprieur à des colons, en échange de corvées et de droits seigneuriaux[Note 4]. Ainsi, on peut retrouver la trace de cette pratique dans le nom de nombreux lieux-dits au nord et à l'ouest de la commune :Maine-Geoffroy,Maine-Arnaud,Maine-Coudert,Maine-Bouyer,Maine-Baguet[42]. De même, des lieux-dits tels quele Clouzit oul'Enclouse désignent despâturages en vieux français.
On peut également trouver dans cette partie de la commune des toponymes d'originegallo-romaine, commeFontaillac (non loin de la rocade) ou de très nombreux toponymes issus de mots ou d'expressions tirées de la languesaintongeaise (Roujassier), voire d'origineoccitane, telPeu blanc[Note 5], ou, de façon moins évidente,Châtelard (anciennement nomméCastellars ouChastelar). À l'est, on peut retrouver dansMaisonfort, ancienvillage situé sur une légère éminence au-dessus desmarais, le souvenir d'unchâteau ou d'une demeure fortifiée qui a disparu depuis.
Enfin, le lieu-ditSaint-Nicolas, où s'élève depuis2002 le nouveau collège Henri-Dunant, abritait jadis l'un des deuxprieurés de la ville (avec celui de Saint-Pierre).
La commune de Royan est constituée à 49 % de territoires urbanisés, à 43 % de territoires agricoles et à 7 % de forêts et milieux semi-naturels[43].
Loi littoral
La commune de Royan est soumise aux dispositions de laloi littoral[23]. Des espaces naturels remarquables ont ainsi été recensés : les conches de Royan (Grande-Conche, Foncillon, le Chay, le Pigeonnier et Pontaillac), la côte rocheuse avec ses falaises pouvant atteindre 17 mètres de hauteur (pointe du Chay), les bois en arrière de la frange littorale (bois de Belmont et de la Roche), laripisylve le long du ruisseau du Riveau dans le quartier de Malakoff, les marais de Belmont, de Pousseau et la zone humide du Riveau.
L'estuaire de la Gironde est quant à lui un site fondamental pour certains poissons migrateurs[46], notamment l'esturgeon, lagrande alose et l'alose feinte.
Le projet abandonné de terminal méthanier
Le projet d'implantation d'unterminal méthanier sur la rive opposée de l'estuaire de la Gironde suscite de fortes inquiétudes en pays royannais[47], où élus[Note 6] et professionnels du tourisme craignent l'impact négatif d'une telle structure face aux plages de la ville. Le projet, mené par la société néerlandaise 4 Gas, prévoit notamment la construction de plusieurs cuves d'une hauteur de 47 mètres sur 85 mètres de largeur, qui viendraient se greffer aux installations industrielles déjà existantes dans le port duVerdon.
Outre la crainte d'un impact sur le tourisme, les inquiétudes des riverains portent sur les risques environnementaux que suppose une installation qui serait classéeSeveso 2. Une série de débats publics a été menée des deux côtés de l'estuaire et la question non tranchée en 2008[48], n'a reçu de réponse définitive qu'en juillet 2009 par une décision d'abandon[49].
Développement durable
En 2006[50], les services techniques de la ville de Royan ont testé une méthode alternative au désherbage chimique en utilisant l'eau de mer de la piscine de Foncillon (préalablement filtrée et donc plus facile à pomper) pour le désherbage de la voirie. Cette méthode devrait permettre d'éviter l’achat de plus d’une tonne par an de produits phytosanitaires, et devrait permettre également une réduction des coûts de filtration et d'épuration.
L'église Notre-Dame, œuvre majeure de la reconstruction de Royan.La place Charles-de-Gaulle, également surnommée « place Rouge » par les Royannais, fut conçue comme le carrefour de la ville nouvelle.
Avec les villes deDunkerque,Toulon,Le Havre,Saint-Dié etCalais, Royan fait partie des villes classées « laboratoire d'urbanisme et d'architecture moderne » en1949. Cette décision gouvernementale visait à reconstruire rapidement ces villes détruites à plus de 80 % pendant laSeconde Guerre mondiale par des bombardements alliés[52], en utilisant les techniques les plus innovantes en matière d'architecture[53]. De fait, Royan compte de nombreux édifices datant des années 1950 portant la marque, ou du moins ayant subi l'influence, des grandsarchitectes de l'époque :Oscar Niemeyer,Claude Ferret, Louis Simon,Guillaume Gillet, pour ne citer que les principaux[54].
Le plan d'urbanisme de la ville, qui se voulaitcité idéale[55], a été conçu pour s'intégrer au paysage, en tenant compte du relief et des éléments naturels. Dans l'esprit de ses concepteurs, à commencer par l'architecte chargé de superviser le projet, le BordelaisClaude Ferret, il était impensable de laisser la ville se développer de manière anarchique, selon le bon vouloir des promoteurs immobiliers.
La ville fut donc totalement repensée et « découpée » de manière à regrouper les trois composantes fondamentales de la société : d'une part, les « nourritures terrestres » (lemarché central, relié au centre-ville et à la place Charles-de-Gaulle par le boulevard Aristide-Briand, et comportant un dégagement vers les boulevards extérieurs), les « nourritures culturelles », avec le casino-rotonde (détruit aujourd'hui), la salle de spectacle, l'auditorium et, enfin, les « nourritures spirituelles » constituées par l'église Notre-Dame, dominant la ville, et letemple protestant, un peu en retrait[56].
À la différence des autres villes reconstruites, Royan a développé une architecture caractéristique, mélange de styleArt déco,architecture moderne et influence brésilienne, et apport du régionalisme saintongeais, style propre et unique qu'on a qualifié d'« École de Royan »[57].
De nombreux éléments architecturaux voulus par lesarchitectes du projet ont disparu au terme de vingt ans d'existence : le casino-rotonde, l'une des œuvres majeures deClaude Ferret, en1985, ou encore leportique qui reliait les deux ailes des galeries marchandes du front de mer, formant une séparation entre la ville elle-même et les infrastructures balnéaires, démoli un an plus tard.
Royan est considéré comme un témoignage architectural important marqué par les idées deprogrès et de confort.Station balnéaire fréquentée, son statut explique que la ville compte aujourd'hui 7 000 résidences secondaires pour 8 000 principales, constituant un record en nombre sur la côte charentaise[58].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2012) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Un « conseil économique et social » a imaginé, fin2008, plusieurs axes de transformation de l'urbanisme commercial à Royan[59]. Le projet, soumis à questionnaire de la population, envisage la transformation du boulevard Aristide-Briand en axe piétonnier depuis lemarché central jusqu'aufront de mer, s'inspirant en cela des célèbres « Ramblas » deBarcelone. Un réaménagement de la place Charles-de-Gaulle et la création de larges terrasses pour cafés et commerces pourraient compléter l'ensemble.
Le boulevard Aristide-Briand dans sa configuration de 2008.
Ce même conseil a également préconisé la construction d'un nouveau bâtiment où devraient être centralisés les bureaux de l'office de tourisme et dusyndicat d'initiative. Baptisé « Maison du Tourisme et de la Communication », ce complexe devrait être établi à proximité du square de la Tache Verte, à l'intersection des principales voies d'accès au centre-ville. Une fois réalisé, il devrait intégrer un hall d'accueil, un centre de consultation multimédia, un espace consacré à la culture et au patrimoine ainsi qu'une boutique[60].
La commission « Culture et communication » envisage quant à elle, entre autres projets, la réfection de l'auditorium ainsi que la création d'un hôtel, d'uncinéma multiplexe, d'unbowling et d'une cafétéria à proximité du parc des Jardins du Monde.
D'autres projets sont également envisagés par la municipalité à partir de 2012 : création d'un ensemble immobilier sur le site de l'ancien lycée Curie (logements sociaux et résidence pour personnes âgées), réhabilitation de la piscine de Foncillon, reconversion duparc des Jardins du Monde, achèvement du skate-park de Touvent et du parcours-santé de Foncillon (pose de nouveaux agrès, d'appareils de musculation et de remise en forme) et aménagement du quai des Sablières en promenade[61].
Le château d'eau de Saint-Pierre, conçu par l'architecte Claude Bonnefoy.
La ville de Royan a confié la gestion de son service d'eau potable en1989 pour 20 ans à la compagnie des eaux de Royan, filiale de laSAUR. Cette compagnie, cotée à la Bourse de Paris, assure l'alimentation de 33 communes de Charente-Maritime représentant plus de 70 000 abonnés. Le contrat d'affermage arrive à échéance le et a été prolongé d'une année[62]. Pour l'avenir, le mode de gestion par affermage est pour l'instant préféré à celui d'unerégie municipale pour un nouveau contrat de douze années attribué àVeolia[63].
Les ouvrages de production d'eau potable sont situés àla Bourgeoisie (commune deSaujon),Chauvignac (commune deChenac-Saint-Seurin-d'Uzet),Arces,Pompierre (commune duChay),Saint-Pierre etle Marché de Gros, sur la commune de Royan.
Il a été prévu des travaux de réfection des réservoirs deSaint-Pierre et deBelmont, une reconstruction de ce dernier étant une des solutions envisagées. Enfin, le transfert des compétences de la commune pour l'eau potable vers la communauté d'agglomération est également à l'étude.
La gestion de l'assainissement de la commune est transférée à la communauté d'agglomération. Les eaux usées sont traitées par la station d'épuration deSaint-Palais-sur-Mer qui a une capacité largement suffisante de 64 000 équivalent habitants[23].
La ville possède un système decollecte sélective depuis2001. En 2015, la qualité du tri est moyenne avec un taux de refus de 17,6 %[64]. Des colonnes de recyclage du verre sont disponibles en plusieurs points de la commune. Par ailleurs, unedéchèterie est à disposition des Royannais dans la zone industrielle.
Les ordures sont acheminées par camion vers le centre de transfert deMédis, puis, de là, des camions gros porteurs les acheminent vers lecentre d'enfouissement deClérac[23].
En 2008,Dominique Bussereau a évoqué la possibilité pour l'agglomération Royan Atlantique, de remplacer les transports routiers générateurs de pollution par un transport par le rail des déchets ménagers du Pays royannais jusqu'à la déchèterie de Clérac[65].
Le déploiement de l'internet à très haut débit par fibre optique a également débuté en 2016 avec le raccordement des premiers logements dans le quartier du Chay dès la fin 2016.
Royan est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire dumassif de la presqu’île d’Arvert, un massif classé à risque dans le plan départemental deprotection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[74]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 ducode forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[75]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 7],[74],[76],[77].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Royan.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[78]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[79].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d'alternance de périodes desécheresse et de pluie. 75,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 9 723 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 8 422 sont en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[80],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[79].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003, 2005, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[73].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[81].
Royan serait donc issu d'un type toponymique*ROIANU, désignant à l'origine unevilla gallo-romaine appartenant à un nomméRoius, nom d'homme latin porté par un autochtone.
Cette hypothèse repose sur les formes anciennes et sur leur analogie avec celles deRoujan (Hérault,de Royano 10*/ 59,Rogianum 1172), composé avec le même suffixe latin marquant la propriété-anum, qui explique les terminaisons en-an du sud de la France.
Par contre,Royon (Pas-de-Calais,Royan 1375,Roion 1474) pourrait contenir le même anthroponyme, mais avec un suffixe-onem et enfinRouy (Nièvre,Royacum 1287) avec le suffixe-acum[84].
La ville a souvent été confondue avec la cité romaine deNovioregum, deuxième plus grande agglomération de la région à l'époque romaine et dont les vestiges se situeraient sur la commune deBarzan, à une vingtaine de kilomètres au sud-est du Royan moderne, d'autant plus queRegum a été considérée comme la racine deRoyan par les érudits du passé, avec comme seul argument l'*/ étymologie du motroi en latin, alors que ça ne correspond manifestement pas aux formes anciennes mentionnées ci-dessus[85],[86]. En effet, elles seraient du type*Regum,*Reum,*Reo, en supposant une disparition de l'élémentNovio-.
En1622, la population se soulève contre le roiLouis XIII, qui mène personnellement lesiège de la ville. Celle-ci se soumet et obtient le pardon du souverain. La ville fortifiée est rasée en 1631 sur ordre deRichelieu, la citadelle démantelée, les fossés comblés.
Durant l'Occupation, Royan est une forteresse allemande. Alors que la fin du conflit se précise, elle devient l'une des dernièrespoches de résistance duIIIe Reich en France. De ce fait, elle est sévèrement bombardée le : en l'espace de quelques heures, Royan est réduite à des ruines fumantes : 427 habitants et 47 soldats allemands sont tués, 200 personnes sont blessées[87],[88]. De nouveaux raids sont menés les 14 et, au cours desquels sont utilisés près de725 000 litres denapalm[89]. Le, le commandant allemand de Royan capitule.
Royan est détruite à plus de 85 % : elle devient un laboratoire de recherche sur l'urbanisme.La ville est reconstruite suivant les techniques modernistes alors mises à la mode par les grands architectes du temps :Le Corbusier,Niemeyer. Elle devient de ce fait une ville originale, marquée par l'esprit des années 1950, et ne tarde pas à renaître à la vie balnéaire.
Le siège de l'administration communale est aménagé depuis1947 dans une ancienne villa du quartier de Pontaillac, dans la partie occidentale de la commune.
LeSIVOM de la presqu'île d'Arvert et de la Côte de Beauté est créé le[23]. Réunissant alors 21 communes de l'agglomération royannaise, son premier président est Jean-Noël de Lipkowski.
Ses compétences sont élargies en1995 par la création de la communauté de communes du Pays royannais, qui deviendra communauté d'agglomération par arrêté du. Les communes deMédis etSaujon la rejoignent le de la même année.
En 2006, le taux de lataxe d'habitation prélevée par la commune était de 10,13 %, tandis que celui de lataxe foncière sur les propriétés bâties était de 27,91 %[96].
Traditionnellement, l'électorat de la commune est plutôt ancré à droite, ce dont témoignent les résultats des scrutins locaux ou nationaux de ces 25 dernières années. Ainsi, depuis1983, les élections municipales ont toutes été remportées par des candidats issus de mouvementsgaullistes :RPR tout d'abord,UMP ensuite, etLR aujourd'hui[Note 9].
Le second tour atypique opposantJacques Chirac àJean-Marie Le Pen se traduit localement tant par une série de manifestations contre l'extrême-droite entre les deux tours que par un net recul de l'abstention le jour du scrutin (18,99 % contre 27,57 % au premier tour).
Le, Jacques Chirac totalise un score de 81,79 %, Jean-Marie Le Pen obtenant quant à lui 18,21 % des suffrages[99].
Cet ancrage à droite de l'électorat est également perceptible dans l'analyse du résultat du premier tour desélections présidentielles de 2007. Totalisant 42,40 % des suffrages,Nicolas Sarkozy se positionne devant sa concurrentesocialisteSégolène Royal, laquelle rassemble 21,41 % des électeurs. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec les résultats obtenus par le candidat de l'UMP au niveau départemental (30,09 %)[100], régional (22,22 %)[101] ou national (31,18 %)[102]. Letaux d'abstention enregistré dans la commune est relativement faible au regard du précédent scrutin, s'établissant à 16,66 %.
Lors du second tour des élections,Nicolas Sarkozy est élu président de la République avec 63,37 % des suffrages. Son opposantesocialisteSégolène Royal totalise quant à elle 36,63 % des voix. Lors de ce second tour de scrutin, l'abstention enregistrée dans la commune atteint 15,80 %[103].
Lesélections municipales du 9 mars 2008 voient la victoire de la liste « Royan uni », conduite parDidier Quentin, représentant la majorité présidentielle. Avec 54,84 % de votants en sa faveur, celle-ci devient majoritaire au conseil municipal, où siègent 26 de ses membres.
En seconde position avec 22,94 % des suffrages exprimés vient la liste « Royan pour tous », liste de l'union de la gauche conduite par Michel Merle, celle-ci obtenant quatre sièges au conseil. Arrivée en troisième position, la liste « Royan Avenir », conduite par Jean-Bernard Prudencio (MoDem) totalise 15,59 % de votants en sa faveur, obtenant deux membres au conseil municipal. Enfin, arrivée en dernière position avec 6,64 % des suffrages, la liste « Royan rupture et avenir » de René-Luc Chabasse,divers droite, ne compte qu'un seul représentant au conseil.
Durant ce scrutin, le taux de participation est de 63,72 % sur un total de 15 013 inscrits[104].
La ville dispose par ailleurs de son propretribunal d'instance, lequel est habilité à traiter les litiges mineurs. Il est situé à proximité immédiate de l'hôtel de ville, dans le quartier de Pontaillac.
Lapolice nationale, compétente sur les zones urbaines où les problématiques de sécurité sont particulièrement délicates et prégnantes, dispose d'une implantation sur la commune de Royan. LaDirection centrale de la Sécurité publique (DCSP) assure donc la gestion d'un commissariat. En 2006, le travail des policiers de la circonscription permet de disposer d'un taux d'efficacité supérieur à la moyenne nationale : 31,77 %[Note 10].
Malgré un taux de criminalité de la commune plutôt faible (2 159 faits délictueux enregistrés en 2020)[135], la qualité de station balnéaire de Royan oblige la police nationale à prévoir des moyens accrus de sécurité durant l'été, un tiers des faits délictueux annuels étant commis en juillet et août. Ainsi, l'effectif du commissariat de police augmente, passant de 75 à 180 personnes. La police nationale dote la circonscription d'une demi-compagnie deCRS pendant tout l'été à Royan.
La ville dispose d'unepolice municipale, composée en 2019 de 20 agents[136], comprenant une brigade motorisée et offrant une permanence 7 jours sur 7 toute l'année.
Durant la saison estivale, un hélicoptère de la gendarmerie nationale est basé sur l'aérodrome de Royan-Médis.
Avec une superficie communale de1 930hectares, la densité de population s'élève à 1 001 habitants parkm², ce qui en fait la troisième ville la plus densément peuplée de laCharente-Maritime, après La Rochelle et Rochefort.
En 2022, l’unité urbaine de Royan qui englobe sept communes[Note 11] regroupe 40 409 habitants. Sonaire d'attraction, qui comprend dix-neuf communes supplémentaires selon la nouvelle délimitation définie par l'Insee en 2020, rassemble 74 288 habitants en 2020.
En 2022, ces différentes données font de Royan la quatrième ville la plus peuplée de laCharente-Maritime, la deuxième unité urbaine du département derrièrecelle de La Rochelle et la troisième aire d'attraction du département[Note 12] derrière celles deLa Rochelle et deSaintes.
La population de la commune est relativement âgée.En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 17,9 %[142], soit en dessous de la moyenne départementale (28,4 %)[143]. À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à59 ans est de 55,4 % la même année, alors qu'il est de 35,9 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 8 021 hommes pour 10 771 femmes[144], soit un taux de 56,6 % de femmes, supérieur au taux départemental (52,1 %)[145].
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[144]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[147],[Note 13].
En 2022, la commune comptait 19 322 habitants[Note 14], en évolution de +5,17 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).En deux siècles, la population de Royan a été multipliée par plus de 8, soit une augmentation moyenne annuelle de 1,15 %.
L'augmentation constante et croissante auXIXe siècle s'explique par l'arrivée des premiers bateaux à vapeur en provenance deBordeaux en1819 (repère A sur le graphique) ainsi que par l'arrivée du train en provenance deParis en1875 (repère B). La ville qui se modernise (pavage des rues, éclairage public, casinos…) et voit apparaître la mode des bains de mer, attire une population nouvelle qui s'installe dans les nouveaux lotissements des quartiers dePontaillac et duParc. Cet accroissement sera constant jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
La chute importante de la population en1946 s'explique par la destruction de la ville en1945 (repère C) : la population de la ville a été évacuée fin1944[150],[Note 15]. Après ce bombardement la population fut entièrement évacuée. Guy Binot,La reconstruction de Royan. De l'Occupation à la renaissance, Éditions Alan Sutton, 2002 et la ville est détruite à 85 %. En1946, date du recensement, près de la moitié de la population n'avait pas encore réintégré la ville. Royan ne retrouvera son niveau démographique d'avant-guerre qu'au recensement de1954, alors que la reconstruction n'est pas totalement terminée. L'achèvement de la reconstruction de la ville intervient en1965 (repère D) avec l'inauguration du port, et l'augmentation de population sera dès lors plus irrégulière et modérée.
Après une baisse de1975 à1990, la population de la commune croît à nouveau (0,2 % annuel) grâce à unsolde migratoire positif (1 289 habitants supplémentaires entre1990 et1999) et malgré le vieillissement de celle-ci qui explique un déficit dusolde naturel (1 024 habitants de moins sur la même période).
Vieillissement et féminisation de la commune se sont poursuivis en2005 avec une population désormais constituée à 44 % d’hommes et à 56 % de femmes (contre 45 % et 55 % en1999).
Celle-ci se compose de 49 % de personnes mariées, 25 % de célibataires, 15 % de veufs et 11 % de divorcés. Parallèlement, le nombre de ménages a connu un fort accroissement (+9,9 % entre1999 et2005).
Dans le même temps, la part des moins de 40 ans est passée de 41 % à 34 % entre1990 et1999, les catégories les plus jeunes de la population ayant tendance à s'installer dans les communes périphériques du pays royannais. L'âge médian de la population royannaise est ainsi plus élevé que la moyenne départementale : il s'établit à 53 ans, chiffre à mettre en parallèle avec celui de la population du reste du pays royannais (47 ans) et avec la moyenne départementale (42 ans).
Lapopulation immigrée de la commune de Royan représentait 536 personnes en1999 (soit 3,1 % de la population totale)[151]. Le taux de personnes de nationalité étrangère était quant à lui de 1,8 %. Les principaux pays de naissance de ces personnes sont lePortugal, suivi duMaroc.
La commune est au cœur d'unbassin d'emploi particulièrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, duPays Marennes-Oléron et duPays Royannais[152]), forte de 27 753 emplois en 2008[153]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle deLa Rochelle, la plus dynamique de la régionPoitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu économique et d'une démographie dynamiques » (Insee)[153]. La croissance y est particulièrement soutenue, du fait du développement desactivités tertiaires
L'économie de la commune est essentiellement tournée vers les activités touristiques estivales, le commerce ou les services. Si 19 % de la population a moins de 25 ans, la commune abrite également une importante population retraitée (37,1 % contre 18,2 % pour l'ensemble de la France). Globalement, la population royannaise est plutôt aisée (revenus moyens par ménage de 16 258 € / an contre 15 027 € / an)[154].
La station balnéaire abrite unepopulation moins active que la moyenne nationale (35,2 % contre 45,2 %), avec cependant untaux d'activité des25-59 ans proche de la norme (81 % contre 82,2 %)[157].
La commune de Royan est un pôle d'emploi très attractif, ce qui explique que les habitants de la commune soient peu mobiles : en effet, 72 % d'entre eux travaillent à Royan même et seulement 3 % hors des limites de la Charente-Maritime[23]. Les 8 320 emplois de la commune sont en revanche une source d'attraction pour les habitants des communes périphériques.
Nombre d'actifs se rendant à Royan pour y travailler
Catégories socioprofessionnelles en 1999 et 2009 (15 ans et plus) à Royan[158] (par rapport au département[159] et à la nation[160])
Catégorie
1999
2009
Agriculteurs exploitants
0.3 %
(2.6 %)
(1.4 %)
0.3 %
(1.7 %)
(1.0 %)
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
4.8 %
(4.4 %)
(3.5 %)
3.8 %
(4.2 %)
(3.3 %)
Cadres et professions intellectuelles supérieures
3.7 %
(3.9 %)
(6.6 %)
4.3 %
(5.0 %)
(8.6 %)
Professions intermédiaires
8.1 %
(9.6 %)
(12.1 %)
7.7 %
(11.3 %)
(13.8 %)
Employés
14.5 %
(16.3 %)
(16.6 %)
13.8 %
(16.6 %)
(16.7 %)
Ouvriers
7.1 %
(13,4 %)
(14.9 %)
6.5 %
(12,8 %)
(13.5 %)
Retraités
42.1 %
(28,2 %)
(22.2 %)
51.6 %
(34,0 %)
(22.9 %)
Autres personnes sans activité professionnelle
19.4 %
(21.6 %)
(22.9 %)
12.0 %
(14.4 %)
(17.2 %)
Le recensement de 2009 fait apparaître un taux très élevé de retraités (51,6 % contre 22,9 au niveau national), ce qui induit une sous-représentativité des autres catégories socio-professionnelles, en particulier chez les ouvriers et agriculteurs.
Le taux de chômage reste assez élevé si on le compare à la moyenne nationale (20,2 % en 1999 contre 12,9 %)[157]. En1999, il s'établissait même à 37,3 % chez les moins de 25 ans[23].
La commune de Royan possède depuis le unemaison de l'emploi. Spécialisée pour les jeunes, la ville a créé laMission locale qui accompagne les 16-26 ans dans leur recherche d'emploi, mais également de logement et dans les démarches administratives[161].
En2004, une étude de l'Insee estimait à 998 le nombre de bénéficiaires duRMI dans l'ensemble de l'aire urbaine de Royan, soit 1 667 personnes en comptant lesayants droit. Sur le plan communal, le découpage de l'Insee révèle une coupure entre la partie occidentale de la ville (secteurs dePontaillac,Le Chay-Les Gardes,Centre-Ville,Saint-Pierre), qui totalise entre 1,5 % et 5 % de Rmistes, et la partie orientale (secteurs deParc-Maisonfort,L'Yeuse,Le Fief-La Garenne,Les Villages) qui concentre une part plus importante de bénéficiaires, soit de 5 % à 11 %[162].
Cette même étude montre que la plus forte densité de population couverte par les quatre minima sociaux (RMI,API,AAH,ASV) se retrouve dans le secteur deL'Yeuse, plus de 20 % de la population du secteur étant concernée[163].
En 1999, les plus grosemployeurs privés de la ville étaient lecentre commercialQuai 17 (E.Leclerc) avec 280 salariés, laclinique Pasteur (250), la compagnie des eaux de Royan (140), lecasino Barrière (100), lecentre commercial Intermarché (95), le groupe de nettoyage urbain Nicollin (60) et la maison de retraite « Les Issambres » (50)[58].
En 2007, la commune possédait un tissu économique totalisant 1 826 entreprises, dont dix établissements de 50 salariés ou plus et 582 commerces[164].
La zone commercialeRoyan 2, en sortie d'agglomération sur la route de Saintes, regroupe plusieurs enseignes importantes ainsi qu'un centre commercial. Un second pôle économique regroupe les commerces du centre-ville :Royan Shopping. Constituée en1999, cette structure rassemble 180 adhérents.
En raison du caractère saisonnier de l'activité, le pays royannais est doté de deux fois plus de commerces que la moyenne observée habituellement pour des villes de cette importance[23]. En, la densité commerciale de l'agglomération est comparable à celle d'une ville de 80 000 habitants[165].
Destination touristique de premier plan,station climatique depuis 1922, Royan attire en moyenne près de 700 000 visiteurs chaque année[166] (1,5 million pour l'ensemble du pays royannais[167]), ce qui représente unchiffre d'affaires annuel d'environ 172 millions d'euros (430 millions d'euros pour le pays royannais).
Avec 17 millions denuitées, Royan et sa proche périphérie occupent une place prépondérante en termes de capacité d'accueil enCharente-Maritime. Le pays royannais comptait 114 campings et 65 hôtels en2004.
De fait, le tourisme est le principal secteur d'activité économique de la ville. C'est ainsi que l'hôtellerie et larestauration représentent 6 % des emplois de la commune[23].
Bien que principalement concentrés durant une large période estivale (77 % de visiteurs entre les mois d'avril et de septembre), les séjours ont tendance à s'étaler sur l'année entière.
De plus, on constate l'apparition d'untourisme culturel (en2004, les jardins du monde attiraient 93 712 visiteurs et le nouveaumusée de Royan 4 539, tandis que les concerts sur la plage d'Un violon sur le sable, festival de musique classique, attirent chaque année, dans la dernière semaine de juillet, de très nombreux spectateurs[168] (entre 30 000 et 50 000 personnes chaque soir[169]).
Le port de pêche de Royan comprend 35 bateaux de 8 à 16 mètres et occupe, toutes activités confondues, 180 personnes. En2001, 722 tonnes de poissons sont passés par lacriée de Royan, réalisant un chiffre d'affaires de 5 640 644,43 €. Elle a été informatisée en1996[170]. La pêche de Royan propose des espèces nobles (soles, raies, bars, maigres, dorades…) et a une réputation de qualité et de fraîcheur qui se retrouve au travers du prix moyen au kilogramme de 8 €, le plus élevé de France[171].
La pêche de laraie est interdite par l'Union européenne dans legolfe de Gascogne depuis le. Cette espèce représentait pour la criée de Royan un chiffre d'affaires de 88 000 € en2008, soit le septième rang en valeur[172].
Le secteur industriel est faiblement représenté dans la commune. La part des actifs travaillant dans ce secteur avoisine les 8 %[23]. La zone industrielle, attenante à la zone commerciale Royan 2, regroupe la plupart des industries de la commune.
Laconstruction représente à elle seule 46 % des industries royannaises[23]. Ce sont essentiellement de petites entreprises de maçonnerie, plombiers, peintres et électriciens.
L'agroalimentaire et lecarénage sont les deux autres activités essentiellement représentées dans ce secteur.
L'agriculture ne représente plus que 2 % des emplois communaux. Seules 23 exploitations en périphérie de Royan subsistent, d'une superficie moyenne de42 hectares, affectées aux cultures céréalières (paysages d'openfield) et à l'élevage (328 bovins en 2000).
Le musée de Royan, aménagé dans les anciennes halles de Pontaillac depuis 2004.Le centre d'arts plastiques de Royan (CAP), situé sous les arcades des « voûtes du port », accueille toute l'année des expositions d'art contemporain.
L'actuelmusée de Royan est installé depuis janvier2004 dans l'ancien marché réhabilité de Pontaillac. Il présente l'histoire de la ville depuis l'Antiquité jusqu'à laSeconde Guerre mondiale, ainsi que l’architecture desannées 1950 qui a sensiblement marqué la ville de son empreinte. Longtemps situé dans les locaux de l'hôtel de ville, il succède au musée municipal de Royan, qui fut créé en1885. Celui-ci, au premier étage du casino de Foncillon, comprenait des collections de fossiles, des animaux naturalisés, des vestiges archéologiques, ainsi qu'une collection de papillons rassemblée par Fernand Braun. Le musée fut totalement détruit au cours du bombardement du et la majeure partie des collections qui s'y trouvaient, faute d'avoir été mises à l'abri, furent perdues. La renaissance du musée intervint sous l'impulsion de plusieurs érudits locaux, dont Louis Basalo et Robert Colle, qui réussirent à réunir de nouvelles pièces issues de différentes campagnes de fouilles effectuées dans l'ensemble du pays royannais. Plusieurs dons effectués au musée sont venus enrichir ces collections (sections archéologiques, hall d'exposition, expositions thématiques).
La commune possède deux cinémas (ABC et Lido) sur le Front-de-mer, ainsi que deux salles de spectacle pouvant occasionnellement tenir lieu dethéâtre, l'une au palais des Congrès, l'autre à proximité de la rue Gambetta. Cette dernière résulte de la réhabilitation d'un ancien garage et a une capacité d'environ 400 spectateurs. Bien que la salle elle-même soit la propriété d'une société privée, la programmation est gérée par unerégie municipale[173].
Parmi les autres équipements présents dans la commune, unemédiathèque rassemblant environ 60 000 ouvrages[174], unebibliothèque privée, une école de musique, une école d'arts plastiques ainsi qu'unespace public numérique,le cyberatlantys, qui se situe au niveau -1 du Palais des congrès. Royan compte par ailleurs une université inter-âges, située boulevard Franck-Lamy.
La ville accueille plusieurs espaces d'exposition consacrés principalement aux artistes contemporains. Tourné vers l'art moderne et contemporain, le centre d'arts plastiques (CAP Royan) se situe quai Amiral-Meyer, sous les arcades des voûtes du port. Il accueille des artistes de renommée internationale ou plus confidentielle. Les expositions sont renouvelées plusieurs fois par an[175]. La galerie Briand, en centre-ville, ou encore la galerie d'art de Pontaillac, dans le quartier du même nom, exposent également peintures et sculptures modernes.
Depuis1991,les dimanches musicaux proposent chaque hiver six concerts demusique de chambre aux Royannais.
En juillet2009, le festival international d'art contemporain girondinLes Grandes traversées se délocalisera pour sa huitième édition à Royan, rappelant ainsi l'ancienne vocation culturelle de la capitale de la Côte de Beauté[177].
Depuis 1987, le festivalUn violon sur le sable accueille chaque été de grands artistes internationaux de musique classique, accompagnés d'un orchestre symphonique sur la plage devant 30 000 à 50 000 spectateurs pour chacun de ses trois concerts[169]. Le festivaloff « Un violon sur la ville » propose des concerts en mode plus intimiste dans des lieux insolites du Pays Royannais (Garden tennis, golf, falaise,phare de Cordouan, etc.).
Par sa situation géographique, Royan est en bordure des aires linguistiques gasco-occitane et saintongeaise, la Gironde marquant approximativement la « frontière » entrelangue d'oc etlangues d'oïl.
Lalangue vernaculaire de la Saintonge est lesaintongeais, également appeléparlanjhe. Il s'agit d'une langue d'oïl spécifique, bien que teintée de quelques tournures et de vocabulaireoccitan, tout comme lepoitevin[178].
La langue saintongeaise se retrouve dans la toponymie de plusieurs quartiers et lieux-dits de la commune, et reste vivace à travers des expressions locales. En saintongeais, le nom de la communeestRoeyan[réf. nécessaire].
Parmi les spécialités culinaires locales les plus réputées, il convient de noter : l'éclade demoule, la mouclade (moules préparées à la crème et au vin blanc), les cailles aupineau, la chaudrée (soupe depoissons au beurre et au vin blanc), les cagouilles (escargots de l'espècePetit-gris), les piballes (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde), la galette charentaise mais aussi lesmerveilles (beignets).
Plusieurs spécialités chocolatières ont été développées par des artisans locaux, telles la cabosse de Tanzanie, l’orchidée de Royan, le rocher de Cordouan[179] ou encore la Royannette (sardine en chocolat)[180].
Les galeries du front de mer épousent la courbe du littoral. Elles accueillent commerces et restaurants sur près de 600 mètres.
L'anéantissement d'une grande partie de la ville lors des bombardements de1945 explique le peu de monuments antérieurs à cette période subsistant à Royan. Faisant presque figure de miraculé, lechâteau de Mons est l'un des quatre monuments de la ville bâtis sous l'ancien régime à être parvenu jusqu'à nous. Propriété auXVIe siècle dePierre Dugua de Mons, l'un des premiers colonisateurs de laNouvelle-France, ce dernier le vend en1599 afin de financer ses expéditions. Largement remanié au cours duXVIIIe siècle, le château subit de lourds dégâts lors des bombardements de1945. Une campagne de restauration menée par l'architecte Marc Quentin lui rend son apparence d'origine ultérieurement[181].
La villa « Les Campaniles » s'inspire largement de l'ancien casino de Foncillon, détruit en 1945.
De nombreuses villas balnéaires construites entre1890 et1930 subsistent dans les quartiers duParc et dePontaillac. Le boulevard Garnier, qui longe la plage de la Grande-Conche, compte de nombreux exemples de ce type d'édifices souvent très originaux.
Parmi ceux-ci, la villa « Les Campaniles », auno 68, datant de la fin duXIXe siècle, est encadrée par deux tours de stylenéo-baroque, s'inspirant largement de l'anciencasino de Foncillon, détruit durant les bombardements du. Auno 100, lavilla Aigue-Marine, de1910, puise quant à elle dans l'architecture castrale, notamment par sa tour d'angle évoquant undonjon. Construite pour Léon Lehmann, l'un des fondateurs desNouvelles Galeries, elle présente un registre faisant largement référence auclassicisme français. Un peu en retrait du boulevard Garnier, dans le quartier du Parc, la villa Kosiki, construite en1886, est l'œuvre de l'architecte Eugène Gervais. Les conquêtes coloniales et la découverte de l'art de l'Extrême-Orient inspirèrent à l'architecte des formes singulières, comme les toits rappelant despagodes ou les descentes d'eau terminées par des têtes dedragons.
La villa « Ombre Blanche », archétype de l'architecture moderniste des années 1950.
La ville de Royan compte de nombreux autres exemples d'architecture balnéaire, mélangeant tous les styles architecturaux, depuis les castels gothiques aux formes brutes de l'architecture contemporaine, en passant par deschalets plus conventionnels, tels lavilla Addis-Abeba rescapée du centre-ville. Une maison industrialisée de l'architecteJean Prouvé, construite en1952, est toujours visible en bord de côte[Où ?], à proximité du palais des Congrès.
Plusieurs de ces villas balnéaires sont inscrites au titre desmonuments historiques, parmi lesquelles lavilla Tanagra, située dans le quartier du Parc. Édifiée en1910 pour le négociant Jules Bernery, elle est entièrement bâtie en pierre de taille. Frises et guirlandes de feuilles sculptées ornent la façade, qui s'inspire de l'architecture Louis XVI. Elles sont dues au ciseau de l'artiste Cougrand. Une série devitraux, œuvre du maître-verrierMaurice-René Bordereau, a été posée entre1948 et1953[187].
La villa « Hélianthe » fut bâtie dans les années 1950 par l'architecteYves Salier.
Dans un autre registre architectural, lavilla Ombre Blanche, construite en1958 en pierre et béton armé, s'inspire ducubisme. Elle est issue d'une collaboration entre l'architecte Claude Bonnefoy et l'entrepreneur Robert Taunay, à qui la maison était destinée. Sa structure est constituée d'unsoubassement en grès rouge sur lequel repose le bloc du premier étage, qui constitue l'espace habitable, largement ouvert sur l'océan. Celui-ci déborde largement à l'est et à l'ouest, reposant sur une série de poteaux en fonte[188].
Lavilla Hélianthe constitue un autre exemple d'architecture contemporaine originale. Bâtie dans les années 1950 par l'architecteYves Salier, elle forme un arc de cercle épousant la parcelle d'angle qu'elle occupe. Les structures porteuses se réduisent à une série depiliers soutenant trois dalles de béton, permettant de dégager un important volume intérieur, tandis que les façades écrans présentent une alternance de murs pleins et ajourés, de claustras et de larges baies. L'ensemble est surmonté d'untoit-terrasse gravillonné[189].
À proximité du palais des congrès, larésidence Foncillon est un ensemble de taille moyenne édifié entre1950 et1959 par l'architecte Louis Simon. Elle s'articule autour d'un auvent trapézoïdal faisant la liaison entre deux blocs symétriques[190].
L'église Notre-Dame de Royan, œuvre majeure de l'architecte Guillaume Gillet.
Le patrimoine religieux de la commune témoigne de quatre époques différentes de l'histoire royannaise : leMoyen Âge, les persécutions religieuses, laBelle Époque et la reconstruction d'après-guerre. Fondée auXIe siècle, l'église Saint-Pierre est le plus ancien édifice de la ville. Au Moyen Âge, elle était le siège de laparoisse du même nom, distincte du bourg fortifié de Royan alors cantonné à la falaise de Foncillon. Celui-ci avait alors sa propre église ; consacrée à saint Nicolas, cette dernière fut détruite en même temps que la citadelle, sans jamais être relevée. L'église Saint-Pierre forme un ensemble composite dominé par le styleroman. Gravement endommagée durant les bombardements de1945, des raisons économiques expliquent la présence d'un portail enbéton armé et des voûtes aux formes irrégulières.
Témoignage de l'époque des persécutions religieuses et de ce que l'histoire a retenu sous le nom d'« église du désert », letemple de Maine-Geoffroy est l'une des rares maisons d'oraisons de Saintonge à ne pas avoir été démolie. Son édification intervint à l'initiative du pasteur Louis Gibert, figure éminente du protestantisme local.
Le centre protestant de Royan, édifice moderniste à l'architecture épurée, œuvre des architectes Hébrard, Baraton et Bauhain.
Cependant, dans le domaine de l'architecture religieuse comme dans le domaine de l'architecture civile, Royan est principalement marquée par les influences modernistes.
Le principal édifice de la ville est l'église Notre-Dame, édifiée en trois ans par les architectesGuillaume Gillet et Marc Hébrard, en collaboration avec les ingénieursBernard Laffaille[Note 16], René Sarger et Ou Tseng. S'inspirant de l'esthétique des cathédrales gothiques, elle est souvent considérée comme un monument emblématique de l'architecture de l'après-guerre.
Parmi les autres édifices religieux de la ville témoignant du courant moderniste figure letemple protestant, dont les lignes épurées sont l'œuvre des architectes Marc Hébrard, René Baraton et Jean Bauhain. De même, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption porte la marque d'un courant architectural teinté d'académisme qui caractérisa les premières années de la reconstruction. S'élevant dans lequartier du Parc, elle se distingue par untympan formé de céramiques polychromes.
Le phare de Cordouan, plus ancien phare de France, est situé au large de Royan.
La Charente-Maritime, deuxième destination touristique française, possède de nombreux monuments et sites naturels touristiques au sein du pays royannais ou à proximité immédiate[191].
Parmi les plus connus, citons notamment lezoo de la Palmyre, l'un des parcs zoologiques les plus fréquentés de France. Situé à une dizaine de kilomètres de Royan, il s'étend sur près de14 hectares.
De même, plusieurs villages de la périphérie royannaise sont inclus dans le « Circuit des églises romanes ». Cet itinéraire met à l'honneur plusieurs églises considérées comme des fleurons du patrimoine local.
Bus et minibus constituent la base d'un réseau de transports urbains rebaptisé « Cara'Bus » en 2008.
La ville inaugure son premier réseau de transports urbains en1890, sous l'impulsion du maire Frédéric Garnier. De1890 à1945, letramway de Royan permet de relier le centre-ville aux principales communes de l'agglomération via un réseau de près de 16 kilomètres géré par deux compagnies : la sociétéDecauville d'une part, la société du tramway de la Grande-Côte à Royan d'autre part[192]. Ce réseau n'est pas épargné par les bombardements de 1945 et est totalement abandonné lors de la reconstruction de la ville, à une époque où ce mode de transport apparaissait comme dépourvu d'avenir.
Les transports urbains de la ville sont aujourd'hui principalement composés de navettes debus desservant l'ensemble de la communauté d'agglomération. Auparavant géré partiellement par la société Aunis & Saintonge, puis par la sociétéKeolis littoral[193], le réseau est exploité depuis septembre2008 par la sociétéVeolia Transport qui a rebaptisé le service « Très Royannais » en « Cara'Bus » en septembre2008[194].
Le, la municipalité met en service un réseau de minibus se voulant innovant de par leur caractèreécologique. Ces navettes de type « hybride » (électrique et diesel) ou diesel tirent parti de leur petite taille pour circuler plus aisément au milieu d'une circulation parfois dense, mais leur petite taille, présentée comme un avantage, est parfois source de saturation du réseau, particulièrement en période estivale. Ces véhicules sont tous équipés de planchers bas et de rampes dépliantes, afin de faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite.Il est possible, sur certaines parties de l'itinéraire, de monter ou descendre à la demande.
Le nouveau réseau detransports urbains de l'agglomération royannaise a été mis en service le. Auparavant limité à trois lignes desservant quelque cinquante stations, le réseauCara'Bus totalise dès sa création dix lignes de bus régulières reliant quelque 130 stations, auxquelles s'ajoutent trois lignes supplémentaires en période estivale. L'extension du réseau, conçue pour offrir une meilleure couverture du territoire, permet de relier seize communes de la grandepériphérie royannaise[195].
Le CAREL, centre pionnier dans l'étude des langues, est le seul établissement d'enseignement supérieur de la ville.Le lycée de l'Atlantique.Le collège Émile-Zola, plus ancien établissement d'enseignement secondaire de Royan.
La commune possède quatre groupes scolaires, regroupant les élèves des écoles maternelles et élémentaires.
L'école Louis-Bouchet, située à proximité de l'église Notre-Dame, porte le nom de l'un des principaux organisateurs de laRésistance durant l'occupation allemande de la ville.
Au cœur du quartier du Parc, se trouve l'école de la Clairière, tandis que le quartier voisin de Marne-Yeuse abrite l'école de l'Yeuse. Ce nom désigne lechêne vert en languesaintongeaise, un arbre que l'on retrouve souvent dans le tapis végétal de laSaintonge littorale.
Enfin, à l'écart du centre-ville, l'école de Maine-Geoffroy (rebaptisée le groupe scolaire Jean-Papeau) se trouve dans un des anciensfaubourgs de Royan. Une école élémentaire privée est située dans le quartier deBelmont : l'école Sainte-Marie Saint-Jean-Baptiste. Celle-ci fonctionne en étroite relation avec le collège Sainte-Marie Saint-Jean-Baptiste qui lui est attenant.
Une cinquième école, L'école Jules-Ferry, l'une des plus anciennes de la commune avec des bâtiments typiques de l'architecture duXIXe siècle, qui ont échappé aux bombardements dévastateurs de 1945, a été fermée en.
L'agglomération compte trois collèges. Deux d'entre eux sont publics : le collège Émile-Zola et le collège Henri-Dunant.
Le collège Émile-Zola, situé dans le quartier du Parc, est le plus ancien établissement d'enseignement secondaire de la ville. Occupant un emplacement prévu originellement pour abriter un casino, ses parties les plus anciennes furent construites entre1905 et1907. Il conserve unefaçade monumentale dotée d'un avant-corps central surmonté d'unfronton triangulaire, œuvre de l'architecte Jules Bureau. La structure originale, composée d'un bâtiment en équerre, a été complétée par diverses extensions dans les années 1920, puis dans les années 1960 et 1990.
Le collège Henri-Dunant fut construit au moment de la grande campagne de reconstruction de la ville sur un site à proximité des marais deLa Triloterie. Ce bâtiment à structure métallique de type « Pailleron » fut dévasté par un incendie criminel le. Un nouveau bâtiment fut édifié sur un terrain à l'ouest de la commune, à plusieurs kilomètres du site initial : il accueille les élèves depuis2002. Enfin, le collège Sainte-Marie Saint-Jean-Baptiste est un établissement secondaire catholique situé dans le quartier de Belmont.
La ville de Royan est également équipée de deux lycées : le lycée Cordouan et le lycée de l'Atlantique. Le premier est un établissement d'enseignement général et technologique situé dans le quartier de La Triloterie. Si ses parties les plus anciennes remontent à l'immédiat après-guerre (notamment l'internat, œuvre de l'architecteGuillaume Gillet), une partie du bâtiment a été rénovée à la fin des années 1990. Son patrimoine compte deux toiles importantes d'Olivier Debré. En plus de l'enseignement général, il est possible d'y préparer unBTS animation et gestion touristiques locales.
Le lycée de l'Atlantique est quant à lui consacré à l'enseignement professionnel. Il se compose d'une structure complexe mêlantbéton,verre etacier. Construit à la fin des années 1990 pour regrouper les anciens lycées Champlain et Curie[196], il domine les marais de Pousseau et constitue l'une des principales infrastructures du nouveau lotissement des Rullas. Il est possible d'y préparer des formations allant duCAP auBTS ; les locaux du lycée abritent par ailleurs l'antenne locale duGRETA.
Il est fréquenté par des milliers d'étudiants[évasif] issus de près de 80 pays, et se compose de 20 salles audiovisuelles insonorisées, de 4 laboratoires de langue, d'un auditorium, d'une bibliothèque, d'un studio de télévision et d'un self-service pour les étudiants. Il prépare aux examens duDALF, DELF, TCF et TFI.
La piscine couverte de Royan appartient au complexe sportif du Stade d'honneur.Les tribunes du Stade d'honneur, réalisation moderniste en béton armé, œuvre de l'architecte Claude Bonnefoy. La relative austérité de ses lignes s'explique par le fait qu'il demeure inachevé.
Le principal stade de la ville est le Stade d'honneur, situé à proximité de la gare. Dessiné par l'architecte Claude Bonnefoy, ce complexe sportif demeure inachevé, les plans d'origine comprenant unvélodrome et plusieurs salles annexes prévues pour faire le lien avec la piscine municipale.
Ce stade est souvent le lieu choisi par lesGirondins de Bordeaux pour leurs matchs amicaux estivaux (contre l'OGC Nice en2007 ouVillarreal en2009). Royan compte de nombreux autres équipements sportifs, parmi lesquels une piscine couverte, plusieurs gymnases, une salle omnisports, plusieurs courts de tennis (legarden tennis, en bord d'océan, propose 14 courts en terre battue dont 3 couverts et letennis de l'Orangerie, dans le quartier du Parc, propose quant à lui huit courts), un fronton depelote basque, un terrain de rugby et un golf.
Une halle aux sports, s'inscrivant dans le périmètre du « campus » du lycée Cordouan, a été édifiée entre 2009 et 2011. Inauguré le, ce complexe sportif, d'une capacité de 500 places, devrait permettre l'accueil de compétitions et de manifestations sportives de niveau régional et national[60].
Un circuit dekarting (KFM - Circuit de la Côte de Beauté) se trouve rue d'Arsonval. Unhippodrome, un centre équestre et un golf de 18 trous, se trouvent en périphérie de la ville, àLa Palmyre, sur la commune desMathes.
Le club defootball de la ville est de niveau régional et se nomme le Royan Vaux Atlantique FC ou Royan Vaux AFC.
Le bâtiment de la station nautique est implanté à proximité du parc du front de mer. Ses locaux abritent la société des régates de Royan, gestionnaire du club de voile local. Ce dernier est devenu en2007 le deuxième club de voile de la région Poitou-Charentes[198] en nombre d'adhérents.
Un club desurf est également implanté dans la commune, au niveau de la plage de Pontaillac.
Le club detirles Mouettes a un licencié célèbre :Franck Dumoulin, champion olympique àSydney en2000 et multiple champion du monde.
Letour de France à la voile a fait escale à plusieurs reprises à Royan : en2005,2007,2008 et2010. Le lycée Cordouan est par ailleurs le seul en France à proposer une option voile au baccalauréat.
L'espacesquash de Royan, et ses sept courts, a accueilli en2007 les championnats d'Europe de la discipline[199].
Depuis1977 a lieu chaque année en pays royannais, le rallyeDunes et Marais, comptant pour le championnat de Francetout-terrain[201]. Le départ de la première étape a lieu traditionnellement au mois d'octobre sur la place Charles-de-Gaulle.
La ville accueille, depuis 2008, les48 heures de Royan, course d'ultra-endurance sur plusieurs jours. L'événement se déroule dans le stade d'honneur et réunit chaque automne une centaine de compétiteurs[202].
Le port de Royan est le point de départ du sentier de grande randonnéeGR 4 qui traverse toute la France pour rejoindreGrasse dans lesAlpes-Maritimes[203].
Promenade du front de mer à Royan.Le jardin public de la « Tache verte ».
Le service des espaces verts de la municipalité de Royan, créé en1960, est dirigé par Bernard Gauché, chevalier de l'ordre du Mérite agricole et meilleur ouvrier de France. Le service gère86 hectares d'espaces communaux (surfaces sportives comprises), auxquels il faut ajouter 61,5 hectares d’aérodrome[205]. Parmi les espaces verts se trouvent de nombreuxsquares répartis sur toute la commune.
Dans son prolongement se trouve le square du où se dresse unmémorial dédié aux victimes de lashoah.
Au centre de l'agglomération, lejardin public de la « Tache verte » s'inscrit dans le prolongement du marais de Pousseau. Conçu pour être le poumon vert de Royan lors de l'établissement des plans de reconstruction de la ville, il est en attente de réaménagement. Unskatepark a rejoint leboulodrome qui y était implanté de longue date.
Le parc de la Métairie, situé à proximité du boulevard de la Perche, est également un lieu de promenade très apprécié pour sa fraîcheur, due à la présence d'un lac, héritage des anciensmarais de Pontaillac.
L'entrée principale du centre hospitalier de Royan.
Royan possède uncentre hospitalier comprenant 171 lits répartis dans les différents services (urgences, réanimation, cardiologie, médecine interne, longs séjours, maison de retraite, centre de dépistage anonyme, soins de jour)[207]. En2008, l'équipe médicale du centre hospitalier était composée de 54 médecins et de 617 agents, dont 137 infirmières[208].
La ville est également équipée d'uneclinique privée. Celle-ci est équipée d'un bloc opératoire formé de neuf salles et d'une maternité. La clinique fera l'acquisition début2009 d'unscanner[210].
L'entrée du parc Planet Exotica, fréquenté annuellement par près de 100 000 personnes.
Le parcPlanet Exotica est un vaste ensemble de7,5 hectares situé en bordure dumarais de Pousseau, au nord de la ville. Différentsécosystèmes y ont été reconstitués, depuis le jardin japonais, inspiré par les traditions bouddhistes etshintoïstes, au parc méditerranéen où se côtoient lavande, palmiers et autres lauriers-roses, autour d'un imposantolivier âgé de près de 1 800 ans originaire de la région deValence, en Espagne. Celui-ci, nomméCalig, du nom de son village d'origine, pèse presque 15 tonnes pour une circonférence de 7 mètres[212].
Au centre du parc, plusieurs serres abritent, sur environ 700 mètres carrés, une magnifique collection debonsaïs et d'orchidées issues du monde entier, tandis que les marais environnants ont été partiellement aménagés en promenade qu'il est possible de parcourir à pied ou en barque, afin de pouvoir mieux appréhender lafaune et laflore du marais.
La fréquentation des jardins du monde atteint environ 100 000 personnes par an (97 130 visiteurs[213] en 2007). Pour autant, handicapé par un important déficit, le parc voit son avenir sérieusement remis en question au printemps 2011, lorsque la régie chargée de sa gestion n'est plus en mesure de payer les salaires du personnel. En dépit de cette situation alarmante, la sociétéFlore sciences nature décide de se porter au secours du parc botanique. Le, elle signe avec la ville de Royan une convention d'occupation temporaire du domaine public portant sur une durée de 25 ans[214].
Le casino de Royan est situé dans le quartier de Pontaillac.
Succédant à un premier café-restaurant édifié en1880, un nouvel établissement de loisirs est implanté sur la plage de Pontaillac dès1902. Connu sous le nom de « La Restauration », il est le rendez-vous de la « haute société » qui vient y prendre le thé à la sortie des bains. Au cours des années 1930, le bâtiment en bois est reconstruit enbéton, tout en conservant une structure surpilotis et des verrières donnant sur le large. Prenant dès lors le nom de « Sporting », il est tout à la fois un casino et un débit de boissons. Échappant aux bombardements de1945, il devient un lieu très prisé de la ville, accueillant de grandes vedettes de la chanson dans les années 1960 : ainsi se produiront sur sa scène des artistes tels queJacques Brel,Yves Montand,Sacha Distel,Georges Brassens,Henri Salvador ou encoreLine Renaud[215]. Devenu l'unique casino de l'agglomération après la destruction du casino de Claude Ferret en1986, il est repris par le groupe Lucien Barrière cette même année.
Employant une centaine de personnes, le casino de Royan accueille un bar, deux restaurants, une discothèque, une salle de machines à sous et un salon de jeux.
Depuis quelques années, les paroisses Saint-Jean de Royan et Saint-Pierre-ès-Liens de Médis ont fusionné en une seule entité, les offices étant célébrés en alternance à lachapelle Saint-Jean et à l'église Saint-Pierre-ès-Liens deMédis.
LaMaison des associations est un complexe inauguré en1991 afin de regrouper une partie des associations locales. Ses locaux accueillent ainsi les antennes de plusieurs associations à vocation humanitaire ou caritative telles qu'Amnesty International et l'Unicef, mais aussi des associations culturelles, patriotiques ou consacrées aux loisirs[222].
Royan compte également un club duRotary[224], deux Club 41 Français et depuis1956, une section duLions Club à l'origine du jumelage avec la ville anglaise deGosport[225].
Association Radio CB « Groupe Radio Francophone International » créé le, voir rubrique Radio.
Association Royan Front de Mer enregistrée en (patrimoine, environnement, cadre de vie).
Le principal marché de Royan est lemarché central, situé en centre-ville et accessible par le boulevard Aristide-Briand ou l'avenue Daniel-Hedde. Il est ouvert du mardi au dimanche de 7 heures à 13 heures, y compris les jours fériés. Durant la haute saison, il est ouvert sept jours sur sept.
L'autre marché de la ville est situé dans le quartier du Parc, accessible depuis le centre-ville par le boulevard Frédéric-Garnier. Il est ouvert aux mêmes horaires.
Un violon sur le sable[226] est un important festival demusique classique et lyrique en plein-air, se déroulant chaque année durant la saison estivale sur la plage de la Grande-Conche. Le festival a fêté ses trente ans en2017. Il attire en moyenne de 30 000 à 50 000 spectateurs tous les soirs de la dernière semaine de juillet[169].
Le FIDEM, festival de l'Image à la découverte du Monde se déroulait chaque printemps dans les années 1980-1990. Initié par Yves Lundi puis Bernadette Virassamy pour la Ville de Royan, la14e et dernière édition a eu lieu en 1990.
Le jumping international de Royan[227] est unecourse hippique rassemblant des champions de haut niveau qui se déroule chaque année à la fin du mois de juillet, au centre-équestre de Maine-Gaudin. En 2002 et 2003, cette manifestation a attiré en moyenne chaque année 15 000 spectateurs[228].
Le mondial de billes sur sable, championnat du monde de billes sur sable, a été créé à Royan en 1982 et propose aujourd'hui des étapes dans le monde entier. Des circuits décorés sont créés sur le sable sur lequel les concurrents doivent faire avancer des cyclistes miniatures à l'aide de jets d'une bille de 16 mm[229].
La première finale en 1982 avait pour présentateurThierry Roland et pour parrainMichel Hidalgo, alors sélectionneur des Bleus, tous les deux amis de l'organisateur. En août2009, après six ans d'absence, la finale du championnat du monde reviendra épisodiquement à Royan, avant de disparaitre.
La fête de la Belle Époque est organisée chaque été par l'association Royan capitale de la Belle Époque[230] qui propose un spectacle de défilés de mode, une parade sur front de mer, et diverses animations musicales sur le thème de la Belle Époque.
Le rêve d'Icare, chaque mois de juin, propose des spectacles aériens d'avions, hélicoptères, parachutisme ou de montgolfières[231].
Mille bateaux pour l'estuaire est une fête nautique organisée pour la première fois entre le 11 et le. Conçue pour « renouer avec les grandes fêtes de la mer au bord de l'estuaire » selon le mot de son organisateurBernard Giraud, elle a rassemblé plusieurs vieux gréements autour du trois-mâts leBelem et a été l'occasion de spectacles pyrotechniques. Cette manifestation devrait préfigurer un « festival de l'arc atlantique » qui pourrait voir le jour en 2011, à l'occasion du400e anniversaire duphare de Cordouan[232].
Le salon Oceanis : mer, santé et nutrition, a lieu chaque mois de mai.
La patinoire sur la plage est une structure temporaire montée directement sur la plage de la Grande-Conche, à proximité immédiate du centre-ville. Montée sous unchapiteau, elle vit le jour en1994 à l'initiative du maire de l'époque, Philippe Most. À l'origine, trois sites furent envisagés pour son implantation : la place Charles-de-Gaulle, le stade d'honneur ou la plage. C'est ce dernier emplacement qui fut finalement retenu pour des raisons de commodité. Ouverte au public depuis la fin novembre jusqu'au début du mois de mars[233], c'est l'une des principales attractions de la station balnéaire durant la saison hivernale. Elle est composée d'une piste de 800 mètres carrés sous laquelle se trouve un système de refroidissement auglycol, maintenant la température de la glace à−20°C. L'ensemble est protégé des intempéries par un chapiteau en toile àarmature métallique. La patinoire sert également ponctuellement de cadre à des « soirées DJ » au cours desquelles elle est convertie en piste de danse. Le projet de « patinoire sur la plage » fut au départ entièrement financé par le département animation de la ville de Royan. Depuis2003, la régionPoitou-Charentes et lacommunauté d'agglomération Royan Atlantique contribuent également à son financement[234].
La presse écrite est principalement représentée par l'importantquotidien régionalSud Ouest, dont le siège est àBordeaux, mais qui possède une agence locale à proximité du front de mer. Cette agence diffuse une version spécifique du journal, comprenant les informations de l'agglomération royannaise. Depuis 2007, le magazine local Vidici fait partie intégrante de la vie quotidienne des royannais : reportages, agendas, vie politique, sports et culture, le tout sur un ton badin, souvent humoristique, parfois satirique. Parmi les publications au tirage plus discret figure également le bimestrielLa Côte de Beauté, fondé en1992. Traitant essentiellement d'information de proximité, il s'adresse en priorité aux résidents secondaires abonnés mais est également diffusé en kiosque dans la région. Différentes publications de moindre importance sont également diffusées dans la commune, dont le trimestrielRoyan le mag, lancé par la municipalité à l'automne2008, ou encore le mensuelBravo Royan, chargé de promouvoir les manifestations culturelles de la ville. Le journalGrain de sable est une publication gratuite concernant l'actualité et les initiatives du quartier de Marne-Yeuse.
Les premiers journaux locaux firent leur apparition à Royan sous le Second Empire : dès1857, un premier hebdomadaire,La Vigie, est lancé, mais ne rencontre que peu de succès. Il cesse de paraître en1860. Une nouvelle tentative lancée en1867 se révèle tout aussi infructueuse :Le Royannais, devenuLa Tribune de Royan en1870, cesse de paraître en1871. Il faudra attendre1878 pour qu'une publication, lancée par Victor Billaud, rencontre un certain succès :La Gazette des bains de mer[235]. Paraissant jusqu'en 1914, cet hebdomadaire constitue une source de premier plan sur la vie à Royan durant la « Belle Époque » du fait de la destruction des archives communales durant les bombardements de 1945.
Quatre radios émettent des décrochages à destination de l'agglomération royannaise : Virgin Royan (89.2 FM), RTL 2 (100.4 FM),Demoiselle FM (102.2 FM) et MFM Royan (98.4 FM). Il existait auparavant une importante radio locale,Royan fréquence[236] (créé en 1981) qui a cessé d'émettre en1995. Depuis 2019, création de Hits 1 Royan, webradio associative.
Par sa situation géographique, proche du niveau de la mer, la commune se trouve dans une zone où la réception n'est pas homogène. Suivant sa position géographique, il est possible de recevoir trois émetteurs de télévision, dont deux de forte puissance :
un émetteur de confort, installé àVaux-sur-Mer, diffusant les programmes nationaux en numérique (TNT et TNT HD pour Arte) dont le décrochage local de France 3 Poitou-Charentes : France 3 Atlantique. La diffusion des programmes en numérique y a débuté le[237],[238],[239],[240],[241] sur les reseau R1,R2,R3,R4 et R6[242].
La diffusion en haute définition des autres chaines (TF1 HD, France2 HD et M6 HD) sur le réseau R5 est prévue pour le[243]. La principale raison de cet émetteur est de pallier leszones d'ombres des autresémetteurs.
Deux centraux téléphoniques ont été équipés pour l'ADSL en (ROP17, 13 000 lignes et ROR17, 8 000 lignes). Quatre opérateurs proposent la télévision par ce biais :Orange (courant 2008),SFR (),Free () etBouygues ()[244],[245].
Royan, plage de la Grande-Conche, peinture d'Arthur Gué, 1880
De nombreux peintres, parfois célèbres, ont représenté la Côte de Beauté sur leurs toiles[246].
Au cours de l'été1910, les peintresfauvistes écossaisSamuel Peploe etJohn Duncan Fergusson séjournent à Royan. Ils y peignent plusieurs toiles, aujourd'hui exposées dans des musées britanniques ou australiens. Parmi celles-ci,Bateaux à Royan,Royan etPeople and sails at Royan de Peploe etRoyan de Fergusson[247].
Odilon Redon réalisera plusieurs toiles sur Royan, par exempleLes Rochers de Vallières près de Royan, visible aumusée d'Orsay[249],Rochers de Royan,Colline près de Royan[250],Yachts à Royan ouLe Bateau aux voiles rouges.
Le poèteRobert Desnos, habitué de la station balnéaire, en fera le sujet d'un de ses poèmes :
Une sardine de Royan Nageait dans l'eau de la Gironde Le ciel est grand, la terre est ronde, J'irai me baigner à Royan. Avec la sardine, Avec la Gironde, Vive la marine ! Et salut au monde ![253]
L'histoire de Royan croise pour la première fois celle duseptième art en1930, tandis que se développe le cinéma populaire français. Cette année-là, le cinéasteÉmile Couzinet choisit la ville pour y implanter les premiersstudios de cinéma de la côte Atlantique : les « Studios Royan Côte de Beauté ». Royan est alors la quatrième ville de France - aprèsParis,Marseille etNice - à accueillir des infrastructures cinématographiques[254].Les studios sont aménagés à l'emplacement des anciens entrepôts du casino, non loin de l'emplacement de l'actuel CAREL[255]. Entre1930 et1940, ce ne sont pas moins d'une cinquantaine de films qui y sont tournés, certains mettant en scène des grands noms de l'époque, tels les acteursRobert Vattier ouAlida Rouffe. Parmi les films à succès réalisés au cours de cette décennie,Le Club des Fadas avecFernand Charpin,Fièvres avecTino Rossi, ouL'Intrigante avecGermaine Aussey, occupent une place prépondérante[256].
L'occupation allemande, puis l'anéantissement de la ville par les bombes américaines à la fin de la Seconde Guerre mondiale mettent un terme définitif à la vocationhollywoodienne de la ville. Les studios Couzinet sont délocalisés après-guerre àBordeaux où ils prennent le nom de « Studios de la Côte d'Argent ». C'est depuis ces nouveaux studios qu'Émile Couzinet réalise, en forme d'hommage, le filmdocumentaireRoyan, cité martyre. En1947 est également tournéLes Maudits deRené Clément avec pour toile de fond les ruines de Royan bombardée.
La disparition des studios de Royan ne va pourtant pas mettre un terme à la vocation cinématographique du lieu. Plusieurs films et téléfilms y sont tournés : ainsi, en1970,Johnny Hallyday joue à Royan dansPoint de chute deRobert Hossein[257]. Quelques années plus tard, quelques scènes du filmLes Noces barbares, deMarion Hänsel, sont tournées à Royan et en d'autres lieux de laCôte de Beauté.Christian Vincent réaliseBeau fixe en1992 où l'on reconnaît l'intérieur du centre commercial Intermarché de Royan[258].Catherine Breillat tourne en2000À ma sœur ! dont l'action se déroule principalement àLa Palmyre mais dont une scène est tournée dans un magasin royannais[259].
Royan est le titre d'une chanson deFrànçois and The Atlas Mountains présente sur l'albumHer River Raves Recollections sorti en2009. Ce titre est présent dans l'épisode 3 de la quatrième saison de la série téléviséeSkins.
Plusieurs bandes dessinées évoquent l'histoire mouvementée de la ville de Royan. Sortie en1988,L'Histoire de Royan et de la Côte de Beauté est issue d'une collaboration entre l'historien Robert Colle et le dessinateur Philippe Moinet[261].
Quelques années plus tard, deux livres relatant deux épisodes majeurs de l'histoire de la ville enbande dessinée sont sortis des presses de l'imprimerie Gatignol : le premier tome,Royan à la Belle Époque, évoque la vie mondaine dans la station balnéaire avant la Première Guerre mondiale ; le second,Royan, occupée, bombardée, libérée montre, anecdotes à l'appui, ce que fut la vie des habitants de la ville durant le second conflit mondial. Ces deux ouvrages sont issus de la collaboration de l'historien Yves Delmas avec le dessinateur Giro.
Giro est également l'auteur d'une bande dessinée évoquant le parcours de l'un des fondateurs de laNouvelle-France, le RoyannaisPierre Dugua de Mons. Ce dernier ouvrage est issu d'une collaboration avecYves Delmas etMarie-Claude Bouchet[262].
Patrice Guillon et Benjamin Bouchet ont fait paraître fin2008 aux éditionsLa Boîte à Bulles unebande dessinée intituléeMes Copains d'autrefois dont l'action se déroule à l'occasion du centième anniversaire du collège Émile-Zola. Outre le collège, les lecteurs reconnaîtront la Grande-Conche, le marché central, le front de mer mais aussi le Pont du Diable àSaint-Palais-sur-Mer[263].
Howard Zinn,historien etpolitologueaméricain,professeur au département de science politique de l'université de Boston, a participé aux bombardements de la ville en et a écrit en 2011 un livre intitulé en françaisLa bombe. De l’inutilité des bombardements aériens, paru chez Lux Éditeur en 2011. Il y décrit sa participation à l'une des premières utilisations militaires massives dunapalm, appelé alors « feu gluant », et en a conçu une horreur rétrospective pour ce type d'action et pour toute forme de guerre. Ces bombardements visaient des soldats allemands, qui, aux dires de Zinn, s'étaient repliés en attendant l'abdication de l'Allemagne et ne représentaient donc plus un quelconque danger militaire. Ces attaques tuèrent non seulement des soldats mais aussi des civils français. Neuf ans plus tard, Zinn retourna à Royan pour consulter des documents ayant trait à ces opérations et interviewer des habitants. De plus, dans ses livresThe politics of history etThe Zinn reader, il décrit comment le bombardement fut décidé par la hiérarchie militaire pour des raisons qui tenaient plus à des considérations carriéristes qu'à desobjectifs militaires légitimes.
Pierre Dugua de Mons (1540~1563-1628) - Né au château de Mons à Royan, premier colonisateur de Nouvelle-France ;
Jacques Fontaine III : né en1658 à Genouillé près de Chatelard, dans la paroisse de Royan. Pasteur comme son père, il essaie sans succès d’organiser la résistance à Royan, à l’époque desdragonnades. En1685, il émigre vers l’Angleterre. En1715, il achète une plantation enVirginie où il meurt en1728 ;
Eugène Pelletan (1813-1884) - Écrivain, journaliste et homme politique français. Il grandit à Royan, où son père était notaire et juge de paix. Il est l'auteur du livreNaissance d'une ville, qui retrace la transformation d'une petite ville provinciale en fringante station balnéaire ;
Léon Perrault (1832-1908) - Peintre académique, mort à Royan ;
Sébastien Faure (1858-1942) - Anarchiste français, mort à Royan ;
Simone Louise des Forest (1910-2004) - Née à Royan, l'une des premières femmes à embrasser la carrière de pilote automobile dont le nom est associé à une expression populaire française : « En voiture Simone ! » ;
Odette Comandon (1913-1996) - Auteur de comédies et de contes, actrice et conteuse ensaintongeais, morte à Royan ;
Cécile Rol-Tanguy (1919-2020) - Née Marguerite Le Bihan à Royan, résistante française ;
Jean de Lipkowski (1920-1997) - Secrétaire d'État aux Affaires étrangères puis ministre de la Coopération, maire de Royan de 1965 à 1977 et de 1983 à 1989 ;
Georges Touroude (1925-2001) - Résistant et romancier français, mort à Royan ;
Sonia de Borodesky (1926-1999) - Première femme marin-pêcheur de France, écrivain et résistante ;
Pierre-Rémy Houssin (1931) - Né à Royan, homme politique, ancien président du conseil général et ancien député de laCharente ;
Virgil Brill (1940) - Né à Royan, photographe d'art ;
André Berland (1940) - Historien et biographe français, trésorier de la société des Amis du musée de Royan de 1986 à 1999 ;
Jean Gaumy (1948) - Né à Royan, membre de l'Institut de France, membre de l'agence Magnum Photos, peintre officiel de la Marine en tant que photographe et cinéaste ;
Cathy Stewart (1956-1994) - Née à Royan, actrice pornographique ;
Pascale Got (1961) - Née à Royan, femme politique française, députée deGironde ;
Philippe Malgouyres (1965) - Né à Royan, historien de l'art, conservateur au musée du Louvre.
Antony Lopez-Peralta (1981) - Né à Royan, capitaine en 2008 de l'équipe de football duTours FC ;
Charline Picon (1984) - Née à Royan, championne olympique 2016, championne du monde 2014 et championne d'Europe en 2013, 2014 et 2016 de planche à voile ;
Plusieurs personnalités du monde des lettres et des arts fréquentent la commune à la fin duXIXe siècle. Ainsi, en1886, un éditeur parisien du nom de Georges Charpentier fait bâtir une villa dans le nouveau quartier résidentiel duParc. Il invite dans sa nouvelle demeure, baptisée « Le Paradou », certaines des personnalités les plus en vue du monde littéraire et artistique de l'époque, dontÉmile Zola, l'un de ses principaux auteurs et amis[267]. Quelques années plus tard, ce dernier loue les villas « Chalet Albert » et « Les œillets »[268] pour la saison, profitant de sa villégiature pour débuter l'intrigue de son roman « Le rêve ». Autour de Georges Charpentier s'organise ce que d'aucuns désignent sous le nom de « Colonie parisienne » : un cercle de personnalités du monde littéraire telles qu'Alphonse Daudet,Arsène Houssaye,André Lemoyne,François Coppée,Victor Koning ; mais également de grands noms de la musique dontAlbert Roussel,Camille Saint-Saëns,Jean-Baptiste Arban ouJules Massenet[269]. Tous fréquentent, régulièrement ou plus ponctuellement, la station balnéaire alors en plein essor.
Durant la période dite des « années folles » succédant à laPremière Guerre mondiale, la ville est de nouveau fréquentée par plusieurs célébrités de l'époque. Parmi celles-ci, le compositeurPaul Dukas, lequel visite la station pendant l'été1923. Il envoie à sa famille une carte postale représentant la plage de Saint-Georges-de-Didonne[270]. C'est également le cas de la comédienneSarah Bernhardt, qui se produit sur la scène ducasino municipal (interprétant notamment « l'Aiglon » et « Cyrano de Bergerac », d'Edmond Rostand)[271], ou encore deÈve Curie. Le peintreFernand Pinal y effectue plusieurs séjours entre 1925 et 1939[272].
Au début des années 1930, Royan devient le lieu de villégiature privilégié deSacha Guitry et de son épouseYvonne Printemps, ainsi que de leur ami, le photographeJacques-Henri Lartigue. Ce dernier relate ses séjours dans la station balnéaire dans son récit autobiographiqueL'émerveillé. Dans le même temps, la ville accueille la jeune actriceDanielle Darrieux, tandis que plusieurs autres personnalités du cinéma français de l'époque fréquentent les studios de cinéma « Couzinet », implantés dans la commune.
À la veille du second conflit mondial, Royan accueille le peintrePablo Picasso. Celui-ci installe son atelier dans une villa du centre-ville. Chassé par l'occupant allemand en1940, il a néanmoins le temps de peindre plusieurs toiles à Royan, dont son célèbre « Café des bains », du nom d'un débit de boisson populaire avant-guerre.
Sous l'Occupation, le pasteurSamuel Besançon se distingue comme le chef de la résistance royannaise.
Parmi les autres résidents célèbres durant la période de l'après-guerre, citons le footballeurDominique Rocheteau, originaire de la commune voisine d'Étaules. Ce dernier se consacre désormais à l'encadrement des jeunes sportifs de la ville à travers des stages baptisés « Footatlantique ». Enfin, l'ancien président de la RépubliqueNicolas Sarkozy passe plusieurs étés en vacances à Royan. Il fréquente le quartier dePontaillac et le Garden Tennis dans les années 1960, et possède toujours une résidence dans la station balnéaire[273].
Guy Binot,Histoire de Royan et de la presqu'île d'Arvert, Le Croît vif, 432 pages, Paris, 1994(ISBN2-907967-17-7)
Guy Binot,Royan Port de mer, Le Croît vif, 296 pages, Paris, 2000(ISBN2-907967-55-X)
Samuel Besançon,Croix sur Royan. Cahiers d'un résistant 1940 - 1945, Bonne Anse, co-éd. avec Le Croît vif, 382 pages, Vaux-sur-Mer, 2000(ISBN2-907967-58-4)
Yves Delmas,Pontaillac, histoire d'une conche de Royan, Bonne Anse, 104 pages, Vaux-sur-Mer, 2003(ISBN2-914463-05-7)
Thierry Jeanmonod, Gilles Ragot, Nicolas Nogue, Chantal Callais,L'invention d'une ville : Royan années 1950, Centre des monuments nationaux, 308 pages, 2003(ISBN2858227543)
François Richet,Souvenirs de Royan, volume 1 : Belle époque et Années folles, Trier-Têtu, 112 pages, 2005(ISBN2-9518276-4-4)
François Richet,Souvenirs de Royan, volume 2 : L'Occupation, Trier-Têtu, 112 pages, 2005(ISBN2-9518276-8-7)
Marie-Anne Bouchet-Roy,Bombardement et libération de la poche de Royan, Bonne Anse, 67 pages, Vaux-sur-Mer, 2005(ISBN2-9523431-2-8)
Monique Chartier,Victor Billaud, le chantre de Royan, Bonne Anse, 167 pages, Vaux-sur-Mer, 2005(ISBN2-9523431-5-2)
Les Archives nationales conservent, sous la coteCP/F/14/17510/20, deux plans de 1899 relatifs au feu du port de Royan, sous la coteCP/F/14/17510/26, pièce 198, deux coupes non datées de la vieille tour de Royan, et, sous la coteCP/F/14/17515/15, trois plans du feu du port de Royan datant de 1898-1899.
↑Dulatinmansus, désignant une propriété agricole, terme à l'origine des motsmaine (en dialectes d'oil) etmas (en dialectes occitan) qui se retrouvent tous deux dans la région.
↑DulatinPodium ("hauteur"), le terme désignant une colline ou une montagne se décline dans les différents dialectesoccitans enPeu,Peuch,Puech,Puog et se retrouve encatalan sous la formePuig.
↑Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux transports et ancien maire deSaint-Georges-de-Didonne, s'est prononcé pour la solution alternative du port deLa Rochelle, le 29 septembre 2008 lors du journal de19 h de France 3 Aquitaine.
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de sept mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Hormis les aires d'attraction dont le pôle principal est extérieur au département (Bordeaux etNiort.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Il restait en octobre 1944 environ 4 000 habitants à Royan, dont la moitié seulement a été évacuée.
↑Pierre Guillermin,Géologie de la Charente-Maritime, 1970
↑« Le séisme d'Oléron », surCEA (Direction des applications militaires, sciences de la terre et de l'environnement)(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« Carte des zones de nuisances sonores », surSIGORE (système d'information géographique de l'observatoire régional de l'environnement Poitou-Charentes)(consulté le).
La version du 15 mars 2009 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.