Le village de Rouvres-en-Plaine est situé en plein cœur de laplaine Dijonnaise. Cette dernière, annexe de la vasteplaine de la Saône, est une plaine alluviale drainée par l’Ouche, un affluent de laSaône. Ce « pays d’Ouche » était autrefois appelé lepays d’Oscheret. Le relief de la commune est relativement plat : l’altitude varie d’un minimum de 200 m à un maximum de 216 m.
Plaine céréalière sans relief ni obstacle majeur (peu d’écran d’arbres, de bosquets, ni même de bois), présence de retenues d’eau liées aux activités des gravières, Rouvres-en-Plaine est un site favorable à la nidification de plusieurs espèces d’oiseaux :buses variables,busards cendrés,cygnes sauvages,hérons cendrés,grandes aigrettes, etc. C’est aussi un site fréquenté par les oiseaux migrateurs : desgrues cendrées ont déjà été aperçues. Au Moyen Âge, lescigognes avaient pour habitude de bâtir leur nid sur les cheminées de l’ancien château ducal, ce qui était source de bien des désagréments pour les occupants (risques d’incendies)[13].
Au, Rouvres-en-Plaine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle est située hors unité urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (80,7 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 4] (4,5 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), forêts (1,8 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesRovra (902) ;Villa Roboris (1102-1143) ;Bruno de Ruvrio (1140) ;Roborea (1149) ;Ruwra (1178) ;Rovreium (1209) ;Rovereium (1209) ;Rovra juxta Divionem (1220) ;Rovera (1240) ;Rovre (1244) ;Rouvre (1268) ;Rovra Ducis (1270) ;Rouvres (1270) ;Rovres vers Dijon (1366) ;Rore (1578) ;Rouvre lès Dijon (1656) ;Rouvre (1783) ;Rouvres-en-Plaine (1873)[21].
Rouvres a pour origine lelatinrobora (pluriel), qui signifie « chênes rouvres (Quercus Robur) ». Le toponymeRouvres désigne alors le territoire d'une rouvraie (ouchênaie de chênes rouvres). Le nom de Rouvres, ancienne villa gauloise, porte son origine celtique et remonte au temps où lesdruides cueillaient sur le chêne rouvre (robur), legui sacré au cours de leurs cérémonies religieuses detaurobole[22].
Lors des invasions barbares, lesBurgondes arrivent progressivement et s’installent sur des domaines agricoles dévastés ou abandonnés. L'historienGrégoire de Tours, passant par là auVIe siècle, écrit :« les terres y sont fertiles et fécondes avec une grande et opulente récolte »[28]. Y a-t-il alors une véritable agglomération dans la plaine roburienne ? Une récente campagne defouille archéologique préventive préalable à l’ouverture d’une gravière, effectuée par l’INRAP en 2004–2005[29], a identifié les traces d'un vaste habitat rural de typemérovingien (VIIe – VIIIe siècles)[30]. Aux lieux-dits « Les Gravières » et « Fin Saint-Jean », près du village voisin deMarliens, on a ainsi retrouvé les plans d'une vingtaine de bâtiments sur poteaux. Plus particulièrement, un grand corps de bâtiment (long de 20 mètres pour 11 mètres de large et d'une surface de 220 m2) est à rapprocher de la « maison-halle » destinée à abriter hommes et bétail. Surtout connue en Europe du Nord (Frise,Allemagne du Nord), ce type d'habitat se retrouve aussi dans les proches plaines alluviales de laSaône, duDoubs et de l'Ain. Organisé autour de deux « cellules centrales » séparées par un corridor et entourées d’une galerie, cette construction présente cinq lignes de poteaux en file (une ligne centrale de poteaux faîtiers délimitant deux nefs et deux bas-côtés correspondant à la galerie). Des vestiges d'enclos et de greniers ont également été découverts. Quelques objets ont été dégagés : céramiques avec des décors à la molette, fiches àbélière, fragments de peigne en os ainsi qu'un demijoug en bois. Au regard de l'ampleur des vestiges, il n'est pas exclu que l'occupation du site ne s'étale plus largement jusqu'auXe ou XIe siècle[31],[32].
À l'époque, dans le village non fortifié, il semble qu'il n'y ait pas eu de véritable église paroissiale, ou alors, celle-ci devait être très exiguë. Les habitants avaient ainsi pris l'habitude de se rendre aux offices de la chapelle castrale, ce qui indisposa les occupants du château, notamment pour des raisons de sécurité. En, durant sa régence, la duchesseAlix de Vergy décide de construire une église suffisante dans le village. Celui-ci est devenu très important avec 750 feux. La rivièreOucherotte, alors abondante, voit son cours naturel bien entretenu par les manants taillables et corvéables. Une partie en est détournée pour alimenter les fossés du château. Desbanalités contraignent les villageois : four, moulins (à Rouvres, sur l'Oucherotte, puis àFauverney en raison du plus fort débit de l'Ouche),banvin, garde des fenaisons,... Diverses taxes sont également dues au seigneur ducal.
La charte rurale, la matroce et les premières difficultés
En, la premièrecharte rurale en France est octroyée aux habitants de Rouvres par le ducEudesIII. Elle sera confirmée en 1247 parHuguesIV puis en 1362 parJean le Bon, roi de France. Les villageois ne furent plus « taillables et corvéables à merci » moyennant une redevance annuelle assez lourde mais supportable au début, quand les mesures étaient précisées : 1 000 setiers (environ2 400hl), moitiéavoine, moitiéfroment. Cette redevance, appelée la matroce[38] par les habitants car elle était souvent remise à la châtelaine, ou « maîtresse », en l'absence de l'époux souvent en déplacement, fut rapidement une source de conflits pour deux raisons. Tout d'abord, c'était un impôt de répartition distributive : ce qu'un redevable ne pouvait donner, un autre devait le donner. Ensuite, certains châtelains peu scrupuleux modifiaient les mesures de grains à leur avantage, et ceci, malgré les mesures étalons que le notaire ducal, Girard Bonotte, avait fixées en 1288. C'est que le statut de forteresse du château, ainsi que le statut de ville de foire (deux par an) et de marché (le jeudi), bien qu'offrant des avantages à la population, augmentaient surtout sa contribution à l'impôt ! Les habitants commencent alors à « fuir » le village où les charges deviennent progressivement insupportables. Bien souvent, les 1000émines ne peuvent être livrées. Il faut demander des reports de dette ou des réductions de la redevance. Des différents surgissent et lapeste noire fait des ravages. La population diminue : en 1308, 575 feux ; en 1431, 123 feux ; en 1469, 99 feux ; en 1666, 37 feux. En 1356, un Comtois, Thibaud deFaucogney, venu pour tenter d'enlever le jeune princePhilippe, héritier ducal, pille et brûle le village. À ces malheurs, s'ajoutent les exactions desroutiers : on connait ainsi le cas de « frère Darre », un chef de bande écumant la région en 1365.
Grâce aux travaux de Georges Frignet sur des archives comptables[13], lachâtellenie de Rouvres est mieux connue. Une châtellenie est un ensemble de villages entourant un château. Elle est ici administrée au nom du duc par un officier qui en tient également les comptes : lechâtelain. Celle de Rouvres s'étend ainsi sur les territoires deFauverney, Saint Phal,Bretenière, Sathenay,Saulon-la-Chapelle,Thorey,Marliens,Pluvet,Pluvault,Soirans-Foufrans,Collonges-lès-Premières,Beire-le-Fort,Longeault,(cf. liste détaillée en sectionAdministration)... Les limites de l'extension du domaine restent en fait assez « floues » et fluctuantes (selon les contributions respectives). Unterrier[44] rappelle d'ailleurs les obligations liées aux terres. Quelques châtelains ont marqué leur temps, notamment MonnotMachefoing. Ils sont assistés d'autres officiers (clerc, sergent, portier, garde, forestier, jardinier, etc.). Laprévôté assure l'ordre public. Lagruerie s'occupe des eaux et forêts. Quatre pouvoirs judiciaires locaux coexistent en fonction des compétences propres : leprévôt, lechâtelain, legruyer, lemaire assisté deséchevins. Si ces derniers n'exercent en principe que labasse justice, on notera toutefois une exécution capitale au village en 1451[45]. Les productions agricoles sont essentiellement celle des céréales (blé et avoine), notamment dans le cadre de la matroce, et celle du foin (chevaux de la cour).
SousPhilippe le Bon, ouPhilippe III de Bourgogne (1419-1467), l'intérêt de Rouvres faiblit[46],[47]. Seuls un petit nombre de parents du duc, dont ses neveux les princes de Nevers,Charles etJean, héritiers potentiels du duché, y vivent quelque temps. Une nuit de, on signale dans certains écrits une pluie d'aérolithes dans la plaine qui a marqué les populations locales impressionnées par ce mauvais présage.Charles le Téméraire (1467-1477) ne passe lui-même, de toute sa vie, qu'une journée à Rouvres la veille de son entrée solennelle àDijon. Sous son principat, le château servit de prison à la duchesse de Savoie,Yolande de France, sœur du roi de FranceLouis XI, son ennemi. Elle sera libérée sans trop de difficultés en 1476 par un petit corps expéditionnaire français de 200 « lances » commandé parChaumont d'Amboise. En 1477, après la mort du dernier duc Valois, le duché de Bourgogne est rattaché à la Couronne de France.Louis XI remet le château et les terres à différents personnages ; le plus connu étantJacques Coitier, son médecin, en[48]. Rouvres perd alors de son importance : les attachés au service du château quittent progressivement le village, la forteresse se dégrade. Par ailleurs, en 1485, un incendie ravage la charpente de l'église paroissiale. La nef s'effondre et est reconstruite difficilement car les finances manquent.
Au début des Temps modernes, l'abandon progressif de la châtellenie a pour conséquence une certaine négligence dans l'entretien des digues canalisant l'Ouche et l'Oucherotte. En 1594, ces dernières sont emportées et la plaine inondée. Les dégâts se renouvellent en 1612 ainsi qu'entre 1628 et 1630, puis encore en 1643[49]. AuXVIIe siècle, les terres sont progressivement achetées par de grosses fortunes dijonnaises qui trouvent un accord avec le nouveau seigneur en 1635. La communauté est alors en partie déchargée de la dette liée à la matroce. Pourtant, les ennuis ne sont pas terminés ! Pendant laguerre de Trente Ans qui oppose le royaume de France à la maison deHabsbourg, le généralGallas (1584-1647), envahisseur de la Bourgogne au profit duduc de Lorraine, se dirige fin octobre 1636 versSaint-Jean-de-Losne pour y mettre le siège. Secondé par le généralMercy, il est à la tête d'un corps de 10000 hommes. Il s'arrête à Rouvres et loge dans la maison de Monsieur de la Tournelle[50] qu'il avait fréquenté aumanège de Strasbourg. Alors qu'un contingent français, dirigé par lePrince de Condé, s'avance parFauverney, Gallas décide la retraite. Il ordonne à Mercy l'incendie du village (excepté la maison de la Tournelle) et du château. L'église est également endommagée : chœur abattu, clocher brûlé, cloches fondues et nef découverte[51]. Une source historique précise même que le château aurait été en grande partie détruit à coups de canons[52]. Trente années plus tard, en 1666, un terrible incendie détruit à nouveau le village. Pourtant, l'enquête de l'intendant Bouchu montre qu'une partie du château subsiste encore après cette date, dans un village réduit à 37 feux bien pauvres.
Rouvres à la fin duXVIIe siècle.Rouvres après le remembrement (1707).
Le premierremembrement rural français moderne a lieu à Rouvres-en-Plaine en 1707. Il s'agit d'une opération collective qui consiste à faire un regroupement de parcelles pour mettre fin au morcellement excessif de la propriété rurale. Le premier remembrement de Rouvres avait deux utilités. D'une part, il s'agissait d'augmenter la production agricole en regroupant les diverses parcelles d'un propriétaire en une seule parcelle ayant la même surface. On passa ainsi de près de 4000 parcelles sur 1900 hectares à seulement 442 parcelles après l'opération. D'autre part, il fallait constituer un fonds de terre en remplacement de la matroce qui ne pouvait plus être versée. En effet, les guerres, la peste et les départs ont diminué la population roburienne : la charge de la matroce est devenue insupportable. Les rois successifs (François Ier,CharlesIX,HenriIII…) ont accepté de la reporter mais la dette finit par être énorme, impossible à régler à la fin duXVIIe siècle. En 1697, les habitants ont envoyé une supplique au roiLouis XIV. Ce dernier décide de transformer la redevance en fonds de terre prélevés sur la communauté et remis aux bénéficiaires de cette matroce. L'Intendant de Bourgogne, François-Antoine Ferrand (1657-1731), admirateur des premiers philosophes économistes de l'époque, organise ce premier remembrement de terres agricoles. Fin 1703, un géomètre a pour mission d'arpenter le finage de Rouvres. Commencé en 1704, le remembrement est achevé en 1707. Il établit également des chemins larges de 6 m pour desservir les terres. Pendant cette période, des travaux ont aussi été réalisés pour drainer les terres (chemins, fossés d'assainissement, digues, modification du cours de l'Oucherotte)[53].
À laRévolution, en 1793, Rouvres devient chef-lieu d'un éphémère canton d'une douzaine de communes avec un président, Robin, et douze assesseurs. Ce canton reprendra en partie les limites de l'ancienne châtellenie abolie seulement onze ans plus tôt (1782). Le gouvernement nomme un syndic : Courtier. Le canton roburien sera supprimé sous leConsulat en 1801 : Rouvres dépendra du canton deGenlis, ville alors en plein développement. Des réquisitions pour l'armée de la République sont effectuées : grains, foins... L'abbé Pierre Proteau prête leserment constitutionnel. L'abbé Garnier, du village voisin de Fauverney, abandonne les ordres, se marie avec une sœur de Genlis et devient juge de paix à Rouvres. Un révolutionnaire convaincu, le citoyen Bartet, institue leculte de la Raison et de l'Être suprême demandé parRobespierre. L'église devient Temple décadaire avec cérémonie chaquedécadi. La présence y est obligatoire sous peine d'amende. Pour commencer la cérémonie, les enfants des écoles chantentla Marseillaise. Ils finissent par l'invocation à l'Être suprême. La croix gothique du cimetière est abattue : il n'en restera que le socle.
Au retour deLouisXVIII en France, un maire est nommé à Rouvres. C’est un ancien émigré, Jean-Jacques Guenichot de Nogent, déjà maire à la fin de l’Empire. Il fait planter un orme sur la place du châtel qui s’appellera « place Bourbon » pour célébrer le retour des Bourbons sur le trône. Il avait prêté serment de fidélité à l’Empereur, puis àLouisXVIII. À l'avènement deLouis-Philippe, le nouveau maire, Robert Proteau, fait arracher l’orme Bourbon qui est remplacé par un peuplier. La place devient place de la Réunion. Lecanal de Bourgogne, achevé partiellement en 1808, est définitivement ouvert en 1832 : il borde la limite ouest de la commune. Un maire suivant, Julien Fichot, prête successivement, et avec la même conviction, le serment de fidélité auroi, à laRépublique, puis à l’Empire. Il fait construire la maison diteLes Tourelles. Une école est aussi construite en 1834 pour les garçons. Par ordonnance en date du, la petite partie du territoire de Rouvres situé de l’autre côté du canal est rattachée àThorey-en-Plaine. En 1869, une mairie est bâtie dans le prolongement de l’école. Puis, le terrain contigu à l’école-mairie est acheté pour faire le jardin de l’instituteur (1873). Ce terrain sera aménagé en place publique en 1920 afin d’y édifier le monument aux morts.
Durant la période de l'Occupation (1940-1944), une batterie de laFlak, laDCA allemande, est installée sur le territoire de la commune de Rouvres afin de participer au système de défense de labase aérienne militaire voisine deLongvic. Le, vers 17 heures, trois avions américainsP-51 Mustang du 122th FS effectuent un straffing (raid) sur la base. Chasseurs très rapides, ils abattent en vol quatreHeinkel He 111 du IV/KG55 allemand, l'un tombera au bord de l'Ouche[56] àFauverney, un à 500 mètres au sud du village de Rouvres en Plaine[57], un au lieu-dit « Le Layer » àSaulon-la-Chapelle et le dernier, sur la base même[58]. Quelques mois plus tard, en, lemaquis Bonaparte s'installe au château moderne de Rouvres. Après ratissage de la région, il capture quelques soldats allemands cachés en forêt deCîteaux[59].
Rappel historique sur le canton de Rouvres :En 1793, en pleineRévolution, un éphémère canton de Rouvres groupant une douzaine de communes reprendra en partie les limites de l'ancienne châtellenie abolie onze ans plus tôt (1782). Il sera supprimé sous leConsulat en 1801. Le village de Rouvres-en-Plaine est alors intégré au canton deGenlis, ville en plein développement au début duXIXe siècle.
Lieu-dit. Le terrier de 1537 précise quela « grange de Demois », fief dont les maisons sont démolies, devait une livre de cire à la châtellenie. Le hameau de Domois est aujourd'hui intégré à la commune de Fénay.
La seigneurie de Longecourt (avec Potangey et Tart), entrée dans le domaine ducal en 1298, est revendue à lafamille de Bar en 1323 pour régler une dot. Dans le cadre duconflit opposant Armagnacs et Bourguignons, cette seigneurie est placéede facto sous la dépendance provisoire de la châtellenie ducale de Rouvres de 1415 à 1436, date de sa revente officielle à Jean de Fribourg, maréchal de Bourgogne. En effet, 1415 est l'année de la mort àAzincourt d'Édouard III de Bar qui venait juste de se réconcilier avec lesBourguignons. Mais son successeur, son filsLouisIer de Bar, un clerc, ouvre alors pour le duché de Bar une période d'incertitude qui conduira finalement à la désignation du« roi René », adversaire farouche du duché bourguignon. Longecourt est temporairement saisie (les pierres de son château ruiné sont même utilisées pour l'édification de latour Marguerite de Rouvres). Après 1436, cette seigneurie retrouve son autonomie.
On cite alors les « trois Ouges », à savoir :« Grand Ouges »,« Petit Ouges » et, entre les deux, l'« abbaye » (hameau construit sur les restes d'une ancienne abbaye dépendant deTart).
Lieu-dit d'Aiserey. Depuis 1323, le hameau de Potangey dépendait de la seigneurie deLongecourt. Entre 1415 et 1436, cette seigneurie appartenant à lafamille de Bar,opposée auxBourguignons, est temporairement rattaché à la châtellenie de Rouvres.
Il semble queTart la ville (ouTard) etTart le Châtel correspondent au même village, aujourd'hui dénomméTart-le-Haut. Cependant, à l'époque médiévale, il existait déjà bien trois entités séparées appelées« Tart » :Tart-l'abbaye,Tart-le-Haut (soitTart la ville ouTart le Châtel) etTart-le-Bas, un village situé au pied de la colline, près de l'Ouche.
Tart le Châtel (ouTart la Ville), comme sans doute le village du bas de la colline (Tart le Bas), dépendait de la seigneurie deLongecourt depuis 1323. Entre 1415 et 1436, cette seigneurie appartenant à lafamille de Bar,opposée auxBourguignons, est temporairement rattaché à la châtellenie de Rouvres.
Sous l'Ancien Régime, l'administration de cetteseigneurie, y compris militaire et judiciaire, est répartie selon une certaine hiérarchie entre plusieursofficiers :
Le châtelain
Lechâtelain est unofficier chargé d'administrer le domaine de lachâtellenie. Il en assure aussi la comptabilité. C'est le représentant local du seigneur.
Le capitaine
Lecapitaine assure l'organisation de la défense militaire du château ainsi que de la châtellenie. Sa présence n'est pas permanente dans la durée ; elle est souvent effective lors des périodes troublées (débutXIVe siècle par exemple). Parfois, lechâtelain peut aussi avoir la charge de capitaine.(Cf. Liste des châtelains)
Le prévôt
Leprévôt assure l'ordre public (la police) dans son domaine, laprévôté, correspondant approximativement à lachâtellenie. Il ne l'assure cependant pas dans le village même de Rouvres ; c'est alors le rôle du maire secondé par ses échevins. Une prison existait àPluvault. Le prévôt participe à la collecte de certains revenus, notamment les amendes. Le châtelain peut parfois exercer cette charge (sousJean sans Peur notamment). En Bourgogne, on a d'ailleurs souvent confondu les termes de « châtelain » et de « prévôt ».
Le gruyer
Legruyer est chargé de l'administration (lagruerie) des eaux (étangs de Sathenay, deLongeault) et forêts (plusieurs Bois-le-Duc, Chassagne, Boulouse, Soirans, Sathenay…). Le châtelain peut aussi avoir cette charge, ou en être « lieutenant ».
Le maire
Lemaire (assisté d'échevins) a été institué par la charte d'Eudes (1215). Assisté au début par deux sergents, administre le village de Rouvres et peut infliger quelques amendes. Ce n'est qu'à partir de 1700 que ce maire sera élu.
Liste des châtelains (et de quelques autres officiers) de Rouvres-en-Plaine[13]
Girard de Longchamp estchevalier. En 1360, Oudot de Menans est capitaine.
Monnot Lescot
1361-1375
14 ans
Guillaume de Martinville est capitaine en 1362 et 1363. Fin 1363, ce dernier devient capitaine du château deSaint-Aubin nouvellement conquis ; il est remplacé par Guillaume de Mourtigue. Fin 1364, ce dernier est à son tour remplacé par Oudot de Menans. En 1368, deux écuyers, Jean de Ruffey et Poinceart de Saingney, se partagent la charge de capitaine sans en avoir le titre. Il semble que cet intérim soit lié à une « suspension » d'Oudot de Menans (?) dont la parente, Marguerite, venait d'être exécutée à Dijon pour trahison.
Compaignot Bernon
1375-1377
2 ans
En 1377, Compaignot Bernon est nommé châtelain d'Argilly, autre résidence ducale.
Fin 1378, le capitaine est Perrin Cotelle. En 1380, en raison de grandes craintes militaires, on obtient le renfort ponctuel d'écuyers-capitaines de châtellenies voisines : Huguenin de Montmorot (Laperrière) et Jean de Plouot (Auxonne).
Monnot deMachefoing est nommé lors de l'accession au duché deJean Sans Peur en 1404. Il est également prévôt. En 1411, pour faire face à une situation militaire à nouveau dangereuse, un capitaine est nommé : Girart Petitjehan. La même année, comme tous les officiers ducaux, Monnot est suspendu pour permettre l'examen et approbation des comptes.
Pierre Chapet
1411-1412
1/2 année
Pierre Chapet, un clerc, assure une sorte d'intérim permettant l'examen des comptes.
Renommé début 1412, il est également prévôt. La situation militaire reste dangereuse : en 1412, un capitaine est présent au château : Euvrart (ou Girart) de Trouhans. En 1416, Monnot est « promu » : il est envoyé à la cour de Flandre pour 4 ans.
Simon Panez
1416-1418
2 ans
Déjàchâtelain deBrasey depuis plusieurs années, il assure une sorte de long intérim consécutif au départ de MonnotMachefoing pour les Flandres. Officiellement, MonnotMachefoing reste châtelain jusqu'en 1418.
Fils de Monnot Machefoing, il semble qu'il ait reçu la charge de châtelain au décès de son père, en 1445. Il est surtoutvicomte-maïeur (maire) de Dijon de 1439 à 1445 puis de 1448 à 1450.
Jean Martin
1453-1454
1 an
Fils de Jacquot Martin, valet de chambre du duc anobli en 1435 et de MargueriteMachefoing. Proche du Duc, capitaine et gruyer.
Philippe Martin
1454
-
Demi-frère de Jean Martin. Capitaine. Il est seigneur deBretenière etmaire de Dijon (1485-1489).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[67].
En 2022, la commune comptait 1 254 habitants[Note 5], en évolution de +13,07 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L’élevage ovin traditionnel remontant au Moyen Âge a aujourd’hui disparu ; il était encore présent jusqu’à la fin duXXe siècle,notamment auClos Robin[précision nécessaire]. Il reste un petit élevage bovin très réduit. Les terres agricoles sont aujourd’hui essentiellement consacrées aux céréales. Jusqu’en 2007, une partie de ces terres était aussi consacrée à la culture des betteraves sucrières destinées à la sucrerie voisine d’Aiserey.Actuellement[Quand ?], il ne subsiste plus que 12 exploitations agricoles à Rouvres.
Des gravières sont exploitées sur le territoire de la commune. Il s’agit de transformer des granulats d’origine alluvionnaire en sables et graviers destinés aux bétons.
C’est la duchesseAlix de Vergy (1182-1252), épouse d’EudesIII, qui ordonna en, durant sa régence, la construction d’une église paroissiale à l’extérieur du château. Rouvres ne disposait alors dans l’enceinte du château ducal que d’une chapelle qui assurait la double fonction de chapelle castrale et d’église paroissiale. De cette époque, il ne reste que le magnifique chœur de type cistercien, la nef et le transept ayant été reconstruits plusieurs fois après des destructions (1485, 1636…). Quant au vocable de saint Jean-Baptiste, il semble que l’édifice ait abrité les restes du saint entreposés ici par les ducs. En effet, dans la première moitié duXe siècle, le comte-ducGilbert reçut la visite en Bourgogned’Heulard,évêque de Maurienne[Qui ?], venu avec sa suite offrir ces saintes reliques.
La chapelle Machefoing
La chapelle funéraire de MonnotMachefoing, châtelain de Rouvres, contient un célèbre ensemble de trois statues en ronde bosse en dessus d’autel attribuées àJean de la Huerta : saint Jean l’Évangéliste, la Vierge à l’Enfant, saint Jean-Baptiste. Commandée en 1448 par Philippe (de)Machefoing[73], maire de Dijon, cette chapelle nord présente en effet une dalle funéraire[74] en calcaire incrusté de marbre blanc avec double effigie et inscription consacrée à Monnot Machefoing, mort en 1445,« premier valet de chambre et garde des joyaux du duc de Bourgogne » et à sa femme, Jeanne de Courcelles, morte en 1428,« mère de lait de Philippe le Bon »[75].
Autres dalles funéraires
D’autres dalles funéraires remarquables sont visibles[74] :
Elle provient duprieuré d’Époisses, de l’ordre de Grandmont, qui fut supprimé le et est aujourd’hui situé sur la commune deBretenière. La translation solennelle de la croix reliquaire d’Époisses à Rouvres eut lieu le[86]. Ce jour-là, dans la salle capitulaire, dom Gilbert-Mathieu Tournaire, dernier prieur d’Époisses, remit la croix staurothèque à Claude-Barthélémy Lobot, alors curé de Rouvres. Elle est depuis conservée dans l’église Saint-Jean-Baptiste. Réputée pour ses vertus miraculeuses, elle est présentée aux fidèles lors de la fête des Semailles en septembre.
PhilippeIer de Bourgogne, dit « Philippe de Rouvres » (on trouve aussi : « Philippe de Rouvre ») (1346–1361) : né au château de Rouvres en 1346, duc de Bourgogne en 1349, mort de la peste en 1361, il est le dernier duc de la première maison capétienne de Bourgogne.
Monnot (de)Machefoing († 1445) :châtelain de laseigneurie de Rouvres de 1404 à 1411, de 1412 à 1416 puis de 1420 à sa mort en 1445, ce membre de l'aristocratie bourgeoise locale est un proche du ducJean Sans Peur qui le fait « premier valet de chambre, garde des joyaux » et l'envoie en Flandre (1416-1420) pour veiller sur lecomte de Charolais, unique prince héritier. Sa femme, Jeanne de Courcelles, avait d'ailleurs été la nourrice du futur ducPhilippe le Bon, né à Dijon en 1396, mais élevé au château de Rouvres. Monnot (de) Machefoing et Jeanne de Courcelles (morte en 1428) sont inhumés dans une chapelle funéraire de la collégiale Saint-Jean-Baptiste.
Oudot de Menant, oude Menans (parfois aussi prénomméOdot) : capitaine de la châtellenie de Rouvres en 1360, puis de 1364 à 1368. Lors de l'arrestation puis de l'exécution capitale pour trahison de sa sœur Marguerite, à Dijon (1368), il est suspendu de ses fonctions[13].
Le fief de Menant était situé sur le territoire actuelle de Rouvres, au lieu-dit « La Motte-Menant »[87].
Ancienne famille roburienne ayant donné plusieurs dignitaires régionaux (cf. dalles funéraires de l'église Saint-Jean-Baptiste)[13].
Jean Terrion :châtelain de Rouvres de 1547 à sa mort en 1564.
Antoine Terrion : capitaine etchâtelain de Rouvres (mort en 1610).
Pierre Terrion : procureur du roi aux eaux et forêts de Bourgogne (gruyer) puismaire (mayeur) deDijon de 1630 à 1631 puis de 1641 à 1643. Pierre Terrion décède en 1648.
Hector Terrion : né à Rouvres en 1580, il est nomméofficier royal dans leBrionnais.
Ferdinand Cabanne : né le à Rouvres-en-Plaine et mort le àSaint-Gilles-Croix-de-Vie, fils d'un médecin de campagne roburien (il exercera également lui-même quelque temps cette profession), ce médecin et professeur spécialiste de lacancérologie est à l'origine de la création, en 1967, de la faculté de Médecine de Dijon ainsi que de celle du centre Georges-François-Leclerc (« Centre régional de lutte contre le cancer de Bourgogne »(Archive.org •Wikiwix •Archive.is •Google •Que faire ?)). Il s'impliqua beaucoup dans la vie locale : président de la Ligue Bourguignonne contre le Cancer pendant plusieurs années mais aussi animateur de lachorale de la Collégiale de Rouvres-en-Plaine.
D'azur à la tour d'argent, au chef bandé d'or et d'azur de six pièces borduré de gueules.
Commentaires : Le blason de Rouvres-en-Plaine représente la tour Marguerite, construite au début duXVe siècle sous la duchesse de BourgogneMarguerite de Bavière, épouse de Jean sans Peur, associée auchêne rouvre, à l’origine du nom du village. Il symbolise la force et la robustesse. En effet, le nom « rouvre » vient du latinrobur qui signifie force. Quant aux fondations de la tour Marguerite, elles sont restées longtemps apparentes, même après la destruction du château.
Georges Frignet,historien, originaire duBrionnais, descendant de l'ancienne famille roburienne des Terrion, a consacré ses travaux universitaires, dont unethèse, à l'histoire médiévale de Rouvres-en-Plaine. La connaissance du château de Rouvres, ainsi que de sa châtellenie, ou seigneurie, à la fin du Moyen Âge (XIVe et XVe siècles),doit beaucoup[réf. nécessaire] à ses travaux historiques et universitaires. Sa thèse, intituléeRouvres : la châtellenie et le château au temps des deux premiers ducs Valois de Bourgogne (vers 1360 – vers 1420), s’inscrit dans la continuité du courant historiographique de l’École des Annales. À partir de sources comptables (recettes, mais aussi, et surtout, dépenses), il a présenté l’organisation et le fonctionnement de la châtellenie (partie 1). Par ailleurs, et malgré l’absence de documents iconographiques ou de résultats de fouilles, son étude a également su restituer concrètement l’ancien château ducal : la forteresse (partie 2), la résidence (partie 3) et les jardins (partie 4)[13].
GeorgesFrignet,Rouvres : la châtellenie et le château au temps des deux premiers ducs Valois de Bourgogne (vers 1360 – vers 1420), Paris,(lire en ligne)
Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l’Université Paris IV (Sorbonne), présentée et soutenue par monsieur Georges Frignet, sous la direction de monsieur Philippe Contamine, le 5 mars 2005.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑abcdefgh etiFRIGNET (Georges),ROUVRES : la châtellenie et le château au temps des deux premiers ducs Valois de Bourgogne ( vers 1360 – vers 1420 ), Paris, 2005. (Thèse pour obtenir le grade de Docteur de l’Université Paris IV (Sorbonne), présentée et soutenue par monsieur Georges Frignet, sous la direction de monsieur Philippe Contamine, le 5 mars 2005)http://www.theses.paris4.sorbonne.fr/frignet/paris4/2005/frignet/html/index-frames.html
↑Michel Botineau,Guide des plantes toxiques et allergisantes, Humensis,(lire en ligne),p. 216.
↑Ce site archéologique, ainsi que des esquisses du plan de cette villa et de ses alentours, sont visibles sur l’imagerie aérienne et satellitale du logiciel Google Earth en cliquant sur ces trois liens :premier lien,deuxième lien,troisième lien.
↑Une étude d’Archéogéographie.org : « La villa d’époque romaine de Rouves-en-Plaine sur Google Earth »[lire en ligne].
↑René Goguey, « La villa gallo-romaine de Rouvres-en-Plaine : découverte aérienne et fouilles de contrôle », dansMémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d'Or,t. XXV, 1970,p. 219–259.
↑Josiane David et René Goguey, « Les villas gallo-romaines de la vallée de la Saône découvertes par prospection aérienne », dansRevue archéologique de l’est et du centre-est,t. XXXIII,fasc. 2–3–4, avril–décembre 1982,p. 143–172.
↑J.-M. Viollot et A. Couilloud,Marliens et Rouvres-en-Plaine, rapport de diagnostic archéologique, INRAP, mars 2004 ; Patrick Chopelain,Rouvres-Marliens, “Les Gravières” et “Fin Saint-Jean”, rapport de diagnostic, INRAP, août 2004 ; Patrick Chopelain etE. Poil,Rouvres-en-Plaine, “Fin-Saint-Jean”, rapport final d’opération, septembre 2004.
↑Un site "mérovingien" a déjà été identifié au nord du village, près des anciennes villas gallo-romaines, au lieu-dit "Derrière le Vau". Voir : BUSSEUIL (N.),“L’habitat rural mérovingien de Rouvres-en-Plaine”, Autoroutes au Pays des Lingons, Dijon, 1989.
↑Patrick Chopelain, « Rouvres-Marliens (Côte-d’Or). Village mérovingien », dansBulletin du Centre d'études médiévales d'Auxerre,no 9, 2005[lire en ligne].
↑J. Tillet, J. Verrier et P. Vitry, « Rouvres-en-Plaine », dansCongrès archéologique de France, guide archéologique du congrès de Dijon, Paris, 1929,p. 435–449.
↑Louis Ligeron, « Histoire d’une redevance : la matroce de Rouvres », inMémoires de la Société pour l’Histoire du droit,36e fascicule, 1979.
↑L’abbé Courtépée (source discutable) prétend, mais il est le seul, que Philippe de Rouvres serait tombé d’une fenêtre du château.
↑Article de Georges Frignet, tiré du livreL’Art à la Cour de Bourgogne, édité par le musée des Beaux-Arts de Dijon en collaboration avec le « The Cleveland Museum for Art » de Cleveland et la réunion des Musées Nationaux.
↑PICARD (E.),Les jardins du château de Rouvres auXIVe siècle, Mém. Soc. Ed. tome 22, 1894.
↑On connait les terriers de 1416, de 1457, de 1537...
↑Jugé par le maire et les échevins en 1451, le sieur Jean Bressel est condamné, avec ses « complices », ses seize vaches et sa chèvre, pour pratiques contre nature. Jean Bressel prétendra avoir « habité ses animaux ». Ligoté à ses « complices », il est brûlé au lieu-dit « Derrière les Vaudois » (sources et données à vérifier). On rappellera la toponymie locale « Les Brûlées » d'un fin au sud de la commune, après leFin Saint-Jean !
↑On parle de villages retrayants car, par leurs contributions, ils ont la possibilité de se retirer au château de Rouvres (le « retrait ») en cas de danger.
↑Brevet de capitaine du château de Rouvres délivré en 1470.Lien
↑D. Secula,Étude architecturale de l’église Saint-Jean-Baptiste de Rouvres-en-Plaine, mémoire de maîtrise en histoire de l’art, Dijon, 1994.
↑D. Secula,L’église Saint-Jean-Baptiste de Rouvres-en-Plaine : étude architecturale, Mémoires de la commission des antiquités du département de la Côte-d’Or,t. 37, 1993–1996,p. 289–321.
↑a etbGabriel Dumay,Les tombes de l’église de Rouvres (Côte-d’Or), Dijon, Imprimerie Jobard, 1895. (Extrait des Mémoires de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or,t. XII).