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Rouges et Blancs

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Cet article est uneébauche concernant unfilm hongrois et unfilm soviétique.

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Rouges et Blancs

Données clés
Titre originalCsillagosok, katonák
RéalisationMiklós Jancsó
ScénarioMiklós Jancsó
Gyula Hernádi,
Luca Karall
Valeri Karen
Giorgi Mdivani
Pays de productionDrapeau de la HongrieHongrie
Drapeau de l'URSSUnion soviétique
Durée90 minutes
Sortie1967

Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.

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Rouges et Blancs (Csillagosok, katonák) est une coproductionsoviéto-hongroise réalisée parMiklós Jancsó et sortie en1967.

Synopsis

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Russie,1918. Des épisodes sanglants de laguerre civile en Russie qui fit rage, à la suite de larévolution bolchévique d'... László, internationaliste hongrois est venu prêter main-forte à ses camarades russes engagés dans des combats désespérés et sans merci contre lesarmées blanches. Aux massacres des uns répondent ceux des autres de l'armée rouge...

Fiche technique

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Distribution

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Commentaires

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Commentant l'œuvre de Jancsó, Mira et Antonin Liehm disent :« Dès le début de chacun de ses films, la situation conflictuelle d'où va découler toute une série d'actions et de réactions est solidement mise en place, sans pourtant, semble-t-il, que ni le réalisateur ni personne d'autre en connaisse les causes. Le spectateur ne voit que les conséquences, les vecteurs résultant de forces qui se croisent dans une sorte de mouvement perpétuel : la cause et l'effet, le bien et le mal, vainqueurs et vaincus sont apparemment des facteurs interchangeables »[1].

Rouges et blancs en est une illustration flagrante.« Fourmillant d'actes cruels, dominé par l'absurde, le récit est imprégné de violence : charge des cavaliers, courses éperdues, fusillades d'hommes debout ou couchés, coups de feu - l'image dénonce ce qu'elle représente », remarque, pour sa part, Michel Estève[2]. Miklós Jancsó l'affirme lui-même :« Dans mon film, il n'y a pas deux côtés, deux ennemis, il y a un changement permanent entre les deux groupes »[3].Rouges et blancs constitue, selon Michel Estève, la poursuite« d'une réflexion sur l'engrenage de la violence et le tragique de la condition de l'homme immergé dans le flux et le reflux de l'histoire. (...)Rouges et blancs s'interroge sur le caractère nécessairement cruel de toute guerre civile contemporaine en abordant lucidement la réalité historique de laRévolution russe de1917 dans sa phase ducommunisme de guerre », ajoute-t-il.

Miklós Jancsó a su, en outre, imaginer« unecorrespondance cinématographique à la dynamique de guerre civile. Au niveau de la conception du récit, cette correspondance se situe naturellement dans la perspectivestendhalienne de la description d'une bataille proposée parLa Chartreuse de Parme. (...) Le récit refuse ici les facilités d'une vision claire, cohérente et synthétique des combats (...) pour adopter, au contraire, le point de vue du combattant : une perception fragmentée des épisodes de l'action, présentés dans un évident désordre »[4].

Une« géométrie de la terreur » y trouve, par ailleurs,« son équivalent avec l'évocation d'un espace dilaté. Le choix du grand écran, les paysages immenses et dépouillés de laVolga, l'importance accordée aux plans d'ensemble, à la profondeur de champ et aux prises de vue aériennes »[5] suggère des combattants noyés dans l'immensité de l'espace et broyés par la logique de guerre et son destin implacable. Cette esthétique a d'évidentes affinités avec l'univers duwestern, et, en particulier, avec celui deJohn Ford, dont, selon le témoignage du critique hongroisRobert Bán, Jancsó s'était fait projeter ses principaux films, avant de tournerRouges et blancs.

« Cette danse de mort où il se trouve que lesrouges parlent hongrois et lesblancs russe n'a jamais, alors même qu'il s'agissait d'une coproduction soviéto-hongroise, été distribuée enUnion soviétique », font remarquer Mira et Antonin Liehm[6].

Sélection

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Le festival de Cannes est interrompu en 1968 avant son terme à cause des événements demai 68 et aucun prix n'est décerné[7].

Notes et références

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  1. inLes cinémas de l'Est, de 1945 à nos jours,Les Éditions du Cerf[réf. non conforme]
  2. Miklós Jancsó,L'Espace, le mouvement et la figure du cercle,Études cinématographiquesno 104/108, avril 1975
  3. Les Nouvelles littéraires, août 1968
  4. M. Estève, op. cit.
  5. Id.
  6. Idem
  7. Reuters, « Cannes : 1968 rattrape le Festival »,Le Point,‎(lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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