Cet article est uneébauche concernant laRome antique.
| Rotomagus | ||
| Localisation | ||
|---|---|---|
| Pays | ||
| Province romaine | Haut-Empire :Gaule lyonnaise Bas-Empire : Lyonnaise seconde | |
| Région | Normandie | |
| Département | Seine-Maritime | |
| Commune | Rouen | |
| Type | Chef-lieu deCivitas | |
| Coordonnées | 49° 26′ 36″ nord, 1° 06′ 00″ est | |
| Histoire | ||
| Époque | Antiquité (Empire romain) | |
Géolocalisation sur la carte :Rome antique | ||
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Rotomagus ouRothomagus est le nomgallo-romain de l'actuelle ville deRouen, romanisation d'un ancienRatomagos /Rotomagos.
Le toponyme procèderait des éléments celtiquesroto/rato de signification incertaine etmagosmarché[1],[2]. La ville a été fondée sur la rive droite de laSeine durant le règne d’Auguste.
Avant la fondation de Rotomagus, son ancêtre gaulois était la capitale desVéliocasses,Ratumacos. Comme beaucoup de villes gauloises, les archéologues auraient tendance à la situer sur une hauteur, avec l'hypothèse que lacôte Sainte-Catherine pourrait être le cœur de cette ville[3].
Active auIIe siècleapr. J.-C., c’est auIIIe siècleapr. J.-C. que la ville romaine atteint son plus haut point de développement. On sait qu’unamphithéâtre romain de grande dimension et que de grandsthermes y avaient été bâtis.
À partir du milieu duIIIe siècle, lesinvasions germaniques commencent et à l'époque duBas-Empire (325-350[4]), Rotomagus s'enferme derrière desremparts. La surface de la ville est considérablement réduite : elle passe à18 ha[5]. Pour Guy Le Hallé, lacivitas de100 ha s’enferme dans unespace de23 ha[6].
La premièrefouille archéologique est faite àRouen en 1789 par un architecte, monsieur Torcy[7], à l'angle des rues des Fossés-Louis-VIII etdes Carmes. M. Torcy reconnaît « des murailles et une construction fort ancienne »[8]. En 1848,Achille Deville observe une salle àhypocauste sous les fondations de l'église Saint-Lô. P. Halbout, après les fouilles de Torcy, découvre une vaste salle de 15 × 28 mètres sur plan basilical.
C'est entre 1970 et 1979 que les thermes de la ville antique sont définitivement localisés sous l'îlot des Carmes, périmètre des rues des Fossés-Louis-VIII, des Carmes, Saint-Lô et Socrate. C'est l'opération archéologique de l'Espace du Palais conduite par l'archéologue deINRAP Xavier Peixoto entre 1991 et 1999 qui révèle l'existence d'une trame viaire, deux ruesdecumanes et uncardo (également rencontré lors du percement dutunnel Saint-Herbland en 1980) délimitant deux îlots rectangulaires dont celui de l'est accueille les thermes. L'insula mesure 84 × 86 mètres (environ 7 200 à 7 300 m2).
On identifie lecaldarium, une piscine, une pièce de service et unapodyterium (vestiaire)[9].

Construit à la fin duIIe siècle, l'amphithéâtre est abandonné auIVe siècle, au moment où la ville duBas-Empire se retranche à l'intérieur de remparts (il est encore partiellement en élévation en 1204 lorsquePhilippe Auguste prend la ville). Il est recouvert par lechâteau de Rouen auXIIIe siècle.
De forme elliptique, l'amphithéâtre semble comparable aux autres amphithéâtres gallo-romains par les dimensions et la capacité.
Dans l'album de bande dessinée,Le Tour de Gaule d'Astérix,René Goscinny etAlbert Uderzo, les deux héros,Astérix etObélix, font étape àRotomagus.
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