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Rome

41° 53′ 19″ nord, 12° 29′ 12″ est
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Pour les articles homonymes, voirRome (homonymie).

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Pour les articles ayant des titres homophones, voirRom,Romme,Roms etRhum.

Rome
Roma
Rome
De gauche à droite et de haut en bas : leColisée, lemonument à Victor-Emmanuel II, laplace de la République, lechâteau Saint-Ange, lafontaine de Trevi, labasilique Saint-Pierre et une vue aérienne de la ville.
Blason de Rome
Armoiries
Drapeau de Rome
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de l'ItalieItalie
RégionDrapeau de la région du LatiumLatium 
Ville métropolitaineRome Capitale  
Maire
Mandat
Roberto Gualtieri (PD)
2021-2026
Code postal00100 (générique), de 00121 à 00199
Code ISTAT058091
Code cadastralH501
Préfixetél.06
Démographie
GentiléRomain, Romaine
Population2 746 984 hab.(2025[1])
Densité2 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées41° 53′ 19″ nord, 12° 29′ 12″ est
AltitudeMin. 0 m
Max. 140 
m
Superficie128 500 ha = 1 285 km2
Divers
Saint patronSaint Pierre etSaint Paul
Fête patronale29 juin
Localisation
Localisation de Rome
Localisation dans laville métropolitaine de Rome Capitale.
Géolocalisation sur la carte :Italie
Voir sur la carte topographique d'Italie
Rome
Géolocalisation sur la carte :Italie
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Rome
Géolocalisation sur la carte :Latium
Voir sur la carte administrative du Latium
Rome
Liens
Site webwww.comune.roma.it
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Vue nocturne sur lepont Saint-Ange et la basilique Saint-Pierre.
Rome vue de la colline duJanicule.
Rome vue de Saint-Pierre.

Rome (/ʁɔm/[2]Écouter ; enitalien :Roma/ˈroːma/[3]Écouter) est lacapitale de l'Italie. Située au centre ouest de lapéninsule italienne, près de lamer Tyrrhénienne, elle est également la capitale de larégion duLatium. En 2019, elle compte 2 844 395 habitants établis sur 1 285 km2, ce qui fait d'elle lacommune la plus peuplée d'Italie et la troisième plus étendue d'Europe aprèsMoscou etLondres[4]. Sonaire urbaine recense 4 356 403 habitants en 2016[5],[6]. Bâtie sursept collines[7], soncentre se situe près de l'embouchure duTibre et est divisée en vingt-deuxrioni. Elle présente en outre la particularité de contenir unÉtatenclavé dans son territoire : lacité-État duVatican (Stato della Città del Vaticano), dont lepape est le souverain. C'est le seul exemple existant d'un État à l'intérieur d'une ville[8].

L'histoire de Rome s'étend sur plus de vingt-huit siècles, depuis safondation mythique par Romulus en jusqu'à son rôle actuel de capitale de la république italienne. Second berceau de lacivilisation occidentale aprèsAthènes, la ville fut successivement le centre de laRoyauté romaine, de laRépublique romaine (av. J.-C.), puis de l'Empire romain (330). Durant cette période, où naît la célèbre expression proverbiale « tous les chemins mènent à Rome », la ville aurait compté entre un et deux millions d'habitants et domine l'Europe, l'Afrique du Nord et leMoyen-Orient tant militairement que culturellement, diffusant dans ces territoires lalangue latine, ses arts et techniques ainsi que lareligion chrétienne. Depuis leIer siècle, elle abrite le siège de l'Église catholique romaine, au sein desÉtats pontificaux (752-1870) puis de la Cité du Vatican. Sa devise antique,Senatus populusque Romanus (le Sénat et le peuple de Rome) abrégée en S.P.Q.R., a traversé les siècles et reste de nos jours l'emblème de la ville[9].

Considérablement agrandie par de grands travaux sousJules César et surtout sousAuguste, la ville est partiellement détruite lors dugrand incendie de Rome — leCircus Maximus notamment. À partir duXVe siècle, presque tous les papes depuisNicolas V (1447-1455) perpétuent la tradition de l'architecture romaine et ambitionnent de faire de Rome le principal centre culturel et artistique de l'Occident. La ville devient l'un des foyers de laRenaissance italienne, avecFlorence etVenise, et donne naissance au stylebaroque — dont témoigne encore soncentre historique, classé par l'UNESCO comme site dupatrimoine mondial[10]. Des artistes commeMichel-Ange,Raphaël ouLe Bernin s'y installent et produisent des œuvres telles que labasilique Saint-Pierre, lachapelle Sixtine, lafontaine de Trevi, leCapitole ou lesChambres de Raphaël. AuXIXe siècle, Rome est le symbole de l'unité italienne et devient la capitale duroyaume d'Italie, puis de la République après laSeconde Guerre mondiale.

Ville mondiale[11], du fait de son patrimoine architectural, urbain et culturel[12], Rome fait partie des principales destinations touristiques de l'Europe[13]. La Ville éternelle[14] est, au niveau architectural, l'une des plus belles villes du monde, et fréquentée par les touristes depuis leXVIIIe siècle. Le siège de la papauté et lepèlerinage de Rome en font un lieu éminent pour les chrétiens du monde entier depuis des siècles[15]. Lesmusées du Vatican et leColisée sont parmi les sites les plus fréquentés. Rome est aussi l'un des plus grands sites archéologiques du monde, et compte également de nombreuxponts etfontaines,900églises, ainsi qu'un grand nombre de musées et d'universités. Outre le tourisme, l'économie de la « Ville éternelle » est également orientée vers lesnouvelles technologies, lesmédias et les télécommunications depuis lesannées 2000. Rome a aussi organisé lesJeux olympiques d'été en1960. Rome n'est jumelée qu'avec une seule ville,Paris : « Seule Paris est digne de Rome, seule Rome est digne de Paris »[16],[17].

Géographie

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Carte
Les limites communales de Rome et celles de ses communes adjacentes.

Site

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Articles connexes :Centre historique de Rome,Agro romano etCampagne romaine.

Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
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1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique

Au centre de la péninsule italienne, Rome sépare l'Italie du sud de l'Italie du nord. En effet, la capitale est située à 187 km au nord-ouest deNaples, à 234 km au sud-sud-est deFlorence, à 372 km à l'ouest-nord-ouest deBari, à 424 km au nord dePalerme et à 479 km au sud-est deMilan.

La ville est située dans la région duLatium, à la confluence de l'Aniene et duTibre. Le centre-ville est situé à environ25 kilomètres de la côte de lamer Tyrrhénienne, mais l'agglomération romaine s'étend jusqu'à celle-ci par le biais duMunicipio X formant l'actuel quartier d'Ostie, appelée aussiLido di Roma (Lidosignifie « littoral » enItalien). C'est pourquoi Rome est une des rares capitales européennes à se prévaloir d'un littoral, et d'environ 20 km de plages[18]. À proximité de la ville, on trouve à 30 km au nord-est lelac de Bracciano, et au sud-est à environ 20 km du centre lesCastelli Romani, au milieu des collines desMonts Albains.

Superficie

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La ville est la plus étendue d'Italie, et l'une des plus vastes d'Europe, avec 1 285 km2 (soit douze fois la superficie deParisintra muros)[19]. La petite surface du centre-ville, qui ne représente que 5 % de la commune, donne une impression erronée de sa superficie réelle. En effet, la Commune de Rome est la troisième capitale la plus étendue d'Europe (aprèsMoscou etLondres)[19], et s'étend jusqu'au littoral de lamer Tyrrhénienne, 24 km plus loin.

Rome a incorporé des zones abandonnées pendant des siècles, pour la plupart marécageuses, impropres à l’agriculture et n’appartenant à aucune municipalité. C'est pourquoi elle comprend de nombreuses zones agricoles et des zones non construites, des parcs et des réserves naturelles, qui occupent les deux tiers de la surface de la cité.

La partie urbanisée ne représente donc qu'un tiers de la ville, avec en conséquence une densité de population peu élevée (2 300 hab./km2, à comparer aux 21 000 de Paris intra muros mais 8 700 pour la Métropole du grand Paris, aux 7 500 deBruxelles ou aux 5 600 de Londres)[20]. Rome constitue donc un cas unique, avec Berlin dans une moindre mesure, dans le monde occidental en raison de l'immensité de la campagne qui entoure la ville et de l'interpénétration de la ville et de la campagne[21]. En termes d'agglomération toutefois, celle de Rome se classe9e en Europe, bien après celle de Paris qui est troisième.

Topographie et relief

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Carte ancienne de la topographie de Rome, 1557 (Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, NuBIS).

L'altitude varie, d'un niveau proche du niveau de la mer sur les bords duTibre, en passant par 13 m sur laPiazza del Popolo, point le plus bas hors des berges, à 140 m àMonte Mario. Le territoire de la ville présente des paysages naturels variés : des reliefs, avec des monts et des collines (y compris lesSept Collines historiques), des plaines, des zones de campagne (Agro Romano, avec des champs cultivés, des prés, des fermes, des allées de pins parasols), des « marranes » (fossés ou tranchées avec de petits ruisseaux), le fleuve Tibre et ses affluents, dont la rivièreAniene, une île fluviale (île Tibérine), et des zones côtières avec des forêts de pins, des dunes et des plages de sable (Capocotta), sur la côte de la mer Tyrrhénienne longeant leLido di Ostia[22].

Urbanisme

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Article connexe :Périphérique Est de Rome.
Vue sur la partie est de Rome depuis leVittoriano, avec au premier plan laBasilique de Maxence et Constantin et leColisée au second.

Le centre historique de Rome est dominé par lessept collines :Aventin,Cælius,Capitole,Esquilin,Palatin,Quirinal etViminal, se situant toutes sur la rive gauche du Tibre qui traverse la ville en direction du Sud et au milieu duquel se trouve l'île Tibérine. Le centre-ville comprend également les collines duJanicule, duPincio et duVatican, ainsi que le relief artificiel deMont Testaccio. Hors des murs se trouvent d'autres collines, plus élevées, comme leMonte Mario (140 m), lemont Parioli ou lemont Antenne. La ville antique était entourée par des murailles dont lemur d'Aurélien, une enceinte construite par l'empereurAurélien en270 pour protéger les quartiers qui s'étaient développés en dehors de laMuraille Servienne. Cette partie de Rome couvre environ 4 % de la superficie de la municipalité actuelle qui s'étend bien au-delà de l'espace proprement urbain.

Le centre historique est l'une des cités antiques les plus grandes du monde, il est divisé en22Rioni et comprend environ 300 hôtels, plus de 2 000 palais,300 églises,200 fontaines monumentales, plusieurs sites archéologiques, huit parcs, les principaux monuments de la ville, les institutions gouvernementales et des milliers de magasins, bureaux, bars et restaurants.

Le reste de la ville est divisé en quartiers urbains qui contiennent la majorité des immeubles modernes. La zone urbaine de la ville est coupée en deux par son périphérique, leGrande Raccordo Anulare (68 km[23], près du double du périphérique parisien), achevé en 1962, qui entoure le centre-ville à environ 10 km. Lacommune couvre environ trois fois la superficie totale duRaccordo. Au-delà, se développent de nouveaux quartiers regroupant les secteurs tertiaires, et les nouveaux quartiers résidentiels débordant largement le périphérique (Torrenova, Acilia), et eux-mêmes ceinturés par le périphérique de l'autoroute A1Milan-Naples.


Climat

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Rome bénéficie d'unclimat méditerranéen (Köppen :Csa) caractéristique des côtes méditerranéennes de l'Italie[24]. Les hivers sont doux, et les coups de froid en provenance desApennins sont infréquents. La neige est très rare. Les étés sont chauds et secs, mais influencés par la proximité de la mer. Un record absolu de chaleur a été mesuré le, atteignant44,6 °C au centre de Rome. Les précipitations atteignent leur maximum lors des pluies orageuses d'automne. La plus haute température à Rome fut de44,6 °C le et la plus basse fut de−9,4 °C le àCiampino. La commune est si vaste et son relief si varié qu'il peut y avoir des variations climatiques importantes, par exemple entre les quartiers nord et ceux du sud, ou entre le centre-ville et le littoral.

Relevé météorologique de Rome Aéroport Ciampino (période : 1981-2010)
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)44,27,410,215,317,121,921,317,613,48,84,512,5
Température moyenne (°C)99,412,916,220,224,827,92722,71813,910,517,6
Température maximale moyenne (°C)1414,618,321,425,231,533,932,72823,918,315,422,6
Record de froid (°C)−9,4−6,9−3,51,43,89,613,113,36,91,8−2,2−4,6−9,4
Record de chaleur (°C)23,82628,63237,242,844,643,741,838,229,426,244,6
Ensoleillement (h)170,9192,8207,4241293,5335361,7337,6307215,3169161,62 972,8
Précipitations (mm)69,170,556,968,517,610,10,443,951,187,691,1492,8
Source :Servizio Meteorologico[25] Ensoleillement[26]


Environnement

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Écosystème

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Situé à la frontière entre le nord méditerranéen et une zone plus froide liée à la présence des Apennins et des volcans, l'écosystème de Rome se divise en trois zones : humide autour duTibre et de l'Aniene, plus sec vers la partie Est, et plus méditerranéen sur la partie proche de la côte. La faune et la flore se répartissent selon ce découpage.

Flore
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Avec sa diversité de paysages et son étendue, Rome offre une grande variété d'habitats pour les plantes. Une analyse de la flore réalisée en 1995 a permis de dénombrer plus de 1 300 espèces de plantes : ce nombre, important pour une ville de cette taille, s'explique grâce à la douceur du climat et à l'ensoleillement. Parmi les espèces les plus typiques, lespins,pins parasols,cyprès,palmiers,lauriers-roses,magnolias,eucalyptus,cèdres,chênes verts, sont présents dans les parcs, les allées, les zones archéologiques, le long des routes, sur les places. La visibilité de cette verdure méditerranéenne et exotique crée une impression de ville verte.

Faune
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La faune également bénéficie de ces conditions écologiques particulières. Il a été dénombré à Rome145 espèces de vertébrés. Les chats, vivant en liberté, notamment dans les zones archéologiques, seraient près de 300 000, et sont depuis 2001 protégés à titre de « patrimoine bioculturel »[27]. La présence d'oiseaux, comme les cormorans et les mouettes en plein centre-ville[28], prouve la qualité biologique des eaux des fleuves, où vivent suffisamment de poissons et en assez grande variété pour les nourrir[29].

Parcs et espaces verts
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Rome est l'une des capitales les plus vertes d'Europe[30]. Elle possède un grand nombre de parcs qui appartenaient auparavant à l'aristocratie locale. Les jardins sont souvent nommés « villas » car ils se trouvent sur d'anciennes propriétés patriciennes. Rome est également une des seules grandes villes à avoir autant d'espaces agricoles et de campagne en son sein, l'Agro Romano. Au total, les zones vertes libres couvrent une superficie totale de86 000 hectares, soit 67 % des128 500 hectares de Rome Capitale[31].

Parmi les grands parcs du centre-ville, se trouvent :

  • Villa Doria Pamphili.
    Villa Doria Pamphili.
  • Villa Ada, Temple de Flore.
    Villa Ada, Temple de Flore.
  • Villa Glori.
    Villa Glori.
  • Villa Celimontana.
    Villa Celimontana.
  • Villa Torlonia, lac.
    Villa Torlonia, lac.
  • Jardins de la Villa Medicis.
    Jardins de la Villa Medicis.
  • Villa Borghese.
    Villa Borghese.
  • Jardins Farnèse, au Palatin.
    Jardins Farnèse, au Palatin.

La protection des zones naturelles est un phénomène assez récent à Rome, puisque c'est en 1987 qu'a été créée la première réserve naturelle (parc urbain du Pineto) et l'année suivante leparc régional de l'Appia Antica (1988). Le maintien d'espaces naturels grâce aux vestiges archéologiques est particulier à Rome, et permet à la nature d'arriver au centre de la ville. Il existe toujours des champs cultivés, des prés, de vieilles fermes, des allées de pins parasols, des pinèdes, vallons ou des zones humides. L'organisme de protection de la natureRomanatura, créé en 1997, a permis d'amplifier le nombre de zones protégées (actuellement[C'est-à-dire ?] de quatorze)[31], parmi lesquelles :

  • Parc des Aqueducs.
    Parc des Aqueducs.
  • Parc de la Via Appia Antica.
    Parc de la Via Appia Antica.
  • Réserve naturelle du Monte Mario.
    Réserve naturelle du Monte Mario.
  • Parc du Pineto.
    Parc du Pineto.
  • Parc de Centocelle.
    Parc de Centocelle.
  • Réserve Naturelle Insugherata.
    Réserve Naturelle Insugherata.
  • Réserve naturelle du littoral romain.
    Réserve naturelle du littoral romain.
  • Parco della Cellulosa.
    Parco della Cellulosa.

Hameaux

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Vue de Rome depuis leJanicule.

Ostie,Ostia Antica,Acilia Nord,Acilia Sud,Vitinia,Infernetto,Trigoria,Piana del Sole,Casal Palocco,Castel di Leva,Villaggio Prenestino (it),Castelverde,Corcolle,La Storta-Olgiata,Massimina,Monte dell'Ara-Valle Santa.

Communes limitrophes

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Albano Laziale,Anguillara Sabazia,Ardea,Campagnano di Roma,Castel Gandolfo,Castel San Pietro Romano,Ciampino,Colonna,Fiumicino,Fonte Nuova,Formello,Frascati,Gallicano nel Lazio,Grottaferrata,Guidonia Montecelio,Marino,Mentana,Monte Porzio Catone,Monte Compatri,Monterotondo,Palestrina,Poli,Pomezia,Riano,Sacrofano,San Gregorio da Sassola,Tivoli,Trevignano Romano,Zagarolo,lanuvio.

Étymologie et symboles

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Le nom de la ville est dû selon la tradition à la légende des jumeauxRomulus et Rémus[32], où le premier tua le second, obtenant ainsi le droit de donner son nom à la ville qu'il construisait. Une autre hypothèse suggère que le nom de Rome viendrait du motRumon, nométrusque duTibre, qui serait ainsi devenue « La ville du fleuve »[33]. On a aussi évoqué une origine provenant du mot grec ῥώμη (rhṓmē), qui signifieforce[34]. La date légendaire de la fondation de la ville est fixée au 21 avril de l'an 753av. J.-C.[32] (date qui a été retenue comme celle du début du calendrier romain).

Surnoms de Rome

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  • LaVille aux Sept Collines[35] ; désignant traditionnellement les principales collines sur lesquelles est édifiée la Rome antique ;
Emblème de la ville de Rome, avec la devise antique « SPQR ».
  • LaVille éternelle (en latin :Urbs Aeterna ; en italien :La Città Eterna) donnée par le poète romainTibullus auIer siècle av. J.-C., expression également reprise parOvide,Virgile etTite-Live[14] ;
  • Caput mundi (du latin : « Capitale du monde »), expliqué par l’immensité croissante de l’Empire romain qui a fait de Rome l’une des villes les plus influentes de l’histoire ;
  • L'Urbs (« La Ville » en latin), car dans l'Antiquité le motUrbs désignait Rome, qui était considérée comme la ville par excellence ;
  • Caput fidei (du latin : « Capitale de la foi ») etVille Sainte, car Rome a été pendant des siècles le siège principal du pouvoir de l’Église catholique (qui est donc très souvent aussi appelée l’Église catholique romaine).

Symboles

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Lessymboles de Rome sont :

  • lalouve capitoline, inspirée par la légende de la fondation de Rome ;
  • SPQR (le Sénat et le peuple romain)[36] : la devise antique, qui est toujours celle de la ville de Rome : elle fait partie du blason de la ville, et figure toujours sur les édifices publics, bâtiments et bouches d'égout.

Lescouleurs de Rome sont le rouge et le jaune (la pourpre et l'or).

Histoire

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Articles détaillés :Histoire de Rome,Fondation de Rome,Chronologie de Rome etRome antique.

Origine légendaire

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Article détaillé :Romulus et Rémus.

Selon la légende, Rome aurait été fondée le« Varron date l'événement de la3e année de la6eOlympiade, soit entre l'été 754 et le printemps 753. Et puisque le jour de la fondation est associé à la fête deParilia par Romulus (sur lemont Palatin), qui aurait tué son frère jumeau Rémus lors de la création de la ville. Ces deux frères sont les descendants dudieuMars et deRhéa Silvia, fille deNumitor. La généalogie légendaire de Romulus permet de donner une origine divine à Rome : la Ville aurait été créée, car les dieux le voulaient ainsi. Les Romains affectionnent de lier l'histoire de Rome à celle de la mythique ville deTroie et de sa chute ; peut-être trouve-t-on là l'intention de la fable, rapportée parPlutarque, sur une origine de la ville du fait de naufragés troyens et troyennes, reprenant la trame narrative desNauprestides[37]. »

D'après l'archéologie

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D'après les sources archéologiques, les premiers occupants du site auVIIIe siècle av. J.-C. étaient des bergers vivant dans des cabanes installées sur leMont Palatin, une colline qui domine leTibre.

À la même époque, la péninsule italienne est occupée par plusieurs peuples : les Grecs au Sud, les Carthaginois en Sardaigne et en Corse, les Étrusques au Nord, des peuples italiques au centre. Ce sont les Étrusques qui, auVIIe siècle av. J.-C. réunissent les villages dans la plaine du Latium et créent une cité qui est protégée par les sept collines environnantes et par ses remparts.

Démographie

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Article détaillé :Histoire de Rome.
Pyramide de Caius Cestius etPorta San Paolo.
Miniature de la construction de Rome dumanuscrit enluminé de l'Histoire ancienne jusqu'à César de Saint-Jean-d'Acre (Ms 562), 1260-1270, conservé à laBibliothèque municipale de Dijon.

Rome est l'une des rares capitales du monde qui a été constamment habitée depuis près de trois millénaires. Les spécialistes considèrent que Rome était, à l'époque impériale (c'est-à-dire pendant la période comprise entre les débuts de l'époque chrétienne et leVIe siècle), la plus grande ville du monde, comptant entre un et deux millions d'habitants[38] (à peu près la taille de Londres au début duXIXe siècle, lorsque Londres était la plus grande ville du monde).

Rome a commencé à avoir des caractéristiques strictement urbaines avant même l'avènement de la dynastie étrusque desTarquins (fin duVIIe siècle av. J.-C.). Vers le milieu duVIe siècle av. J.-C., sous le roi Servius Tullius, on estime que Rome comptait déjà au moins 30 000 habitants, ce qui en faisait l’un des centres les plus importants de la région étrusque et du Latium. Moins de trois siècles plus tard, à la veille des guerres puniques (vers 270 avant J.C.), la ville apparaissait déjà, avec 187 000 habitants, comme l'une des grandes métropoles de la Méditerranée occidentale, dépassée en population seulement parCarthage[39],[40].

À la fin de l'époque républicaine (seconde moitié duIIe siècle av. J.-C.), Rome devint le centre habité le plus peuplé du monde, et cela pendant presque toute l'ère impériale, certainement jusqu'au premier sac par les Wisigoths (410), sans doute encore jusqu'à la veille de la conquête desVandales et du second pillage, presque un demi-siècle plus tard, en 455.

SousAuguste, la population romaine s'élevait à environ un million d'habitants, atteignant son expansion maximale à l'ère antonine (milieu duIIe siècleapr. J.-C.), avec entre 1 200 000 et 1 700 000 habitants entassés dans environ 49 000 bâtiments (la plupart comprenant plusieurs étages)[41],[42]. La ville devra attendre le recensement de 1951 pour atteindre à nouveau ces niveaux démographiques. Au cours des deux cents années suivantes, la population connut un certain déclin, s'établissant au début duVe siècle entre 700 000 et un million d'habitants. Au milieu de ce même siècle, quatre décennies après le sac de 410, la métropole capitoline abritait encore 650 000 habitants dans ses murs. Le deuxièmesac des Vandales (455), beaucoup plus destructeur et sanglant que le précédent, et les longues années de guerre et de famine qui suivirent décimèrent la population romaine. Au début duVIe siècle, la ville n'abritait plus qu'environ 200 000 personnes. Selon Procope, après son premier sac de Rome en 546, le GothTotila n'aurait laissé à Rome que cinq cents habitants presque morts de faim. La ville, après avoir subi plusieurs sacs, tant par les Goths que par les Byzantins, ne comptera plus que 30 000 habitants à la fin des guerres gothiques, ce déclin démographique entraînant une rétraction du tissu urbain vers l'anse duTibre et lechamp de Mars[43]. La population de la ville est restée à ces niveaux pendant presque tout leMoyen Âge. AuXIe siècle, lesac de Rome opéré par les Normands de Robert Guiscard décima encore plus la petite communauté romaine[44]. La renaissance qui a suivi, approchant auXIIe siècle les 80 000 habitants, a toutefois cessé auXIVe siècle en raison de la peste et des conflits entre les nobles romains, les papes et la ville. Une forte augmentation démographique s'est produite auXVe siècle et dans les premières décennies du siècle suivant. Selon le recensement pontifical réalisé entre la fin de 1526 et le début de 1527, à l'époque duSac de Rome, la ville de Rome comptait 55 035 habitants, principalement composés de colonies originaires de différentes villes italiennes, à majorité florentine, mais réduits à 20 000 après cet événement tragique, devenant une petite ville.

La reprise est cependant assez rapide : en 1600, Rome avait atteint 110 000 habitants. L'augmentation de la population s'est toutefois ralentie au cours duXVIIe siècle et de la première moitié duXVIIIe siècle, la ville n'atteignant que 156 000 habitants en 1750. Par la suite, cette hausse modeste a été maintenue, avec des hauts et des bas déterminés par certains événements historiques importants (dont l’invasion napoléonienne en premier lieu), pendant les cent vingt années qui ont suivi.

Après l'annexion de Rome au royaume d'Italie en 1870 et son choix comme capitale du pays, la ville connut un développement spectaculaire : les 210 000 habitants qu'elle comptait à cette date (quatrième place après Naples, Milan et Gênes) étaient passés à 500 000 au début duXXe siècle. Le million d'habitants est franchi dans les années 1930, Rome redevenant la plus grande municipalité de la péninsule.

Après laSeconde Guerre mondiale, Rome a continué à se développer et à augmenter sa population à la suite du boom économique, qui a conduit à la construction de nombreuses zones suburbaines dans les années cinquante et soixante. Les deux millions d'habitants sont atteints en 1960, et en 1980 la ville abritait2,8 millions de personnes[45].

Situation actuelle

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Aujourd'hui, la population de la ville s'est stabilisée à2,8 millions d'habitants, et son aire urbaine en compte à peu près4 millions sur 5 352 km2. C'est la troisième agglomération d'Italie aprèsMilan etNaples, mais la commune en elle-même est la plus peuplée du pays, et latroisième de l'Union européenne (après Berlin et Madrid).

Des différences sociologiques existent selon les quartiers. Le nord (Tor di Quinto), le centre et le sud de la ville (EUR) sont aisés, tandis que la majeure partie des quartiers est (dontSan Basilio etAlessandrino) est populaire, tout commePrimavalle à l'ouest[46].

Durant sa longue histoire, et étant donné son importance, Rome a toujours eu une population caractérisée par d'importants flux migratoires ; ainsi, par tradition, un « vrai » Romain est une personne dont la famille a vécu à Rome depuis au moins sept générations. Aujourd'hui, on considère qu'un individu né à Rome de parents nés à Rome est un « Romain de Rome », selon l'expression consacrée.

Évolution démographique

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Depuis 1861, l'évolution démographique de Rome a été :

Évolution démographique (ligne 1)
186118711881190119111921
194 500212 432273 952422 411518 917660 235
Évolution démographique (ligne 2)
193119361951196119711981
930 9261 150 5891 651 7542 188 1602 781 9932 840 259
Évolution démographique (ligne 3)
1991200120112021--
2 775 2502 663 1822 617 1752 770 226--
Source: Source[47]:
Histogramme de l'évolution démographique de Rome
Histogramme
1861
  194 500
1871
  212 432
1881
  273 952
1901
  422 411
1911
  518 917
1921
  660 235
1931
  930 926
1936
  1 150 589
1951
  1 651 754
1961
  2 188 160
1971
  2 781 993
1981
  2 840 259
1991
  2 775 250
2001
  2 663 182
2011
  2 617 175
2021
  2 770 226

Présence étrangère

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Pays de naissancePopulation (2015)
Drapeau de la RoumanieRoumanie88 404
Drapeau des PhilippinesPhilippines40 463
Drapeau du BangladeshBangladesh28 493
Drapeau de la République populaire de ChineChine16 099
Drapeau du PérouPérou14 291
Drapeau de l'UkraineUkraine13 702
Drapeau de la PolognePologne12 696
Drapeau de l'ÉgypteÉgypte10 328
Drapeau de l'IndeInde9 075
Drapeau du Sri LankaSri Lanka8 837

Rome est la municipalité italienne avec le plus grand nombre de résidents étrangers[48] : au, il y en avait un total de 385 559, soit 13 % de la population totale[49]. La communauté roumaine est la plus nombreuse avec pas moins de 100 000 résidents. Près de la moitié de la population immigrée est d'ailleurs d'origine européenne (Roumains, Polonais, Albanais, Ukrainiens), ce qui représente en 2015 plus de 150 000 personnes. L'autre moitié, d'origine non européenne, est représentée notamment par des Philippins, Bengalis et Chinois[50].

Religion

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Basilique Saint-Pierre.

Religion à Rome (2017)[51],[52],[53],[54]

Rome catholique

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Articles détaillés :Pèlerinage de Rome,Tour des sept églises etListe des églises de Rome.

Lareligion chrétienne s'est rapidement implantée dans la capitale de l'Empire grâce à la présence de la communauté juive. Le christianisme est devenu une religion légale en313 (édit de Milan), avant de devenir la religion officielle de l'Empire en380 (édit de Thessalonique).

L'importance de la communauté chrétienne dans la cité et la tradition selon laquellesaint Pierre etsaint Paul y furent martyrisés firent de Rome la capitale des chrétiens et surtout de l'Église catholique.

LaRome impériale laisse place à laRoma christiana (Rome chrétienne) qui se matérialise dans des édificespaléochrétiens qui remplacent lesdomus ecclesiae et se multiplient d'abord en périphérie de la ville (monastères, églises, basiliques funéraires telles les basiliquesSaint-Pierre,Saint-Paul-hors-les-Murs etSaint-Jean-de-Latran) puis à partir duVIe siècle dans le cœur ancien[55].

Rome compte plusieurs centaines d'églises et de lieux de culte dont les principaux d'entre eux font l'objet dupèlerinage de Rome qui est, avec ceux de laTerre sainte (Jérusalem en particulier) et deCompostelle, l'un des trois principauxpèlerinages chrétiens. On arrive dans la « ville sainte » par lavia Francigena ; le pèlerinage inclut généralement les quatre « basiliques majeures » que sont : Saint-Pierre (qui contient le tombeau de Saint-Pierre),Saint-Paul-hors-les-murs (où se trouve le tombeau de Saint Paul),Saint-Jean-de-Latran (cathédrale de Rome et du monde) etSainte-Marie-Majeure (contenant une relique de la Crèche). Ces quatre basiliques majeures étant souvent associées à trois « basiliques mineures », constituant ainsi le « Tour des sept églises » : laBasilique Sainte-Croix-de-Jérusalem (qui garde les reliques de la Passion), labasilique Saint-Laurent-hors-les-Murs et laBasilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs, sur la voie Appienne, au-dessus des catacombes.

Cité du Vatican

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L'évêque de Rome, successeur de l'apôtre Pierre, est très tôt considéré comme lepape de toute la chrétienté. De 753 à 1870, Rome est la capitale desÉtats pontificaux qui s'étendent de la mer Tyrrhénienne à lamer Adriatique. La fondation duroyaume d'Italie sous l'égide de la maison de Savoie met fin à leur existence. Le papePie IX se réfugie au palais du Vatican se considérant prisonnier de fait, c'est le début de la controverse appeléequestion romaine.

Ce n'est qu'en 1929 qu'un accord est trouvé sur la représentationtemporelle duSaint-Siège par lesaccords du Latran créant laCité du Vatican, un Étatenclavé qui inclut labasilique Saint-Pierre, ainsi que d'autres bâtiments romains bénéficiant de ce fait du statut d'extraterritorialité. Cette cité constitue l’État souverain le plus petit du monde.

Hospitaliers et ordre souverain de Malte

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Après avoir acquis dans des circonstances inconnues lemonastère de San Basilio, lesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem consacrent l'église à saint Jean-Baptiste. Après ladévolution des biens de l'ordre du Temple et de l'église Santa Maria del Priorato[56] l'Ordre y installe son prieuré qui existe toujours et Rome est maintenant le siège de l'ordre souverain de Malte, organisation catholique à vocation humanitaire et àsouveraineté cependant toute relative, car sans territoire.

Autres religions

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La ville étant très cosmopolite, d'autres cultes chrétiens,protestantisme,orthodoxie… y sont représentés. Letemple mormon de Rome, de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, a été inauguré en 2019[57]. Il dessert les membres de l'Église deGrèce,Chypre,Albanie,Slovénie,Croatie,Bosnie-Herzégovine et deMacédoine, ainsi que les 22 000 membres de l'Église en Italie.

Lejudaïsme fut longtemps confiné aughetto de Rome sous les papes. La communauté juive de Rome est la plus ancienne d'Europe, et l'une des plus anciennes du monde[58]. Forte d'environ 20 000 membres, elle possède son propre dialecte[59]. Lagrande synagogue de Rome est le lieu de culte juif le plus important de la ville. Lamosquée de Rome, achevée en 1995 dans le quartier de Parioli, est l'une des plus vastes d'Europe[60]. Elle dessert la communauté musulmane d'environ 100 000 personnes.

  • Grande synagogue de Rome.
    Grande synagogue de Rome.
  • Grande mosquée de Rome.
    Grande mosquée de Rome.

Politique et administration

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Institutions nationales

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Rome est la capitale administrative de l’Italie et, à ce titre, le siège des principales institutions du pays que sont laprésidence de la République aupalais du Quirinal, leParlement aupalais Montecitorio, leSénat aupalais Madame, laprésidence du Conseil des ministres aupalais Chigi et l'ensemble des ministères.

  • Palais du Quirinal, siège de la présidence de la République.
    Palais du Quirinal, siège de la présidence de la République.
  • Palais Chigi, présidence du Conseil.
    Palais Chigi, présidence du Conseil.
  • Palais Montecitorio, siège de la Chambre des députés.
    Palais Montecitorio, siège de la Chambre des députés.
  • Palais Madama, siège du Sénat.
    Palais Madama, siège du Sénat.

Institutions internationales

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Le siège du Fonds alimentaire mondial, palazzo FAO à Rome.

Rome abrite le siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO, « Fonds alimentaire mondial »), institution des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation[61]. Il est hébergé aupalazzo FAO depuis 1952. Rome abrite également leCollège de Défense de l'OTAN ainsi que le siège duProgramme alimentaire mondial (PAM) et duFonds international de développement agricole (FIDA).

La ville accueille également d'autres entités internationales importantes telles que l'OIDD (Organisation de droit du développement international), l'ICCROM (Centre international d'études pour la conservation et la restauration des biens culturels) et l'UNIDROIT (Institut international pour l'unification du droit privé).

Ville métropolitaine et subdivisions administratives

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Article détaillé :Subdivision administrative de Rome.
Les 15Municipi depuis 2013.

Capitale de laprovince homonyme à partir de 1870, Rome est depuis 2015, celle de laville métropolitaine de Rome Capitale, qui regroupe121 communes[62]. Depuis 2013, le territoire de la ville est divisé en quinzemunicipalités (enitalien,municipi), qui sont pour Rome l'équivalent des arrondissements parisiens[63]. Il y en avait 19 auparavant. Le centre historique de Rome est également divisé en 22 quartiers ouRioni, tous situés à l'intérieur des murs d'Aurélien, à l'exception de Prati et Borgo[64].

Administration municipale

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Article détaillé :Liste des maires de Rome.

La ville de Rome constitue une structure administrative spéciale appelée Rome Capitale, créée en 2010. Elle est dirigée par la junte capitoline, composée du maire et de douze assesseurs, et par l'Assemblée capitoline, composée de quarante-huit conseillers. Les élections municipales se tiennent tous les cinq ans.

Roberto Gualtieri (Parti démocrate) est maire de Rome depuis.

Finances

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Début 2014, la ville est confrontée à une crise budgétaire sans précédent qui la mène en situation de quasi-faillite. L'endettement cumulé est de1,2 milliard d'euros. Le maireIgnazio Marino dénonce la gestion de la ville de ses prédécesseurs. Le personnel municipal compte environ 62 000 agents (fonctionnaires, policiers municipaux, employés des sociétés des transports et de nettoyage), cependant, aux dires de nombreux résidents, les services municipaux fonctionnent mal, les transports publics sont insuffisants, la gestion des déchets et de la voirie est défaillante[65],[66].

Patrimoine

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Panorama duForum romain.
Intérieur duPanthéon.

Rome apparaît comme le résultat du chevauchement continu des témoignages architecturaux et urbains de différents siècles, dans une interpénétration unique et suggestive qui montre la relation complexe que la ville a toujours établie avec son passé, dans une succession de développements chaotiques, de périodes de déclin, renaissances et tentatives, à l’ère contemporaine, de moderniser le tissu urbain. En raison de sonhistoire très ancienne, Rome est une ville très riche en monuments, musées et points de vue : elle est la ville du monde avec le plus de monuments[67].

Dès leXVIIe siècle, lors de l'inauguration duGrand Tour par les Anglais, elle est une des destinations préférées de jeunes nobles européens venus parfaire leur éducation au contact des beautés antiques. Dans la deuxième moitié dusiècle des Lumières[68], cet afflux d'étrangers culmine, et s'enrichit de nombreux hommes de sciences désireux d'enquêter – dans un esprit encyclopédique – sur les savoirs rassemblés au fil des siècles dans les bibliothèques et les archives de la ville.

« À ce lieu se rattache toute l’histoire du monde, et je compte un second jour de naissance, une véritable renaissance, du jour où je suis arrivé à Rome. »

— Voyage en Italie,Johann Wolfgang von Goethe, le.

Antiquité

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Article détaillé :Liste des monuments de la Rome antique.
Colisée.

Rome était la capitale de l'Empire romain. Elle a conservé de nombreux monuments antiques, dont leColisée est l'un des plus célèbres. Dans cetamphithéâtre qui pouvait accueillir jusqu'à 60 000 personnes avaient lieu, entre autres, des combats de gladiateurs et d’animaux. Édifié entre70 et80, c'est l'œuvre des empereursVespasien etTitus. Autre exemple de monumentalité, leCircus Maximus, qui connut son apogée auIIIe siècle : il mesurait alors600 mètres de long pour200 mètres dans sa plus grande largeur, et près de 250 000 spectateurs pouvaient assister à ses courses de chevaux.

Le quartier duForum romain et du Colisée, cœur de la ville antique, est dominé, entre autres, par l'arc de Constantin, érigé en315 pour commémorer la victoire de l’EmpereurConstantin surMaxence, l'arc de Titus, l'arc de Septime Sévère. Lesforums impériaux, leCapitole et lesmusées capitolins, lePanthéon, lesthermes de Dioclétien et deCaracalla et les onzeaqueducs de Rome, lescatacombes sont autant d'autres monuments célèbres. Le Forum romain était, au temps de l'Antiquité, une grande place où les Romains se rassemblaient pour discuter d'affaires. C'était là que siégeait la Curie (Sénat). Cette place était le centre religieux et économique de l'Empire romain. En effet, il y avait de nombreux temples, dont le temple de Jupiter, le temple de Juno Moneta, où le trésor de Rome était conservé, letemple de Vesta, contenant le feu sacré, bref, l'ensemble des symboles de la culture romaine. Au Moyen Âge, les vestiges se sont enfouis sous la terre. Cependant, certaines pierres furent réutilisées pour la construction de monuments et d'édifices. Aujourd'hui, le Forum est composé de ruines.

Monuments romains

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Rome médiévale

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Le Moyen Âge est une période sombre pour Rome. Supplantée par Constantinople dans son rôle de capitale, envahie par les Barbares, Rome auVIe siècle est une ville ruinée et peuplée d'à peine 20 000 habitants. À partir duXe siècle, elle est soumise aux luttes permanentes opposant le pape et l'empereur germanique. Jusqu'auXVe siècle, on n'y élève que des constructions modestes. Pourtant la ville a conservé de splendides témoignages médiévaux.

Architecture religieuse

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L'église Santa Maria in Cosmedin.

De nombreuses églises datent de cette époque :Sainte Sabine,Santa Maria in Cosmedin,Saint Étienne le Rond,Santa Maria in Trastevere,San Giorgio in Velabro ou labasilique San Clemente, constructions réutilisant souvent des matériaux antiques (colonnes, chapiteaux, etc.). Ces édifices conservent tous leplan basilical des premiers édifices chrétiens, et un campanile (tour clocher) se dresse souvent à côté de la façade. DuXIIe au XIVe siècle, les marbriersCosmates réalisèrent à Rome de magnifiques pavements multicolores : la mosaïque et la peinture à fresque constituent à l'époque l'essentiel de la décoration médiévale. Parmi les plus belles mosaïques, on peut citer celles deSanta Prassede,Santa Maria in Domnica ou l'abside de San Clemente.

Tours, forteresses et castelli

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Article détaillé :Tours de Rome.
Tour des Milices.

Une image caractéristique de la Rome médiévale et de l'Agro Romano étaient les nombreuses tours fortifiées (« torri ») et les châteaux, souvent construits sur des ruines antiques. Les forteresses étaient construites par les familles nobles aux endroits stratégiques. Les luttes entre les grandes familles romaines entre lesXIe siècle etXIIIe siècle, entraînèrent la multiplication de ces palais fortifiés défendus par des tours. Au Moyen Âge, Rome comptait + de 300 tours fortifiées, et était appelée « Roma turrita » ! Beaucoup de ces édifices furent abattus à la fin duXIIIe siècle, ou détruites et abandonnées. Il n'en reste aujourd'hui qu'une quarantaine, réparties entre le centre historique (tour des Milices,tour Caetani,tour des Conti,tour Sanguigna,tour des Capocci,tour des Anguillara) et celles hors les murs (Tor de Schiavi,tour de Centocelle,tour San Michele, Tor Pignatarra). Parmi les châteaux les plus imposants, lechâteau Saint-Ange, laforteresse d'Ostie ou encore lamaison des chevaliers de Rhodes[69].

  • Château Saint Ange.
    Château Saint Ange.
  • Tour Caetani.
    Tour Caetani.
  • Tour des Capocci.
    Tour des Capocci.
  • Tour des Conti.
    Tour des Conti.
  • Maison des chevaliers de Rhodes.
    Maison des chevaliers de Rhodes.
  • Château forteresse d'Ostie.
    Château forteresse d'Ostie.

Renaissance

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Article détaillé :Renaissance romaine.

Rome a été un centre majeur de laRenaissance, qui a profondément marqué la ville. Les commandes des papes et des prélats ont attiré dans la ville de nombreux artistes toscans ou ombriens. Parmi les nombreux monuments construits à cette époque, on peut citer laplace du Capitole deMichel-Ange, au sommet duCapitole, qui comprend lePalazzo Senatorio, siège du gouvernement de la cité. Les fresques de la célèbrechapelle Sixtine au Vatican sont mondialement connues, tout comme lesChambres de Raphaël. L'époque est également marquée par la construction de grandes demeures par les familles aristocratiques près duQuirinal, et de palais comme lepalais de Venise, lepalais Farnèse, lepalais Barberini, lepalais de la Chancellerie, lepalais Chigi (siège actuel du gouvernement italien), lepalais Spada, lavilla Médicis, lavilla Farnesina ou lavilla Madama. La plupart des églises de la Renaissance sont construites sous le règne du pape Sixte IV : les plus remarquables sont leTempietto deSan Pietro in Montorio,Santa Maria del Popolo,Sant'Agostino, ou encoreSanta Maria della Pace.

  • Chapelle Sixtine.
    Chapelle Sixtine.
  • Tempietto de Bramante.
    Tempietto de Bramante.
  • Villa Farnesina.
    Villa Farnesina.
  • Chambre de Raphaël.
    Chambre de Raphaël.
  • Palais de la Chancellerie.
    Palais de la Chancellerie.
  • Palais Farnèse.
    Palais Farnèse.

Rome Baroque

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L'art baroque est né à Rome. La ville lui doit auXVIIe siècle ses grandes places théâtrales, souvent ornées de fontaines ou d'obélisques, dont la plus représentative et la plus célèbre est laPiazza Navona. L'art baroque est aussi représenté par la célèbrefontaine de Trevi deNicola Salvi et laplace d'Espagne avec son fameux escalier de la Trinité des Monts. Cette effervescence artistique répond aux souhaits des papes qui font appel aux artistes les plus talentueux d'Italie pour décorer la ville, avec un point d'orgue lors de laHaute Renaissance. À cette époque, la Ville éternelle bénéficie de la présence simultanée de trois génies :Le Bernin,Borromini etPierre de Cortone, qui passeront la majeure partie de leur carrière à Rome.

L'église du Gesù (1584) est considérée comme la première église baroque, elle servira de modèle à toutes les autres églises jésuites dans le monde. Outre les grandes basiliques, les plus remarquables édifices religieux du baroque romain sont l'église Sant'Andrea al Quirinale du Bernin, les églisesSaint-Charles-aux-Quatre-Fontaines,Sant'Agnese in Agone etSant'Ivo alla Sapienza de Borromini, l'église Santa-Maria-della-Pace etSanti Luca e Martina de Pierre de Cortone, ou encore les églises jumellesSanta Maria in Montesanto etSanta Maria dei Miracoli sur la place du peuple.

  • Piazza Navona.
    Piazza Navona.
  • Piazza di Spagna.
    Piazza di Spagna.
  • Villa Doria Pamphilj.
    Villa Doria Pamphilj.
  • Fontaine de Trevi.
    Fontaine de Trevi.

Rome capitale

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Le Vittoriano.

Dans les premières décennies suivant sa proclamation de capitale, Rome fut en chantier permanent. La ville avait en 1870 des dimensions modestes, flottant littéralement dans les limites de la muraille aurélienne, avec de nombreux espaces vierges. De nombreuses opérations d'urbanisme étaient nécessaires dans une ville restée encore très provinciale, peu pratique, aux rues tortueuses et manquant de tous les services urbains modernes : construction de grands bâtiments administratifs (ministères, Palais de Justice,Palais des Expositions...), aménagement de nouveaux axes (Corso Vittorio Emanuele II,Via XX Settembre), construction de logements pour les nouveaux fonctionnaires, édification d'infrastructures (hôpitaux, abattoirs, casernes...), aménagement des rives du Tibre... De cette époque date lemonument à Victor-Emmanuel II, aussi connu sous le nom d'« Autel de la Patrie » (surnommé la « Machine à écrire » par certains Romains), bâtimentnéoclassique le plus connu de la ville. LePalais de Justice, situé sur la placeCavour, est un exemple d'éclectisme. Il est surnommé péjorativementPalazzaccio (« vilain palais ») par les Romains.

L'Exposition Internationale de 1911 fit naître le quartier de la piazza Mazzini, ainsi que la création de lagalerie nationale d'Art moderne. Un début d'expansion vers la mer (Ostie,Fregene) est lancé dès 1916. Lequartier Coppedè (1921-1927) est un bel exemple d'architecture Art nouveau. Descités-jardins comme le pittoresque quartier de laGarbatella sont mis en chantier dans les années 1920.

  • Ministère des Finances.
    Ministère des Finances.
  • Galerie nationale d'Art moderne.
    Galerie nationale d'Art moderne.
  • Palais de Justice.
    Palais de Justice.
  • Palais des Expositions.
    Palais des Expositions.
  • Quartier Coppede, de style Liberty.
    Quartier Coppede, de style Liberty.

Rome mussolinienne

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Avec l'arrivée au pouvoir de Mussolini en 1922, commence une politique d'urbanisme de prestige, prônant un retour à la grandeur antique. De larges avenues sont percées, destinées à la circulation comme aux défilés : Via dell'Impero, via del Mare (pour relier Rome à la mer, actuelleVia Cristoforo Colombo),via dei Fori Imperiali, ouverte en 1932 pour dégager la vue sur le Colisée, condamnant à destruction une partie des Forums, ou encore laVia della Conciliazione, pour marquer la réconciliation avec l'Église (mais faisant disparaître une partie du quartier du Borgo). Rome se dote d'infrastructures nouvelles : reconstruction de l'université de La Sapienza, construction de ministères comme lePalazzo della Farnesina ou lePalais des Colonies (futur siège du FAO).

L'architecture fasciste apparaît surtout dans le quartier de l'EUR, bâti dans la deuxième moitié desannées 1930. L'Esposizione Universale di Roma (Exposition universelle de Rome), qui devait s'y tenir en1942 a donné son nom au quartier, mais elle fut annulée en raison de laSeconde Guerre mondiale. Il reste à ce jour un des principaux témoignages de l'architecture fasciste inspirée par le néoclassicisme, avec des édifices tels que lePalais de la Civilisation Italienne, surnommé « Colisée carré », ou encore lePalais des Congrès. C'est à cette époque également qu'est bâti l'ensemble sportif duForo Italico, avec son Stade des Marbres et ses statues à l'antique.

  • Palais de la Civilisation du Travail, quartier de l'EUR.
    Palais de la Civilisation du Travail, quartier de l'EUR.
  • Palais des Congrès, quartier de l'EUR.
    Palais des Congrès, quartier de l'EUR.
  • Stade des Marbres, au Foro Italico.
    Stade des Marbres, au Foro Italico.
  • Palais Farnesina, Ministère des Affaires Étrangères.
    Palais Farnesina, Ministère des Affaires Étrangères.
  • Université La Sapienza.
    Université La Sapienza.

Rome contemporaine

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Nouveau Palais des Congrès de Fuksas.

Rome, à part de rares bombardements, est sortie épargnée de laSeconde Guerre mondiale. L'année sainte de 1950 est l'occasion d'achever lagare Termini, ainsi que lavia Cristoforo Colombo, destinée à relier Rome à la mer. Le quartier de l'EUR est achevé, devenant un quartier d'affaires et ministériel, et la première ligne de métro ouvre en 1955. Pour lesJeux olympiques de 1960, le stade olympique et les deux palais des sports sont construits, ainsi que levillage olympique. Un nouvel aéroport, Leonardo da Vinci à Fiumicino, est inauguré en 1961 en complément de celui de Ciampino. Le périphérique de Rome, leGrande Raccordo Anulare, de 70 km de long est achevé en 1970.

Le centre-ville a fait l'objet de rénovations profondes à l'occasion duJubilé de l'an 2000 et on a vu les palais ocre retrouver leurs couleurs pastel d'origine lors de ces campagnes de rénovation. Pour l'occasion, les grandes artères ont été rendues piétonnes à l'exemple du célèbre Corso qui traverse la ville du nord au sud et relie laPiazza del Popolo à laVia Nazionale. Depuis le début duXXIe siècle, Rome s'est mise à inaugurer de nouveaux édifices à l'architecture résolument contemporaine : l'Auditorium Parco della Musica en 2002, lemusée d'Art contemporain de Rome (MACRo) en 2002, leMAXXI en 2010 ou encore leNouveau Centre des Congrès de Renzo Piano, inauguré en 2016 dans le quartier de l'EUR.

Places

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Les places de Rome contribuent beaucoup à son charme et à son atmosphère de « Dolce vita »[70]. Parmi les plus célèbres, citons lapiazza di Spagna, lapiazza Navona, lapiazza del Popolo, lapiazza Venezia, lapiazza Colonna, lapiazza Farnese, laplace de la Rotonde, laplace du Quirinal, lelargo di Torre Argentina, leCampo de' Fiori ou laplace Saint-Pierre[71]. Certaines, telles la piazza Navona ou la place d'Espagne, font partie des plus belles au monde[72].

  • Campo dei Fiori.
    Campo dei Fiori.
  • Place Saint Ignace.
    Place Saint Ignace.
  • Place Navone.
    Place Navone.
  • Place d'Espagne.
    Place d'Espagne.
  • Place du Capitole.
    Place du Capitole.
  • Place de la Rotonde.
    Place de la Rotonde.

Ponts et quais

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Article détaillé :Liste des ponts de Rome.
Pont Saint-Ange.

Les bords du Tibre, avec ses quais et ponts en pierre, sont un des endroits les plus charmants et les plus calmes de la Ville éternelle. Durant l'Antiquité, le fleuve grouillait d'activité, avec d'innombrables bateaux transportant des marchandises. Aujourd'hui, le Tibre a perdu sa vocation industrielle et commerciale, et il y a peu de vie sur les quais romains. Si les Romains ont ainsi perdu le contact avec leur fleuve, c'est en partie à cause des hauts quais (lungotevere) construits à la fin duXIXe siècle pour protéger la ville des crues. Ces quais, construits sur le modèle parisien entre 1870 et 1926, ont parfaitement rempli leur rôle, mais en détruisant le pittoresque des bords du Tibre, et en isolant le fleuve des regards. Mais depuis quelques années, les Romains reprennent à nouveau possession de leur fleuve, profitant des perspectives, de l'implantation de clubs sportifs (aviron...) ou des installations estivales sur le modèle de « Paris Plages ».

La ville de Rome contient de nombreux ponts célèbres qui traversent le Tibre. On compte une trentaine de ponts (28 sur le Tibre, et 5 sur la rivière Aniene)[73]. Parmi les plus remarquables, citons lepont Cestius, lepont Fabricius, lepont Milvius, lepont Saint-Ange et ses statues, lepont Sisto.

  • Pont Cestius.
    Pont Cestius.
  • Pont Fabricius.
    Pont Fabricius.
  • Pont Saint-Ange et ses statues.
    Pont Saint-Ange et ses statues.
  • Pont Milvius.
    Pont Milvius.
  • Pont Sisto.
    Pont Sisto.
  • L'arche unique du Ponte Rotto (pont cassé).
    L'arche unique duPonte Rotto (pont cassé).
  • Pont Cavour.
    Pont Cavour.

Fontaines

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Article détaillé :Liste des fontaines de Rome.

Rome est une ville célèbre pour ses nombreuses fontaines, construites dans tous les styles, du classique au médiéval, en passant par le baroque et le néoclassique. La ville possède des fontaines depuis plus de deux mille ans, elles ont fourni de l'eau potable et décoré les places de Rome. Connue pour son réseau hydraulique public depuis l'époque antique, la Ville éternelle en compte plus de 2 000, des grandes fontaines monumentales Renaissance ou Baroques, aux petites fontaines de quartier. Au cours desXVIIe et XVIIIe siècles, les papes romains reconstruisirent d'autres aqueducs romains en ruine et construisirent de nouvelles fontaines pour marquer leurs terminus, inaugurant ainsi l'âge d'or de la fontaine romaine. Les fontaines de Rome étaient l'expression du nouveau style de l'art baroque. Elles étaient encombrées de figures allégoriques et remplies d'émotion et de mouvement. Dans ces fontaines, la sculpture est devenue l'élément principal et l'eau a été utilisée simplement pour animer et décorer les sculptures. Tout comme les jardins baroques, ils constituaient « une représentation visuelle de la confiance et du pouvoir »[74].

De nos jours[Quand ?], un système de plus de 2 500 fontaines publiques, lesNasoni, assurent de l'eau fraîche gratuite à tous les Romains et touristes[75]. Les plus célèbres sont lafontaine de Trevi, sans doute la fontaine la plus célèbre du monde, lafontaine de la Barcaccia, lafontaine des Quatre-Fleuves, lafontaine de Neptune, place Navone, lafontaine des Tortues dans le quartier du Ghetto, lafontana dell'Acqua Felice, lafontana dell'Acqua Paola, lafontaine du Triton, place Barberini, et lafontaine des Naïades, piazza della Repubblica.

  • Fontaine de la Barque.
    Fontaine de la Barque.
  • Fontaine de Trevi.
    Fontaine de Trevi.
  • Fontaine de l'Acqua Paola.
    Fontaine de l'Acqua Paola.
  • Fontaine du Triton.
    Fontaine du Triton.
  • Fontaine de Neptune.
    Fontaine de Neptune.
  • Fontaine Piazza del Popolo.
    Fontaine Piazza del Popolo.

Obélisques

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Un des deux obélisques de la villa Torlonia.
Article détaillé :Obélisques de Rome.

Rome est la ville du monde qui compte le plus d'obélisques antiques : 13[76]. La ville abrite huit anciens obélisques égyptiens et cinq anciens romains. Tous proviennent des empereurs romains victorieux, qui ramenèrent d'Égypte des obélisques en guise de trophées. En effet, les obélisques constituaient un butin très prisé, et ils furent utilisés comme éléments de décoration dans les temples, les cirques et les mausolées de Rome. Après la chute de l'Empire, ils restèrent longtemps enfouis sous les ruines. Exhumés à la Renaissance, les obélisques furent à nouveau érigés par les papes, pour célébrer la gloire de l'Église[77]. On trouve également quelques obélisques plus récents. Les obélisques de Rome sont une caractéristique de la ville et font partie intégrante de son patrimoine antique[78].

Obélisques antiques

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Obélisque de Marconi.

Obélisques modernes

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  • les deux obélisques de lavilla Torlonia (1842)
  • l'obélisque de la villa Médicis, copie de l'obélisque antique s'y trouvant autrefois, avant son transfert à Florence dans les jardins Boboli
  • l'obélisque de Mussolini (1932), sur le Foro Italico
  • l'obélisque de Marconi (1959), dans le quartier de l'EUR

Murs, remparts

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Articles détaillés :Mur d'Aurélien,Muraille Servienne,Cité léonine etMur du Janicule.

Rome est la seule grande capitale occidentale à avoir conservé ses murs d'enceinte. L'expression « Hors les Murs » prend tout son sens à Rome, puisque, jusque récemment, la quasi-totalité de la ville était incluse dans le périmètre du mur d'Aurélien. Ce qui explique que presque tous les monuments de Rome se trouvent à l'intérieur de cette muraille. Tout ce qui se trouvait à l'extérieur (catacombes, fermes, monastères, vignobles), était en effet beaucoup plus vulnérable. Les anciennes basiliques Saint Paul, Saint Laurent et Sainte Agnès, à l'extérieur de l'enceinte, portent toutes le suffixe « Fuori le Mura » (hors les murs).

Lemur d'Aurélien est une monumentale muraille en briques, dont la plus grande partie subsiste encore en l'état. Long de 19 km, il comprend18 portes, dont :porta Maggiore,porta Pia,porta Asinaria,porta San Sebastiano,porta Tiburtina etporta San Paolo[79].

Les Murs du Vatican ouCité léonine forment une enceinte médiévale d'environ 3 km de long, construite auIXe siècle par le pape Léon pour protéger la basilique St Pierre et le Vatican. Les remparts duPassetto di Borgo sont un passage surélevé d'environ 800 m de long, reliant le Vatican au château Saint Ange. La Cité Léonine a été complétée auXVIIe siècle par leMur du Janicule la fermant au sud. Aussi, l'ancienmur Servien (en ruines, restes près de la gare Termini) et saporte Caelimontane subsistent.

  • Mur d'Aurélien.
    Mur d'Aurélien.
  • Passetto di Borgo.
    Passetto di Borgo.
  • Porta Maggiore.
    Porta Maggiore.
  • Mur d'Aurélien à Porta Metronia.
    Mur d'Aurélien à Porta Metronia.
  • Porta Settimiana.
    Porta Settimiana.
  • Porta San Sebastiano.
    Porta San Sebastiano.

Portes et arches

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  • Porte Esquiline, ou Arc de Gallien.
    Porte Esquiline, ou Arc de Gallien.
  • Porte Furba.
    Porte Furba.
  • Porte Saint-Pancrace.
    Porte Saint-Pancrace.
  • Arc de Paul V.
    Arc de Paul V.
  • Arc de Sixte V.
    Arc de Sixte V.

Colonnes commémoratives

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À Rome, au fil des siècles, de nombreuses colonnes ont été érigées à des fins commémoratives. Parmi les 14 encore existantes[80],on peut citer[style à revoir] :

  • Colonne Trajane.
    Colonne Trajane.
  • Colonne de Marc-Aurèle.
    Colonne de Marc-Aurèle.
  • Colonne de la Paix.
    Colonne de la Paix.

Architecture funéraire

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Catacombes

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Article détaillé :Catacombes de Rome.

LesCatacombes de Rome sont des lieux de sépultures souterraines utilisées par les premiers chrétiens pour enterrer leurs morts. Elles ont été creusées en dehors de l'enceinte des murs de la ville, le long des voies d'accès à Rome (par exemple, laVia Appia), la loi romaine obligeant d'inhumer les cadavres à l'extérieur de la cité. Jusqu'au début duIVe siècle, les chrétiens persécutés choisirent ces lieux pour reposer ensemble entre fidèles. À la suite de la conversion de Constantin et de la christianisation de l'Empire auIVe siècle, les catacombes devinrent alors un lieu de pèlerinage, où les chrétiens honoraient leurs morts ainsi que les martyrs de Rome qui y étaient enterrés. AuIXe siècle, lors des invasions sarrasines, beaucoup de Catacombes furent condamnées, et n'ont été redécouvertes que plusieurs siècles après par les archéologues.

On compte aujourd'hui à Rome une soixantaine de catacombes, abritant des milliers de tombes, développant leurs galeries sur plus de600 kilomètres. Parmi les plus importantes, on trouve :

  • Catacombes de Saint-Sébastien.
    Catacombes de Saint-Sébastien.
  • Catacombe de Saint-Calixte : crypte des Papes.
    Catacombe de Saint-Calixte : crypte des Papes.
  • Catacombes de Domitilla.
    Catacombes de Domitilla.
  • Fresque du IIIe siècle.
    Fresque duIIIe siècle.
  • Vue d'une galerie.
    Vue d'une galerie.

Sépultures antiques

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Sépulcre des Scipions.

Cimetières

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Cimetière du Verano.

On compte onze cimetières à Rome, dont quatre sont situés dans le centre historique de la ville[81]. Les plus remarquables sont :

Églises et édifices chrétiens

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Article détaillé :Liste des églises de Rome.

Églises

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Siège de la chrétienté depuis ses origines, Rome est la ville des églises. Elle est la cité qui en compte le plus au monde : près de900 églises sont recensées à Rome (dont quatre basiliques)[82]. On y trouve tous les styles, toutes les époques, des premières églises paléochrétiennes jusqu'à celles duXXIe siècle, en passant par les grandes basiliques Renaissance et Baroque. Plusieurs styles, matériaux et époques se superposent parfois même au sein d'un même édifice.

Campaniles

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Campanile de Santa Maria in Cosmedin.

Parmi les nombreux campaniles romans, citons celui de Sainte Marie Majeure, le plus haut de Rome (75 m), ceux deSanta Maria in Cosmedin,Santa Maria in Trastevere,Santi Giovanni e Paolo,Santa Francesca Romana,San Giorgio al Velabro,San Giovanni a Porta Latina,Santi Bonifacio e Alessio,Saint Laurent Hors les Murs... D'autres sont plus récents, comme celui deSaint Paul hors les Murs, néoclassique, ou celui del'église San Giovanni Berchmans, construit en 1929 et fortement inspiré du campanile de St Marc à Venise.

Cloîtres

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  • Saint Jean de Latran
  • Saint Paul Hors les Murs
  • Saint Laurent Hors les Murs
  • Quatre Saints Couronnés
  • Sant'Onofrio au Janicule
  • Cloître double de San Salvatore in Lauro, avec 2 galeries d'arcades
  • Cloître de Bramante à Santa Maria della Pace (Renaissance)
  • Cloître de Michel Ange dans les Thermes de Dioclétien (Renaissance, le plus vaste de Rome)
  • Cloître de Saint Pierre aux Liens (Renaissance)
  • Saint Charles aux Quatre Fontaines (Baroque)
  • Couvent de La Trinité des Monts
  • Santi Bonifacio e Alessio
  • Cloître de San Cosimato
  • Cloître de la Confraternité des Génois (Trastevere)
  • Cloître de Saint Jean de Latran.
    Cloître de Saint Jean de Latran.
  • Cloître de Saint Paul hors les Murs.
    Cloître de Saint Paul hors les Murs.
  • Cloître de Bramante à l'église Santa Maria della Pace.
    Cloître de Bramante à l'église Santa Maria della Pace.
  • Grand cloître, dit de Michel Ange, dans les Thermes de Dioclétien.
    Grand cloître, dit de Michel Ange, dans les Thermes de Dioclétien.
  • Cloître de l'église des Quatre Saints Couronnés.
    Cloître de l'église des Quatre Saints Couronnés.

Chapelles

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Abbayes

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Oratoire San Giovanni in Oleo.

Baptistères

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LeBaptistère du Latran, de forme octogonale, remontant auIVe siècle et à l'empereur Constantin, est le baptistère qui a servi de modèle à tous les autres pendant le Moyen Âge.

Oratoires

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Autres sanctuaires

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  • Sanctuaire de laScala Santa, ou « Escalier Saint », près de St Jean de Latran.

Culture

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Musées

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Musées du Capitole.
Galerie Borghèse.
MACRO Testaccio.

Rome compte de nombreux et riches musées, contenant des œuvres et des trésors accumulés dans la ville au cours des siècles[83] :

Bibliothèques et archives

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Bibliothèque apostolique du Vatican.

Rome abrite laBibliothèque nationale centrale, chargée du dépôt légal[84] : elle abrite environ7 millions de volumes et est la plus grande bibliothèque italienne[85]. Mais la bibliothèque de Rome la plus connue se trouve au Vatican : c'est laBibliothèque apostolique du Vatican, l'une des plus anciennes du monde (1475), riche de plus de1,6 million de volumes, célèbre dans le monde entier pour ses manuscrits et documents de grande valeur.

Les principales bibliothèques de Rome comprennent : laBiblioteca Angelica, ouverte en 1604 (200 000 volumes), première bibliothèque publique d'Italie ; laBiblioteca Vallicelliana (130 000 volumes), créée en 1565 ; laBiblioteca Casanatense (400 000 volumes), ouverte en 1701 ; la Biblioteca del Ministero degli Affari Esteri, spécialisée dans la diplomatie, les affaires étrangères et l'histoire moderne ; la Biblioteca dell'Istituto dell'Enciclopedia Italiana, fondée en 1925 ; labiblioteca di Archeologia e Storia del Arte, fondée en 1922 (370 000 volumes) ; labiblioteca Universitaria Alessandrina, fondée en 1667 (un million de volumes) ; la bibliothèque Don Bosco, une des plus grandes et des plus modernes de toutes les bibliothèques salésiennes ; la Biblioteca e Museo teatrale del Burcardo, un musée-bibliothèque spécialisé dans l'histoire du théâtre ; la Biblioteca della Società Geografica Italiana, basée à la Villa Celimontana et plus importante bibliothèque géographique d’Italie (et une des plus importantes d’Europe). Il existe également un grand nombre de bibliothèques spécialisées rattachées à divers instituts culturels étrangers à Rome, dont celles de l'Académie américaine de Rome, de l'Académie française de Rome et de laBiblioteca Hertziana (300 000 volumes) d'histoire de l'art, une bibliothèque allemande souvent réputée pour son excellence dans les domaines des arts et des sciences.

On y trouve enfin lesarchives Centrales de l'État, créées en 1875, logées dans le quartier de l'EUR, et lesarchives d'État de Rome, créées en 1871 (et abritées au palazzo della Sapienza).

  • Biblioteca Angelica.
    Biblioteca Angelica.
  • Bibliothèque Casanatense.
    Bibliothèque Casanatense.
  • Archives d'État de Rome, palazzo della Sapienza.
    Archives d'État de Rome, palazzo della Sapienza.
  • Archives centrales de l'État, EUR.
    Archives centrales de l'État, EUR.

Universités

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Université La Sapienza.

Rome est un centre national pour lesétudes supérieures. Elle possède22 universités d'État ou privées et24 universités pontificales, soit un total de 46 universités[86]. Sa première université,La Sapienza, fondée en1303, est l'une des plus anciennes d'Europe : elle est encore la plus grande d'Europe et la seconde du monde pour le nombre d'étudiants[87]. Parmi les autres universités publiques, on peut citerTor Vergata (1982) etRomeIII (1992).

Rome comprend plusieurs universités et instituts pontificaux placés sous l'autorité duSaint-Siège, il s'agit de l'université pontificale grégorienne, fondée en1551, de l'université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin, entre autres. Parmi les universités privées se trouvent « LUMSA », l'université catholique du Sacré-Cœur, « LUISS », l’Istituto Europeo di Design, laJohn Cabot University, l'« Istituto Universitario di Scienze Motorie », laAmerican University of Rome, le « Campus de Malte », la « S. Pio V University of Rome » et la « Università Campus Bio-Medico ». On trouve également à Rome le « Loyola University Chicago Rome Center » de l'université Loyola de Chicago.

Académies et Instituts étrangers

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Académie de France à Rome, Villa Médicis.

La ville accueille de nombreuses académies et instituts étrangers[88].L'Académie de France est installée depuis 1803 dans la Villa Médicis, l'École française de Rome au palais Farnèse depuis 1875.L'Académie royale espagnole est basée depuis 1873 sur la colline du Janicule, non loin del'American Academy in Rome (1913). Le prestigieuxInstitut Archéologique allemand de Rome, fondé en 1829, est l'établissement de recherche archéologique le plus ancien de Rome et l'un des plus vieux du monde. L'Allemagne possède également son grand centre culturel, laDeutsche Akademie Rom, à la Villa Massimo depuis 1910. Près de la villa Borghèse, on trouve laBritish School, fondée en 1901 et logée depuis 1916 dans un bâtiment néoclassique, ainsi quel'Académie de Roumanie, instituée en 1920, etl'Academia Belgica, ouverte en 1939. Enfin, la Villa Maraini est depuis 1949 le siège del'Institut Suisse, fondé la même année.

Musique

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AuditoriumParco della Musica.

Rome est considérée comme le creuset de lamusique sacrée. C'est le papeGrégoire le Grand qui établit auVIe siècle les principes du « chant grégorien »[89]. Rome accueille l'Accademia Nazionale di Santa Cecilia (fondée en 1585), une des plus anciennes académies musicales du monde : l'orchestre symphonique de l'académie jouit encore aujourd'hui d'une réputation et d'une reconnaissance internationale. Elle se produit, entre autres, dans le récentAuditorium Parco della Musica, un des complexes musicaux les plus importants du monde. La ville compte aussi de nombreuxclubs de jazz, et en juin 2005 a été inaugurée la Casa del Jazz.

La ville a été l'hôte duConcours Eurovision de la chanson 1991 et desMTV Europe Music Awards 2004.

Théâtre

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Teatro Argentina.

Rome présente une grande variété d'offre théâtrale[90]. Parmi les théâtres les plus réputés, leTeatro Argentina (1732), leTeatro Valle (1727), leTeatro Eliseo, le Teatro Brancaccio, leTeatro Jovinelli, leTeatro Sistina, leTeatro Quirino, le Salone Margherita, le Théâtre du Lido ou encore leThéâtre Globe-Silvano Totti. Rome possède aussi son opéra, leTeatro dell'Opera di Roma. Bien que Rome ait été moins importante pour l’histoire de l’opéra que Venise, Naples et Milan, en particulier auxXVIIIe et XIXe siècles, certains des opéras les plus célèbres ont été créés dans les théâtres romains, notammentLe Barbier de Séville de Rossini (au Teatro Argentina en 1816),Il trovatore de Verdi (Teatro Apollo, 1853) etUn ballo in maschera (Teatro Apollo, 1859) ouTosca de Puccini (Teatro Costanzi, 1900) – l’action de ce dernier se déroule également à Rome, dont le Castel Sant’Angelo.

Cinéma

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Articles détaillés :Cinecittà etCinéma italien.

Rome est l'une des capitales mondiales du cinéma. Elle possède son grand complexe de studios cinématographiques,Cinecittà, la capitale duCinéma italien, fondée en 1937 et où sont tournés des films à gros budget[91]. À partir de 1945, avecRome, ville ouverte, de Roberto Rossellini, les metteurs en scèneitaliens d'après-guerre ont été contraints de tourner leurs films à ciel ouvert, dans les rues et sur les places, car les studios de Cinecittà avaient été bombardés : c'est ainsi qu'est né lenéoréalisme à l'italienne. Dans les années 1950 et 1960, Rome est devenue pour les producteurs américains la « Hollywood-sur-Tibre » : y ont notamment été tournés de grandspéplums ayant marqué l'histoire du cinéma, commeBen Hur,Cléopâtre,Quo Vadis ? ou encoreSpartacus etGladiator. C'est à Cinecittà également qu'un nouveau genre, le « western spaghetti », a vu le jour dans les années 1960, avec pour chef de fileSergio Leone.Federico Fellini y a tourné nombre de ses films. Plus récemment,Martin Scorsese a choisi les studios pour filmerGangs of New York (2002),Mel Gibson y a réaliséLa Passion du Christ en 2004 et le filmAnges et Démons deRon Howard (2009) avait la ville pour cadre. La sérieRome deHBO/BBC y a été tournée, ainsi que le livre 6 de la sérieKaamelott. Les studios ont reconstitué les décors du Vatican pour les tournages de la série dePaolo SorrentinoThe Young Pope (2016) et sa suiteThe New Pope (2019).

Tous les ans, depuis 2006, se déroule en automne leFestival International du Film de Rome[92]. LeCentro Sperimentale di Cinematografia, fondé en 1935, est l'une des plus anciennes écoles de cinéma du monde.

Décors de Cinecittà.

Quelques films sur Rome :

Cuisine

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Saltimbocca alla Romana.

Rome a une gastronomie riche, ancienne et bien à elle. La cuisine romaine traditionnelle se compose essentiellement d'aliments « pauvres » et de plats à base de céréales, légumes et viandes. C'est pourquoi on parle de « cucina povera », ce qui ne signifie pas que la cuisine soit pauvre mais que les ingrédients de base sont simples et rustiques : herbes aromatiques, huile, lard, jambon[93]. La gastronomie romaine est très variée et savoureuse, et comprend nombre de spécialités à base de pâtes, de viande, d'abats (tripes), de poissons et beaucoup de recettes à base de légumes (artichauts...). Lacuisine de la Rome antique, décrite dans leSatyricon de Pétrone et les recettes d'Apicius, était totalement différente et bien plus extravagante[94]. À partir du Moyen Âge, la cuisine romaine se divise en deux catégories : la cuisine pontificale, consommée à la cour des Papes[95], et la cuisine populaire, à l'origine de celle de nos jours. Il est à noter l'importance des influences juives dans la gastronomie romaine, la communauté juive étant la plus ancienne d'Europe et préservant ses traditions culinaires (artichauts à la juive, agneau à la juive... ; nombreuses charcuteries ou pâtisseries).

Parmi les plats romains typiques servis dans les « trattorias » et autres « osterias ». Les plats de pâtes comprennet lesspaghettis à la carbonara,bucatini all'amatriciana, et les pâtes à la Gricia (ces trois recettes ci-dessus sont toutes à base deGuanciale (joue de porc) et le fromage utilisé est lePecorino Romano. D'autres plats de pâtes comprennent les pâtes « Cacio e pepe » (au fromage et poivre), lespennesall'Arrabbiata (sauce piquante), et legnocchi alla romana (pâtes de semoule ou de pommes de terre).

Les plats de légumes comprennent les célèbres carciofi alla romana (artichauts à l'ail et aux herbes) et les carciofi alla Giudia (artichauts frits), lapuntarelle (chicorée crue avec sauce à l'anchois), la pizza romana, peperoni alla romana (poivrons sautés avec de l'oignon), pomodori al riso (tomates au riz à la romaine).

Les plats de viande coprennent les plats à base d'agneau rôti, comme l'abbacchio alla Scottadito (côtelette d'agneau grillée),saltimbocca alla romana (escalope de veau roulée).

les plats de tripes et abats comprennent la trippa ou tripes à la romaine (aux tomates et aux herbes), coda alla vaccinara (ragoût de queue de bœuf), et la pajata (tripes d'agneau).

LaStracciatella (bouillon de viande aux œufs et parmesan) fait partie des soupes.

Pour les poissons et fruits de mer, Rome est spécialisée dans les calamars frits à la romaine, et labaccalà (morue).

Fromages :Pecorino romano. Desserts :Zuppa inglese (« soupe anglaise », appelée aussi charlotte russe). Antipasti : Suppli (croquettes de riz farcies de mozzarella et tomate)[96].

Fêtes et événements

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27e congrès mondial d’espéranto, 1935.

En 1935, Rome accueille le27e congrès mondial d’espéranto, auquel participent 1 442 personnes pendant toute une semaine.

Média

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La ville est le siège de laRAI, principal groupe de chaînes de télévision publique en Italie. Les principaux journaux de la ville sontLa Repubblica (deuxième journal du pays[101]),L'Osservatore Romano, l'édition locale deMetro International,Il Messaggero,Il manifesto etL'Unità.

Les chaînes de radio principales sontRadio Capital, Radio CNR,Radio Deejay (centre),Radio Dimensione Suono Roma,Radio Globo,Radio Italia, Radio Rock,Radio Radicale,Radio Radio,Radio Vatican etRadio 24 (centre).

Sport

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Articles détaillés :Sport à Rome,Associazione Sportiva Roma,Società Sportiva Lazio etJeux olympiques d'été de 1960.

Évènements sportifs

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Masters de tennis au Foro Italico.

Rome est la ville hôte desJeux olympiques d'été de 1960. Elle est officiellement candidate pour recevoir les Jeux olympiques d'été de 2024, avant de renoncer. En1998, la ville accueille les troisièmesJeux équestres mondiaux.

Enfootball, la rivalité entre l'AS Roma et laSS Lazio est l'une des plus fortes au monde[102].

En athlétisme, lemeeting de Rome « Golden Gala », disputé depuis 1980, fait partie des grandes épreuves mondiales de laDiamond League. En natation, leTrofeo Settecolli est depuis 1963 le plus ancien meeting international au monde. Lemarathon de Rome se déroule chaque année depuis 1995[103]. En tennis, leMasters de Rome, l'un des plus importants tournois sur terre battue, se tient tous les ans depuis 1930 sur la terre battue duForo Italico. En cyclisme, la Ville éternelle a accueilli à plusieurs reprises l'arrivée duTour d'Italie. Les matchs de l'Équipe d'Italie de rugby à XV (depuis son entrée dans le tournoi des VI Nations en 2000) se déroulent chaque année à Rome, au stade Flaminio ou au Stade Olympique.

Principaux clubs sportifs

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ClubSportFondé enLigueStadeEntraîneur
SS LazioFootball1900Serie AStadio OlimpicoMaurizio Sarri
AS RomeFootball1927Serie AStadio OlimpicoJosé Mourinho
Pallacanestro Virtus RomeBasket-ball1960Serie APalaLottomaticaSašo Filipovski
SSD Santa Lucia Sport RomeHandibasket1978Serie ASanta Lucia Rev Center
Lottomatica Elecom Sport RomeHandibasket2000Serie A
Polisportiva SS Lazio Rugby 1927Rugby à XV1927EccellenzaCentre sportif Giulio-OnestiRoberto Esposito
Fiamme Oro RugbyRugby à XV1955EccellenzaStadio S. GelsaminiSven Valsecchi
Rome VolleyVolley-ball2006A 1Palazzetto dello SportRoberto Serniotti

Équipements sportifs

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Stade olympique.

Rome abrite deux hippodromes : l'hippodrome della Capanelle (Derby Italien, prix du Président de la République) et l'hippodrome di Tor di Vella (Gala international du Trot).

  • Foro Italico.
    Foro Italico.
  • Palalottomatica.
    Palalottomatica.
  • Palazzetto dello Sport.
    Palazzetto dello Sport.
  • Stade des Marbres.
    Stade des Marbres.
  • Stade nautique.
    Stade nautique.

Tourisme

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Le Colisée est l'un des lieux les plus visités du monde
Le Colisée est l'un des lieux les plus visités du monde.

Rome est une des plus importantes destinations touristiques du monde, et ce depuis des siècles. Depuis le Moyen Âge, le siège de la papauté et lepèlerinage de Rome en font un lieu incontournable pour les chrétiens du monde entier.

À la fin duXVIIIe siècle et jusqu'au milieu duXIXe siècle, les jeunes gens de bonne famille la visitaient dans le cadre de leur «Grand Tour ». Aujourd'hui, elle fait partie des dix premières villes les plus visitées au monde[104], et est la3e ville la plus visitée de l'Union européenne, après Paris et Londres, avec plus de10 millions de visiteurs étrangers chaque année[105], chiffre pouvant doubler lors desAnnées Saintes.

Ce succès est dû à l'immense patrimoine de la ville, ses sites archéologiques, ses monuments et trésors artistiques, mais aussi à la beauté de ses vues panoramiques, au caractère théâtral de ses places, aux chaudes couleurs ocre de ses bâtiments ou encore à la majesté de ses parcs[106]. Le Colisée et les musées du Vatican font partie des lieux les plus visités du monde. La ville peut se targuer d'être à la fois un des plus grands centres archéologiques du monde, un des centres historiques urbains les plus étendus et un lieu de pèlerinage religieux majeur. C'est pourquoi l'UNESCO classe en 1980 lecentre historique de la ville aupatrimoine mondial de l'humanité, ainsi que leVatican et lespropriétés du Saint Siège à Rome.

Le concept à la mode du « Week-end à Rome », chanté dans lesannées 1980 par le françaisÉtienne Daho est remis en cause au début duXXIe siècle et surtout dans lesannées 2020, qui voient les villes italiennes songer à s'engager dans le concept detourisme durable[107]. SelonPhilippe Gloaguen, directeur duGuide du routard, letourisme durable évolue dans le sens de voyages éco-responsables, et« vers la fin des voyages de deux jours à Rome ou Cracovie en avion »[108].

Économie

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Siège de l'ENI, quartier de l'EUR.

L'économie de Rome est caractérisée par l'absence d'industries lourdes et repose largement sur le secteur des services. Une particularité est que la ville est la plus grande commune agricole d'Europe, avec50 000 hectares cultivés, soit près de 40 % de sa surface totale[109]. Aujourd'hui, Rome possède uneéconomie dynamique et diversifiée dans les technologies et les communications[110]. Le secteur des services est prospère. Il produit 6,7 % duPIB national (plus que toute autre ville en Italie). L'activité de Rome croît de 4,4 % annuellement et continue à se développer à un taux plus élevé que dans le reste du pays.

Letourisme est une des industries clés de Rome, employant de nombreuses personnes et comptant pour 12 % du PIB de la ville[111]. Rome est également le centre de l'industrie italienne du film, grâce aux studios deCinecittà. De nombreuxsièges sociaux d'entreprises, ministères, centres de conférence, stades et musées sont situés dans les quartiers d'affaires de Rome :Esposizione Universale di Roma (EUR) ;Torrino (au sud de l'EUR) ;Magliana ; De Medici-Laurentina de Parco ; « Tiburtina Valley », technopole industrielle longeant l'antiqueVia Tiburtina[112]. Rome abrite notamment les sièges sociaux de3 entreprises parmi les cent plus grandes du monde :Enel,Eni,TIM[113].

D'après une étude du groupe immobilierKnight Frank et deCiti Private Bank publiée en 2009, Rome est la huitième ville la plus chère du monde en ce qui concerne les prix de l'immobilier de luxe (13 500 euros par mètre carré)[114],[115].

Commerces et magasins

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À la différence d'autres capitales européennes, Rome compte très peu de grands magasins. Si elle n'est pas l'équivalent de Harrod's ou du Printemps, laRinascente en est un rare exemple. En revanche, Rome abrite un très grand nombre de boutiques et magasins en tout genre. Laplace d'Espagne est à la fois le cœur du principal quartier commerçant de Rome et le fief de la mode. La place et les rues alentour, notamment laVia Condotti, via Borgognona,via Frattina, constituent le « Trident », sorte deTriangle d'Or de la mode et du luxe à Rome. Tous les grands noms du prêt-à-porter haut de gamme — Armani, Biagiotti, Fendi, Ferragamo, Ferré, Gucci, Max Mara, Missoni, Prada, Valentino, Versace... — ont ici pignon sur rue. Rome est reconnue comme une capitale mondiale de la mode[116]. Le défilé de haute coutureSotto Le Stelle (« sous les étoiles ») qui se déroule en juillet sur les marches de l'escalier de la Trinité des Monts en est le point d'orgue[117]. D'importantes maisons de mode, de luxe et de joaillerie, commeValentino,Bulgari,Fendi,Gattinoni,Roberto Capucci,Renato Balestra,Laura Biagiotti, Sandro Ferrone ouBrioni ont leur siège principal et/ou ont été fondés à Rome.

Centre de la « Dolce Vita », rendez-vous des vedettes italiennes et étrangères dans les années 1950 et 1960, laVia Veneto a conservé nombre de boutiques de luxe[118]. Les 1 500 mètres de lavia del Corso abritent tous types d'établissements et de commerces en tous genres qui en font un paradis du shopping.

Lavia del Babuino, lavia Giulia et lavia dei Coronari sont quant à elles le fief des antiquaires. Lavia Margutta abrite de nombreuses galeries d'art et des boutiques d'artisanat d'art. Dans les rues près du Panthéon, on trouve encore des commerces pour ecclésiastiques.

Hôpitaux

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La ville de Rome accueille le plus important centre hospitalo-universitaire public d'Italie, l'hôpital Umberto I[119] rattaché à l'université La Sapienza. D'autres établissements notoires sont présents dans la capitale comme l'hôpital Gemelli et l'hôpital San Giovanni–Addolorata.

  • Hôpital Umberto I.
    Hôpital Umberto I.
  • Hôpital Agostino Gemelli.
    Hôpital Agostino Gemelli.
  • Hôpital San Giovanni-Addolorata.
    Hôpital San Giovanni-Addolorata.
  • Hôpital San Filippo Neri.
    Hôpital San Filippo Neri.

Transport

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Aérien

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Articles détaillés :Aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino etAéroport international de Rome Ciampino.

Rome est desservie par deux aéroports, l'aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino et l'aéroport de Ciampino, administrés parAeroporti di Roma.

L'aéroport Léonardo-da-Vinci, situé au sud-ouest de Rome à Fiumicino, est le principal aéroport de Rome et du pays. En 2019, l'aéroport a accueilli 43,5 millions de passagers[120].

L'aéroport de Ciampino, au sud-est de Rome, est utilisé à la fois par le transport commercial et militaire. En 2019, l'aéroport accueille 5,8 millions de passagers. En 2019, les deux aéroports accueillent 49,3 millions de passagers[120].

Ferroviaire

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Articles détaillés :Gare de Rome-Termini etGare de Rome-Tiburtina.
Gare Roma Trastevere.

Située au centre de la péninsule italienne, Rome est le principal nœud ferroviaire d'Italie du centre[121]. Lagare centrale Termini ouRome-Termini, située près de l'Esquilin, est la gare la plus fréquentée d'Italie et l'une des plus grandes gares d'Europe. Ouverte en1863, entièrement reconstruite entre1939 et1951, elle est gérée parGrandi Stazioni et desservie parTrenitalia.Roma Tiburtina, la seconde gare de la ville, accueille les trains à grande vitesse.

Les autres gares importantes sont :Roma Ostiense,Roma Trastevere,Roma Tuscolana,Roma San Pietro, etRoma Nomentana.

Urbain

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Métro de Rome.
Articles détaillés :Métro de Rome,Tramway de Rome,ATAC (entreprise) etService ferroviaire suburbain de Rome.

Métro

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Lemétro de Rome est mis en service en 1955. Il est composé de trois lignes (A, B et C), couvre en 2020 une longueur de 60 km et compte75 stations.

Le réseau est moins étendu que ceux de la plupart des grandes capitales européennes, et n'est que le deuxième en Italie aprèscelui de Milan. Les découvertes archéologiques dans les sous-sols de la ville expliquent en partie cette situation[122]. La Ligne C doit être prolongée dans les années à venir[123].

Tramway

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Il y a également six lignes detramway couvrant un réseau de 50 km et cent stations[124].

Bus et trolleybus

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Rome est desservie par de nombreuses lignes de bus. Remis en circulation en 2005, leréseau de trolleybus compte trois lignes en service et de nouvelles dessertes sont en cours d'aménagement[125],[126].

Train de banlieue

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Un système de trains régionaux relie le centre de Rome aux quartiers périphériques et aux villes de la grande banlieue : 8 lignes du « train régional du Latium » (ferrovie regionali del Lazio) gérées parTrenitalia, 2 lignes gérées parCotral ;, et 1 ligne gérée parATAC.

Zone à trafic limité

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Les nombreux embouteillages causés par la circulation automobile durant les années 1970 et 1980 ont mené à la création d'uneZona a Traffico Limitato — zone à trafic limité (ZTL) dans le centre-ville. Malgré la difficulté de réaliser des infrastructures souterraines à Rome, à cause notamment de nombreux vestiges archéologiques présents dans son sous-sol, un prolongement de la troisième ligne de métro est en construction et il existe des projets d'autres extensions du réseau, dont la création d'une quatrième ligne. Plusieurs parkings souterrains sont en cours de construction dans le but de remédier au manque de places pour les voitures. Le trafic routier reste néanmoins un problème important pour la ville.

Vélo

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Un système devélos en libre-service a été mis en place en 2008, leRoma'n'Bike, sur le modèle desVélib' parisiens, à une échelle bien moindre cependant. Jusqu'à présent, le succès n'a pas été au rendez-vous : en effet à Rome de nombreuses rues du centre historique sont couvertes de pavés irréguliers, la ville est très accidentée avec des collines et des rues en pentes, et la circulation automobile en décourage plus d'un. Les pistes cyclables sont rares (une centaine de kilomètres tout au plus) et souvent en mauvais état. Un long et pittoresque parcours le long des rives du Tibre a cependant été aménagé sur 30 km[127].

Port

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Port touristique de Rome, à Ostie.

Un port de plaisance est construit à Ostie en 2001 et baptisé « Porto di Roma » (port touristique de Rome), il peut accueillir plus de800 bateaux de plaisance, et des yachts[128]. Il vise à faire de Rome un port de plaisance et touristique[129].

Rome dans les arts

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Littérature

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Récits de voyage

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  • Carlo Maggi (Charles Magius), gentilhomme vénitien duXVIe siècle (dont on ne sait s'il a réellement existé), s'y est rendu lors d'une mission. Lorsque le sultan ottoman Selim a déclaré la guerre à laSérénissime, il fut envoyé par le Sénat en tant qu'homme sûr pour vérifier l'état des postes méditerranéens. Durant de son voyage à travers laMer Intérieure, il fut chargé de se rendre à Rome pour implorer l'aide du pape. Il profita de sa mission pour faire des relevés des vues cavalières et des plans précis des lieux visités. Il en tire, à la suite de son retour, une série de peintures (peut-être réalisées par un paysagiste flamand), visibles dans le Codex Maggi,actuellement[Quand ?] conservé à laBibliothèque nationale de France. Ainsi, on y voit la Personnification de laRome antique, miniature entourée de dix tableaux, dont une montrant Rome (avec leChâteau Saint-Ange) et une autre montrant son audience avec le pape[130].
  • Stendhal (Henri Beyle de son vrai nom), qui voyageait souvent en Italie, s'est rendu plusieurs fois à Rome. DansRome, Naples et Florence (paru en 1817), il se rend à une messe dupape, chantée dans lachapelle Sixtine par des castrats, qui lui est insupportable. Aussi, il fréquente différents théâtres (tels que l'Argentina et leValle), y compris des théâtres des marionnettes. SesPromenades dans Rome, écrit en 1829, est un guide expliquant quels monuments découvrir dans la capitale et comment les voir.
  • François-René de Chateaubriand, qui se rendit plusieurs fois dans cette ville, déclara « C'est une belle chose que Rome, pour tout oublier, pour mépriser et pour mourir ». Dans une lettre à son amieécrivainJuliette Récamier (Lettre de Rome àMme Récamier, envoyé leMercredi saint d'avril 1829), il raconte que, sur son conseil, il se rendit à lachapelle Sixtine pour assister àTénèbres et entendu chanter leMiserere, ce qui l'émut fortement.

Guides

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  • Rome, par Joseph Méry et Émilie Cappella (Introduction), 2004, éditions Magellan & Cie, collection Heureux qui comme…
  • De Rome, par Pierre-Olivier Dittmar, 2007, Éditions Magellan & Cie, Collection Je est ailleurs
  • Rome, l’essentiel, par Élise Bonnardel, 2013, Éditions Nomades, Collection Guide capitales

Romans

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Voir :Catégorie:Roman se déroulant à Rome

Bandes dessinées

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Voir :Bande dessinée se déroulant à Rome etRome antique dans la bande dessinée

Peinture

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L'Italie est certainement un des pays les plus représentés dans la peinture. Principalement des villes telles que Rome, éternel sujet de peintures de toutes époques[131] :

Diego Vélasquez, peintre espagnol Baroque :

  • Jardins de la Villa Medicis (environ 1630)

Claude Gellée, dit « le Lorrain » mourut dans cette ville, objet de plusieurs de ses peintures :

L'Italien védutisteCanaletto, bien que surtout célèbre pour ses panoramasvénitiens, a aussi beaucoup peint la ville :

Le portrait le plus célèbre deFrançois-René de Chateaubriand fut réalisé par lenéoclassiqueAnne-Louis Girodet :

Quelques œuvres duromantiquebritanniqueWilliam Turner :

L'AméricainThomas Cole, considéré comme le fondateur de laHudson River School, est connu pour son ensemble de cinq toiles,Le Cours de l'Empire (ouDestin des Empires), inspiré de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain d'Edward Gibbon (publié entre 1776 et 1778). Mais il a aussi exécuté des vues de Rome :

  • Aqueduc près de Rome (1832)
  • Intérieur du Colisée (1832)

Plusieurs œuvres du FrançaisJean-Baptiste Camille Corot, un des fondateurs de l'école de Barbizon :

Vue de Rome, le pont et le Château Saint-Ange avec la coupole de St Pierre, par Camille Corot.
  • La Trinité des Monts (1825)
  • La Campagne romaine avec l'aqueduc Claudio (1826)
  • Vue depuis les jardins Farnèse (1826)
  • Le Forum vu des jardins Farnèse (1826)
  • Le Colisée vu des jardins Farnèse (1826)
  • Le Château Saint-Ange et le Tibre (1826-1828)
  • Fontaine de l'Académie de France à Rome (1826-1828, date indéterminée)
  • Vue du Forum (1843)

LeromantiquefrançaisThéodore Géricault a immortalisé leCarnaval de Rome (lors de l'édition de 1817), disparu auXIXe siècle, pour renaître en 2010 :

Pollice Verso, par Gérôme.

Jean-Léon Gérôme, représentant de l'Orientalisme et lapeinture Académique, a représenté la Rome antique, souvent avec des couleurs chatoyantes :

Musique classique

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Jeux vidéo

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Voir :Catégorie:Jeu vidéo se déroulant à Rome

Séries

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Jumelage et partenariats

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Rome n'est jumelée qu'avec une seule ville :

  • Drapeau de la France Paris (France) depuis 1956 « Solo Parigi è degna di Roma; solo Roma è degna di Parigi » qui veut dire « Seule Paris est digne de Rome ; seule Rome est digne de Paris »[132].

Rome a également signé des pactes d'amitié et de coopération avec d'autres villes du monde :

Personnages célèbres

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Naissances

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Hormis les innombrables personnalités de laRoyauté,République, puis de l'Empire romain, à Rome sont nés aussi :

Architecture, sculpture et peinture

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Chant et musique

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Histoire et archéologie

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Littérature

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Media

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Politiques et dignitaires

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Sciences

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Sports

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Théâtre et cinéma

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Décès

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Architecture, sculpture et peinture

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Littérature

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Chant et musique

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Politiques et dignitaires

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Sciences

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Sports

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Théâtre et cinéma

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Autour de Rome

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Proverbes et citations

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Gardes suisses pontificaux.

Autres

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  • SPQR (Senatus populusque romanus) — le Sénat et le peuple romain — a été traduit enitalien parSono Pazzi Questi Romani (« Ils sont fous ces Romains ») par des compatriotes jaloux, repris dans les aventures d'Astérix et Obélix.
  • 44 autres villes dans le monde portent le nom de Rome et il y aurait au moins une ville par continent portant ce même nom.
  • L'uniforme des célèbresGardes Suisses du Vatican n'a pas été créé par Michel Ange, contrairement à une légende.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Rome »(voir la liste des auteurs).
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  34. In questo caso Roma avrebbe significato "città forte"; Plutarco scrisse: "[…] i Pelasgi, che, dopo aver visitato quasi tutte le terre abitabili e soggiogati quasi tutti i viventi, si fissarono dove sorge Roma, e per la propria forza in guerra diedero il nome alla città".
  35. Son centre historique est situé sur sept collines : Le Quirinal, le Palatin, Le Capitole, l'Aventin, l'Esquilin, le Cælius et le Viminal
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  133. [1].

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