Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Rombas

49° 15′ 01″ nord, 6° 05′ 42″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rombas
Rombas
Vue Panoramique de Rombas depuis la Tour de Drince
Blason de Rombas
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMoselle
ArrondissementMetz
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays Orne-Moselle
(siège)
Maire
Mandat
Lionel Fournier
2020-2026
Code postal57120
Code commune57591
Démographie
GentiléRombasien, Rombasienne
Population
municipale
9 534 hab.(2022en évolution de −3,28 % par rapport à 2016)
Densité816 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 15′ 01″ nord, 6° 05′ 42″ est
AltitudeMin. 162 m
Max. 390 
m
Superficie11,69 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineMetz
(banlieue)
Aire d'attractionAmnéville - Rombas
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Rombas
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Rombas
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Rombas
Géolocalisation sur la carte :Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Rombas
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Rombas
Liens
Site webwww.rombas.com
modifier 

Rombas (prononcé[ʀɔ̃bɑ][1]) est unecommune française située dans ledépartement de laMoselle, enrégionGrand Est.

Seshabitants s’appellent les Rombasiens.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

La ville est située dans la basse vallée de l'Orne, sur sa rive droite, sur deux régions naturelles : lePlateau lorrain et les plateaux calcaires de Lorraine oucôtes de Moselle.

Carte de la commune.

Géologie

[modifier |modifier le code]

Lesétages de l’échelle stratigraphique apparents à Rombas sont mentionnés selon leur ordre de mise en place, des plus anciens aux plus récents[2] :

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier |modifier le code]

La commune est située dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. À Rombas, la rivière de l’Orne recueille l’eau de Rapt canalisé en aval du fond Saint-Martin. Ce ruisseau arrose le lieu-dit Chantereine qui doit son nom à l’affection que portent lesbatraciens pour cette zone humide. Les eaux d’exhaure sont présentes sur les flancs de coteaux[Carte 1].

Réservoir, stations de pompage.

L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune deOrnes et se jette dans laMoselle àRichemont, après avoir traversé37 communes[3].

  • L'Orne et la rue de la Gare à Rombas.
    L'Orne et la rue de la Gare à Rombas.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Rombas.

Gestion et qualité des eaux

[modifier |modifier le code]

Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est larégion Grand Est[4]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE duBassin Rhin-Meuse[5].

La qualité de l'Orne peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de la Moselle.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat semi-continental[8] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[9]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 785 mm, avec1,3 jours de précipitations en janvier et0,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Amnéville à4 km àvol d'oiseau[12], est de10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm[13],[14]. La température maximale relevée sur cette station est de39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,9 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station MALANCOURT (57)- alt : 346 m, lat : 49°13'07"N, lon : 6°03'25"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1973 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−0,4−0,32,24,98,511,513,613,410,27,13,20,66,2
Température moyenne (°C)1,82,76,31013,716,918,918,714,810,45,72,610,2
Température maximale moyenne (°C)4,15,810,41518,822,224,32419,413,88,14,614,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
05.01.1985
−15,6
07.02.1991
−14,6
01.03.05
−6,1
12.04.1986
−1,4
06.05.1979
−0,1
05.06.1991
2,9
22.07.1980
2,9
24.08.1980
1,3
07.09.1985
−3,4
24.10.03
−10,8
23.11.1998
−15,5
03.12.1973
−17,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
05.01.1999
20,9
27.02.19
25,6
31.03.21
27,9
21.04.18
32,4
28.05.17
35,4
26.06.19
39,3
25.07.19
38,2
08.08.03
33,1
15.09.20
26,2
10.10.1979
21,1
02.11.20
15,6
17.12.15
39,3
2019
Précipitations (mm)85,970,267,552,667,968,470,769,569,679,781,7100,4884,1
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
37,7
21.01.1995
36,1
14.02.1990
40,1
24.03.1952
45,6
08.04.1983
51,8
30.05.16
50
07.06.1963
73,6
14.07.21
68
04.08.1954
49,4
13.09.17
48,3
15.10.1981
41,6
06.11.1979
39,1
20.12.1993
73,6
2021
Source :« Fiche 57019001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,1
−0,4
85,9
 
 
 
5,8
−0,3
70,2
 
 
 
10,4
2,2
67,5
 
 
 
15
4,9
52,6
 
 
 
18,8
8,5
67,9
 
 
 
22,2
11,5
68,4
 
 
 
24,3
13,6
70,7
 
 
 
24
13,4
69,5
 
 
 
19,4
10,2
69,6
 
 
 
13,8
7,1
79,7
 
 
 
8,1
3,2
81,7
 
 
 
4,6
0,6
100,4
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Communes limitrophes deRombas
RosselangeClouange
Moyeuvre-GrandeRombasAmnéville
AmnévillePierrevillersMarange-Silvange

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Rombas est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Metz[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant42 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amnéville - Rombas, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[17]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5 %), zones urbanisées (20,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8 %), cultures permanentes (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Attestations anciennes

[modifier |modifier le code]

La première mention connue de la localité apparaît dans une nomenclature des propriétés du couvent bénédictin dePrüm enEifel, auXe siècle, sous la forme latiniséeRembacum[21].

Anciennes mentions[21],[22] :

Étymologie

[modifier |modifier le code]

On attribue au nom de la ville une étymologie germanique. Le premier élémentRumo, est un nom de personne (sans doute unFranc, propriétaire de la terre auVIe ouVIIe siècle), associé à l'appellatif*bakiz qui désigne le cours d’eau (cf. l’allemandBach, ruisseau)[24] et qui a généralement donné la finale-bais ou-baix dans les régions delangue d’oïl.

Le nom de la commune estRombéch enfrancique lorrain[25].

Rombas est l'homonyme étymologique deRombach-le-Franc (Haut-Rhin,Rumbach 854).

Histoire

[modifier |modifier le code]

Préhistoire et Antiquité

[modifier |modifier le code]

Les premières installations humaines dateraient duNéolithique (5 000av. J.-C.) au lieu-dit Les Roches. Vers 1870, des hachesnéolithiques (vers −4 000) sont découvertes au lieu-dit la Tuilerie proche du hameau de Ramonville.

Les vestiges d’unoppidum remarquable sur la côte de Drince, àPierrevillers, demeurent parfaitement visibles et attestent la présence dans la région du peuple celte, lesMédiomatriques (env.IIIe siècle[réf. nécessaire]).

Achèvement de la conquête romaine de la Gaule (en52), présence romaine très probable à Rombas.

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

C’est leFranc germanique Rumo qui, recevant cette terre en partage, aurait fondé Rombas auVIIe siècle. La ville dépendait de l’ancienneprovince du Barrois, prévôté deBriey. Elle est citée en753 comme possession de Saint-Vannes deVerdun.

AuXIe siècle, sous l’impulsion des moines de l’abbaye de Gorze, la viticulture devint la principale activité économique.

La ville de tradition francophone se situe sur l'anciennefrontière linguistique (soit jusqu'auXVIIe siècle) entre les parlers roman et germanophone.

Durant la guerre queRené II, duc de Lorraine et de Bar, fait aux Messins, Rombas est assiégée et anéantie en1490.

De la Renaissance auXVIIIe siècle

[modifier |modifier le code]

Fief lorrain sous la prévôté deBriey en 1572.
Sa population dépasse largement 750 habitants en 1581. Plus de 1 000 au début duXVIIe siècle (malgré sa destruction en 1636 due à laguerre de Trente Ans).

La Révolution française et l’Empire

[modifier |modifier le code]
Ancien château de Rombas.

À laRévolution, Rombas, siège d’unarchiprêtré, est la deuxième localité dubailliage de Briey avec près de 1 250 âmes (le territoire deSylvange aujourd’huiSilvange est encore sous sa dépendance[26]).

Le noyau historique du bourg vigneron donne la toponymie côte de Choque désignant le pressoir. Les maisons de vignerons dans leur aspect actuel (deuxième moitié duXVIIIe siècle à débutXIXe siècle) s’élèvent sur une cave voûtée avec l’organisation mitoyenne caractéristique duvillage-rue lorrain.

En 1793, Rombas dépend dudépartement de la Moselle et ducanton de Briey et du district devenu arrondissement (en 1801) de Briey[23].

Après la Révolution française, la famillede Wendel déploie lesforges et son influence dans la vallée. En 1817, Rombas avait pour annexes leshameaux de Villers-lès-Rombas et Ramonville ce qui représente 1 160 habitants répartis dans 248 maisons.

À partir de 1860, l’industrie supplante mille ans de culture de la vigne, une culture qui disparaîtra définitivement en 1916, anéantie par lephylloxéra.

L’annexion allemande : 1871–1918

[modifier |modifier le code]

Comme les autres communes de l'actuel département de laMoselle, Rombas est intégrée à l’Empire allemand après 1871, en application dutraité de Francfort. Administrativement, la commune de Rombas, rebaptisée Rombach, est intégrée à l'arrondissement de Metz-Campagne, arrondissement dudistrict de Lorraine, le district allemand de Lorraine. Durant cette période, Rombas devient un haut lieu de la sidérurgie. Uneaciérie est implantée au centre d’un complexe industriel de grande ampleur, un complexe qui relie l'usine aux mines de fer et à d’autres sites, comme celui deMaizières-lès-Metz. L’Annexion se traduit par un afflux d’immigrés allemands, des ouvriers, mais aussi des cadres de l’industrie et des enseignants. La « ville basse » se développe à partir de l’usine et de la gare, selon les principes d’un art urbain inédit. Des écoles et une nouvelle mairie sont édifiées. La jonction avec le « village français » est amorcée au niveau de l'actuelle rue de Versailles et de la Grand’rue. L’usine favorise la construction d’un collège d’enseignement dans la rue de l’Usine en 1898. Lorsque laPremière Guerre mondiale éclate, les Mosellans doivent se battre pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tombent sous l’uniforme allemand, sur leFront de l’Est, mais aussi à l’Ouest.

Le retour à la France

[modifier |modifier le code]

Rombas redevient française en novembre 1918 et réintègre l'arrondissement de Metz-Campagne, retrouvant ainsi sa place au sein de laRépublique française. Comme conséquence juridique de l’annexion de1871, le département de la Moselle est encore aujourd’hui sousrégime concordataire, comme les départements duBas-Rhin et leHaut-Rhin. En 1936, la construction de l’actuel collège, dans un cadre encore champêtre, est conçue pour pouvoir également servir d’hôpital.

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

LaSeconde Guerre mondiale et le drame de la deuxièmeAnnexion marqueront durablement les esprits. L’armistice du 22 juin 1940 est en effet suivi d’une annexion de fait de la Moselle, par leTroisième Reich, qui entend germaniser totalement le pays. Le collège fait office d'hôpital militaire pour les Allemands entre juillet 1940 et août 1944. La Résistance s'organise pour faciliter l'évasion des réfractaires et des persécutés. Dès le 30 juillet 1942, lapolice allemande arrête les membres d'un réseau d'évasion à Rombas. Le mois suivant, les premiersMalgré-nous mosellans sont incorporés de force dans l'armée allemande. La commune sera libérée le 4 septembre 1944[27] au début de labataille de Metz, échappant ainsi aux bombardements pratiquée par l'aviation militaire américaine en septembre et octobre 1944.

L’après-guerre

[modifier |modifier le code]

La sidérurgie met plusieurs années à retrouver son dynamisme au lendemain de la guerre. Elle reste structurée par métiers et se mécanise peu. Mais en1950, on parle du « Texas-Français », la main-d’œuvre afflue de tous les départements français et une part importante des ouvriers est étrangère : fils d’Italienspiémontais etlombards venus au début du siècle, ouvriers allemandssociaux-démocrates arrivés pendant l’annexion de 1918, soldatsrusses prisonniers de guerre allemands de 1914–1918,Polonais, Russes de l’armée blanche ukrainienne, Italiensantifascistes de l’entre-deux-guerres, Hongrois communistes de 1920 et du parti national desCroix fléchées de1946, et Hongrois réfugiés de1956, Algériens, Italiens du Sud, Yougoslaves, etc. À partir de1961 la croissance est rompue. Orientée sur la fabrication des produits longs destinés à l’exportation, l’industrie subit de plein fouet la concurrence internationale.19631967 : la première crise industrielle et sociale régionale longue éclate. Elle se traduit par des licenciements massifs et la fermeture des mines de fer. Après1968, l’amélioration des conditions de travail (hausse des salaires et diminution horaire du travail) coïncide avec la hausse des débouchés qui donnent à la sidérurgie lorraine de nouveaux espoirs. Elle doit alors embaucher.

Déclin sidérurgique et mutations

[modifier |modifier le code]
Ancien hôpital de Rombas.

La légère récession de1971 puis la crise généralisée de la métallurgie mosellane (19751983) provoquent la fermeture annoncée de nombreux sites[28] dans la région. L’usine de Rombas fait partie des trois dernières aciéries demeurées en activité. Ses deux derniers hauts-fourneaux s’arrêtent en1998.

Au cours de cette période, se développent et de nouveaux équipements publics communaux.

Nouveaux enjeux

[modifier |modifier le code]

À partir des années1980, les municipalités s’emploient à transformer l’image de la ville et se préoccupent du cadre de vie. Le service des Espaces verts se déploie considérablement et rapporte à la commune des distinctions pour sonfleurissement, alors que la zone deloisirs du fond Saint-Martin est aménagée. Lamédiathèque est inaugurée en1989 ainsi qu’une télévision locale (RTV) qui est diffusée via le réseau câblé. Dans l’idée d’enrayer la perte des commerces en ville par leur regroupement, et afin de lui donner une identité de centre-ville qui semble lui faire défaut, l’ancienne place du Docteur-Job est restructurée à travers une opération immobilière voulue ambitieuse (« Nous construisons l’avenir » est le slogan de la campagne de communication municipale[29]). Les immeubles créent un pourtour à cette place, et une double galerie desservant des commerces (projet de Jean-Denis Sagan architecte[30]). Les campagnes de ravalement des façades se succèdent tandis que les carrefours et les jardins se parent de fontaines ou de sculptures.

Dans les années1990, deux barres d’habitation de l’ensemble Bourgasser très dégradées (le Berlioz et une partie du Massenet) sont démolies pour faire place à des immeubles collectifs de taille plus modeste : les immeubles Manon et Ariane nommés d’après les œuvres musicales deJules Massenet. En 2000, le Massenet est détruit entièrement. Le Verdi, dernier vestige de l’ancien quartier Bourgasser, disparaît du paysage rombasien au début de l’année 2011.

La ville est précurseur du développement d’Internet à ses débuts en développant son site internet[31] dès mars 1998 et en ouvrant peu après un Espace public numérique dans une salle de la médiathèque La Pléiade. La salle des fêtes, réhabilitée et promue « Espace culturel », développe une vaste programmation de concerts et de spectacles culturels[32].

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de RombasBlason
D’azur à l’épée d’argent, garnie d’or, la pointe en bas, accostée de deux barbeaux d’or, flanqués de deux croisettes, recroisetées au pied fiché du même.
Détails
Lesbarbeaux, lescroisettes et lechamp d’azur font référence à l’ancienduché de Bar. L’épée est le symbole desaint Paul, protecteur de l’abbaye Saint-Paul de Verdun.
Approuvées par la Commission départementale d’héraldique le 28 février 1957, les armoiries communales ont été délivrées par le préfet le 25 avril de cette même année[33],[34].

Économie

[modifier |modifier le code]

Les activités sur le territoire de la commune sont diverses et variées avec la présence de nombreux artisans, de restaurants, de bars, de boulangeries, pharmacies, une boucherie et tous les commerces de premières nécessitée…

La ville dispose de commerces de petite taille mais aussi d'un supermarché Leclerc et Norma.

Parcs d'activités

[modifier |modifier le code]

Situé entre Rombas etPierrevillers, en bordure de laroute nationale 52, le parc d'activités de Ramonville est en voie de développement. Il accueille l'entreprise de recyclage CITRAVAL ainsi que plusieurs petites entreprises et artisans.

EntreAmnéville et Rombas, un autre parc d'activités est en projet, il s'agit des Portes de L'orne, un méga projet supportés par plusieurs communes locales visant à utiliser des terrains autrefois occupés par le complexe sidérurgique de l'usine de Rombas.

Ce site a déjà subit de nombreux aménagements avec la destruction des anciennes friches industrielles et le réaménagement de plusieurs bâtiments historiques en espace de Coworking, en incubateur de sociétés innovantes ainsi qu'en espace de rencontre mixte. La régie intercommunale y a également construit son nouveau siège et à terme, le site doit voir le développement de plus de 1 200 logements et l'implantation d'entreprises sur un site de 550 hectares.

En parallèle des Portes de L'Orne, la ville développe une nouvelle zone d'activité et d'habitations sur le site de l'ancienne usine d'agglomération depuis le début des années 2020 avec plusieurs dizaines de millions d'euros investis.

Depuis, deux pôles de messagerie urbaine se sont implantées et ont construit des sites de logistique dit « du dernier kilomètre » aboutissant en la création de 400 emplois et le développement d'autres projets est en cours ainsi que la construction d'un lotissement.

Sidérurgie

[modifier |modifier le code]

Naissance de l’usine

[modifier |modifier le code]

En 1881 est fondée la Société des forges de Rombas. Après huit années de travaux d’infrastructure, elle devient laRombacher Hüttenwerke qui entreprend la construction de l’usine de Rombas à proximité immédiate de la rivière.

Deux premiershauts-fourneaux sont construits entre 1888 et 1890, puis cinq autres entre 1893 et 1902. Lelaminoir, également appelé train, est construit en 1904 et alors destiné à la production de rails et de gros profilés (poutrelles). Le haut-fourneauno 8, mis en chantier en 1914, sera mis à feu en 1920. Ce fut le premier à être muni d’unmonte-charge de type Staeler-Gogotski.

De 1919 à 1944

[modifier |modifier le code]

L’incorporation de la sidérurgie de la Lorraine annexée dans l’économie française n’est pas sans difficulté, les installations étant vétustes et usées par une exploitation intensive, d’autant qu’une crise des approvisionnements, notamment ducoke complique la situation. La fin de la Première Guerre mondiale coïncide avec l’arrivée d’une figure marquante dans l’histoire de l’usine, l’ingénieur Jacques Laurent. Affecté en 1919 en tant qu’officier au service des forges à Metz, il est chargé de diriger les usines allemandes mises sous séquestre en Lorraine. Il devient le directeur commercial de la Société lorraine des aciéries de Rombas (SLAR) créée pour relancer l’usine de Rombas, qui regroupe les usines de Rombas etMaizières-lès-Metz. Pour la reconstruction et la réparation de huit hauts-fourneaux et de six trains de laminoirs, il obtient des investissements nombreux dont la majeure partie est autofinancée. Il contribue également à la création de filiales : un réseau de vente des aciers en France (la Société de dépôt et d’agence de vente d’usines métallurgiques ou Davum) et à l’exportation (Sogeco puis Davum-Exportation). En 1929, il achète les brevets de production depalplanches propriétés de la société Larssen. Le laminage à chaud des palplanches devient alors une spécialité de l’usine de Rombas, unique en France. Des millions de tonnes produites de toutes dimensions sont expédiées dans le monde entier (en Égypte par exemple pour la sauvegarde des temples dePhilæ, à Rotterdam pour la construction d’une gigantesque digue ou encore à Lisbonne où sont réalisés des quais pour l’accostage de superpétroliers). La société réussit à atteindre entre 1928 et 1929 le maximum de sa production pendant que le programme de modernisation s’applique à reconstruire quatre hauts-fourneaux, remplacer l’aciérie Thomas et installer untrain continu àbillettes. L’usine de Rombas ouvre un port àRichemont sur lecanal des mines de fer de la Moselle, amorce d’une liaison fluviale jusqu’auRhin. En 1938, uneaciérie électrique de 30 tonnes complète les quatre fours de l’aciérie Martin de 25 tonnes élaborant toutes les qualités d’acier au carbone et d’aciers spéciaux, chauffés à1 800 °C.

Lorsque la guerre est déclarée en 1939, Jacques Laurent est autorisé à continuer de s’occuper des usines de Rombas, où il prend les mesures de sécurité jusqu’aux bombardements des usines par l’aviation allemande en avril et mai 1940. Il n’applique pas l’ordre de faire sauter les hauts-fourneaux, mais verrouille la production en rendant hors d’usage l’unique soufflante à vapeur encore en fonction, dont il fait charger les pièces indispensables à sa remise en route future, sur un camion envoyé àSaint-Chamond. De juillet 1940 à août 1944, aidé par les cadres et contremaîtres ayant fui l’usine de Rombas, Jacques Laurent utilise l’usine deGuérigny pour produire de l’acier et permet ainsi à de nombreuxLorrains de fuir leur territoire devenu allemand vers la zone libre.

Après-guerre

[modifier |modifier le code]

La remise en état de l’usine est amorcée, mais sa production ne recommence qu’en 1945. Jacques Laurent qui est revenu à Rombas depuis fin 1944, s’applique à développer de nombreux points de vente pour Davum dont il a été nommé président, et pour Davum-Exportation. En 1950[35], il créeSidélor, regroupement de plusieurs usines du groupe Marine–Micheville–Pont-à-Mousson autour de la SLAR. Nommé président de Sidélor puis de la Société des forges et Aciéries de Dillingen (Sarre) en 1953, il effectue à nouveau des voyages aux États-Unis pour réaliser les investissements utiles à ces deux sociétés et devient vice-président de lachambre de commerce et d’industrie de Moselle. Il prend retraite de Sidélor en 1956.

En 1962, les hauts-fourneaux peuvent produire 3 600 tonnes de fonte par jour. Le chargement des matières s’effectue par bennes pour cinq de ces hauts-fourneaux et par double skip pour les trois autres plus modernes (R 5 à R 7)[36].

Une partie des hauts-fourneaux sont définitivement arrêtés entre 1975 et 1984.

Chronologie de l’usine de Rombas
1881Création de la Société des forges de Rombas. Travaux d’aménagement.
1888-1890Construction des deux premiers hauts-fourneaux.
1893Mise à feu du haut-fourneauno 3.
1898Mise à feu du haut-fourneauno 4.
1900Première aciérie de procédé Thomas, Cimenterie,
Mise à feu des hauts-fourneauxnos 5 et 6.
janvier1902Allumage du haut-fourneauno 7
1905Rachat de l’usine deMaizières (quatre hauts-fourneaux) au groupe belge Sambre-et-Meuse.
1913Avec 506 000 tonnes de fontes produites, l’usine de Rombas arrive en tête de la production en Lorraine.
18 novembre 1919Création de la Société lorraine des aciéries de Rombas, regroupant les mines et usines de Rombas et Maizières.
1920Mise en chantier du haut-fourneauno 8.
1931Construction de la seconde aciérie Thomas.
1939Les huit hauts-fourneaux sont à feu.
28 décembre 1950Sidélor, (Union sidérurgique lorraine), réalise la fusion de dix mines de fer, deux usines à chaux, et de huit usines sidérurgiques essentiellement en Lorraine dont le pôle de Rombas est le plus important.
1964L’usine produit 1,4 million de tonnes de fonte annuel.
1968Création de Wendel-Sidélor par le regroupement de Wendel etCie (société anonyme), l’Union sidérurgique lorraine et la Société mosellane de sidérurgie (SMS).
1973Wendel-Sidélor absorbe sa filiale Sacilor et devient Sacilor - Aciéries et Laminoirs de Lorraine.
1978Arrêt des petits trains puis de l’aciérie
1984Unimétal est créée et reprend l’activité des produits longs de Sacilor et Usinor.
1998ISPAT rachète Unimétal.
1993 JUILLETArrêt du laminage et de la fabrication de palplanches.
1998Fermeture duno 7 puis du dernier haut-fourneauno 5. Démantèlement.
2001Démolition du dernier haut-fourneau.


Friches industrielles

[modifier |modifier le code]

Un crassier est présent sur l' emprise de l’ancienne usine de Rombas. Un état des sols a été effectué, au titre des missions de l’Établissement public foncier de Lorraine (s’étant substitué en 2004 à l’EPML, Établissement public foncier de la métropole lorraine[37]) sur la gestion des friches industrielles.

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 5].

En 2022, la commune comptait 9 534 habitants[Note 6], en évolution de −3,28 % par rapport à 2016 (Moselle : +0,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118361841186118661871
9961 0271 0691 0971 1661 1841 2141 3481 298
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187518801885189018951900190519101921
1 3101 3181 4022 0022 3454 0345 2306 2476 200
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192619311936194619541962196819751982
6 4957 0566 4596 3586 89310 49212 41213 30311 733
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1990199920062011201620212022--
10 84410 74310 0239 9299 8579 6979 534--
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puisInsee à partir de 2006[40]. |recens-prem=annuel |n.)
Histogramme de l'évolution démographique

Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 13 303 habitants.

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,8 % la même année, alors qu'il est de 26,2 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 698 hommes pour 5 135 femmes, soit un taux de 52,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,2 
9,0 
75-89 ans
11,4 
13,9 
60-74 ans
15,1 
21,2 
45-59 ans
20,2 
19,0 
30-44 ans
17,6 
18,6 
15-29 ans
18,2 
17,5 
0-14 ans
16,3 
Pyramide des âges du département de laMoselle en 2021 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,5 
6,8 
75-89 ans
9,5 
17,2 
60-74 ans
18,4 
20,9 
45-59 ans
20,5 
19,5 
30-44 ans
18,6 
17,7 
15-29 ans
15,7 
17,4 
0-14 ans
15,8 

Sociologie

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Institutions

[modifier |modifier le code]

La commune dispose des services publics suivants : juridiction de proximité (siégeant à la mairie), Poste, recette perception, poste de police nationale, service de police municipale, centre de secours et de lutte contre l'incendie.

Les habitants de Rombas dépendent desjuridictions suivantes[43] :

Budget et fiscalité

[modifier |modifier le code]

Ledroit local en Alsace et en Moselle (chasse, forêt…) s'applique à la commune. Les orientations en matière d’urbanisme s'effectuent au moyen d'études en cours pour le schéma de cohérence territoriale (Scot) et d'un plan paysage par le biais de la communauté de communes.

Règlements applicables :

Budget :

Le budget de la ville s'élevait à 20, 8 M€ pour l'exercice fiscal 2023, en augmentation de 11% par rapport à l'année précédente.

Une partie importante du budget de la ville est allouée aux investissements dans le développement de l'attractivité économiques et des infrastructures de la ville. Ainsi ,en 2023, 7,2 M€ étaient alloués aux investissements, un chiffre en hausse de 116% par rapport à 2020.

Les finances de la ville sont bien maitrisées avec une dette par habitant de 453€, un chiffre inférieur de 43% à la moyenne nationale pour la strate de la ville. Ce chiffre est en diminution de 18% par rapport à 2020.

L’intercommunalité

[modifier |modifier le code]

Depuis1974, la ville de Rombas est membre duSiegvo, organisme public centenaire chargé de la production et la distribution de l’eau dans 34 communes. Rombas est le siège de lacommunauté de communes du Pays Orne-Moselle,établissement public à fiscalité propre. Administrativement créée en2000[44], lacommunauté de communes a absorbé les activités du précédent Siivo (Syndicat intercommunal d’industrialisation de la vallée de l’Orne) et est adhérente à l’Aguram (Agence d’urbanisme d’agglomérations de Moselle), ancienne Agence d’urbanisme de l’agglomération messine, qui avait été créée en 2002.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections municipales de 2014 en Moselle.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
1891 Jean Baptiste Tischmacher  
19101918Robert Hinsberg  
19181929Jean Barthel  
19291934Pierre BarbianSFICSerrurier dans la métallurgie et mineur de fer
1934Auguste Wurtz  
?Émile Schladenhauffen Notaire
Georges Bauer  
 
Raymond Musquar  

(démission)
Pierre BarbianPCFSerrurier dans la métallurgie et mineur de fer
Joseph KellerPCF 
Paul Wetzel  
Albert Zuber  
Armand NassRIChef d’entreprise
Député de la Moselle (1re circ.)(1969 → 1973)
Conseiller général de Rombas(1967 → 1973)
Marcel JehlPSInstituteur
en cours
(au 17 juillet 2020)
Lionel FournierPS puis
DVG
Chargé de mission à laDirection régionale de l'équipement
Conseiller régional de Lorraine(2004 → 2010)
Conseiller général(2011 → 2015) puisdépartemental de Rombas(2015 → )
Président de laCC du Pays Orne-Moselle

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Santé

[modifier |modifier le code]

La ville dispose d'une offre médical complète avec différentes professions de santé citées ci dessous[46] :

  • Une dizaine de médecins généralistes et spécialistes (dermatologue, dentiste...) dont certains sont regroupés au sein d'une maison médicale.
  • Plusieurs cabinets infirmiers sont implantés sur la commune
  • 3 pharmacies
  • Plusieurs dentistes
  • Des kinésithérapeutes et ostéopathes
  • Des psychologues

Les hôpitaux les plus proches sont l’hôpital Saint-François à Marange-Silvange et l’hôpital Saint-Maurice de Moyeuvre-Grande[47]et le futur hôpital Claude Bernard de Maizières-lès-Metz en cours de construction.

Tourisme et cadre de vie

[modifier |modifier le code]
La gare.

La ville de Rombas possède un syndicat d’initiative[48] depuis avril 1994 dont le secrétariat est situé dans les bureaux de l’office municipal de la culture. Favorisant l’information et l’accueil des visiteurs, notamment sur la pratique des activités culturelles et sportives, le syndicat est chargé de la promotion touristique de la ville de Rombas et de ses environs. Le syndicat est présent durant la période estivale dans la zone de loisirs du fond Saint-Martin où il occupe un chalet, pour offrir divers services tels que l’accueil des groupes de centres aérés, la vente de cartes de pêche, de billets de cinéma, de cartes téléphoniques, et de cartes postales de la ville.

Depuis2000, les efforts du service des espaces verts et la participation des habitants valent à la commune le maintien au classement le plus élevé, soit quatre fleurs, auconcours des villes et villages fleuris[49].

En2010, la commune de Rombas a été récompensée par lelabelVille Internet avec trois @[50].

La ville dispose d'une gare SNCF positionnée sur la ligne Verdun-Hagondange et qui dessert les villes de Metz, Verdun, Moyeuvre-Grande, Hagondange par des liaisons directes quotidiennes. Il est également possible de se rendre à Nancy, Thionville ou Luxembourg moyennant une correspondance à Hagondange.

En 2022, la gare de Rombas avait accueillit 59 000 voyageurs.

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Les équipements scolaires sont importants sur le territoire.

Enseignement primaire

[modifier |modifier le code]

L’enseignement primaire est réparti sur cinq groupe scolaires, composés chacun d’une maternelle et d’une école primaire :

  • groupe scolaire du Petit-Moulin ;
  • groupe scolaire du Rond-Bois ;
  • groupe scolaire de la Ville-Basse ;
  • groupe scolaire de la Ville-Haute ;
  • groupe scolaire de Villers.

L’Inspection de Rombas, domiciliée à l’école de la Ville-Basse, est chargé d’une mission d’animation du plan départemental des sciences.

Enseignement secondaire

[modifier |modifier le code]

La cité scolaire Julie-Daubié[51] (portant le nom deJulie Daubié)[52] est une structure inhabituellement dense de par ses effectifs en personnel et en public. L’enseignement s’étend de la sixième aux classes post-baccalauréat (BTS), intégrant les formations dans le domaine industriel et tertiaire. Elle regroupe :

  • un collège,
  • un lycée d’enseignement professionnel,
  • un lycée d’enseignement général et technique.

Elle abrite le siège duGreta de Moselle-Nord, chargé de la formation continue et descentres d’information et d’orientation.

Lieux de culte

[modifier |modifier le code]
  • culte catholique : église Saint-Rémi et chapelle de Villers
  • culte réformé : temple protestant (paroisse de Rombas-Clouange-Vitry-sur-Orne-Pierrevillers).

Culture

[modifier |modifier le code]

Médiathèque

[modifier |modifier le code]

La médiathèque La Pléiade[53] a été inaugurée en 1989 parPierre Mauroy, ancienPremier ministre. Elle est composée de[54] :

  • une section jeunesse disposant d’albums illustrés, de romans, de documentaires, de bandes dessinées et d’une salle de travail pour les jeunes lecteurs ;
  • une section adultes dotée de plus de 40 000 ouvrages et d’une centaine de périodiques disponibles :
    • un fonds lorrain important comportant notamment des documents relatifs à la vallée de l’Orne et à la sidérurgie,
    • une salle de lecture et de travail mettant à disposition dictionnaires et encyclopédies ;
  • une section audiovisuelle avec plus de 6 000 CD et 4 000 vidéogrammes dont 1 500 DVD ; ce fonds audiovisuel est complété par des périodiques sur la musique, le cinéma et la photographie.

La médiathèque permet d’accéder à Internet grâce à un réseauWi-Fi.

Elle abrite un Espace public numérique.

L’Espace culturel

[modifier |modifier le code]

L’Espace Culturelwww.espace-culturel-rombas.com, issu de la réhabilitation complète de l’ancienne salle des fêtes, est une salle de spectacle créée en 2000 appartenant à la ville et gérée par l'Office municipal de la culture. Disposant de 500 places assises, elle permet une configuration modulable selon le type d’événement, et peut accueillir jusqu’à 700 spectateurs[55]. L’Espace comprend un hall d’exposition. Il est équipé de cuisines. L’Espace Danse est attenant au complexe.

Musique et danse

[modifier |modifier le code]

Le Pôle musical et espace Danse regroupe deux structures[56] :

  • l’Atelier musique et danse ;
  • l’harmonie municipale La Concordia fondée en 1899, composée d’environ 50 instrumentistes à vent.

Théâtre jeune public

[modifier |modifier le code]

La maison de l’Enfance propose une programmation Môm’Théâtre à destination des enfants.

Vie associative

[modifier |modifier le code]
  • équipements
  • associations

Loisirs et sport

[modifier |modifier le code]

Fond Saint-Martin

[modifier |modifier le code]
Latour de Drince.

À partir du début des années 1980, au moment où la localité voisine d’Amnéville, dirigée par le député-maire Jean Kiffer (DVD), a déjà investi depuis plusieurs années le bois de Coulange pour y développer un centre touristique, la municipalitésocialiste rombasienne décide l’aménagement du fond Saint-Martin à partir d’un bassin en eau créé par une retenue artificielle. Un stade de football engazonné, un parc animalier, des jeux pour enfants, une piste de bal et une buvette successivement construits y drainent la population, spécialement à la belle saison et lors d’événements festifs tels que la Fête des Enfants (chaque1er mai) ou le soir du 13 juillet pour lesfeux d’artifice de la fête nationale tirés depuis les berges du plan d'eau. Un circuit de luge verte fonctionne durant les années 1990. Un mur d’escalade en béton, record d’Europe en tant que structure auto-portée avec ses 40 mètres, y est érigé, puis fermé au public depuis un accident. Le fond Saint-Martin est également équipé d'un pas de tir pour le tir à l'arc ainsi que deux courts de tennis extérieurs. Un sentier ornithologique y a été mis en place en partenariat avec laLigue pour la protection des oiseaux (LPO).

Les massifs boisés et les divers sentiers de randonnées se prêtent idéalement à l’organisation d’événements sportifs à l’échelle régionale (championnats départementaux ou régionaux de cross) ou nationale. Le fond Saint-Martin a ainsi accueilli en 2011 le championnat de France des clubs de course d'orientation. C'est aussi le lieu de deux compétitions d’athlétisme très prisées organisées par le Rombas Athletic Club : la Foll’dingue (ascension de la côte de Drince jusqu’à la tour et descente jusqu’au stade) et le Défi du fond Saint-Martin (3 épreuves decourse à pied).

Clubs de sport

[modifier |modifier le code]

On trouve sur la commune divers équipements sportifs et clubs.

Patrimoine naturel et architectural

[modifier |modifier le code]

Environnement

[modifier |modifier le code]
  • Promenade cyclable (le Fil bleu) aménagée sur la rive droite de l’Orne allant deMoineville etValleroy à Rombas sur l’impulsion de Lucien Hammes et l’association Au fil de l’Orne[57]. Le pont de la Grande Fin (lieu-dit) construit en béton pour supporter les convois ferroviaires et récemment restauré est l’héritier insolite d’un projet avorté de développement de l’ancienne usine. Végétation caractéristique (diverses espèces de saules, aulnes, bouleaux, etc.).
  • Les Roches,falaisescalcaires pittoresques qui affleurent dans le bois. Influence plausible de ce site sur les légendes des facétieusesTiffenottes[58].
  • La tour de Drince, initialement située sur le ban communal dePierrevillers, est une construction métallique haute de vingt-cinq mètres[59], érigée sur la côteéponyme. Coiffant la cime des arbres à une altitude de 399 mètres, elle surplombe une partie des vallées de l’Orne et de la Moselle, entreMetz etThionville, mais ne se trouve pas exactement au point culminant de la côte (402 m). Faisant office de halte sur leGR 5, elle remplace une précédente tour d’observation en bois, due auClub vosgien en 1907, détruite aux premiers jours de laPremière Guerre mondiale. Elle fut reconstruite en 1932 par l'entreprise amnévilloise Jost et Collot avec l’acier produit dans l’usine de Rombas et financée par des dommages de guerre versés au Club Vosgien et complétés par une souscription publique.
  • Pelouses calcaires propices auxorchidées.

Architecture et sculpture

[modifier |modifier le code]
Église Saint-RémiXVIIIe et XXe siècles
Temple protestant réformé (1900).
Chapelle Saint-Jacques de Villers.
Église néo-apostolique.
Salle du Royaume

Édifices religieux

[modifier |modifier le code]

Architecture civile

[modifier |modifier le code]
La pharmacie de la rue de Metz (actuelle pharmacie des Roches) (1900), style néo-Renaissance. À l’arrière-plan, les hauts-fourneaux peu avant leur démolition en 2001.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]

Personnalités nées à Rombas

[modifier |modifier le code]
Voir la catégorie :Naissance à Rombas.

Personnalités liées à Rombas

[modifier |modifier le code]
  • François Lapierre (Montois-la-montagne, c.1651- ap.1727), sculpteur de pierre à Rombas[64] ;
  • Jean-Baptiste Tischmacher (Wittenheim, 1846 - Rombas, 1910), maire et députéprotestataire au Reichsland d’Alsace-Lorraine ;
  • Jacques Aimé Félix Laurent (1891 - 1983), officier de la Légion d’honneur, a dirigé l’Usine de Rombas[65] ;
  • Armand Nass (Hagondange, 1919 - Moyeuvre-Grande, 2008), conseiller général ducanton de Rombas de 1967 à 1973 et maire de Rombas de 1955 à 1977.
  • Sœur Pierre Stanislas[66].

Filmographie

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Jean-Jacques Sitek,Rombas, mémoire de la vallée de l’Orne, Gérard Klopp,.
  • Jean-Jacques Sitek,Rombas, hier et aujourd’hui, Serge Domini,.
  • Philippe Mioche et Jacques Roux,Henri Malcor, un héritier des maîtres de forge, Paris, éd. du CNRS,.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Metz comprend une ville-centre et41 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Rombas » surGéoportail(consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. [ʀɔ̃.bɑ] dans le système API,[Ro~.bA] en symboles SAMPA.
  2. Cartes géologiques de la France au1/50000,Briey ;BRGM ; 1983.
  3. Sandre, « l'Orne »
  4. « SAGE Bassin ferrifère », surgesteau.fr(consulté le).
  5. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sureau-rhin-meuse.fr(consulté le).
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  8. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  10. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  11. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  12. « Orthodromie entre Rombas et Amnéville », surfr.distance.to(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  14. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  15. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  16. « Unité urbaine 2020 de Metz », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Rombas ».
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amnéville - Rombas », surle site de l'Insee(consulté le).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  21. a etbRombas, ses origines sur lesite web de la ville
  22. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
  23. a etbRombas sur leGéoportail de l’IGN.
  24. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris 1978.p. 574.
  25. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht »,Hemechtsland a Sprooch,no 1,‎(ISSN 0762-7440).
  26. « Un peu d’histoire » sur lesite web de Marange-Silvange.
  27. 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994 (p. 15).
  28. Crise de la sidérurgie lorraine et échec de la diversification industrielle, Michel Freyssenet, Archivio di studi urbani e regionali, Milan, Franco Angeli Editore,no 16, 1983,p. 67–81.
  29. Revue municipaleLe Petit Rombasien
  30. Article paru dansLe Républicain lorrain le 29 novembre 2008.
  31. www.rombas.com
  32. www.espace-culturel-rombas.com
  33. Armoiries sur lesite web de la ville de Rombas
  34. Site de l’Union des cercles généalogistes lorrains
  35. Biographie de Jacques Aimé Félix Marie Laurent (1891-1983)
  36. « USINE DE ROMBAS », sure-monumen.net(consulté le).
  37. Décretno 2004-1150 du 28 octobre 2004 modifiant le décretno 73-250 du 7 mars 1973 portant création de l’Établissement public foncier de Lorraine.
  38. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rombas (57591) »,(consulté le).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Moselle (57) »,(consulté le).
  43. Site duministère de la Justice
  44. Rapport annuel 2002 de la CCPOM.
  45. Town of Weston,« Report of the Weston International affiliation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)[PDF](en).
  46. Professionnels de santé - Ville de Rombas
  47. « Annuaire professionnel ».
  48. Ville de Rombas, « Présentation du Syndicat d’initiative de Rombas ».
  49. Source :villes et villages fleuris
  50. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 18/12/2009.
  51. « Cité scolaire Julie Daubie », surcite-daubie.monbureaunumerique.fr(consulté le).
  52. Site web de la cité scolaire Julie-Daubié, Rombas.
  53. Site Internet de la médiathèque municipale de Rombas
  54. Ville de Rombas, « Présentation de la médiathèque La Pléiade ».
  55. Ville de Rombas, « Présentation de l’Espace Culturel ».
  56. Ville de Rombas, « Présentation du Pôle musical et espace Danse ».
  57. L’association Au fil de l’Orne a été fondée le 9 décembre 1999 àMoyeuvre-Grande.
  58. René Alleau (sous la dir. de),Guide de la France mystérieuse, Les Guides noirs–Tchou Princesse, 1964, 1979, 1023 p., « Rombas ».
  59. « La tour de Drince » sur lesite web de la ville de Rombas.
  60. Fiche hypertexte de la base Palissy, ministère de la Culture.
  61. Fabienne Fey, Marie-Pierre Gama, Jeannine Polon-Grimard et Josette Toniolo,Références pour une première culture artistique, Inspection académique de la Moselle.
  62. bildstock.free.fr, « Le bildstock Mageron à Rombas »(consulté le).
  63. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  64. François Lapierre, sculpteur de croix inLes Cahiers lorrains,no 1, (nouvelle série),26e année, janvier 1974, J.-M. Demarolle, Jacques Carel, Y. Le Moigne (collectif).
  65. « Jacques Aimé Félix Marie LAURENT (1891-1983) », surannales.org(consulté le).
  66. Une rue de Rombas porte son nom

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

v ·m
v ·m
Communes de laMoselle
Les villes de plus de 2 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsMetz
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 3 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
v ·m
Communes de plus de 5 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsBlason de la Lorraine
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 7 500 habitants
Plus de 5 000 habitants
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rombas&oldid=230406715 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp