Le titre, qui signifie « bourlingueur », se traduit littéralement par « pierre qui roule » en français. Il vient de la chanson deMuddy WatersRollin' Stone (Catfish Blues), d'où le groupeThe Rolling Stones a également tiré son nom.
Le magazine est publié pour la première fois le[1]. À ses débuts, le magazine se fait le porte-parole de la culturehippie. Il accompagne les débuts de groupes tels queGrateful Dead et fait même l'objet d'une chanson deDr. Hook and the Medicine Show,Cover of the Rolling Stone. Dans lesannées 1980, même s'il continue à s'offrir la signature de journalistes de renom commeHunter S. Thompson ouLester Bangs,Rolling Stone s'embourgeoise[pas clair]. On considère que le vrai changement de politique éditoriale date du déménagement du magazine pourNew York en 1977, déménagement dont le but était de se rapprocher des agences de publicité.
Au début desannées 2000,Rolling Stone doit faire face à un déclin des ventes dû, entre autres, au succès de magazines pour jeunes adultes tels queMaxim ouFHM. Il change alors de cible : il s'adresse à un public plus jeune et propose de plus en plus d'articles à caractère sensationnel ou en lien avec la sexualité. Le fondateur du magazine, Jann Wenner, décide alors de vendre ses parts : d'abord en en cédant 49 % de ses parts à la société BandLab puis en les 51 % restants àPenske Media Corporation qui possède les magazinesVariety,Deadline etWomen's Wear Daily[2]. Le, Penske Media rachète les parts de BandLab devenant ainsi le seul actionnaire[3].
Le,Rolling Stone s'associe à YouTube Music pourThe Rolling Stone Relaunch pour célébrer la refonte du magazine et du site web, en plus du récent lancement deYouTube Music. Il marque le début d'un accord de partenariat entreRolling Stone et YouTube Music, fournissant des contenus numériques exclusifs et des expériences artistiques pour les utilisateurs. L'événement, tenu à Brooklyn, accueille500 initiés de l'industrie de la musique et présenté une performance musicale deShawn Mendes. La soirée se termine par une performance spéciale par le groupe musical historiqueToots and the Maytals, dont le chanteurToots Hibbert est nommé parRolling Stone comme un des 100 plus grands chanteurs. Le concert est filmé pour la série nommée « Live from the Artists Den » auxEmmy Awards[4],[5].
La version africaine deRolling Stone est lancée en[6]. Gus Wenner, directeur général deRolling Stone, annonce la création d'une coentreprise avec le groupe Mwankom pour « étendre sa présence en Afrique ».Rolling Stone Africa est dirigé par le groupe Mwankom fondé par David Romuald « DR » Bellegarde-Smeralda, qui en est le directeur général[7],[8]. En, Fela Kuti fait la première couverture deRolling Stone Africa[9],[10].Rolling Stone Africa est publié mensuellement avec une impression trimestrielle, consacré à la musique, aux sports, aux films et à la culture populaire, avec des articles locaux rédigés par des rédacteurs de différents pays d'Afrique comme leNigeria, leZimbabwe, l'Afrique du Sud, leGhana, l'Ouganda, l'Angola, etc.[11],[12]. En 2011, une édition sud-africaine était active mais est fermée par la suite[13],[14]. Les rédacteurs actuels comprennent Krysta Billong, Usher Nyambi et Ify Obi, entre autres[15],[16].
Rolling Stone Australia est l'éditionaustralienne du magazine, consacré à la musique, à la politique et à la culture populaire, et publié tous les mois. La version australienne deRolling Stone est d'abord publiée en 1970 en tant que supplément du magazineRevolution publié par Phillip Frazer, étudiant à l'université Monash[17]. Elle est lancée en tant que magazine à part entière en 1972 par Frazer[18]. et est l'édition internationale deRolling Stone qui a survécu le plus longtemps jusqu'à la parution de son dernier numéro en[19],[20].
Rolling Stone Brasil est publié au Brésil entre 2006 et 2018 par la maison d'édition Spring Comunicação. En, la fin de la publication mensuelle de Rolling Stone Brésil a été annoncée, ne conservant que les éditions spéciales imprimées[21].
La versionespagnole, intituléeRolling Stone España naît en et disparait en avecKurt Cobain en couverture[22]. Suivant la ligne éditoriale de son magazine parent américain, le premier rédacteur en chef de l'édition espagnole est Pedro Javaloyes, qui occupe ce poste jusqu'en. Il est remplacé par Beatriz G. Aranda, puis par Iñaki de la Torre (jusqu'à la fin)[23]. Anciennement publié tous les mois, il appartenait au Grupo Prisa, dirigé par Juan Luis Cebrián et fondé par Jesús de Polanco, éditeur d'El País et du quotidien sportifAs, ainsi que responsable deCadena SER etCanal+, et était l'un des principaux titres de PRISA Revistas (Cinemanía, Gentleman (magazine) et CAR (Espagne)).
EnFrance, le magazine, simplement intituléRolling Stone connait quatre phases : une première dans lesannées 1980 dirigée parLionel Rotcage ; une deuxième par Yves Bongarçon, à partir du mois d'octobre2002 publiée d'abord par IXO Publishing puisCyber Press Publishing avec Jean-Éric Perrin (ancien deRock & Folk,Best etRER) à la rédaction en chef. Le groupe Cyber Press Publishing est mis en liquidation judiciaire au mois de juin2007. Après une mise en sommeil, en avril2008,Rolling Stone renaît et est publié chez l'éditeur 1633 SA : cette nouvelle formule a pour rédacteur en chef Belkacem Bahlouli (ancien deMaximal,Best,Musique Info Hebdo,Tribu Rock etGuitar World) insufflant un ton nouveau, mélangeant articles d'actualités, sujets de société et rubriques « vintage ». Parallèlement, une collection de hors séries « collector » est lancée : numéros spéciaux notamment consacrés à Bruce Springsteen, Bob Dylan, Woodstock, Beatles…
À la suite du départ de Belkacem Bahlouli à l'été 2010, c'est Alain Gouvrion (ancien deMusicien,CD Mag,Backstage,Super et rédacteur en chef adjoint deRolling Stone) qui reprend la rédaction en chef du magazine. Au, une nouvelle formule présente, à l'image duRolling Stone américain, une section politique et société et voit le retour de Belkacem Bahlouli à la rédaction en chef du magazine. Sous son impulsion, de nouveaux intervenants apparaîtront au fil des numéros. Dès le second numéro, daté novembre, des journalistes invités font leur apparition :Jean-Luc Hees ouThomas Snégaroff pour la partie politique ouYves Bigot et Sylvie Simmons pour les pages musique. Par la suite,Renaud Dély,Brice Couturier,Bruno Patino ouLaurent Bazin viendront renforcer l'équipe dédiée aux pages politiques et société et la partie musique sera renforcée avec l'arrivée d'Alexandre Jaffray, Éric Delon, Silvère Vincent, ou Charles Bloch.
Depuis 2019, le magazine est édité par la société RS France et dirigé par son éditrice Alma Rota et se développe sur le numérique et les déclinaisons hors média comme en avec une scène live dédiés au Festival Cognac Blues Passions animée par les journalistes du magazine[24].
L'éditionitalienne deRolling Stone, intituléeRolling Stone Italia, est fondée en par IXO Publishing. Après l'échec d'IXO Publishing (qui publiait également l'édition française), le magazine devient l'objet de la convoitise de plusieurs maisons d'édition, mais il conserve son caractère indépendant grâce à Editrice Quadrantum.
Le site web devient une source interactive d'informations biographiques sur les artistes du monde de la musique en plus de classements historiques de la revue. Les utilisateurs peuvent croiser des listes de références et ils ont également à leur disposition des aperçus historiques. Par exemple,Toots and the Maytals est un groupe figurant à la fois dans « Les500 plus grands albums de tous les temps selonRolling Stone » et dans « Les500 plus grandes chansons de tous les temps selonRolling Stone », avec des détails biographiques deRolling Stone qui expliquent commentToots and the Maytals sont à l'origine de l'invention du terme « reggae » dans leur chansonDo the Reggay[25],[26]. Pour des informations biographiques sur tous les artistes, le site web contient un répertoire organisé par ordre alphabétique[27].