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Roland Dumas

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Pour les articles homonymes, voirDumas.

Roland Dumas
Illustration.
Roland Dumas en 1989.
Fonctions
Président du Conseil constitutionnel français

(4 ans, 11 mois et 21 jours)
PrédécesseurRobert Badinter
SuccesseurYves Guéna
Ministre d'État
Ministre des Affaires étrangères

(4 ans, 10 mois et 18 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreMichel Rocard
Édith Cresson
Pierre Bérégovoy
GouvernementRocard I etII
Cresson
Bérégovoy
PrédécesseurJean-Bernard Raimond
SuccesseurAlain Juppé
Président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale

(5 mois et 28 jours)
Élection
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
PrédécesseurJean Lecanuet
SuccesseurValéry Giscard d'Estaing
Ministre des Relations extérieures

(1 an, 3 mois et 13 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreLaurent Fabius
GouvernementFabius
PrédécesseurClaude Cheysson
SuccesseurJean-Bernard Raimond
Porte-parole du gouvernement

(5 mois et 19 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministrePierre Mauroy
Laurent Fabius
GouvernementMauroy III
Fabius
PrédécesseurMax Gallo
SuccesseurGeorgina Dufoix
Ministre délégué aux Affaires européennes

(11 mois et 19 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministrePierre Mauroy
Laurent Fabius
MinistreClaude Cheysson
GouvernementMauroy III
Fabius
PrédécesseurAndré Chandernagor
SuccesseurCatherine Lalumière
Député français

(1 mois et 5 jours)
Élection12 juin 1988
Circonscription4e de la Dordogne
LégislatureIXe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurProportionnelle par département
SuccesseurPaul Duvaleix

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection16 mars 1986
CirconscriptionDordogne
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC

(2 ans, 6 mois et 15 jours)
Élection21 juin 1981
Circonscription1re de la Dordogne
LégislatureVIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurYves Guéna
SuccesseurChristian Défarge

(1 an, 1 mois et 27 jours)
Élection12 mars 1967
Circonscription2e de la Corrèze
LégislatureIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueFGDS
PrédécesseurPierre Pouyade
SuccesseurJean Charbonnel

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection2 janvier 1956
CirconscriptionHaute-Vienne
LégislatureIIIe(Quatrième République)
Groupe politiqueUDSR-RDA
Biographie
Nom de naissanceRoland Léon Louis Dumas
Date de naissance
Lieu de naissanceLimoges,Haute-Vienne
Date de décès (à 101 ans)
Lieu de décès4e arrondissement de Paris
SépultureCimetière de Louyat
NationalitéFrançaise
Parti politiqueCIR -PS
PèreGeorges Dumas
Diplômé deFaculté de droit de l'université de Paris
École libre des sciences politiques
London School of Economics
ProfessionAvocat

Signature de

Image illustrative de l’article Roland Dumas
Président du Conseil Constitutionnel
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Roland Dumas est unavocat ethomme politiquefrançais né le àLimoges (Haute-Vienne) et mort le àParis. Proche deFrançois Mitterrand, il est notamment ministredes Relations extérieures de 1984 à 1986 etdes Affaires étrangères de 1988 à 1993. Il préside ensuite leConseil constitutionnel de 1995 à 2000.

Biographie

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Jeunesse

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Roland Dumas naît le àLimoges enHaute-Vienne. Il est le fils deGeorges Dumas, fonctionnaire des impôts détaché à la mairie de Limoges pour gérer les régies des services publics municipaux, et d'Élisabeth Lecanuet. Membre de laSFIO, interdite par lesautorités de Vichy, et de l'Armée secrète, Georges Dumas est arrêté sur dénonciation à laGestapo le, comme chef régional duNoyautage des administrations publiques (NAP), puis fusillé deux jours plus tard àBrantôme (Dordogne), avec vingt-quatre autres résistants par des éléments de laLégion nord-africaine placée sous le commandement d’Alexandre Villaplane[1]. Une avenue de Limoges porte son nom[2].

Roland Dumas s'engage dans lesMouvements unis de la Résistance (MUR), pour lesquels il transporte des armes dans la région de Grenoble au profit des maquis[1]. Organisateur duboycott de l'Orchestre philharmonique de Berlin par les étudiants lyonnais le[3], il est arrêté par la police française et fait l'objet d'un internement administratif pour motif politique aufort Barraux entre le 19 et le. Il s'en évade[2], avec quelques camarades, la veille de sa remise en liberté.

À laLibération, il reçoit lacroix de guerre 1939-1945 et lacroix du combattant volontaire[1].

Après le baccalauréat obtenu aulycée Gay-Lussac de Limoges[4], Roland Dumas obtient une licence en droit à l'université de Paris, en travaillant parallèlement dans uneagence de presse, l’Agence économique et financière (AGEFI), où il traduit desdépêches aux côtés dePierre Viansson-Ponté etPierre Charpy, plus particulièrement celles traitant duProche-Orient[5]. Il est diplômé de l'École libre des sciences politiques (section Finances publiques, 1945)[6] puis de laLondon School of Economics (LSE). Il suit une formation à l'École des langues orientales (INALCO)[1],[2].

Avocat politique

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Roland Dumas pense à une carrière de chanteur lyrique pour satisfaire sa passion pour la musique et l'opéra. Entre 1949 et 1955, il collabore à l'Agefi comme journaliste puis chef du service étranger, àL'Information[1],[2], et auNouveau journal, et couvre en particulier laconférence de Genève sur l'Indochine[7].

Tout en restant journaliste pourL'Information, il passe lecertificat d'aptitude à la profession d'avocat et s'inscrit au barreau de Paris en 1950[8]. En plaidant en décembre 1953, aux côtés deRobert Badinter, pour le résistantcommunisteGeorges Guingouin, victime d'une machination l'accusant de meurtre, qui bénéficie d'un non-lieu en 1959, et en assistantMe Paul Baudet, qui a obtenu l'acquittement en 1954 du secrétaire général de la défenseJean Mons, soupçonné d'avoir livré des secrets auPCF dans l'affaire des fuites, il gagne la reconnaissance dans les prétoires[9],[2].

Cette dernière affaire touche également leministre de l'Intérieur sous le gouvernement dePierre Mendès France,François Mitterrand, dont il est l'avocat avecFrançois Sarda lors de l'attentat de l'Observatoire en 1959, et avec qui il tisse des liens fidèles malgré des positions différentes sur leProche-Orient et ladécolonisation[9].

Il défend égalementFrancis Jeanson, organisateur des réseaux de financement duFLN lors de laguerre d'Algérie[10], est partie civile lors de l'affaire Ben Barka[9] et lors de l'affaire Marković[2].Georges Pompidou affirme que l'avocat s'est « rué » à Belgrade pour se faire désigner comme avocat par la famille Marković. Il le classe, dans cette affaire, au rang des« personnages déplaisants »[11]. Roland Dumas assiste Alexander Marković lorsque celui-ci fait auprès du juge Patard, le, une déposition fantaisiste évoquant un dîner réunissant les Pompidou et les Delon, auquel il aurait participé avec son frère Stevan, la future victime.

Roland Dumas plaide dans le procès des assassins deJean de Broglie. À cette époque, il écope de six mois de suspension pour indiscipline[12].

Il s'associe un temps avec l'avocatJean-Marc Varaut, installant leur cabinetavenue Hoche (Paris)[12].

Défenseur du journalLe Canard enchaîné dans lesannées 1970 et jusqu'en 1983[5], il plaide contreJacques Foccart, dans le procès intenté par celui-ci contre l'hebdomadaire après la parution d'un article intitulé « La commode à Foccart »[13] dans lequel il était indiqué que Jacques Foccart faisait écouter et enregistrer toutes les conversations qui se tenaient à l'Élysée[14]. Il porte plainte au nom du journal dans l'affaire des écoutes de l'hebdomadaire dites des « plombiers du Canard », et défend l'hebdomadaire lors du procès intenté par François et Jacques Giscard d'Estaing dans l'affaire des diamants[9] deJean-Bedel Bokassa.

Jean Genet,Jacques Lacan[12],Luciano Pavarotti[12],Marc Chagall, les héritiers d'Alberto Giacometti, deGiorgio De Chirico et deGeorges Braque[2],Mouammar Kadhafi (qu'il soutient lors de laguerre civile de 2011) sont de ses clients et amis. Il se constitue une importante collection d'art.Pablo Picasso le charge du retour deGuernica àMadrid quand l'Espagne sera redevenue démocratique[9],[7].

Député socialiste

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Ami de François Mitterrand, il prend, pour lesélections législatives de janvier 1956, la tête de la liste dissidente de la SFIO dans laHaute-Vienne, laissée par le sénateur et premier adjoint de Limoges,Gaston Charlet. La liste remporte 20 610 voix et 11,5 % des suffrages exprimés. Roland Dumas est éludéputé seul, malgré le meilleur score obtenu par le sénateur[1].

ApparentéUDSR, il est secrétaire de la Commission de la production industrielle et siège à celle de la presse. Il est l'auteur de huit propositions de loi, signe deux résolutions, s'investit dans les débats du projet de loi concernant les œuvres cinématographiques comme rapporteur et par plusieurs amendements le, et exprime, le, la position de la commission de la presse à propos du projet de loi sur lapropriété littéraire et artistique. Il s'oppose autraité de Rome instituant laCommunauté européenne, dans laquelle il craint la puissance allemande. Il défend également ses positions contre la guerre d'Algérie en faisant voter un amendement le, empêchant l'assignation à résidence en Algérie des individus réputés« dangereux » dans le cadre de la reconduction des mesures exceptionnelles de la loi du, et en s'opposant à un amendement au projet de loi sur l'amnistie dans certains territoires d'outremer, jugé insuffisant[1].

Il est des trois députés sur quatorze de l'UDSR qui refusent l'investiture dugénéral de Gaulle en 1958, aux côtés de François Mitterrand[1]. Aux élections suivantes, il ne résiste pas à la victoire gaulliste[7].

Il est élu députéFGDS deCorrèze de mars 1967 en battantJean Charbonnel, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, chargé de la Coopération, mais est battu en juin 1968. Candidat contreJacques Chaban-Delmas àBordeaux lors desélections municipales de 1977, il est éludéputésocialiste deDordogne en juin 1981, mars 1986 puis juin 1988, sans s'y implanter réellement[7].

Étant ministre pendant cette période, il ne siège que de juin 1981 à janvier 1984, puis, dans l'opposition, de mars 1986 à mai 1988. Il est cependant président de la commission des Affaires étrangères du au, ayant été élu grâce aux voix des députés du Front national. En mars 1993, il est emporté par la « vague bleue », malgré ou à cause de la promesse du don à l'hôpital deSarlat, d'unscanner fourni par la fondation deNahed Ojjeh, fille du ministre syrienMoustapha Tlass[9],[7].

Ministre sous François Mitterrand

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Quand François Mitterrand est éluprésident de la République, Roland Dumas est au premier rang de la cérémonie du 21 mai auPanthéon, pour laquelle il organise un récital dePlácido Domingo grâce à sa position de défenseur de l'Opéra de Paris[2]. Pour autant, il n'entre pas au gouvernement, et se voit confier des missions plus discrètes. Se répand alors un mot attribué à François Mitterrand :« J'ai deux avocats : pour le droit, c'est Badinter, pour le tordu, c'est Dumas »[9],[12].

Au cours de l'année 1983, il est l'émissaire spécial de François Mitterrand auprès ducolonel Kadhafi[12]. Il tente de dissuader laLibye d'envahir leTchad via une rébellion nord-tchadienne, ce qui aurait forcé la France à intervenir pour maintenir le régime en place[2]. Kadhafi lui promet de ne pas pénétrer au sud du15e parallèle. LeTchad est ainsi provisoirement coupé en deux, mais le régime deN'Djaména est maintenu grâce à l'action de la France.

Grâce à sa proximité avec la femme d'affairesNahed Ojjeh, il effectue aussi plusieurs visites secrètes auprès du président syrienHafez el-Assad[12].

En décembre 1983, il est nomméministre des Affaires européennes puis, en plus,porte-parole du gouvernement (en juin 1984). En, il est nomméministre des Relations extérieures dugouvernement de Laurent Fabius et s'engage notamment pour trouver une solution auconflit israélo-palestinien. En tant que ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas signe l'Acte unique européen le[15]. Il est élu président de lacommission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale pendant la session parlementaire de l'automne 1986 grâce aux voix duFront national et d'un membre anonyme de la majoritéRPR etUDF (le vote eut lieu à bulletin secret) contreBernard Stasi[7] ; lequel Front national donnera ses voix àValéry Giscard d'Estaing aux sessions de 1987. Il retrouve leQuai d'Orsay après la seconde victoire de François Mitterrand en 1988, malgré la tentative deMichel Rocard,Premier ministre nommé, de l'en écarter[10] au motif qu'il préférait un diplomate de carrière[16]. Il y demeure jusqu'en 1993, représentant la France à l'occasion de laréunification allemande, de la fin de l'URSS et du déclenchement de laguerre du Golfe, qu'il soutient[12].

Roland Dumas etFrançois Mitterrand en 1994.

Son action diplomatique est notamment marquée par ses efforts en vue de (avecPierre Truche, procureur général près la Cour de cassation) créer un tribunal international (TPIY) pour juger lescrimes de guerre en Yougoslavie[17]. Le 22 février 1996, le président de la Cour, M. Cassese, est reçu par Roland Dumas (alors président du Conseil constitutionnel) et au palais de l'Élysée parJean-David Levitte, chef de la cellule diplomatique du présidentJacques Chirac, qui l'assure du« soutien sans faille » de la France à l'action du Tribunal[18]. Mais selon les confidences ensuite recueillies en 1998 par Pierre Hazan[19] (ancien journaliste suisse, écrivain et expert en médiation des conflits armés, membre du Centre pour le dialogue humanitaire) auprès de Roland Dumas, si la France a alors proposé et porté ce tribunal, c'était à la fois pour créer un bouclier pour se protéger elle-même (afin d'éviter toute accusation ultérieure de complicité des crimes commis par les bosno-serbes[2]), et pour créer une épée de Damoclès visant à freiner ou stopper les violations graves dudroit international humanitaire sur le territoire de l'ex-Yougoslavie[19] (exactions commises à compter du1er janvier 1991, lors desguerres de Yougoslavie (guerre de Croatie,guerre de Bosnie-Herzégovine etguerre du Kosovo).

Homme de réseau,franc-maçon, membre duGrand Orient de France à partir de 1980[20],[21], profitant de la confiance totale du président de la République, il incarne laFrançafrique mitterrandienne, qui s'articule notamment autour d'Omar Bongo et d'Elf[10], en contact direct avec le président de la République, au détriment des Premiers ministres, et s'appuyant sur son entregent et ses collaborateurs plutôt que sur la diplomatie des fonctionnaires du Quai d'Orsay[9].

Il effectue également, hors fonctions officielles, des missions secrètes au profit de François Mitterrand en Afrique et au Proche-Orient[7], mais aussi pour la politique intérieure, comme quand il rencontreRoland Gaucher, membre du bureau politique du Front national durant l'entre-deux-tours de laprésidentielle de 1988, pour s'assurer que l'extrême droite n'appellera pas à faire battre le candidat socialiste[22],[23].

Président du Conseil constitutionnel

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Le 22 février 1995, deux mois avant la fin du mandat de François Mitterrand, Roland Dumas est nommé par leprésident de la République à la tête duConseil constitutionnel et prête serment le 8 mars suivant. L'accueil par les sages de larue de Montpensier, qui lui reprochent, selonRaphaëlle Bacqué, une« certaine amoralité » en comparaison de son prédécesseurRobert Badinter, est froid, mais il séduit rapidement par son esprit[10].

Le, Roland Dumas convainc ses collègues de valider les comptes de campagne d'Édouard Balladur et Jacques Chirac, malgré les dépassements et les recettes injustifiées, pour ne pas à avoir à annuler l'élection présidentielle[10],[24],[25]. En 2015, il confirme que ces comptes étaient« manifestement irréguliers »[26].

Sous sa présidence, le Conseil constitutionnel a notamment rendu une décision affirmant que l'immunité judiciaire du président de la République s'imposait même pour les crimes et délits de droit commun[réf. nécessaire].

Mis en cause dans uneaffaire politico-financière (Elf, frégates, etc.), Roland Dumas est contraint, tout d'abord, à se mettre en congé de la présidence du Conseil constitutionnel, le 24 mars 1999 (laissant le doyen d'âgeYves Guéna assurer l'intérim). Dumas démissionne le 29 février 2000 et Yves Guéna prend la présidence du Conseil le1er mars, à la suite de sa nomination par le président de la République Jacques Chirac.

Activités professionnelles et politiques

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Après le Conseil constitutionnel, il retrouve la robe d'avocat[9], réinstallant son cabinetquai de Bourbon, dans l'ancien atelier deCamille Claudel[12].

À l'extérieur des instances duParti socialiste, où il est peu apprécié, et tenu à l'écart du cercle des mitterrandiens[10], il conserve une place médiatique de défenseur de l'ancien président après la mort de celui-ci, comme lors duprocès des écoutes de la cellule de l'Élysée, en janvier 2005[27]. Lors de l'élection présidentielle de 2007, il apporte son soutien à la candidate socialisteSégolène Royal.

Affaires judiciaires

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Article connexe :Affaire Dumas.

À partir de 1997, Roland Dumas est cité dans les affairesElf etdes frégates de Taïwan, pour ce qui devient l'affaire Elf, autour du rôle d'intermédiaire joué par sa maîtresseChristine Deviers-Joncour. Il décide de suspendre l'exercice de ses fonctions le, puis estcontraint à la démission de la présidence duConseil constitutionnel le. Il accède toutefois à l'honorariat en 2002.

Condamné en première instance à six mois de prison ferme et deux ans avec sursis, il obtient larelaxe en appel enjanvier 2003 et est reconnu innocent de l'ensemble des chefs d'accusation qui l'avaient amené devant la justice[9].

Également poursuivi pour complicité d'abus de confiance, dans le cadre de la succession dusculpteurAlberto Giacometti dont il est l'exécuteur testamentaire, Roland Dumas a été condamné, de manière définitive, à douze mois d'emprisonnement avec sursis et 150 000 euros d'amende par le rejet de son pourvoi par laCour de cassation le[9].

Le, le parquet deNîmes le renvoie en correctionnelle pour « recel de détournements de fonds publics ». L’affaire porte sur une étude sur la vidéosurveillance et un système de lecture automatique de plaques d’immatriculation. La justice soupçonne que cette étude sur la vidéosurveillance, qui avait été commandée à Roland Dumas parGilbert Baumet lorsqu’il était maire dePont-Saint-Esprit (Gard), ait en réalité servi à payer une partie des honoraires d’avocat de Roland Dumas dans une autre affaire où il conseillait Gilbert Baumet[28].

Polémiques et prises de position

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Roland Dumas est l'un des premiers soutiens deDieudonné en 2006. Il se laisse photographier avecBruno Gollnisch,Jany Le Pen, etAlain Soral, selon Raphaëlle Bacqué[10], et signe une lettre de recommandation pour l'entrée au barreau deLouis Aliot[29],[30].

En décembre 2010, il agite le monde médiatique et politique en se rendant quelques jours enCôte d'Ivoire avec son confrèreJacques Vergès pour défendre les positions du président socialisteLaurent Gbagbo, qui conteste la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle, déclarée par la commission électorale indépendante et plusieurs pays étrangers[9]. SelonLibération, Dumas aurait été convaincu de s'y rendre parMarcel Ceccaldi, conseiller de plusieurs chefs d’État africains, conseiller juridique du FN et ancien proche deJean-Marie Le Pen[29]. Selon Dumas, qui dénonce le« néocolonialisme » de la« France de Sarkozy »,« Vergès et moi ne voyions pas de quel droit la France s'autorisait à intervenir dans une querelle électorale qui ne la concernait pas »[31].

La même année, il déclare àHicham Hamza, d'Oumma.com, ne pas croire « à ce qui a été raconté » au sujet desattentats du 11 septembre 2001[32].

Il déclare sa croyance dans uncomplotisme surRadio Courtoisie le, avançant que les guerres auMoyen-Orient et la destruction de laSyrie seraient un moyen de favoriser l'émancipation d'Israël dans la région.

Interrogé le surBFM TV etRMC, lorsqueJean-Jacques Bourdin lui demande à propos deManuel Valls, alors Premier ministre,« Il est sous influence juive ? », Roland Dumas répond :« Probablement, je peux le penser, tout le monde a un peu d'influence. On en a d'abord beaucoup sous l'influence de sa femme », visantAnne Gravoin[33],[34]. Ces propos sont critiqués et qualifiés d'antisémites par certaines personnalités politiques et médiatiques, notamment des responsables du Parti socialiste dont il est issu[35]. Il réitère ses accusations et refuse de retirer ses propos lors d'un entretien accordé àFrance 24[36].

Roland Dumas est aussi un défenseur de lacause palestinienne[37]. Il a dénoncé la réintégration de la France dans l'OTAN[12] et laguerre de Libye en 2011, dans un pamphlet écrit avecJacques Vergès.

Il se définit comme un franc-maçon qui n'est« plus guère pratiquant »,« le dernier gaulliste de gauche », marqué par la personne deGeorges Guingouin. S'il éprouve de la sympathie pour quelques hommes de droite, il se dit opposé aux politiques de droite[38].

Vie privée

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Roland Dumas épouse le 22 décembre 1951 dans le12e arrondissement de Paris Théodora Voultepsis (née en 1920 àAthènes), ancienneMiss Grèce, dont il divorce le 29 novembre 1954[39] car elle ne peut pas lui donner d'enfants[40].

Il vit ensuite pendant sept ans avec l'artiste lyriqueMaria Murano (1918-2009)[41],[42], dont il se sépare car elle ne peut pas avoir d'enfants[43].

Le 22 avril 1961, il se remarie avec Anne-Marie Lillet[44], alors âgée de 17 ans et avec laquelle il a une fille, Delphine, et deux fils, David et Damien dont François Mitterrand est le parrain. Le couple, séparé, vit à Paris puis àSaint-Selve (Gironde)[41]. À la fin des années 1980, il entretient une liaison avecChristine Deviers-Joncour, qui sera impliquée dans l'affaire Dumas[41].

Il partage une grande proximité avec Nahed Ojjeh, qui fut samaîtresse depuis au moins 1993 jusqu'en 1995. Cette relation prend fin quand des diplomates israéliens et américain inquiets de cette liaison entre le ministre français des Affaires étrangères de la France avec la fille du ministre syrien de la Défense,Mustapha Tlass, laissent fuiter l’information[45]. Cette relation secrète lui vaudra les surnoms de « Roland de Damas » et de « lion de la Tlass »[46],[47].

Roland Dumas s'est dit athée[12]. Il s'est pourtant recueilli dans une église quand il a appris la mort de son père[48].

Mort

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Roland Dumas meurt le à l'âge de 101 ans[49],[2],[50],[51], à son domicile parisien[52] (acquis en 1956), sisquai de Bourbon, sur l’île Saint-Louis. Ses obsèques se tiennent le àLimoges, sa ville natale, puis il est inhumé aucimetière de Louyat[53]. Il était devenu, après la mort dePierre Pommier survenue le 20 juin, l'un des deux derniers députés de laQuatrième République encore en vie avecJean-Marie Le Pen[54], lequel meurt six mois plus tard.

Détail des mandats et fonctions

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Mandats de député

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Mandats locaux

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Fonctions gouvernementales

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Autres fonctions

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Distinctions

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Les informations suivantes proviennent principalement de :biographie de Roland Dumas au Conseil constitutionnel.

Décorations

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Titre honorifique

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Docteurhonoris causa de l'université de Londres

Publications

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Filmographie

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Notes et références

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  4. Roland Dumas,Coups et blessures, Paris, Le Cherche midi,(ISBN 978-2-7491-1745-4),p. 140.
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  6. MarieScot,Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses,(ISBN 978-2-7246-3915-5).
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  8. Roland Dumas,Coups et blessures, Paris, Le Cherche midi,(ISBN 978-2-7491-1745-4),p. 363
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  10. abcdef etgRaphaëlle Bacqué, « Roland Dumas, l'amoraliste »,Le Monde, 13 janvier 2011 (lire en ligne).
  11. Georges Pompidou,Pour rétablir une vérité, Paris,Flammarion,, 292 p.(ISBN 2-08-064470-X), Avant la Présidence.
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  16. Jacques Attali,Verbatim III : chronique des années 1988-1991, Paris,Librairie générale française,(ISBN 2-253-14409-6 et9782253144090,OCLC 496064040), 1988-1989.
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  22. Emmanuel Faux, Thomas Legrand et Gilles Perez,La Main droite de dieu : Enquête sur François Mitterrand et l'extrême droite, Seuil,.
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  30. Caroline Fourest et Fiammetta Venner,Marine Le Pen démasquée,op. cit.,p. 227-228.
  31. Roland Dumas,Dans l'œil du Minotaure, Paris, Le cherche midi,,p. 155
  32. « Roland Dumas : « Le 11-Septembre, je n’y crois pas » », surOumma,(consulté le).
  33. « Bourdin Direct : Roland Dumas »,(consulté le).
  34. « Roland Dumas et l'“influence juive” de Manuel Valls », surLibération(consulté le).
  35. « Valls “sous influence juive” ? Le dérapage incroyable de Roland Dumas », surhuffingtonpost.fr,(consulté le).
  36. (en) « Ex-minister unrepentant for comments on French PM's Jewish wife », surfrance24.com,(consulté le).
  37. « Quand Roland Dumas soupçonne Manuel Valls d’être un peu juif sur les bords… », suratlantico.fr(consulté le).
  38. Roland Dumas,Coups et blessures, Paris, Le cherche midi, 2011, p. 43-52.
  39. (en)Théodora Voultepsis surgeneanet.org[source insuffisante]
  40. Roland Dumas,Coups et blessures, Paris, Le Cherche midi,(ISBN 978-2-7491-1745-4),p. 175 : "nous nous sommes séparés parce qu'elle ne pouvait pas être mère".
  41. ab etcCaroline Pigozzi, « L’agent très privé de Roland Dumas - Christine Deviers-Joncour », surparismatch.com,(consulté le).
  42. Roland Dumas,Coups et blessures, Paris, Le Cherche midi,(ISBN 978-2-7491-1745-4),p. 175 : "Avec Maria Murano, nous n'avons pas été mariés, mais avons vécu ensemble sept ans"
  43. Roland Dumas,Coups et blessures, Paris, Le Cherche midi,(ISBN 978-2-7491-1745-4),p. 175 : "Je l'ai quittée car elle non plus ne pouvait avoir d'enfants. L'idée d'avoir une progéniture était devenue obsédante chez moi".
  44. Membre de la famille Lillet, propriétaire desapéritifs du même nom.
  45. « Le général syrien, la veuve du marchand d’armes et le Tout-Paris », surnouvelobs.com,(consulté le)
  46. « "L'attachée de presse" de la Syrie »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  47. LucRosenzweig etCauseur.fr, « Notre ami Roland Dumas », surCauseur,(consulté le)
  48. Roland Dumas,Coups et blessures, p. 15-16, p. 25.
  49. « Roland Dumas, figure de la politique française, est mort », surlefigaro.fr,.
  50. Pascale Nivelle, « Disparition - Mort de l’ancien ministre Roland Dumas : honneurs et scandales du mitterrandisme »Accès payant, surliberation.fr,
  51. Clément Parrot, « Roland Dumas, emblématique ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, est mort à l'âge de 101 ans », surfrancetvinfo.fr,.
  52. « Résistant, avocat de renom, homme d’État, Roland Dumas était resté fidèle à ses racines en Limousin »Accès payant, surLe Populaire,.
  53. Alexandra Filliot et François Clapeau, « “Quelqu'un de chaleureux et remarquable” : l'adieu à Roland Dumas à Limoges », surfrance3-regions.francetvinfo.fr,(consulté le).
  54. « Quatrième République - Assemblée nationale IIIe législature [19/01/1956 - 08/12/1958] Liste des députés »
  55. Décret du 13 juillet 1993 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur
  56. « ENTIDADES ESTRANGEIRAS AGRACIADAS COM ORDENS PORTUGUESAS - Página Oficial das Ordens Honoríficas Portuguesas », surordens.presidencia.pt(consulté le)

Voir aussi

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v ·m
Gouvernement Fabius(17 juillet 1984 – 20 mars 1986)
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Plan etAménagement du territoireGaston Defferre,ministre d'État
Laurent Fabius
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy
Secrétaire d'État chargé du Budget puissecrétaire d'État chargé du Budget etde la Consommation (1) :Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation, puis remplacé (1) :Catherine Lalumière
Justice,garde des sceauxRobert Badinter (dém) (7)puisMichel Crépeau (7)
Relations extérieures
Claude Cheysson (dém) (1)puisRoland Dumas (1)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement :Christian Nucci
Secrétaire d'État :Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) :Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5)puisPaul Quilès (5)
Secrétaire d'État :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre :Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer :Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2)puisHenri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puisministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) :René Souchon
Redéploiement industriel etCommerce extérieur
Édith Cresson
Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) :Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie :Martin Malvy
Éducation nationale
Jean-Pierre Chevènement
Secrétaire d'État chargé des Universités :Roger-Gérard Schwartzenberg
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique et technologique :Roland Carraz
Affaires sociales et Solidarité nationale
Georgina Dufoixpuisporte-parole du Gouvernement (1)
Secrétaire d'État chargé des Retraités et des Personnes âgées :Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Santé :Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés :Raymond Courrière
Urbanisme,Logement etTransports
Paul QuilèspuisJean Auroux (5)
Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) :Jean AurouxpuisCharles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer :Guy Lengagne
Commerce, Artisanat etTourisme
Michel CrépeaupuisJean-Marie Bockel (7)
Secrétaire d'État, puis supprimé (7) :Jean-Marie Bockel
Affaires européennespuismin. remplacé (1)Roland Dumas,porte-parole du Gouvernement
Travail,Emploi etFormation professionnelleMichel Delebarre
EnvironnementHuguette Bouchardeau
Recherche et TechnologieHubert Curien
CultureMinistre délégué puis ministre (1) :Jack Lang
Jeunesse et SportsMinistre délégué :Alain Calmat
Droits des Femmes (4)Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4)puismin. supprimé (6)Edgard Pisani (4)puis (dém) (6)
PTT (6)Louis Mexandeau
Ministres etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) :Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement :André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives :Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) :Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale :Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs :Haroun Tazieff
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( MAUROY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC II)
v ·m
Gouvernement Rocard I()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale,Recherche etSports
Lionel Jospin,Ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Recherche :Hubert Curien
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique :Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé des Sports :Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy,Ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Consommation :Véronique Neiertz
Équipement etLogement
Maurice FaureMinistre d'État
Secrétaire d'État chargé du Logement :Philippe Essig
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux :Émile Biasini
Affaires étrangères
Roland Dumas,Ministre d'État
Ministre délégué :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales etde la Francophonie :Thierry de Beaucé
Justice,garde des sceauxPierre Arpaillange
DéfenseJean-Pierre Chevènement
Intérieur
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales :Jean-Michel Boucheron
Industrie,Commerce extérieur
etAménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions :Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce, de l'Artisanat etdu Tourisme :François Doubin
Affaires européennesÉdith Cresson
Transports
Louis Mermaz
Secrétaire d'État chargé des Voies navigables et des Transports routiers :Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Durafour
Affaires sociales etEmploi
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Famille,des Droits de la femme,de la Solidarité etdes Rapatriés :Georgina Dufoix
Ministre délégué chargé de la Santé etde la Protection sociale :Claude Évin
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :André Laignel
Secrétaire d'État chargé de l'Insertion sociale :Bernard Kouchner
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées etdes Handicapés :Catherine Trautmann
Coopération et DéveloppementJacques Pelletier
Culture et Communication
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication :Catherine Tasca
Agriculture et ForêtHenri Nallet
Postes, Télécommunications et EspacePaul Quilès
MerLouis Le Pensec
Relations avec le ParlementJean Poperen
Anciens CombattantsSecrétaire d'État aux Anciens Combattants :Jacques Mellick
Ministre délégué etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Ministre délégué chargé des Départements et Territoires d'outre-mer :Olivier Stirn
Secrétaire d'État du Plan :Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement :Brice Lalonde
Secrétaire d'État :Tony Dreyfus
Ordonnancement parordre de préséance
( CHIRAC II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (ROCARD II)
v ·m
Gouvernement Rocard II()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale,Jeunesse et Sports
Lionel Jospin,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique :Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports :Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy,ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget :Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation :Véronique Neiertz
Équipement etLogement
puisÉquipement,Logement,Transports etMer (2)
Maurice Faure,ministre d'État (dém) (2)puisMichel Delebarre (2)puisLouis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick(changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre(changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) :Louis Besson (3)
Ville (7)Michel Delebarre,ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie :Alain Decaux
Ministre délégué :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales :Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) :Élisabeth Guigou (6)
Justice,garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6)puisHenri Nallet (6)
Ministre délégué (6) :Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8)puisPierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) :Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre JoxepuisPhilippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) :Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) :Philippe Marchand (5)
Industrie etAménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions :Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat :François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme :Olivier Stirn (dém) (4)puisJean-Michel Baylet (5)
Affaires européennespuismin. supprimé (6)Édith Cresson (dém) (6)puis ministre délégué (6)
Transports etMer
puis fusionné avec lemin. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Durafour,puisministre d'État (2)
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :André Laignel
Coopération et DéveloppementJacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication :Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux :Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-merLouis Le Pensec
Agriculture et ForêtHenri NalletpuisLouis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et EspacePaul Quilès
Relations avec le ParlementJean Poperen
Solidarité, Santé etProtection sociale
puisAffaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé :Léon Schwartzenberg (dém) (1)puisBruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées :Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puissecrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) :Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie :Michel Gillibert
Recherche et TechnologieHubert Curien
Commerce extérieur
puisCommerce extérieur etTourisme (4)
puisCommerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmesSecrétaire d'État chargé des Droits des femmes :Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerreSecrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre :André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurspuis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) :Gérard Renon
Ministre etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État du Plan :Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puissecrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puisministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) :Brice Lalonde
Secrétaire d'État :Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire :Bernard Kouchner
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON)
v ·m
Gouvernement Cresson()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale
Lionel Jospin,ministre d’État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique :Jacques Guyard

Édith Cresson
Premier ministre
Économie, Finances, etBudget
Pierre Bérégovoy,ministre d’État
Ministre délégué au Budget :Michel Charasse
Ministre délégué à l'Industrie etau Commerce extérieur :Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat puisministre délégué à l'Artisanat, au Commerce età la Consommation (2) :François Doubin
Ministre délégué aux Postes et Télécommunications :Jean-Marie Rausch
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :Jean-Noël Jeanneney
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d’État
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Élisabeth Guigou
Ministre déléguée à la Francophonie :Catherine Tasca
Secrétaire d'État à l'Action humanitaire :Bernard Kouchner
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères :Alain Vivien
Fonction publique et Modernisation de l'administration (1)Jean-Pierre Soisson,ministre d’État (dém) (4)
Ville etAménagement du territoire
Michel Delebarre,ministre d’État
Secrétaire d'État à la Ville età l'Aménagement du territoire :André Laignel
Justice,garde des sceaux
Henri Nallet
Ministre délégué à la Justice :Michel Sapin
Défense
Pierre Joxe
Secrétaire d'État à la Défense :Jacques Mellick
Intérieur
Philippe Marchand
Secrétaire d'État aux Collectivités locales :Jean-Pierre Sueur
Culture et Communication
Jack Lang,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à la Communication :Georges Kiejman
Secrétaire d'État aux Grands travaux :Émile Biasini
Agriculture et ForêtLouis Mermaz
Affaires sociales et Intégration
Jean-Louis Bianco
Ministre délégué à la Santé :Bruno Durieux
Secrétaire d'État aux Affaires sociales et à l'Intégration :Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées puissecrétaire d'État à la Famille, aux Personnes âgées et aux Rapatriés (3) :Laurent Cathala
Secrétaire d'État aux Handicapés et Accidentés de la vie :Michel Gillibert
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État aux Droits des femmes puissecrétaire d'État aux Droits des femmes et à la Vie quotidienne (2) :Véronique Neiertz
Équipement,Logement,Transports et Espace
Paul Quilès
Ministre délégué au Tourisme :Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État au Logement :Marcel Debarge
Secrétaire d'État aux Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Secrétaire d'État à la Mer :Jean-Yves Le Drian
Coopération et DéveloppementEdwige Avice
Départements et Territoires d'Outre-MerLouis Le Pensec
Recherche et TechnologieHubert Curien
Relations avec le ParlementJean Poperen
Jeunesse et SportsFrédérique Bredin
EnvironnementBrice Lalonde
Anciens Combattants et Victimes de guerre (1)Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre :Louis Mexandeau
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY)
v ·m
Gouvernement Bérégovoy()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale etCulture
Jack Lang,ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique :Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication :Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères :Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement :Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures :Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Delebarre,ministre d'État
Justice,garde des sceauxMichel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales :Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5)puisPierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre :Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense :Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat :Jean-Marie Rausch (dém) (3)puisGilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes età la Consommation :Véronique Neiertz
BudgetMichel Charasse (dém) (3)puisMartin Malvy (3)
EnvironnementSégolène Royal
Équipement,Logement etTransports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie :Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer :Charles Josselin
Industrie etCommerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme :Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) :Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) :André Billardon (3)
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés :Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration :Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés :Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puisAgriculture etDéveloppement rural (3)
Louis MermazpuisJean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et IntégrationRené Teulade
Santé etAction humanitaireBernard Kouchner
Ville
suspension entre le (1)et le (4)
Bernard Tapie (dém) (1)puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-merLouis Le Pensec
Recherche et EspaceHubert Curien
Postes et TélécommunicationsÉmile Zuccarelli
Jeunesse et SportsFrédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3)Louis Mermaz,porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) :Martin Malvy,porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire :André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux :Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au (4) :François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) :François Loncle (4)
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR)
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
v ·m
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