Roger Martin du Gard est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire duBourbonnais à la fin duXVIe siècle[2], issue de Jean Martin (mort en 1720), marchand, bourgeois d'Isserpent, (Allier). Pierre Martin (1667-1768), fermier d'Isserpent etreceveur de la baronnie de Châtel-Mortagne-Arfeuilles, acquiert le domaine du Gard en 1739 et se fait appeler Martin du Gard pour se distinguer de ses frères[3]. Jacques Martin du Gard (1733-1810), était maire d'Arfeuilles, conseiller général de l'Allier. Louis Martin du Gard (1828-1896), était receveur des domaines àNancy, (Meurthe-et-Moselle). Prosper Martin du Gard (1828-1896), était avoué près le tribunal de la Seine.
Roger, né le au 69,boulevard Bineau àNeuilly-sur-Seine, est le fils de Paul Martin du Gard (1856-1924), avocat à la cour d'appel de Paris[4] et de Madeleine Wimy, la fille d'un agent de change de la Bourse de Paris[5].
En 1892, il entre en qualité de demi-pensionnaire à l'École Fénelon, institution catholique où l'enseignement deMarcel Hébert le marque profondément[6]. Ses résultats sont insuffisants ; il préfère la lecture des« feuilletons bon marché » aux leçons dispensées[7]. En, il entre aulycée Condorcet. Devant les mauvais résultats de son fils, son père décide de le mettre un semestre en pension, de janvier à, à Passy, chez un jeune normalien, Louis Mellerio. Il rattrape son retard en latin, grec et grammaire, travaille l'art de la composition afin d'être fin prêt pour valider son année de rhétorique à la rentrée d'octobre. Il entre alors comme externe aulycée Janson-de-Sailly où il rencontre le jeuneGaston Gallimard[8]. Il découvre sa vocation d'écrivain en se liant à un jeune garçon de deux ans son aîné, Jean Werhlé, pendant l'été qu'il passe àMaisons-Laffitte en 1891[7]. Les tragédies en vers qu'écrit déjà son ami lui font connaître, à dix ans, son premier choc esthétique :« Aussitôt au lit, j'ai tiré le cahier de sous mon traversin, et me suis mis à lire. J'avais les yeux brouillés de larmes. Première révélation de la poésie[7]… » À compter de ce jour, le jeune Roger ne laissera pas de noircir des cahiers de« poèmes sentimentaux », toujours accompagné d'un« petit dictionnaire de rimes »[9]. Il ne se dégagera de cette fiévreuse obsession lyrique qu'à l'âge de dix-sept ans lorsqu'il lira, suivant les conseils de l'abbé Hébert,Guerre et Paix deTolstoï[10]. Il obtient en 1898 son baccalauréat, dans la sériePhilosophie, avec mention passable, et décide, le temps de confirmer sa volonté d'écrire et d'obtenir l'assentiment d'une famille réticente, de s'inscrire à laSorbonne pour passer une licence ès lettres[11]. Il ne se présente pas aux examens la première année et échoue lorsqu'il les passe l'année suivante, en. Il décide alors, quelques jours plus tard, de pallier son sentiment d'échec en préparant le concours d'entrée à l'École des chartes[12]. Il est reçu le[13]. À ce sujet, il dira plus tard « [qu'il] était rentré à l'École comme on entre sous une porte cochère pendant une averse : pour attendre »[5]. Malgré un redoublement et l'interruption d'une année, en 1902-1903, pour son service militaire àRouen[Note 2], il obtient son diplôme d'archiviste paléographe en, après avoir soutenu une thèse sur les ruines de l'abbaye de Jumièges[11]. Il évoque son passage à l'École des chartes dans le romanDevenir (publié à compte d'auteur) dont un des personnages est un élève chartiste peu assidu[14]. Au sortir de l'École, le, il épouse Hélène Foucault (1887-1949), fille d'Albert Foucault, avocat du barreau de Paris, propriétaire duchâteau du Tertre à Sérigny, dans l'Orne[15]. À vingt-cinq ans, il est désormais prêt à affirmer son désir d'être écrivain.
Il s'attelle à la préparation d'un roman dès le début de son voyage de noces enAfrique du Nord, début 1906 :Une Vie de saint. L'année suivante, naît sa fille Christiane (1907-1973)[15].
La publication de son romanJean Barois en1913 lui permettra de se lier d'amitié avecAndré Gide etJacques Copeau : refusé parBernard Grasset, son manuscrit est transmis par son ami d'enfanceGaston Gallimard àJean Schlumberger, puis à Gide, son livre étant finalement édité à la jeune maison d'édition de laNRF dont il devient le premier succès[16]. Dans l'étonnant « roman dossier » qu'estJean Barois, Roger Martin du Gard ne cherche pas à démontrer. Il n'émet aucun jugement, il ne condamne pas, il n’absout pas : il décrit avec une volonté d'objectivité l'évolution de la religion contemporaine avec lemodernisme qui semble en saper les fondements ou laséparation des Églises et de l'État en 1905. Avec ses documents authentiques ou fictifs qui s'y trouvent insérés, la seconde partie constitue aussi la première représentation littéraire de l'Affaire Dreyfus et du procèsZola qui lui est lié. De la même façon qu'elle est aussi une des premières représentations littéraires de la crise moderniste.Charles Moeller oppose leJean Barois de Roger Martin du Gard à l'Augustin deJoseph Malègue dansAugustin ou le Maître est là, un peu commeVictor Brombert, le critique américain. Pour Brombert, le retour à la foi d'Augustin« n'est pas un retour soumis au bercail » (« is not a submissive return to the fold »), mais« une reconquête durement remportée à travers la souffrance et la lucidité » (« a reconquest hard won through pain and lucidity »), et qui n'est pas « une abdication de l'intelligence[17] ». Moeller pense que la foi avec laquelle renoue Jean Barois est dufidéisme[18].
Pour le théâtre, il écritLe Testament du père Leleu (1913), farce paysanne qui semble avoir inspiréG. Puccini pour la composition de son opéraGianni Schicchi. La mise en scène de cette farce parJacques Copeau, qui venait alors d'ouvrir lethéâtre du Vieux-Colombier, marque le début d'une amitié très forte, grâce à laquelle Martin du Gard envisage la réalisation de piècessatiriques dans le cadre d'uneComédie nouvelle dont il développe une première vision. Cependant, ces perspectives ne connaissent pas un aboutissement, en raison des refus successifs qu'oppose J. Copeau aux propositions et essais de Roger. Celui-ci revient alors vers le roman.
Mobilisé en 1914, il est affecté commefourrier à un groupe automobile de « Transport matériel » attaché au premier corps de cavalerie[19]. Témoin des atrocités du front, il ne veut pas écrire sur le sujet mais exprime sonpacifisme idéaliste dans ses lettres et son journal de cette époque[20].
Après laPremière Guerre mondiale, Roger Martin du Gard conçoit le projet d'un longroman-fleuve (ou« roman de longue haleine ») dont le titre initial étaitDeux frères. De fait, le roman en huit volumes qui sera finalement intituléLes Thibault va l'occuper des années 1920 à 1940, date de publication du dernier volume,Épilogue.
De nombreux souvenirs d'enfance vont marquer cettesaga, notamment de l'époque, entre 1890 et 1895, où il habitaMaisons-Laffitte dans une maison de l'avenueAlbine, auno 26 qui porte actuellement une plaque gravée demarbre blanc sur un des deux piliers du portail. À travers l'histoire de Jacques et Antoine Thibault qui sont liés à la famille de Fontanin, le romancier fait le portrait d'une classe sociale, la bourgeoisie parisienne, catholique ou protestante, universitaire, mais aussi en révolte dans le cas de Jacques Thibault, apprenti écrivain qui découvre le socialisme. Conçus comme une conclusion à une œuvre dont la réalisation menaçait de durer trop longtemps, les deux derniers volumes sont consacrés à la disparition des deux héros et mettent l'accent sur laPremière Guerre mondiale.L'Été 1914 décrit la marche à la guerre que ne peuvent empêcher ni les socialistes, ni les autres groupes pacifistes : révolutionnaire de cœur, Jacques Thibault ne saura que se sacrifier en lançant sur les tranchées un appel à la fraternisation des soldats allemands et français. Racontant la lente agonie d'Antoine Thibault gazé pendant le conflit,Épilogue évoque la « marche à la paix » et s'interroge sur les propositions duprésident Wilson qui aboutiront à la création de laSociété des Nations.
En1930 paraîtConfidence africaine, une histoire d'inceste entre un frère et une sœur. Ce livre joue un rôle dans le roman épistolaire deKatherine Pancol,Un homme à distance (Albin Michel, 2002).
C'est en1937, juste après la publication deL'Été 1914, que Martin du Gard se voit attribuer leprix Nobel de littérature.
Après un long séjour en Italie, il passe la majeure partie de la guerre 1939-1945 àNice, avant d'aller se réfugier à Piérac, dans l'Aude. De 1941 à sa mort, il travaille à un roman resté inachevé,Les souvenirs du lieutenant-colonel de Maumort, dont une édition procurée par André Daspre sera publiée en 1983 sous le titreLe lieutenant-colonel de Maumort.
En, il s'installe dans un appartement au 10,rue du Dragon (Paris), après avoir remis de l'ordre au château du Tertre occupé par des soldats allemands. En 1949, Roger Martin du Gard traduit, conjointement avec son auteurDorothy Bussy, l'unique roman de l'écrivaine,Olivia, chez Stock.
Publiées peu après la mort d'André Gide, en février 1951, lesNotes sur André Gide évoquent une des amitiés les plus importantes et enrichissantes qu'ait connues cet admirateur de Tolstoï, de Flaubert et de Montaigne.
En 1955, laBibliothèque de la Pléiade des éditions Gallimard regroupe ses « Œuvres complètes » en deux volumes. Roger Martin du Gard étant alors toujours en vie, on lui confia donc la sélection des textes à publier. SeuleL'Une de nous, nouvelle sous forme dialoguée, parue chez Grasset en 1910, est exclue par l'auteur : épisode d'une monographie intituléeMarise et abandonnée ensuite par Martin du Gard, celui-ci la décrit comme« une nouvelle d'unnaturalisme suranné, d'une sensiblerie et d'un mauvais goût déplorables »[21]. Cet opus a été mis au pilon à sa demande.
Marie Rougier (1901-1998), l'amie du couple Martin du Gard, professeur au lycée de jeunes filles de Nice, devient la secrétaire et la confidente dévouée du romancier, veillant en particulier sur tous ses papiers et les éditions qu'il souhaitait préparer[22].
Roger Martin du Gard meurt en août 1958, à l'âge de soixante-dix sept ans. Son corps est déposé au côté de celui de sa femme, au cimetière du Monastère deCimiez, sur les hauteurs résidentielles deNice. Sur la dalle de sa tombe dont il a dessiné la forme, il avait songé, dès 1921, à faire inscrire l'expression latine« Sum quod eris » (« Je suis ce que tu seras »[23]), mais il n'en fut finalement rien.
Soutenue par l'engagement d'un groupe d'admirateurs, universitaires pour la plupart, la publication de ses œuvres posthumes complexifie sa figure d'écrivain.
De nombreux textes posthumes à caractère autobiographique vont faire apparaître Martin du Gard comme un styliste spontané, attentif aux autres, parfois jovial. Commencé pendant la Première Guerre mondiale, sonJournal décrit une vie familiale parfois difficile, raconte les réussites de l'amitié, fait la revue critique des textes contemporains et permet d'approcher la vie littéraire de l'époque : précédé de « souvenirs », il a été publié par C. Sicard sous la forme de trois gros volumes.
Commencé en 1941, considéré d'entrée de jeu comme posthume et inachevé par l'écrivain, le roman centré sur la figure de Maumort est un texte prolifique dont le manuscrit occupe désormais dix-huit volumes auDépartement des manuscrits de la BNF. Une première édition a paru en 1983 sous le titreLe Lieutenant-colonel de Maumort dans la collection de laBibliothèque de la Pléiade. Ce volume minutieusement composé et annoté par André Daspre a obtenu le prix de l'édition critique, l'année de sa publication (1983). Une ré-édition de ce texte dans lacollection blanche de Gallimard a eu lieu en 2008. La fable peut se résumer ainsi :« enfermé dans une toute petite partie de sa demeure normande occupée par un détachement de l'armée allemande, le vieux colonel à la retraite commence à tenir son journal (qui devient un journal de la défaite et de l'Occupation et lui permet d'évoquer différentes figures nazies). Mais, progressivement, il va se mettre à développer des souvenirs qui prennent la forme de mémoires ». Maumort raconte ainsi de manière suivie sa jeunesse, sa formation, sa vie sexuelle et sentimentale, sa carrière militaire au Maroc qui lui fait rencontrer Lyautey. Soucieux de l'équilibre de son œuvre complète et désireux de constituer un pendant à son grand roman centré sur la figure de Jean Barois mais fait de fragments génériquement divers (scènes de type théâtral, lettres, extrait de journal intime, discours oratoire…), Roger Martin du Gard va également utiliser plusieurs formes internes pourMaumort : ainsi, au journal et aux mémoires du vieux colonel vont s'ajouter des nouvelles et desLettres à Gévresin. À travers ses fragments narratifs et les très nombreuses fiches de régie qui appartiennent aussi pleinement à cette œuvre en constant devenir, ce roman est marqué par un caractère de modernité flagrant, mais cet ensemble monumental vise aussi à évoquer l'esprit d'une génération intellectuelle que le discours pétainiste au pouvoir à partir de 1941 allait charger de tous les maux.
Desnouvelles figurent aussi parmi les écrits posthumes (La Noyade intégrée au volume duLieutenant-colonel de Maumort, etGenre motus publiée à part) ; elles s'inscrivent dans la continuité de celles que l'écrivain avait publiées de son vivant (Confidence africaine).
Le Testament du père Leleu (1913), farce paysanne en trois actes, Paris, Gallimard. CollectionRépertoire du Vieux-Colombier.
Hollé-Ira (1919), farce rédigée à la demande deJacques Copeau, restée inédite.
Témoignage: in memoriam (1920), Souvenir sur l'abbé Marcel Hébert, publiés par Houtin dans son livre :Un prêtre moderniste, Paris, imprimerie Grou-Radenez.
L'Abbaye de Jumièges (1927), H. Laurens. CollectionPetites monographies des grands édifices de la France en collaboration avec Louis-Marie Michon.
La Gonfle (1928), farce paysannefort facétieuse sur le sujet d'une vieille femme hydropique, d'un sacristain, d'un vétérinaire et d'une pompe à bestiaux. Paris, éditions Gallimard.
Devenir (1928), Paris, Eos, texte revu et corrigé par l'auteur.
Noizemont-les-Vierges, Liège,A la Lampe d'Aladin. Réédité par les Éditions Claire Paulhan en 2017, édition établie, introduite et annotée parThierry Gillybœuf,(ISBN978-2-912222-58-9)[25].
Dialogue (1930), Paris, Claude Aveline,Collection Blanche. Tiré à cent exemplaires, hors commerce. Une seconde version, comptant quelques variantes, a été publiée en 1989 dans le premier volume desCahiers Roger Martin du Gard, chez Gallimard en 1989[26].
L'Appareillage (1930). Détruit par l'auteur avant toute publication[27].
Jacques Thibault (1946), récit composé de textes choisis pour la jeunesse dansLes Thibault, par Marcel Lallemand avec la collaboration de l'auteur, Paris, Gallimard.
Un Taciturne, (1948), drame en trois actes, nouvelle édition retouchée par l'auteur, Paris, Gallimard.
Œuvres complètes dans la collection de la Pléiade avec une préface d'Albert Camus (1955), un index chronologique, des souvenirs autobiographiques et littéraires inédits, un résumé de l'affaire Dreyfus établi par Jean-Bloch Michel, Paris, Gallimard, 2 vol.
In memoriam [en souvenir deMarcel Hébert in RMDGŒuvres complètes , La Péiade, Gallimard, Paris, 1955.
Publications posthumes
Correspondance avec André Gide, Paris,Gallimard,1968 .
Correspondance croisée avec Jacques Copeau, texte établi et annoté par Claude Sicard, introduction par Jean Delay, Paris, Gallimard, 1972.
Correspondance générale I 1896-1913, édition établie par M. Rieuneau avec la collaboration d'A. Daspre et C. Sicard, Gallimard, (posthume1980)
Correspondance générale II 1914-1918, édition établie par M. Rieuneau avec la collaboration d'A. Daspre et C. Sicard, Gallimard, (posthume1980).
Le Lieutenant-colonel de Maumort, édition établie par André Daspre, collection de La Pléiade, Paris, Gallimard, 1316 p. (posthume1983).
Correspondance générale III 1919-1925, édition établie et annotée par J.-C. Airal et M. Rieuneau , Gallimard, (posthume1986).
Correspondance générale IV 1926-1929, édition établie et annotée par J.-C. Airal et M. Rieuneau , Gallimard, (posthume 1987).
Correspondance générale V 1930-1932, édition établie et annotée par J.-C. Airal et M. Rieuneau , Gallimard, (posthume 1988).
Correspondance générale VI 1933-1936, édition établie et annotée par P. Bardel et M. Rieuneau , Gallimard, (posthume 1990).
Correspondance générale VII 1937-1939, édition établie et annotée par P. Bardel et M. Rieuneau, Gallimard, (posthume 1992).
Journal I Textes autobiographiques 1892-1919, édition établie et annotée par C. Sicard, Gallimard (posthume1992)
Journal II 1919-1936, édition établie et annotée par C. Sicard, Gallimard (posthume1993)
Journal III 1937-1949 Textes autobiographiques 1950-1958, édition établie et annotée par C. Sicard, Gallimard (posthume1993).
Correspondance avec André Beucler, 1927-1958, édition présentée et annotée par Bruno Curatolo,Plaisirs de Mémoire et d'Avenir, hors série,, 111 p. (posthume 2018).
↑« Effectue son service militaire dans le peloton des « dispensés » du 39e régiment d’infanterie de la caserne Hatry à Rouen. Les « dispensés » pour étude n’effectuent qu’un an de service au lieu de trois. RetrouveGustave Valmont avec qui il partage une chambre en ville auno 14 de la rue de la Chaîne, Maurice Ray, et se lie d’amitié avec plusieurs compagnons dont Marcel de Coppet et Jean-Richard Bloch »Roger Martin du Gard et le biographe, textes réunis par Hélène Baty-Delalande et Jean-François Massol, les éditions Ellug publient les actes de la journée d'étude organisée à l'Université Lyon II en.
Garguilo, René,La Genèse des Thibault de R. Martin du Gard, Paris, Klincksieck, 1974, 843 p.
Sicard, Claude,R. Martin du Gard. Les Années d'apprentissage littéraire, Paris, Champion, 1976.
Daspre, André, et Schlobach, Jochen, dir.,R. Martin du Gard, études sur son œuvre, Paris, Klincsieck, 1984, 308 p.
Alluin, Bernard,R. Martin du Gard romancier, Paris, Aux amateurs des livres, 1989, 508 p.
Lebrun, Jean-Claude,Le cahier gris, Lecture accompagnée par Jean-Claude Lebrun, La bibliothèque Gallimard,no 53, 2000.
Santa, Angels, et Parra, Montse, RelireL'Eté 1914etL'Epilogue de R. Martin du Gard, Espagne, Université de Lléida, 2000, 367 p.
Schlobach, Jochen,Livres, lectures, envois d'auteur, Catalogue de la bibliothèque de R. Martin du Gard, Paris, Champion, 2000.
Daspre, André, et Tassel, Alain,R. Martin du Gard et les crises de l'Histoire (colonialisme, Seconde Guerre mondiale), Presses Universitaires de Nice-Sophia Antipolis, 2001, 276 p.
Baty-Delalande, Hélène, et Massol, Jean-François, R. Martin du Gard et le biographique, Grenoble, ELLUG, 2009, 164 p.
Baty-Delalande, Hélène,Une politique intérieure, la question de l'engagement chez R. Martin du Gard, Paris, Champion, 2010, 710 p.
Baty-Delalande, Hélène, et Massol, Jean-François, éd.,Jean Barois, centenaire d'un roman-monstre. Lectures à vif, lectures actuelles, Berne, Peter Lang, 2017, 208 p.
Bezet, Françoise,Mémoire d'un lieu, Augy, Berceau des "Thibault" de Roger Martin du Gard, prix Nobel de littérature, imprimé en France par Présence Graphique, Monts, juin 2023, 127 pages.
(en)Autobiographie sur le site de lafondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — leNobel Lecture — qui détaille ses apports)