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Roger Ebert

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Pour les articles homonymes, voirEbert.

Roger Ebert
Roger Ebert en 2006.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Roger Joseph Ebert
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
À partir deVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Chaz Ebert(en)(de à)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Partenaire
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Distinctions
signature de Roger Ebert
Signature

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Roger Ebert, né le àUrbana dans l’Illinois et mort le àChicago (Illinois), est unjournalisteaméricain.

Critique de cinéma particulièrement reconnu en Amérique, sa rubrique duChicago Sun-Times est reprise dans 200 journaux. Dans ses livres, sur son site web et à la télévision, il a largement contribué à promouvoir un cinéma de qualité auprès du public américain.

Biographie

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Jeunesse et formation

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Les grands-parents de Roger Joseph Ebert sont des immigrants allemands. Ses parents lui donnent une stricte éducationcatholique et, pendant son enfance, il estservant d'autel à l'église de sa ville natale.

S'intéressant déjà aujournalisme, il rédige des articles sur des événements sportifs pour le journal de son collège et pour de petits journaux de l'Illinois. À cette époque, il fonde son propre magazine descience-fiction.

Il suit des études supérieures à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign. Grâce à une bourse d'études, il peut se rendre enAfrique du Sud afin de les poursuivre à l'université du Cap. À son retour aux États-Unis, il entreprend un doctorat à l'université de Chicago qu'il ne terminera pas. Il a besoin d'un emploi pour subvenir à ses besoins pendant qu'il prépare son doctorat et postule donc auChicago Daily News, espérant que, comme il a déjà vendu des articles en free-lance auDaily News, notamment un article sur la mort de l'écrivain Brendan Behan, il soit engagé par le rédacteur en chef Herman Kogan. Au lieu de cela, Kogan recommande à Ebert de s'adresser au rédacteur en chef duChicago Sun-Times, Jim Hoge. Ce dernier embauche Ebert en tant que reporter au Sun-Times en 1966. Il suit des cours de doctorat à l'université de Chicago tout en travaillant comme reporter au Sun-Times pendant un an. Après le départ de la critique de cinéma Eleanor Keane du Sun-Times en avril 1967, le rédacteur en chef Robert Zonka confie le poste à Ebert. La charge de travail cumulée des études supérieures et du métier de critique de cinéma s'avérant trop lourde, Ebert quitte l'université de Chicago pour se consacrer à la critique cinématographique auChicago Sun-Times[1].

Critique duChicago Sun-Times

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Roger Ebert (à droite) etRuss Meyer en 1970.

Roger Ebert occupera le poste decritique de cinéma du journalChicago Sun-Times pendant 46 ans[2]. Sa dernière critique paraît le. Il a écrit plusieurs articles sur l'art de la critique cinématographique et a justifié la notation des films par étoiles, en soulignant que celle-ci permet plus une comparaison relative entre les films que leur notation absolue.

Télévision

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De 1975 à 1982, Roger Ebert etGene Siskel, son confrère duChicago Tribune, animent l'émissionSneak Previews (en). À partir de 1978, l'émission est diffusée à une échelle nationale par le réseau de télévision publicPublic Broadcasting Service (PBS). Le duo s'est fait connaître pour ses résumés de critiques "pouce en haut/ pouce en bas". Siskel et Ebert ont déposé la marque de commerciale de l'expression "Deux pouces en l'air".

Entre 1982 et 1986, les deux critiques animentAt the Movies (en), émission diffusée ensyndication. En 1986, ils changent à nouveau de propriétaire et créentSiskel & Ebert & the Movies à traversBuena Vista Television, qui fait partie de laWalt Disney Company.

Après le décès de Siskel en 1999, les producteurs ont rebaptisé l'émissionRoger Ebert & the Movies et ont fait appel à des co-animateurs tournants, dontMartin Scorsese,A.O. Scott etJanet Maslin.

Richard Roeper (en) devient co-animateur permanent de l'émission avec Ebert jusqu'en 2006[2]. L'émission est renomméeAt the Movies with Ebert & Roeper et plus tardAt the Movies.

En 2000, Ebert a interviewé le présidentBill Clinton à laMaison Blanche. M. Clinton a parlé de son amour pour le cinéma, de ses films préférés de 1999 et de tous les temps, notammentCasablanca (1942),Le train sifflera trois fois (1952) etLes dix commandements (1956). Au cours de l'entretien, le président Clinton a également mentionné que ses acteurs préférés étaientMeryl Streep,Robert De Niro etTom Hanks.

En 2005, Ebert est devenu le premier critique de cinéma à recevoir une étoile sur leHollywood Walk of Fame.

Autres activités

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Roger Ebert est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés au cinéma. Son autobiographie, intituléeLife Itself: A Memoir, est publiée en 2011[3].

Mort

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Roger Ebert meurt le àChicago d'uncancer de la thyroïde, après onze ans de lutte contre cette maladie[4],[5],[6]. Il est enterré aucimetière de Graceland à Chicago.

Choix du critique

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Roger Ebert a souvent affirmé que selon lui le meilleur film était officiellementCitizen Kane d'Orson Welles, mais il a aussi laissé entendre à plusieurs reprises que son film favori étaitLa dolce vita deFederico Fellini[7].Robert Mitchum etIngrid Bergman figuraient parmi ses acteurs préférés.

En 2012, il dresse une liste des dix meilleurs films de tous les temps composée de :2001, l'Odyssée de l'espace ;Aguirre, la colère de Dieu ;Apocalypse Now ;Citizen Kane ;La dolce vita ;Le Mécano de la « General » ;Raging Bull ;Voyage à Tokyo ;The Tree of Life etSueurs froides[8].

À partir de 1967, et pendant toute sa carrière, il distingue son film de l'année. Voici ce palmarès :

Distinctions

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Statue de Roger Ebert, « pouce levé », devant le Virginia Theatre deChampaign, dans l'Illinois.

En 1975, Roger Ebert est le premier critique de cinéma à recevoir leprix Pulitzer de la critique. En, il est également le premier à se voir décerner une étoile sur leWalk of Fame d'Hollywood[1]. En 1995, une rue deChicago, est rebaptisée Siskel and Ebert Way en l'honneur des deux critiques de cinéma[2].

Une campagne de financement est mise sur pied en 2013 afin d'élever un monument à la mémoire de Roger Ebert[9]. L'année suivante, à l'occasion du festival de cinéma Ebertfest, une statue en bronze représentant le critique est dévoilée àChampaign,Illinois, près de sa ville natale d'Urbana. La statue est l'œuvre du sculpteur Rick Harney. Elle est intituléeC-U at the Movies, reprenant la formule popularisée par Ebert durant ses émissions[10].

Life Itself, un documentaire retraçant la vie du critique et inspiré de son autobiographie, est présenté aux festivals deSundance et deCannes. Le film, sorti aux États-Unis en 2014, est réalisé parSteve James et coproduit parMartin Scorsese[11].

Le 12 juillet 2005, le maire de ChicagoRichard M. Daley a déclaré la « Journée Roger Ebert à Chicago » et a apposé une plaque sous le chapiteau duChicago Theatre en son honneur.

Ouvrages

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Chaque année, de 1999 à 2013 (sauf en 2008), Roger Ebert a publié leRoger Ebert's Movie Yearbook, un recueil de toutes ses critiques de films des deux années et demie précédentes[12], ainsi que des essais et autres écrits. Il a également publié les livres suivants :

Notes et références

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  1. a etb(en) « Roger Ebert, Chicago Sun-Times movie critic, dies aged 70 »,Associated Press,
  2. ab etc(en) Ronald Bergan, « Roger Ebert obituary »,The Guardian,
  3. (en) Janet Maslin, « A Writer’s Voice, Now Muted but Still Lively »,The New York Times,
  4. (en) Neil Steinberg, « Roger Ebert dies at 70 after battle with cancer »,Chicago Sun-Times,‎(lire en ligne)
  5. (en) Cheryl Corely, « For Pulitzer-Winning Critic Roger Ebert, Films Were A Journey »,NPR.org,‎(lire en ligne)
  6. « Décès du critique de cinéma et prix Pulitzer américain Roger Ebert »,romandie.com.
  7. (en) Roger Ebert, « The greatest films of all time », Roger Ebert's Journal,
  8. (en) « Roger Ebert: Critic, Chicago Sun-Times »,British Film Institute,
  9. « Roger Ebert pourrait avoir sa propre statue »,Associated Press,
  10. (en) Andrew Ryan, « Thumbs up: Statue of Roger Ebert to be unveiled at film festival »,The Globe and Mail,
  11. (en)Marc Cassivi, « Rien sur Robert »,La Presse,
  12. Par exemple, l'édition 2011(ISBN 978-0-7407-9769-9) couvre la période de janvier 2008 à juillet 2010.
  13. KimSeverson, « Roger Ebert: No Longer an Eater, Still a Cook »,The New York Times,‎(lire en ligne, consulté le)

Liens externes

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