Roger Combrisson naît le auChâtelet-en-Brie (Seine-et-Marne) dans une famille modeste[1]. Son père est cheminot[2]. En 1947, il épouse Denise Caen (1921-2006), postière avec qui il a deux enfants[1].
Son souhait de devenir instituteur ne peut se réaliser par manque d'argent dans sa famille[2]. Il trouve du travail auxPTT puis à laSNCF. Entré dans la clandestinité pour échapper auSTO au printemps 1943, il est arrêté en octobre de cette même année, incarcéré àChemnitz puis dans lecamp de concentration de Flossenbürg[1].
Il meurt le à l'hôpital Gilles de Corbeil dans sa commune sans avoir voulu d'obsèques, ayant légué son corps à la science[3]. Le, un hommage lui est rendu parSerge Dassault, sénateur-maire de Corbeil-Essonnes,Manuel Valls, député-maire d’Évry,Michel Berson, président duconseil général de l'Essonne et le maire de la ville jumelleSindelfingen[4] sur le parvis de l'hôtel de ville de Corbeil-Essonnes devant 1 500 personnes[5].
Roger Combrisson est élu le avec 52,40 % des suffrages[3] pour laIIIe législature dans le nouveau département de l’Essonne[6] jusqu’à la dissolution de l’Assemblée nationale par le présidentCharles de Gaulle, entraînant le basculement de la circonscription au profit du candidat de l’UDRJean-Claude Fortuit. Il retrouve son siège le avec 52,31 % des voix[3] pour laVe législature[7] et le conserve pour laVIe avec 52,47 % des voix face à Serge Dassault[3] jusqu’à la vague rose de 1981 où il se désiste en faveur deMichel Berson[8]. Il est à nouveau élu le pour laVIIIe législature jusqu’à la nouvelle dissolution de1988[9].
Le, il est parmi les députés qui saisissent leconseil constitutionnel contre la loi autorisant la visite des véhicules en vue de la recherche et de la prévention des infractions pénales[10]. Le, il participe à la saisine du même conseil contre la loi portant validation d'actes administratifs[11].
Roger Combrisson est élumaire deCorbeil-Essonnes le sur une liste d’« union républicaine et laïque » avec 39,41 % des voix au premier tour et 44,74 % au second. En1965 il est réélu avec 67,37 % des suffrages, en1971 avec 69,05 % des voix, en1977 avec 65,17 % des voix, en1983 avec 52,97 % des voix, en1989 avec 55,1 % des voix[3]. Il conserve ce mandat jusqu’au où il cède son siège à son adjointe Marie-Anne Lesage, avant l'élection deSerge Dassault le[12].