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Robert Mesuret, né en 1908 et mort en 1972, est un historien de l’art etconservateur de musée originaire de Bordeaux et établi à Toulouse, spécialiste de l’art du sud-ouest de la France.
Robert Mesuret est né à Bordeaux le[1] au 19 rue du Temple[2].
Il suit des études en droit et soutient une thèse sur le droit maritime et commercial[3]. Il est nommé secrétaire de laConférence du stage des avocats à lacour de Bordeaux[1].
Il mène parallèlement des recherches dans le domaine de l’art et il est l’auteur d’une étude sur le peintre bordelaisPierre Lacourt[4] publiée en 1937. Il dévoue son temps libre à visiter des musées en Europe, développant une forte expertise en art[1].
En 1938 il rencontre àSuperbagnères sa future épouse, Raymonde Jourdet (1913-2008[5]), et part s’installer avec elle àToulouse[1].
Il manifeste un grand intérêt pour la ville et son patrimoine. Il y rencontrePierre Lespinasse[note 1] etLouis Lacroix et intègre rapidement les sociétés savantes toulousaines auxquelles il participe activement. Le 24 février 1944, il devient membre de la société desToulousains de Toulouse[1].
En 1967, il publieLes Peintures murales du Sud-Ouest de la France duXIe auXVIe siècle, une vaste enquête de 83 ensembles peints considérés comme « la première manifestation moderne d’un véritable intérêt pour les peintures murales en Midi-Pyrénées ». Ses travaux constituent la base de l'élaboration d'un corpus des peintures murales romanes de la région Midi-Pyrénées par le Ministère de la culture[6].
Il a été président de l’Académie des Arts, mainteneur des Jeux Floraux, bibliothécaire de l’Académie des sciences inscriptions et Belles-Lettres, membre de la Société Archéologique duMidi de la France, trésorier du Syndicat d’initiative, membre des conseils d’administration de la Société des Toulousains de Toulouse, et de la Société de Géographie, correspondant de la Commission des Monuments historiques pour le département de la Haute-Garonne.
Il décède à Toulouse le[1].
Il est nommé Conservateur de musée le 28 juin 1948 (arrêtés ministériels des 23 juillet 1949 et 11 avril 1953)[7] après une thèse à l’École du Louvre soutenue en 1946 pour laquelle il a utilisé des notes sur les artistes toulousains desXVIe et XVIIe siècles rédigées par Pierre Lespinasse avant son décès en 1943[1].
En 1942 Paul Mesplé, conservateur au musée des Augustins, organise une exposition des artistes toulousains duXVIIe siècle. Cette exposition sera reprise quelques années plus tard en 1947 avec l’aide de Robert Mesuret sous le titreL’âge d’or de la peinture toulousaine et sera présentée à Toulouse puis au musée de l’Orangerie[1],[8].
Il devient conservateur des muséesSaint-Raymond,Paul-Dupuy etGeorges-Labit auxquels il apportera de nombreuses modifications au niveau de lamuséographie ce qui lui vaudra de nombreuses critiques.
« Il s'entendit un jour reprocher d'avoir transformé un musée en boîte de nuit parce qu'il avait utilisé la lumière indirecte, parce que les salles étaient trop vastes dans leur nouvelle "nudité"... »[9]
Il est chargé de conférences à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Toulouse ainsi qu'aux Instituts français de Madrid, Valladolid, Barcelone, Valence, Saragosse, Pampelune, Saint-Sébastien[2].
Il est chargé d’inspection des musées de province.