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| Nom de naissance | Robert Marcel Adolphe Lamoureux |
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| Naissance | 11e arrondissement de Paris |
| Nationalité | |
| Décès | (à 91 ans) Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) |
| Profession | Acteur,réalisateur |
| Films notables | Papa, Maman, la Bonne et moi,Mais où est donc passée la septième compagnie ? |
Robert Lamoureux, né le dans le11e arrondissement de Paris et mort le àBoulogne-Billancourt[1],[2], est unacteur,humoriste,auteur dramatique,réalisateur,poète,parolier etscénaristefrançais.
Né dans un milieu modeste, Robert Lamoureux met fin à sa scolarité à la fin de l'école primaire puis effectue des petits boulots, dès l'âge de 14 ans. En 1940, il est mobilisé àIssoire, puis auxChantiers de jeunesse, avant de reprendre la vie civile dans Paris occupé. Après la fin de la guerre, il devient comptable dans la Société des Houillères du Sud-Oranais deKenadsa, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest deColomb-Béchar, enAlgérie[3]. Il fait ses premières armes de bonimenteur sur le plateau de théâtre de la salle des fêtes des Houillères de Kenadsa. Il revient ensuite àParis, pour exercer la profession de représentant commercial pour des machines à écrire.
Robert Lamoureux commence sa carrière auThéâtre des Trois Baudets où le producteurJacques Canetti le fait débuter en 1949, dans le spectacle 39,5° une revue montée parPierre Dac et mise en scène parYves Robert. Lamoureux commence son numéro, assis dans la salle, puis grimpe sur scène pour interprèter ses propres chansons et réciter des monologues cocasses. Il touche dès 1950 toutes les facettes du spectacle :music-hall, disque, radio, théâtre, etc. Il est l'auteur de quatorze pièces plaisantes, drôles et non exemptes d'une certaine critique sociale, dont certaines tiennent l'affiche plusieurs années et font l'objet de multiples reprises commeLa Soupière en 1971 ouL'Amour foot en 1993.
En 1950, il enregistre son premier disque qui reçoit le Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour la chansonPapa, Maman, la Bonne et moi[4] avant que le cinéma ne s'intéresse à lui. De cette année date le sketch qu'il a écrit et interprété,La Chasse au canard, dans lequel se trouve la fameuse phrase : « Et le canard était toujours vivant... », rapidement devenue une expression qui signifiait : « Le problème est toujours présent ».

Il connaît de gros succès dans les années 1950, avec des comédies dethéâtre de boulevard, où il impose un personnage mince, séduisant et drôle. De cette époque, on peut aussi retenir les filmsPapa, Maman, la Bonne et moi (1954) deJean-Paul Le Chanois, inspiré d'un de ses numéros de cabaret, etPapa, Maman, ma Femme et moi (1955), du même réalisateur. En 1955, il joue avecBetsy Blair dansRencontre à Paris. Il incarne deux fois unArsène Lupin plein de gouaille (Les Aventures d'Arsène Lupin, 1956, deJacques Becker ;Signé Arsène Lupin, 1959, d'Yves Robert).
En 1960, il passe derrière la caméra pour réaliser des films adaptés depièces de boulevard dont il est l'auteur (Ravissante etLa Brune que voilà), qui connaissent des succès en salles mais rebutent la critique. Après une longue éclipse au cinéma, Robert Lamoureux réinvente levaudeville militaire avec notamment la série dela Septième Compagnie, dont les exploits remplissent les salles :Mais où est donc passée la septième compagnie ? (1973),On a retrouvé la septième compagnie (1975),La Septième Compagnie au clair de lune (1977). On le retrouve dansL'Apprenti salaud (1977) deMichel Deville. Mais Robert Lamoureux avoue que le cinéma l'ennuie : il préfère le théâtre auquel il consacre l'essentiel de sa carrière.
Robert Lamoureux écrit d'autres chansons commeHistoire de roses, ainsi que quelques poèmes commeL'Éloge de la fatigue, écrit après avoir vuCyrano de Bergerac au théâtre. En 1972, il a un différend avecClaude François : Robert Lamoureux avait écrit le texte d'une chansonViens à la maison et Claude François interprète alors une chanson portant le même titre (paroles : Frank Thomas, Jean-Michel Rivat, musique : Jean-Pierre Bourtayre, Claude François, Jean-Michel Rivat). Robert Lamoureux et le compositeur Henri Bourtayre (père de Jean-Pierre Bourtayre) portent plainte pour plagiat et obtiennent gain de cause. La chanson de Claude François portera finalement le titreY'a le printemps qui chante (Viens à la maison)[5].
De sa première femme, une amie d'enfance, Simone Chaigneau (1922-1992), épousée le 31 août 1942, il a eu trois enfants. Leur divorce est effectif en février 1964. Robert Lamoureux épouse en septembre de la même année,Magali Vendeuil, pensionnaire de laComédie-Française, morte le[6] et dont il a eu une fille.

Décédé le des suites d'un coma, il est inhumé le auprès de sa femmeMagali Vendeuil àNeauphle-le-Vieux (Yvelines), après des obsèques religieuses en l'église deBoulogne-Billancourt[7],[8]. Il a quatre enfants[9].
Robert Lamoureux est évoqué dans le82e des 480 souvenirs cités parGeorges Perec dansJe me souviens.
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