Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Cet article est uneébauche concernant l’art contemporain et unpeintreaméricain.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Période d'activité | |
Nom de naissance | |
Pseudonyme | |
Nationalité | |
Activités | Costumier,créateur de bijoux,graveur,scénographe,artiste graphique,designer,sculpteur, dessinateur de timbres,peintre,artiste ![]() |
Formation | Université d'Édimbourg Edinburgh College of Art Arsenal Technical High School(en) ![]() |
Représenté par | |
Lieux de travail | |
Mouvements |
Robert Indiana,nom de scène de Robert Clark, né le àNew Castle (Indiana) et mort le àVinalhaven (Maine)[1], est unartisteaméricain associé au mouvement dupop art.
Robert Clark, qui prendra plus tard lepseudonyme de Robert Indiana, est né à New Castle (Indiana,États-Unis) en 1928. Il étudiera d’abord dans différentes institutions ou écoles d’art aux États-Unis (Indianapolis,Utica,Chicago, etc.), avant de suivre un enseignement au College of Art d’Édimbourg, puis àLondres. Robert Indiana voyage auMexique, enEurope et à l’intérieur des États-Unis. Il s’installe àNew York en 1958.
En 1961, il figure à l’exposition « Studio of Dance », et, l’année suivante, à l’exposition historique « New Realists », laquelle réunit alors une grande partie des artistes internationaux qui se réclament duPop Art, langage typiquement nord-américain. En 1962 également est organisée sa première exposition personnelle aux États-Unis. Artiste-clef du Pop Art, Robert Indiana expose partout, participe à toutes les manifestations du mouvement (Montréal,Sao Paulo,Düsseldorf, New York, Chicago, etc.). Il sera présent, en 1990, à laFIAC deParis.
Robert Indiana fait partie de la seconde vague des artistes américains du Pop Art, vague qui vint après lesRobert Rauschenberg,Jasper Johns,John Chamberlain, etc. Comme beaucoup d’artistes du Pop Art, Indiana évoluera dans une direction qui lui est propre. Reprenant à son compte quelques voies ouvertes par d’autres, il utilisera pour s’exprimer les tubes d’éclairage aunéon, les figures géométriques (cercles,étoiles,pentagones) aux couleurs uniformes enaplats et bien délimitées.
Robert Indiana admireEdward Hopper et le peintreCharles Demuth, l’un des précurseurs de la représentation de l’industrialisation américaine ; en 1963, il rend hommage à ce dernier par le célèbre « The Demuth American Dream », composition à partir du chiffre 5 et d’un jeu d’étoiles. Robert Indiana travaille sur le signe. Bientôt l’artiste en vient à n’utiliser plus que lettres et chiffres. Son célèbre « Love » avec le O incliné deviendra l’image référence du Pop Art, image que l’artiste déclinera sans cesse, image obsessionnelle qui envahira le monde nord-américain. Le parcours de Robert Indiana, devenu presque l’homme d’une seule image, reflète bien l’esprit du Pop Art, esprit qui entretient des rapports pour le moins ambigu, haine et adulation, avec lasociété de consommation.
Personnage insolite, Robert Indiana s’installe en 1978 àVinalhaven dans une île du Maine (États-Unis) ; il cesse alors de peindre, refuse la demande, afin de ne se consacrer qu’à lasculpture (troncs d’arbres assemblés en idoles barbares). À l’occasion d’une rétrospective organisée àNice en 1998,il reprend pourtant une septième variante de « American Dream », consacrée cette fois à trois femmes américainesvenues vivre en France[pas clair] (Joséphine Baker,Isadora Duncan etGrace Kelly)[réf. nécessaire].
Robert Indiana est le créateur de la sculptureLOVE visible dans le Love Park à Philadelphie en 1970. Cette œuvre représente l’art populaire présent dans la sculpture. En 1973, un timbre est créé, aux États-Unis, reprenant cette image de contribution qui sera imprimée à 32 millions d’exemplaires.
Outre Philadelphia, la sculptureLOVE a élu domicile dans les rues un peu partout dans le monde :New York,Madrid,Singapour,Taipei,Shanghai,Montréal,Fondation Pierre Gianadda, (àMartigny, Suisse), etc.
Le, à l'occasion de la fête de laSaint-Valentin, le motif deLOVE fut repris de manière similaire au timbre dans lelogo de Google, sur sa page d'accueil. Le second « O » du mot « GOOGLE » y était remplacé par un "V"[réf. nécessaire].
Indiana pensait que l’art réveille l’amour que les gens portent en eux à condition qu’ils le côtoient tous les jours[réf. nécessaire], se disant qu’avec une sculpture représentant l’amour, il ferait ressortir l’amour de chacun et qu’ainsi, toute une population pourrait facilement être plus amoureuse.
Cette statue a inspiré la pochette de l'albumRenegades (2000) du groupe de N U alternatifRage Against the Machine.
Sur les autres projets Wikimedia :