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Robert Guiscard

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Robert Guiscard
Illustration.
Robert Guiscard parMerry-Joseph Blondel.
Salles des croisades,château de Versailles.
Fonctions
Duc d'Apulie, de Calabre et de Sicile

(25 ans, 10 mois et 18 jours)
PrédécesseurLui-même (en tant que comte)
SuccesseurRoger Borsa
Comte d’Apulie

(2 ans)
PrédécesseurOnfroi de Hauteville
SuccesseurLui-même (en tant que duc)
Biographie
DynastieMaison de Hauteville
Nom de naissanceRobert de Hauteville
SurnomGuiscard
Date de naissanceaprès 1015
Lieu de naissanceNormandie
OrigineDrapeau du Duché de Normandie Duché de Normandie
Date de décès
Lieu de décèsÎle de Céphalonie
PèreTancrède de Hauteville
MèreFrédésende
ConjointsAubrée de Buonalbergo
Sykelgaite de Salerne
EnfantsBohémond de Tarente
Roger Borsa
Gui d'Amalfi
Emma
Robert Scalio
Héria
Sybille
Mahaut de Pouille

Image illustrative de l’article Robert Guiscard
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Robert de Hauteville ditRobert Guiscard[note 1] (enitalien :Roberto d'Altavilla,Roberto il Guiscardo ; enlatin :Robertus de Altavilla,Robertus cognomento Guiscardus,Robertus Wiscardus), né après 1015 àHauteville et mort le àCéphalonie,comte d'Apulie (1057-1059), puisduc d'Apulie, de Calabre et de Sicile (1059-1085), est l'un des plus célèbres aventuriersnormands qui s'illustrèrent enMéditerranée.

En 1047, il quitte leduché de Normandie pour l'Italie du Sud afin d'y faire fortune. Il rejoint son frère aînéDrogon,comte d'Apulie, et s'installe enCalabre où il mène d'abord une vie de mercenaire et de brigand. Il hérite en 1057 du comté d'Apulie et achève laconquête de l'Apulie et de la Calabre aux dépens desLombards et desByzantins. Par letraité de Melfi, en 1059, il reçoit l'investiture duduché d'Apulie et de Calabre et devient le principal allié de lapapauté. Accompagné de son frèreRoger, il entame en 1061 la conquête de laSicile, alors occupée par les musulmans. Ennemi des Byzantins, qu'il expulse définitivement d'Italie, il mène contre eux une offensive infructueuse enAlbanie de 1081 à 1085. Célèbre pour sa ruse — qui lui valut le surnom de « Guiscard » — il fut aussi surnommé la « terreur du monde ».

Biographie

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Origines

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Robert Guiscard est le fils deTancrède de Hauteville, petit seigneur normand sans fortune de la région deCoutances, dans l'ouest duduché de Normandie, et de sa seconde épouse Frédésende, qui passe parfois pour être une fille du ducRichard II de Normandie. Selon le chroniqueur d'origine normandeGeoffroi Malaterra, Tancrède de Hauteville fait partie de la noblesse du duché sans être cependant l'un des principaux seigneurs. Selon la princesse byzantineAnne Comnène, Robert Guiscard est d'obscure origine[1]. Selon le chroniqueurOthon de Freising, c'est unvavasseur, c’est-à-dire le vassal d’un vassal[2].

Lechâteau de Melfi.

Robert Guiscard est le sixième des fils de Tancrède. Il est encore en Normandie lorsque ses frères aînésGuillaume Bras-de-Fer,Drogon etOnfroi s’établissent en Italie méridionale vers 1035. Après avoir servi de mercenaires jusqu'en 1041, ces derniers décident de combattre pour leur compte et entament la conquête d'un pays divisé et en proie à l'anarchie[3]. En 1042,Melfi est choisie comme capitale ducomté d'Apulie et Guillaume Bras-de-Fer y est élu chef des Normands d'Italie en septembre[4].

Arrivée en Italie et premiers faits d'armes

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Robert débarque en Italie en 1047[5]. SelonAnne Comnène, il quitte la Normandie à la tête de cinq chevaliers et trente hommes de pied[6]. Accueilli froidement par son demi-frèreDrogon devenu comte d'Apulie depuis peu, il obtient néanmoins la garde du château de Scribla, dans la vallée deCrati enCalabre[7]. Après un séjour assez court dans cette région insalubre, il s’installe dans le repaire deSan Marco Argentano[8]. Avec sa petite bande armée, Robert y mène dès lors une vie de brigand, connaissant aussi bien la faim, la soif, et la misère, que la fortune, pillant les richesmonastères et leséglises, volant lebétail, rançonnant la population et détroussant les voyageurs, harcelant les troupes byzantines et semant la terreur dans la région[9].

En même temps que cette vie de bandit, il sert occasionnellement le prince lombardPandolf IV de Capoue, ainsi que ses frères Drogon puis Onfroi, devenucomte d'Apulie en 1051. Il se marie avecAubrée de Buonalbergo, la tante d’un baron normand d'Apulie,Girard de Buonalbergo, et reçoit en dot l'autorité d'une troupe de deux cents chevaliers normands[10],[11].

Onfroi et Robert dictent leurs conditions au pape Léon IX àCivitate. Peinture d’Adolphe Roger (Salles des croisades).

En, le papeLéon IX, décidé à mettre fin à l’expansion normande, lance une offensive en Apulie avec l’appui des troupes impériales[12]. Onfroi convoque Robert Guiscard et le comteRichard d'Aversa pour ce combat décisif qui les attend sur les bords duFortore[13]. Le, les deux armées s’affrontent àCivitate[14]. Robert Guiscard, qui commande l’aile gauche, s’illustre par sa bravoure et contribue grandement à lavictoire normande[15]. Le pape Léon IX, capturé, est raccompagné sous escorte jusqu’àBénévent[16]. En, il accorde son investiture pour les territoires normands occupés ainsi que pour les conquêtes futures en Calabre et en Sicile[17]. En 1055, Onfroi, Robert et leur frèreGodefroi, nouvellement arrivé, effectuent une campagne militaire contre les possessions byzantines de l’extrême-sud de l’Italie[18]. De retour en Calabre, Robert s’empare deBisignano,Cosenza etMartirano, c’est-à-dire toute la partie nord de la Calabre, et contraint ces villes à lui payer un tribut[19].

En, Robert Guiscard est rappelé en Apulie à la suite de la mort d’Onfroi[19]. Il lui succède comme comte d'Apulie après avoir évincé ses deux jeunes neveux,Abagelard etHerman[20]. Il confie à son frère cadetRoger de Hauteville, récemment arrivé en Italie, le comté de Calabre, encore à conquérir[21]. En 1058, il répudie sa femme, Aubrée de Buenalbergo, et forme une alliance avec le prince lombardGisolf II de Salerne en épousantSykelgaite, la sœur de ce dernier[22]. Il entreprend alors la conquête de la Calabre en compagnie de son frère Roger. Les deux dernières places fortes byzantines enCalabre,Squillace etReggio, sont soumises en 1059[23].

Conquête de la Sicile

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Robert Guiscard nommé duc d’Apulie, de Calabre et de Sicile par le papeNicolas II. Illustration duXIVe siècle.

La papauté, de plus en plus isolée du fait de sa rupture d'un côté avec leSaint-Empire dans laquerelle des Investitures, et de l'autre côté avec l'Empire byzantin à la suite duschisme de 1054, décide de reconnaître l'autorité des Normands et d'en faire ses alliés. Le plan de Robert d'expulser les Arabes de Sicile et de restaurer le christianisme sur l'île attise également l'intérêt du pape[5]. Le, par letraité de Melfi, le papeNicolas II reconnaît les possessions normandes et nomme Robert Guiscard duc d'Apulie, de Calabre et de Sicile[24]. En échange, Robert, désormaisvassal de l'Église, tout comme son beau-frèreRichard d'Aversa reconnu comme duc deCapoue, s'engage à verser une rente annuelle, à porter la bannière papale et à latiniser les terres conquises[23],[25],[26]. À partir de cette date, les Normands ont les mains libres et peuvent maintenant servir l'Église et la papauté. Ils peuvent surtout mieux les servir pour se servir d'elles, et légitimer leurs actions et leurs prises de pouvoir en Italie du Sud et en Sicile. Deux fils de Tancrède,Guillaume etMauger, viennent renforcer les effectifs normands à la même période.

Les étapes de la conquête normande de l'Italie méridionale.

Au printemps 1060, Robert s'empare deTarente et deBrindisi[27]. Tandis qu'il résiste à une contre-attaque byzantine en Apulie[28], il confie à son frèreRoger la mission de conquérir de Sicile avec60 chevaliers[29]. La conquête de l'île est lente et difficile, tant par le manque de guerriers normands expérimentés dont Roger dispose, que par le nombre important de forteresses musulmanes qui quadrillent la Sicile. Roger remporte néanmoins plusieurs victoires décisives, àMessine en 1061,Troina en 1062,Cerami en 1063, et enfinMisilmeri en 1068. En 1071, Guiscard effectue le siège dePalerme par mer, tandis que son frère prend la ville à revers, par voie terrestre. La ville, musulmane depuis plus de deux siècles, tombe aux mains des Normands l'année suivante, le[30]. Guiscard réinstalle l'archevêque grec de Palerme dans sa cathédrale qui avait été transformée en mosquée[23].

Dans le sud de l'Italie, Guiscard prendOria en 1062. Il entre ensuite en conflit avec son frère Roger, à qui il est contraint de céder la moitié de la Calabre[31]. En 1066, il conquiertVieste etOtrante, mais doit également lutter en Apulie contre plusieurs barons révoltés[31]. Il débute en 1068 lesiège de Bari, dont il s’empare en[31], mettant un terme à cinq siècles de présence byzantine[26]. En 1072, pendant le siège de Palerme, il est confronté à une nouvelle rébellion des barons normands. Il reprend la ville deTrani l’année suivante et capture son neveuHerman[32]. Il affronte ensuite le prince lombardGisolf II de Salerne, dont il avait épousé la sœurSykelgaite. Robert lui ravit d'abord la ville d'Amalfi en 1073[33]. En, il est excommunié après avoir attaqué la principauté de Capoue[34]. En 1076, une fois son excommunication levée, il assiègeSalerne, dernière possession de Gisolf. Après s'en être emparé en décembre[34], Robert Guiscard fait de cette ville la capitale de son duché. Il résiste à une nouvelle révolte des barons en 1079-1080[31] puis signe avec le papeGrégoire VII le concordat deCeprano en, confirmant le précédent traité signé àMelfi[5]. En parallèle, Guiscard met en œuvre une politique de latinisation des terres conquises en créant plusieurs évêchés latins et en construisant un réseau d'abbayes latines pour neutraliser l'influence grecque[23].

Expédition contre l'Empire byzantin

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L'offensive normande de 1081.

À la suite de la conquête de Bari, dernière possession byzantine en Italie, l’empereurMichel VII Doukas envoie en 1073 une ambassade pour proposer une union entre son fils,Constantin Doukas, et la fille de Robert, Hélène. Guiscard accepte et envoie sa fille àConstantinople[35]. Toutefois, en, Michel VII est déposé parNicéphore Botaniatès qui enferme Hélène dans un couvent[36]. Cette injure fournit à Guiscard le prétexte qu’il cherchait pour envahir l'empire. En effet, le Normand veut mettre fin à la guerre clandestine menée par l’Empire byzantin contre son duché[37]. De plus, les populations d’au-delà de l’Adriatique le réclament pour libérer leurs terres du joug byzantin[37]. Plusieurs délégations viennent rencontrer Robert et lui laissent entendre leur collaboration active si les Normands décident de marcher sur Constantinople[37]. L'ambitieux Normand conscrit tous les hommes en âge de porter les armes. Un faux Michel VII, recruté par Robert, apparaît dans la capitale byzantine et excite ses compatriotes contre l’usurpateur ; il les invite également à soutenir les Normands dans leur « croisade »[38]. En parallèle, Guiscard envoie une ambassade à Constantinople avec comme instructions de réclamer un traitement adéquat pour Hélène et de s’assurer de l’appui dudomestique des Scholes, le général impérialAlexis Comnène. Il apprend peu après que celui-ci a déposé Botaniatès et accédé au trône sous le nom d’Alexis Ier[39].

Le château deSanta Severina enCalabre, construit par Robert Guiscard.

L’empereur Alexis achète la flotte vénitienne, qu’il charge de contrôler l’Adriatique[38]. En, il propose 144 000 pièces d’or à l’empereurHenri IV s’il attaque Guiscard, et 216 000 pièces d’or, s’il s’empare de l’Apulie[38]. Il envoie égalementAbagelard, le fils d’Onfroi, pour rallumer la rébellion en Apulie et en Calabre[38].

Statue de Robert Guiscard,cathédrale Notre-Dame de Coutances.

La flotte normande, composée de150 galères fournies par larépublique de Raguse, est rassemblée àBrindisi à la fin de l’année 1080[40]. L'armée comprend 30 000 hommes selon Anne Comnène[41], mais seulement 15 000 selonPierre le Diacre et 10 000 selonOrdéric Vital[42]. Une avant-garde, commandée parBohémond, traverse l’Adriatique et débarque dans la baie deValone en[40]. Le gros des forces, commandé par Robert Guiscard s’embarque àOtrante en mai et met le siège devantDyrrachium le[40]. L’armée normande et l’armée byzantine s’affrontent non loin de la ville le et les Normands remportent unevictoire décisive[40]. La ville tombe le, après qu’un noble vénitien nommé Domenico eut ouvert les portes de la ville aux Normands[43]. L’armée normande s'empare alors de la plus grande partie du nord de la Grèce sans rencontrer de résistance sérieuse. Cependant, des messagers arrivent d'Italie pour annoncer que l'Apulie, la Calabre et la Campanie se sont révoltées. Robert apprend en même temps que l'empereurHenri IV s'est emparé deRome et assiège le papeGrégoire VII dans lechâteau Saint-Ange[44]. Guiscard rentre alors précipitamment en Italie, laissant le commandement de l'armée de Grèce à son fils aîné Bohémond[45].

Sac de Rome

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Article détaillé :Sac de Rome (1084).

Henri IV assiège Rome à trois reprises à partir du printemps 1081 avant de s'en emparer le[46]. Il est couronné empereur par l'antipapeClément III, tandis queGrégoire VII est toujours enfermé dans sa forteresse[47]. Apprenant l'arrivée d'une formidable armée normande, Henri IV se retire et confie la défense de la ville à une garnison allemande et aux milices romaines hostiles à Grégoire VII[48]. Le[48], Robert parvient à entrer dans Rome par le nord, par laporte Flaminienne[49]. Accompagné de 1 300 chevaliers, il arrache le pape du château Saint-Ange[49]. Après de rudes combats, la « Ville éternelle » estmise à sac[48]. Une grande partie de la ville est incendiée[49]. Les habitants sont massacrés, les églises détruites et les femmes réduites en esclavage[50]. Après les désordres perpétrés par ses alliés, le pape Grégoire VII doit fuir la ville en suivant ses libérateurs et se retire àSalerne, où il meurt un an plus tard[51].

Dernière campagne byzantine

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Tombeau familial des Hauteville, dans l'abbaye de la Trinité de Venosa.

Durant ce temps, Bohémond, un temps maître d'une partie de laThessalie, perd les terrains conquis en Grèce[52]. Robert, revenant pour les reprendre, réoccupeCorfou et l'île deCéphalonie, avant d'y décéder defièvre et dedysenterie le[53]. Son cœur et ses entrailles sont prélevés, et son corpsembaumé est ramené en Apulie. Lors du voyage, le cercueil tombe à l'eau et on peine à le récupérer[54]. Il est inhumé dans l'abbaye de la Trinité de Venosa[31],sépulture familiale desHauteville, endroit qu'il avait lui-même choisi et où il avait installé les dépouilles de ses frères aînés. Sur sa tombe, on peut lire quatre vers en latin, dont le premier se lit« Hic terror mundi Guiscardus », qui se traduit en« Ci-gît Guiscard, terreur du monde »[21]. Cetteépitaphe évoque les victoires du Normand face aux empereursHenri IV etAlexis Comnène :

« Ci-gît Guiscard, terreur du monde. Il chassa de la ville de Rome celui que le Ligure et l'Allemand ont pour roi. Ni les phalanges parthes, ni les Arabes, ni les Macédoniens ne sauvèrent Alexis, mais la fuite ; mais ni la fuite ni la mer ne sauvèrent le Vénitien[55]. »

Descendance

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Article connexe :Sykelgaite_de_Salerne#Descendance.

Robert eut d'un premier mariage en 1047 avec Aubrée de Buonalbergo (Bonnauberge) une fille Emma, mariée avec Odon le Marquis, et un garçon,Bohémond, ancêtre des princes d'Antioche, qui épousa en 1106, à Chartres,Constance, fille dePhilippe Ier, roi des Francs[11].

De son deuxième mariage, en 1058, avecSykelgaite de Salerne, fille deGuaimar IV de Salerne, il eut notamment une fille,Mathilde ou Mahaut d'Hauteville, mariée avecRaymond Béranger de Barcelone[11].

Son filsRoger Borsa lui succéda, favorisé par sa mère, alors que Bohémond est écarté de l'héritage paternel, devant se contenter de la cité deTarente et de son duché.

Description

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Pièce de monnaie à l'effigie de Robert Guiscard.

Nous connaissons une description partielle de Robert Guiscard :

« Il était d'une taille si avantageuse qu'il surpassait de beaucoup les plus grands, il avait le visage rouge, les cheveux blonds, les yeux vifs, et étincelants comme du feu, les épaules larges, et une si juste proportion en toutes les parties de son corps, que celles qui devaient avoir plus de force que les autres, avaient aussi plus de grosseur, et que celles qui devaient être plus déchargées, l'étaient avec une beauté non pareille. »

— Anne Comnène,Alexiade,livreI,chapitreX[56].

Dans la culture

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Odonymie

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En Italie, plusieurs rues portent son nom (via Roberto il Guiscardo oustrada Roberto il Guiscardo), notamment àPalerme, àSalerne, àAmalfi, àVenosa, àSan Marco Argentano, et àBari.

Notes et références

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Notes

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  1. Edward Gibbon :« Les auteurs et les éditeurs normands qui connaissaient le mieux leur langue, traduisaient le motGuiscard ouWiscard, parCallidus, un homme rusé et astucieux. La racineWise est familière aux oreilles anglaises, et l’ancien motWiseacre, offre à peu près le même sens et la même terminaison.Την ψυχην πανο‌υργοτατος rend assez bien le surnom et le caractère de Robert. »Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain, traduction Guizot, 1819, tome 11/LVI, p. 132.[1].

Références

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  2. Jean Yver, « “Vavassor” : Note sur les premiers emplois du terme »,Annales de Normandie,vol. 40,no 1,‎,p. 31-48(lire en ligneAccès libre, consulté le).
  3. Delarc 1883,p. 99.
  4. Delarc 1883,p. 126.
  5. ab etc(en) Ernesto Pontieri, « Robert, duke of Apulia »,Encyclopedia Britannica.[lire en ligne].
  6. Anne Comnène,Alexiade,I, 11, trad. Bernard Leib, Paris, Les Belles Lettres, 2019, p. 75.
  7. Chalandon 1907,p. 118.
  8. Delarc 1883,p. 173.
  9. Anne Comnène : « En détroussant les voyageurs, il se procurait des chevaux et aussi d'autres dépouilles et des armes. Ainsi les débuts de sa vie se passaient-ils à verser le sang et à commettre de nombreux meurtres. », Jean Decarreaux, « La grande aventure de Robert Guiscard »,Revue des Deux Mondes, décembre 1970.[2].
  10. « Robert Guiscard (c. 1015-1085) », surwww.thelatinlibrary.com(consulté le).
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  12. Delarc 1883,p. 222.
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  17. Deuve 1995,p. 29.
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  21. ab etcG.-R.Jeanne, « L'évocation romantique d'un héros normand »,Études Normandes,vol. 35,no 4,‎,p. 19–30(DOI 10.3406/etnor.1986.2694,lire en ligne, consulté le).
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  26. a etbElisabethMalamut,Alexis Ier Comnène, Paris, Ellipses,,p. 65.
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  29. Davy 2014,p. 70.
  30. John JuliusNorwich,Histoire de la Sicile : De l'Antiquité à Cosa Nostra, Paris, Tallandier,,p. 109.
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  57. Paradis,XVIII, 48.

Voir aussi

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Bibliographie

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Chroniques latines
Ouvrages généraux

Articles connexes

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Liens externes

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Roger Borsa
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